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il y a une heure, Dominic723 a dit :

La poursuite était prévisible, cependant en empêchant du développement sur l’île on va développer hors de l’île, donc on aura pas vraiment empêcher l’étalement urbain, car des gens dans des unifamiliales il en a toujours eu et il va toujours en avoir.

1) Re: poursuite. Je trouve que l'écart entre ce que réclament les promoteurs, 160 millions, et le budget prévu par la Ville (125 millions? ) n'est pas disproportionné.  (J'ai mis un point d'interrogation parce que j'ignore si ce montant est destiné uniquement à  compenser les promoteurs, ou s'il inclut les coûts d'aménagement).

2) Re: impact sur l'étalement urbain.  Je m'attends à ce que ce création de ce grand parc "empêchant le développement sur l'île" réduise partiellement l'accroissement de la superficie consacrée à l'habitation dans l'ensemble de la RMR --  Partiellement: la diminution sur l'île  ne serait pas accompagnée d'un accroissement correspondant hors de l'île, considérant que:

- Les superficies disponibles hors de l'île sont limitées par le zonage agricole  -- il en reste de moins en moins, dans des sites moins intéressants, et malgré tout à des prix élevés pour ce qu'on obtient comme avantages/désavantages.

- Une partie des "gens" qui auraient souhaité habiter dans un secteur à basse densité* sur l'île feront plutôt le choix de rester sur l'île dans un milieu plus dense (plutôt que de s'éloigner davantage en banlieue).  

- Les tendances sociétales vont davantage dans le sens d'une préférence pour des quartiers plus denses où les services et autres attraits sont plus diversifiés/plus rapprochés/plus accessibles;  certes, il y aura toujours des gens qui préfèrent les unifamiliales  et des environnements peu denses,  mais je m'attends à ce que le stock existant de ce type d'habitation suffise largement à la demande effective, à mesure que les occupants actuels les délaissent (pour raisons d'âge ou autres).  C'est plus qu'une simple opinion personnelle: laissons même de côté, pour fins de discussion, ce qui a trait aux "préférences";  observons deux ensembles distincts de données (quantitatives): la progression comparative des prix de l'habitation au centre et en périphérie; et l'évolution du nombre moyen de personnes par ménage  ---de plus en plus de 1 et de 2, de moins en moins de 4 et plus.  

* Ce que proposaient les promoteurs ne correspond pas de toute façon à de la basse densité traditionnelle constituée exclusivement de maisons unifamiliales.  Ceux qui recherchent absolument ce type d'habitation n'y seraient pas allés. 

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« Le geste le plus fort pour protéger nos espaces verts depuis 150 ans, »

Par pure curiosité, est-ce que quelqu'un sait quel geste si significatif avait été posé pour protéger nos espaces verts... en 1870 ?!?O.o

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il y a 15 minutes, KOOL a dit :

« Le geste le plus fort pour protéger nos espaces verts depuis 150 ans, »

Par pure curiosité, est-ce que quelqu'un sait quel geste si significatif avait été posé pour protéger nos espaces verts... en 1870 ?!?O.o

Ça pourrait être ça : http://ville.montreal.qc.ca/siteofficieldumontroyal/

 

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Il y a 3 heures, mk.ndrsn a dit :

Merci de publier ce lien qui nous informe sur l'histoire de la création du parc du Mont-Royal. Comme on peut le lire, c'est l'initiative de la Ville qui est à l'origine de cette réalisation, en réponse à la demande populaire, en vue de protéger ce grand espace vert pour les générations futures. A l'époque le développement accéléré de la ville commençait à entourer la montagne et menaçait son intégrité. Aujourd'hui près de 150 ans plus tard nous jouissons encore des bienfaits de ce choix éclairé. 

A nous maintenant d'agir pour les mêmes raisons, en intervenant vigoureusement afin de protéger un immense espace vert, non seulement pour les générations futures, mais aussi pour la survie de sa biodiversité au présent. La Ville a donc agit dans le meilleur intérêt des montréalais et de la région. Un geste démocratique et sensé en parfait accord avec les principes du développement durable.

