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Bombardier's earnings surge

The Gazette

Published: 3 hours ago

 

Bombardier Inc. beat market forecasts with second-quarter earnings of $246 million U.S. or 14 cents a share, up from a loss of $71 million or 5 cents a share a year earlier.Revenue in the three months ended July 31 soared 22 per cent to $4.9 billion U.S. on the strength of higher deliveries of fuel-efficient Q400 turboprops and booming sales of business jets outside North America in markets such as the Mid-east and Russia.

 

Mosts analysts had expected 11 cents a share for the third quarter.

 

The rail equipment unit turned in a good quarter.The year-earlier period included a writedown of Bombardier's investment in Metronet, the British subway operator.Bombardier Aerospace's order backlog is buttressing businesss against the crisis in the world airline industry caused by skyhigh oil prices, the company said, and the business jet segment is helped by its broad range of products from the Learjet series to the larger Challenger and Global Express aircraft.

 

Aerospace revenue totalled $2.5 billion U.S., up from $2.2 billion U.S. a year earlier.Bombardier's total backlog of new orders, for aircraft and rail equipment, totalled $57 billion U.S. at July 31.Bombardier Transportation booked $2.1 billion U.S. of new orders in the latest quarter, up from $1.3 billion U.S. a year earlier.

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CRJ1000

Le dernier-né de Bombardier fait son vol inaugural

 

Mise à jour : 04/09/2008 09h49

 

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Le dernier-né de la famille Bombardier s'est élancé dans le ciel. En effet, un prototype de l'appareil CRJ1000 a effectué son vol inaugural hier à Mirabel. Le vol a duré environ trois heures et 25 minutes.

 

L'appareil a atteint une altitude de 30 000 pieds et une vitesse maximale de 481 km à l'heure. Tout a fonctionné comme prévu.

 

Après quelques vols de plus à Mirabel, le prototype devra subir une batterie de tests à Wichita, au Kansas, avant d'obtenir sa certification gouvernementale. L'entrée en service du CRJ1000 est prévue l'an prochain. Le nouvel appareil pourra accueillir une centaine de passagers.

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  • 2 semaines plus tard...

Bombardier rapatrie le développement du Learjet 85

 

18 septembre 2008 - 16h34

La Presse Canadienne

Sylvain Larocque

 

Grob devait assurer le développement de la structure entièrement en matériaux composites de l'appareil et en construire les trois premiers prototypes.

 

C'est l'«incertitude» entourant Grob qui a poussé l'avionneur montréalais à prendre cette décision, a précisé le président de Bombardier Avions d'affaires, Steve Ridolfi, dans un communiqué.

 

Une porte-parole de l'avionneur, Danielle Boudreau, n'a pas voulu dévoiler le coût du rapatriement pour l'entreprise montréalaise.

 

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Bombardier devra embaucher du personnel pour effectuer le travail que Grob accomplissait, mais on ne sait pas encore si la tâche reviendra aux installations de Montréal ou à celles de Wichita, où l'entreprise assemble la gamme Learjet. Le mandat pourrait être partagé entre les deux villes.

 

Mme Boudreau a assuré que la décision n'aurait pas d'influence sur la date prévue de mise en service du Learjet 85, soit janvier 2013. Jusqu'ici, Bombardier a reçu 46 commandes fermes et 90 lettres d'intention pour l'appareil de huit places.

 

La déconfiture de Grob découle d'un manque de liquidités causé par les retards pris par le développement de son nouveau jet d'affaires SPn. Devant la situation, le prêteur de l'entreprise a décidé de lui couper les vivres.

 

Lors de la téléconférence tenue pour commenter les derniers résultats trimestriels, au début du mois, le chef de l'exploitation de Bombardier Aéronautique, Guy Hachey, avait indiqué que l'entreprise évaluait toutes les possibilités, y compris celle de trouver un autre partenaire et celle d'investir dans Grob.

 

En fin d'après-midi, jeudi, l'action de Bombardier s'échangeait à 6,28 $, en baisse de 1,4 pour cent, à la Bourse de Toronto.

 

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Bombardier Transport obtient des contrats de 276 M$

 

22 septembre 2008 - 10h07

LaPresseAffaires.com

 

Bombardier Transport a obtenu des contrats de la compagnie Railpool pour la livraison de 58 locomotives TRAXX.