N'en déplaise aux promoteurs qui s'octroient un droit divin de construire selon leur bon vouloir et dans leur seul intérêt. Il fallait arrêter l'hémorragie de ce type de développement débridé, éloigné des services et basé principalement sur le tout à l'auto. On connait la formule. En effet grâce à des fonds considérables, ils acquièrent à bon marché des pans entiers de territoire vierge sans égard au plan de développement de l'ile (ou ailleurs), sinon le profit éventuel créé par une demande d'habitations induite artificiellement et subventionnée en partie par les infrastructures municipales et gouvernementales.

C'est ce monde à l'envers qui prévaut malheureusement depuis l'apparition des premières banlieues issues de l'éclatement de la ville-centre fin des années 50, début des années 60. Il a mis littéralement les villes à la remorque des propriétaires fonciers et conduit à l'étalement urbain devenu le problème numéro un des villes modernes du monde. C'est finalement la prise de conscience des changements climatiques et des dommages environnementaux partout sur la planète qui aura sonné l'appel de réveil.

Les autorités ont donc toute la légitimité de mettre de l'ordre dans ce marasme, en imposant des règles correctives et en posant des gestes forts afin de reprendre définitivement le contrôle du développement urbain. Elles le font dans le but de protéger les intérêts supérieurs de la population qui doivent primer sur toutes les autres considérations matérielles.

Il sera alors intéressant de voir l'évolution du dossier et notamment ce qui adviendra de la poursuite du promoteur. Ici les tribunaux auront une cause type à juger qui fera sûrement jurisprudence. En effet il s'agira d'évaluer le rôle précis des villes et l'étendue de leurs responsabilités vis à vis de l'orientation et la nature du développement de leur propre territoire. 

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Il y a 3 heures, KOOL a dit :

« Le geste le plus fort pour protéger nos espaces verts depuis 150 ans, »

Par pure curiosité, est-ce que quelqu'un sait quel geste si significatif avait été posé pour protéger nos espaces verts... en 1870 ?!?O.o

En 1874, la Ville confiait à Frederick Olmsted, reconnu à l’époque comme le plus éminent architecte paysagiste du continent américain, l’aménagement du parc, «il devait y laisser le témoignage d’un idéal social et d’une vision particulaire du rôle de la nature dans la fabrique urbaine »[11]. « Le mercredi 24 mai, jour de la fête de la Reine Victoria, le parc du Mont-Royal était inauguré »

 

https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Mont_Royal

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Il y a 10 heures, montreal92 a dit :

Je suis très content de voir que Montréal commence à enfin tenir tête à ces promoteurs bas de gamme. Le projet de la Ville du Grand Parc de l'Ouest est ambitieux et il répond directement aux préoccupations environnementales grandissantes en établissant enfin une limite à l'étalement urbain et la destruction de nos milieux humides pour une poignée des condos cheap. Il faut en finir avec ces développements immobiliers de mauvaise qualité architecturale comme urbanistique, développés en vase close par des architectes de promoteurs (souvent les moins bons), tous axés sur les déplacements automobiles. C'est une destruction de masse de notre territoire, il suffit de regarder la photo de l'article de La Presse pour en constater la tristesse.

Je vais suivre ce dossier de prêt. Je trouve qu'il faut toujours garder en tête qu'un promoteur n'a d'intérêt que pour ses bénéfices personnels, pas ceux de la communauté.  

Quelle condescendance, c'est pas tout le monde qui peuvent/veulent se payer un condo à 700$ le pied carré... quoi que même à ce prix là, c'est pas toujours du top qualité de construction au niveau des matériaux ou même architecturaux... (voir Griffintown).

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il y a une heure, acpnc a dit :

Merci de publier ce lien qui nous informe sur l'histoire de la création du parc du Mont-Royal. Comme on peut le lire, c'est l'initiative de la Ville qui est à l'origine de cette réalisation, en réponse à la demande populaire, en vue de protéger ce grand espace vert pour les générations futures. A l'époque le développement accéléré de la ville commençait à entourer la montagne et menaçait son intégrité. Aujourd'hui près de 150 ans plus tard nous jouissons encore des bienfaits de ce choix éclairé. 

A nous maintenant d'agir pour les mêmes raisons, en intervenant vigoureusement afin de protéger un immense espace vert, non seulement pour les générations futures, mais aussi pour la survie de sa biodiversité au présent. La Ville a donc agit dans le meilleur intérêt des montréalais et de la région. Un geste démocratique et sensé en parfait accord avec les principes du développement durable.

N'en déplaise aux promoteurs qui s'octroient un droit divin de construire selon leur bon vouloir et dans leur seul intérêt. Il fallait arrêter l'hémorragie de ce type de développement débridé, éloigné des services et basé principalement sur le tout à l'auto. On connait la formule. En effet grâce à des fonds considérables, ils acquièrent à bon marché des pans entiers de territoire vierge sans égard au plan de développement de l'ile (ou ailleurs), sinon le profit éventuel créé par une demande d'habitations induite artificiellement et subventionnée en partie par les infrastructures municipales et gouvernementales.

C'est ce monde à l'envers qui prévaut malheureusement depuis l'apparition des premières banlieues issues de l'éclatement de la ville-centre fin des années 50, début des années 60. Il a mis littéralement les villes à la remorque des propriétaires fonciers et conduit à l'étalement urbain devenu le problème numéro un des villes modernes du monde. C'est finalement la prise de conscience des changements climatiques et des dommages environnementaux partout sur la planète qui aura sonné l'appel de réveil.

Les autorités ont donc toute la légitimité de mettre de l'ordre dans ce marasme, en imposant des règles correctives et en posant des gestes forts afin de reprendre définitivement le contrôle du développement urbain. Elles le font dans le but de protéger les intérêts supérieurs de la population qui doivent primer sur toutes les autres considérations matérielles.

Il sera alors intéressant de voir l'évolution du dossier et notamment ce qui adviendra de la poursuite du promoteur. Ici les tribunaux auront une cause type à juger qui fera sûrement jurisprudence. En effet il s'agira d'évaluer le rôle précis des villes et l'étendue de leurs responsabilités vis à vis de l'orientation et la nature du développement de leur propre territoire. 

Outre l'autorité "morale", il y a l'autorité légale aussi. L'État, autant que le citoyen, est soumis à la légalité (the rule of law), et doit en respecter les modalités. Or, le droit jouissance paisible et la libre disposition de ses biens est enchâssée dans notre Charte des droits et libertés. Ce n'est pas un "droit divin" que s'auto-octroient les promoteurs, mais plutôt un droit qu'ils ont acquis en toute légalité. Ils rejettent cependant la modification de ce droit, et l'atteinte à leur réputation, qui ont été fait de mauvaise foi par PM. En effet, ceux-ci ont tentés de dévaluer la propriété de moults manières (tel qu'expliqué dans l'article) pour en faire l'achat à rabais par la suite. Or, 'expropriation ne peut se faire par de tels détours qui visent à diminuer la valeur des propriétés. L'administration municipale a erré selon moi dans la gestion de ce dossier, et ont usé de leur notoriété pour le faire. Ce genre de comportement est inacceptable, que l'on soit pour la vertu du développement durable ou non. 

Un moment donné, il faut arrêter d'affaiblir l'État de droit par des arguments portant sur la vertu (j'ai plus raison que eux, donc je peux contourner les règles) : 
Justin Trudeau ne peut pas le faire (SNC-Lavallin), Boris Johnson ne peut pas le faire (proroger le parlement pour des fins politiques), Trump ne peut pas le faire (on verra si impeachment il y aura) et Valérie Plante ne peut pas le faire. 

Bien sûr, les motivations de certains d'entres eux me semblent louables (Trudeau et Plante), mais personne ne peut remettre en question l'État de droit lest we fall into chaos. 