 

Les deux contrats sont évalués à un montant total approximatif de 276 M$ US.

 

L'entente inclut une option pour la livraison de 80 locomotives supplémentaires.

 

La livraison des premières locomotives est prévue en août 2009.

 

Pour le directeur général de la Railpool, Christoph Katzensteiner, la plateforme de Bombardier convient pour leurs clients.

 

«Bombardier est le partenaire qui nous permettra d'accéder rapidement au marché européen du crédit-bail», a-t-il souligné.

 

Ake Wennberg, président de la division Locomotives et Equipement de Bombardier Transport, a souligné l’importance de la plateforme.

 

«Cette réussite, nous la devons à TRAXX, qui est en tête sur le marché des locomotives électriques lesquelles sont utilisées partout en Europe», a-t-il souligné.

 

L'assemblage final des locomotives fournies à la Railpool sera effectué à Kassel en Allemagne.

 

Bombardier Transport est la division ferroviaire de Bombardier. Elle a son siège mondial à Berlin, en Allemagne.

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Grosse commande pour Bombardier

 

24 septembre 2008 - 18h02

Presse Canadienne

 

L'entreprise européenne Jet Republic a confirmé avoir commandé 110 avions Learjet à Bombardier, pour un total de 1,5 milliard $ US.

 

Bombardier avait annoncé la commande en juin, sans nommer l'acheteur.

 

Jet Republic, appuyée par la banque autrichienne Euram, a précisé avoir commandé 25 Learjet 60 XR, avec une option pour l'achat de 85 appareils supplémentaires.

 

L'entreprise de Lisbonne, au Portugal, offrira à ses clients d'affaires des plans de propriété partagée d'appareils et des cartes de vol, dans l'espoir de faire concurrence à NetJets Europe.

 

Elle desservira plus de 1000 aéroports européens avec des appareils nolisés en attendant la livraison des premiers avions de Bombardier l'an prochain.

 

Selon la porte-parole de Bombardier, Danielle Boudreau, la commande confirme la popularité des avions d'affaires auprès des cadres à l'horaire très chargé. «(La commande) montre la popularité de notre avion et l'importance d'avoir la bonne recette», a-t-elle expliqué.

 

La commande de Jet Republic survient après celle de l'entreprise californienne XOJet, qui a acheté 80 avions Challenger 300 l'an dernier. La commande est évaluée à 1,9 milliard $ US si toutes les options sont exercées. Une commande potentielle de 1,2 milliard $ US de la Suisse VistaJet, incluant des Learjet 60 XR, des Learjet 85 et des Challenger 605, est aussi sur la table.

 

Jet Republic est dirigée par Jonathan Breeze, un ancien pilote britannique de 36 ans. M. Breeze a indiqué par le passé que l'entreprise connaît une croissance importante malgré les prix élevés du carburant.

 

«(Cette croissance), ajoutée au fait qu'il y a, selon nous, beaucoup de place à l'amélioration des services offerts par le secteur de l'aviation privée, nous porte à croire que nous avons devant nous une occasion bien réelle de nous emparer d'une part importante de ce marché», a-t-il déclaré.

 

L'action de Bombardier a perdu mercredi 31 cents, soit 4,9 pour cent, à 6,08 $ à la Bourse de Toronto.

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  • 2 semaines plus tard...

Brit Air commande six nouveaux CRJ1000 à Bombardier

 

bilde?Site=CP&Date=20081006&Category=LAINFORMER&ArtNo=81006026&Ref=AR&Profile=5891&MaxW=800&border=0

 

6 octobre 2008 - 17h07

Presse Canadienne

 

Bombardier Aéronautique a annoncé lundi que Brit Air, filiale d'Air France, a signé un contrat d'achat de six autres avions de ligne CRJ1000 NextGen, qui s'ajoutent aux huit appareils commandés l'an dernier.

 

Au prix courant du CRJ1000 NextGen, la valeur de ce contrat - qui est en fait la conversion de six options d'un contrat annoncé en février 2007 -, est estimée à environ 299 M$ US, a indiqué Bombardier.

 

Brit Air est l'un des trois clients de lancement du programme CRJ1000 NextGen. Sa flotte comprend actuellement 15 appareils CRJ100 et 15 avions CRJ700.

 

Un prototype du biréacteur CRJ1000 NextGen a effectué son vol inaugural depuis les installations de Bombardier Aéronautique à Mirabel, au nord de Montréal, le 3 septembre.