/EndRant 

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Il y a 2 heures, fmfranck a dit :

Outre l'autorité "morale", il y a l'autorité légale aussi. L'État, autant que le citoyen, est soumis à la légalité (the rule of law), et doit en respecter les modalités. Or, le droit jouissance paisible et la libre disposition de ses biens est enchâssée dans notre Charte des droits et libertés. Ce n'est pas un "droit divin" que s'auto-octroient les promoteurs, mais plutôt un droit qu'ils ont acquis en toute légalité. Ils rejettent cependant la modification de ce droit, et l'atteinte à leur réputation, qui ont été fait de mauvaise foi par PM. En effet, ceux-ci ont tentés de dévaluer la propriété de moults manières (tel qu'expliqué dans l'article) pour en faire l'achat à rabais par la suite. Or, 'expropriation ne peut se faire par de tels détours qui visent à diminuer la valeur des propriétés. L'administration municipale a erré selon moi dans la gestion de ce dossier, et ont usé de leur notoriété pour le faire. Ce genre de comportement est inacceptable, que l'on soit pour la vertu du développement durable ou non. 

Un moment donné, il faut arrêter d'affaiblir l'État de droit par des arguments portant sur la vertu (j'ai plus raison que eux, donc je peux contourner les règles) : 
Justin Trudeau ne peut pas le faire (SNC-Lavallin), Boris Johnson ne peut pas le faire (proroger le parlement pour des fins politiques), Trump ne peut pas le faire (on verra si impeachment il y aura) et Valérie Plante ne peut pas le faire. 

Bien sûr, les motivations de certains d'entres eux me semblent louables (Trudeau et Plante), mais personne ne peut remettre en question l'État de droit lest we fall into chaos. 

/EndRant 

Les droits des uns s'arrêtent là où ceux des autres commencent. Les droits ne sont pas non plus tous égaux devant la justice, certains ont préséance sur d'autres, on l'a vu notamment dans la loi sur la laïcité. Ce sera donc à la Cour de départager les responsabilités de chacun. Tout cela afin d'établir ou non la primauté du droit la Ville à gérer le territoire municipal selon les nouveaux besoins actuels (par nécessité environnementale), sur celui qui relève de la propriété privée. Une cause qui pourrait prendre beaucoup de temps puisqu'elle concerne un changement de paradigme qui devrait guider l'évolution future de nos cités.

On ne fera donc pas le procès de l'un ou de l'autre par anticipation, mais on laissera la justice suivre son court et prendre sa décision dans le meilleur intérêt de la société. C'est aussi ça une société de droit.

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il y a 47 minutes, acpnc a dit :

Les droits des uns s'arrêtent là où ceux des autres commencent. Les droits ne sont pas non plus tous égaux devant la justice, certains ont préséance sur d'autres, on l'a vu notamment dans la loi sur la laïcité. Ce sera donc à la Cour de départager les responsabilités de chacun. Tout cela afin d'établir ou non la primauté du droit la Ville à gérer le territoire municipal selon les nouveaux besoins actuels (par nécessité environnementale), sur celui qui relève de la propriété privée. Une cause qui pourrait prendre beaucoup de temps puisqu'elle concerne un changement de paradigme qui devrait guider l'évolution future de nos cités.

On ne fera donc pas le procès de l'un ou de l'autre par anticipation, mais on laissera la justice suivre son court et prendre sa décision dans le meilleur intérêt de la société. C'est aussi ça une société de droit.

Il n'est pas question de tels enjeux dans cette requête judiciaire, mais plutôt de la FAÇON dont la mairesse a géré ce dossier pour faire dévaluer le bien du propriétaire. L'expropriation est déjà prévue par la loi, et les municipalités sont autonomes dans son utilisation pour des fins "d'utilité publique". Par contre, l'expropriant ne peut pas, en vue d'une telle expropriation, agir de mauvaise foi et minimiser la compensation de l'exproprié. 

Pour le reste, au Québec, une hiérarchie des normes est établies entre les deux droits que tu mentionnes. Le droit de propriété, comme tous les droits fondamentaux, est "supralégislatif" en ce qu'il est une norme supérieure au lois ordinaires, et ne peut être contredit par celles-ci que dans des mesures justifiées dans une société libre et démocratique. Le droit de "vivre dans un environnement sain et respectueux de la biodiversité" est aussi prévu à la Charte, mais comme tous les autres droits économiques et sociaux, n'est pas protégé de telle manière.

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