 

Le cours des actions de Bombardier a reculé lundi de 18 cents, soit 3,5%, à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 5,02 $.

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Une baisse pour les avions d'affaires, dit Bombardier

 

7 octobre 2008 - 12h11

LaPresseAffaires.com

 

La crise financière et le ralentissement économique en cours ont un impact sur l’industrie de l’aviation d’affaires.

 

C’est ce qu’a souligné la multinationale américaine Honeywell en marge du congrès de la National Business Aviation Association (NBAA). Celle-ci a indiqué qu’une «tempête» s’annonce pour l’industrie de l’aviation d’affaires dans les prochaines années.

 

Mais mardi, le message est venu de Bombardier (BBD.B) elle-même qui affirme que les commandes pour les avions d’affaires diminuent alors que le resserrement du crédit pousse les entreprises à diminuer leurs dépenses.

 

C’est ce qui ressort d’une conférence de presse donnée par la multinationale montréalaise, information relayée par l’agence Bloomberg.

 

«La demande était très forte, ça devait diminuer un jour ou l’autre», a indiqué Steven Ridolfi, président de Bombardier Avions d’Affaires.

 

Bombardier a souligné que la demande mondiale pour les avions d’affaires devrait passer de 1400 cette année à 1000 commandes pour 2009.

 

«Certains de nos clients nous disent qu’il est plus difficile à l’heure actuelle d’avoir accès au crédit», a indiqué Guy Hachey, président de Bombardier aéronautique.

 

Mais il a toutefois voulu rassurer sur la demande.

 

«Nos clients ne veulent pas laisser tomber leurs commandes, mais certains d’entre eux voudraient avoir plus de temps», a-t-il souligné.

 

Bombardier affirme qu’elle va réorganiser son carnet de commandes en permettant aux clients qui veulent obtenir rapidement leur avion de payer l’intégralité du montant et aux autres de prendre le temps afin de trouver un arrangement financier.

 

Selon la multinationale, le taux d’annulation est au même niveau que les années précédentes.

 

À la Bourse de Toronto, le titre de Bombardier reculait de 2,59% ou 13 cents à 4,89 $.

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Bombardier wins $101-million Danish contract, shares soar

 

ROSS MAROWITS

The Canadian Press

October 14, 2008 at 11:18 AM EDT

 

MONTREAL — Bombardier Inc. shares surged more than 40 per cent early Tuesday, regaining some of the losses in recent weeks caused by what analysts regard as excessive selling.

 

The plane and train maker's shares peaked at $5.04 on the Toronto Stock Exchange, before dipping to $4.25, a gain of 21.4 per cent on the day so far.

 

Over the last month, Bombardier's shares have sunk as low as $3.17 after peaking in September at $8.40.

 

Richard Stoneman of Dundee Securities said business fundamentals are strong in both the Transportation and Aerospace divisions.

Bombardier Inc.

 

“In my view, the pessimism is a bit exaggerated. The Transportation division is worth more than what the stock is selling for right now,” Mr. Stoneman said in an interview.

 

Jacques Kavafian of Research Capital Corp. agrees that Bombardier shares were oversold.

 

It hasn't announced any order cancellations, and recently committed millions of dollars to build a wing manufacturing plant in Belfast, Northern Ireland.

 

The Montreal-based transportation giant on Tuesday announced an order worth €75 million ($101-million U.S.) from leasing company Railpool GmbH for 45 double-deck coaches.

 

The cars are destined for service on Danish State Railways.

 

The air-conditioned coaches are designed for speeds of 160 km/h, and will “make regional and suburban transport even more attractive and comfortable for travellers and operators alike,” the Berlin-based rail equipment division of Montreal-headquartered Bombardier Inc. said Tuesday.

 

The German-made coaches are to be delivered by year-end.

 

Sixty-seven similar Bombardier coaches are already in operation in Denmark.

 

Another Montreal-area aerospace company also saw its shares surge Tuesday after enduring a selloff. Flight training and simulator company CAE Inc.'s shares opened at $8.73, a gain of 36.4 per cent.

 

In later trading, the shares were up 52 cents at $6.92, a gain of 8.1 per cent in morning trading.

 

Mr. Stoneman said Bombardier and CAE both suffered from overly dramatic selloffs despite solid backlogs.

 

Recent declines in the Canadian dollar and oil prices have helped the companies endure softness in the aerospace industry.

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  • 1 mois plus tard...

Bombardier: l'aviation d'affaires maintient son rythme

 

15 novembre 2008 - 06h00

La Presse

Marie Tison

 

En dépit du ralentissement économique, les biréacteurs d'affaires continuent à prendre de l'altitude. Par contre, l'ascension des appareils turbopropulsés est plus modeste et les petits avions à piston sont en pleine descente.

 

La General Aviation Manufacturers Association (GAMA) a fait savoir que la valeur des livraisons d'avions d'affaires avait atteint 18,2 milliards de dollars US pendant les trois premiers trimestres de 2008, soit une augmentation de près de 20% par rapport à la même période de l'année précédente.

 

Toutefois, ce sont surtout les biréacteurs d'affaires qui ont pris leur envol: les manufacturiers ont livré 990 appareils de ce type pendant les neuf premiers mois de 2008, soit un bond de 30% par rapport à l'année précédente. Les avions turbopropulsés ont connu quant à eux une augmentation de 13,7%. Les livraisons d'avions à pistons, davantage utilisés pour l'aviation générale, ont chuté de 11,4%.

 

Lors du congrès de la National Business Aviation Association, en octobre dernier, les grands manufacturiers avaient dit s'attendre à ce que le ralentissement économique frappe davantage les petits appareils. Les données de la GAMÀ semblent vouloir confirmer ces prévisions.

 

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Bombardier demeure au premier rang des manufacturiers d'avions d'affaires avec 24,7% du marché au troisième trimestre, devant Gulfstream (22,8%) et Cessna (19,4%). Bombardier a d'ailleurs connu un excellent troisième trimestre. Par rapport à la même période de l'exercice précédent, la valeur de ses livraisons a augmenté d'un impressionnant 36% pour atteindre 1,49 milliard US. Si le nombre d'avions de plus petite taille, soit les appareils Learjet, est demeuré à peu près stable, le nombre de gros avions plus luxueux, comme le Challenger 605 et les appareils de la famille Global, a connu une belle croissance.

 

La porte-parole de Bombardier Avions d'affaires, Danielle Boudreau, a déclaré que l'entreprise n'avait pas encore ressenti les effets du ralentissement.

 

«Dans le passé, le troisième trimestre était notre plus faible, a-t-elle déclaré à La Presse Affaires. Mais c'est la quatrième année de suite que nous enregistrons des résultats records pour ce trimestre.»

 

Bombardier couvre toutes les catégories de biréacteurs d'affaires, sauf celle des biréacteurs très légers. Gulfstream et Dassault Falcon se spécialisent dans les biréacteurs de plus grande taille alors que Cessna et Hawker Beachcraft se concentrent dans les plus petits biréacteurs ainsi que dans les avions turbopropulsés. Ces deux derniers manufacturiers sont d'ailleurs les premiers, parmi les cinq grands, à ressentir les effets du ralentissement économique et de la crise financière. La semaine dernière, Hawker Beechcraft a annoncé qu'elle devrait réduire son personnel de 5%, soit l'élimination d'environ 500 emplois. L'entreprise compte actuellement 9780 employés dans le monde, dont 7700 dans la région de Wichita, au Kansas.

 

Cessna a également fait savoir qu'elle devra réduire sa production. Cette semaine, le quotidien Wichita Eagle a rapporté que le manufacturier éliminera environ 665 postes, soit 500 à Wichita et 165 à Bend, en Oregon.

 

Gulfstream n'a annoncé aucune révision de ses projets de production, mais elle a quand même connu un troisième trimestre un peu poussif. La valeur de ses livraisons a atteint 1,37 milliard, soit une croissance d'à peine 4% par rapport à la même période de 2007. Pour les neuf premiers mois de 2008, on parle d'une croissance de 10%, alors que la valeur des livraisons de Bombardier a augmenté de plus de 27%. «Même si les résultats du troisième trimestre sont en général positifs pour les biréacteurs et les appareils turbopropulsés, notre industrie fait face à des difficultés en raison de la faiblesse de l'économie globale, a affirmé le président et chef de la direction de la GAMA, Pete Bunce, par voie de communiqué. Les prix du carburants, qui avaient atteint des niveaux critiques cet été, ont diminué, mais l'incertitude des marchés financiers sur l'ensemble de la planète a des effets négatifs sur l'ensemble de l'industrie aéronautique.»

 

La firme UBS a divulgué cette semaine d'autres données inquiétantes pour l'industrie: le nombre d'avions sur le marché secondaire a atteint 2654 appareils en octobre, soit une croissance de 10% par rapport à septembre et de 57% par rapport à octobre 2007.

 

«Nous regardons ça de très près, a indiqué Mme Boudreau, de Bombardier. C'est un des nombreux indices de marché dont nous tenons compte.»

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  • 1 mois plus tard...

Des trains par milliards pour Bombardier

 

6 janvier 2009 - 06h00

La Presse

Hélène Baril

 

Les gouvernements des pays industrialisés ont décidé de multiplier les efforts pour soutenir leurs économies chancelantes et Bombardier Transport en profite.

 

L'entreprise vient de conclure un accord avec la société des chemins de fer allemands qui pourrait se traduire par un contrat de 2,4 milliards de dollars canadiens.

 

En vertu de l'entente annoncée hier, la Deutsche Bahn s'engage à acheter jusqu'à 800 voitures de passagers à deux niveaux, pour une somme maximale de 1,5 milliard d'euros, ou 2,4 milliards de dollars canadiens.

 

S'il se concrétise, ce contrat sera le plus important à être accordé par la Deutsche Bahn à un fournisseur unique. «Aucune commande ferme n'a encore été donnée, a précisé le porte-parole de Bombardier Transport, David Slack, mais il s'agit d'une étape très positive vers un contrat majeur.»

 

Selon lui, les premières commandes fermes découlant de l'entente annoncée hier pourraient se concrétiser au début de l'été qui vient. Les dernières livraisons se feraient en 2020.

 

Le titre de Bombardier (BBD.B) a été propulsé par les perspectives de cette entente avec la Deutsche Bahn. Il a pris 23 cents, ou plus de 4%, en cours de séance, avant de clôturer à 4,82$, en hausse de 10 cents. Depuis un an, l'action a oscillé entre 3,17$ et 8,97$.

 

La filiale transport de Bombardier devrait tirer l'entreprise cette année, ont déjà prévu les analystes, étant donné la faiblesse prévue du côté de l'aéronautique. Le secteur ferroviaire profitera en effet de la volonté de plusieurs gouvernements de stimuler l'activité économique en investissant dans leurs infrastructures.

 

L'entente annoncée hier confirme ces prévisions. «C'est précisément parce que la croissance économique mondiale est perçue avec scepticisme que nous devons avoir le courage d'investir pour l'avenir», a commenté le président et chef de l'exploitation de la Deutsche Bahn, Harmut Mehdorn.

 

Deutsche Bahn exploite déjà plus de 2000 voitures de passagers à deux niveaux fabriquées par Bombardier, dont 1600 ont été acquises depuis 1994. Les voitures de la prochaine génération seront motorisées, une première dans le parc de trains allemands.

 

Ces nouveaux trains aideront la Deutsche Bahn à remporter des appels d'offres sur le marché régional et à maintenir des emplois au sein du groupe, a estimé la direction de l'entreprise allemande.

 

Deutsche Bahn est un gros client pour Bombardier Transport, dont le siège social est situé à Berlin.

 

Les trains de Bombardier circulent dans le monde entier et ses voitures à deux niveaux sont utilisées dans plusieurs pays d'Europe, dont le Danemark, la Suisse, les Pays-Bas et le Luxembourg.

 

Le secteur ferroviaire de Bombardier reçoit moins d'attention que son secteur aéronautique, mais il prend de plus en plus de place dans le bilan de l'entreprise.

 

Au troisième trimestre de l'exercice en cours, les revenus de Bombardier Transport ont augmenté de 21% et sa marge bénéficiaire avant impôts et intérêts (BAII) s'est améliorée, passant de 4,2% à 5,1%.

 

Au cours des dernières semaines, Bombardier Transport a annoncé la conclusion de plusieurs contrats, dont un de 160 millions d'euros (256 millions CAN) pour la vente de locomotives à la Société nationale des chemins de fer français.

 

Comme l'Allemagne, la France veut stimuler son économie et le président Nicolas Sarkozy a annoncé des investissements publics totalisant 26 milliards d'euros (42 milliards CAN) dont une partie ira au transport ferroviaire.

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