Aller au contenu

mtlurb

Messages recommendés

1 hour ago, Decel said:

Un des grands attraits de Central Park est qu'il est central, entouré d'un territoire de haute densité, ce que ce parc est loin d'être...

Hyperbole, quand tu nous tiens...

C’est super pour les gens du coin, mais honnêtement comparer ça au parc du mont royal ou le Central Park est vraiment une contorsion digne des meilleurs politiciens. 

  • Like 3
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La comparaison avec Central Park est effectivement inutile. Par contre, c'est la présence du REM donne un tout autre aspect à ce projet, les gens des quartiers centraux pourront prendre un transport en commun lourd, qui passe au 15 minutes hors-pointe, pour une destination nature d'une taille importante, le tout à 30 minutes du centre-ville. C'est chouette.

C'est pas nécessairement un parc "urbain", mais un parc "accessible aux urbains" :P.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 35 minutes, jesseps a dit :

They should compare it more to Phoenix Park in Dublin or Griffith Park in LA.

Dommage que le terrain ne soit pas un peu plus montueux comme Griffith 😢 ça aurait fait de supers  belles vues

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Comme l'a écrit @vincethewipet, le fait que ce futur parc sera accessible (via le REM) aux citoyens vivant en milieu urbain dense fait une différence, par rapport à la simple présence en périphérie d'un espace non construit (et vert par défaut).  Son rôle de "poumon vert" ne sera toutefois pas plus important que ce que cet espace procure à l'heure actuelle.  Ce n'est pas comparable aux effets d'un parc situé au coeur d'un milieu densément peuplé.

Mais c'est une toute autre conséquence que je voudrais surtout souligner.  Elle n'est pas "visible", et pour cette raison elle passe inaperçue:  en choisissant de désigner ces espaces comme parc, l'administration municipale confirme que cette vaste zone n'a pas la vocation de participer aux efforts visant à limiter l'étalement urbain au-delà de l'Île de Montréal.  Ce n'est pas nécessairement "fou" pour autant, si on considère que ces espaces sont situés à grande distance du centre, plus encore que certains territoires situés à l'extérieur de l'Île.  Mais ça contredit la dichotomie Île/banlieues  couramment mise de l'avant par plusieurs.   

 

 

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il y a 16 minutes, Né entre les rapides a dit :

Mais c'est une toute autre conséquence que je voudrais surtout souligner.  Elle n'est pas "visible", et pour cette raison elle passe inaperçue:  en choisissant de désigner ces espaces comme parc, l'administration municipale confirme que cette vaste zone n'a pas la vocation de participer aux efforts visant à limiter l'étalement urbain au-delà de l'Île de Montréal.  Ce n'est pas nécessairement "fou" pour autant, si on considère que ces espaces sont situés à grande distance du centre, plus encore que certains territoires situés à l'extérieur de l'Île.  Mais ça contredit la dichotomie Île/banlieues  couramment mise de l'avant par plusieurs.

C’est particulier ici car on est bien aux limites de la ville propre. Le choix est cohérent avec l’idée de ceinture verte; SADB, Senneville et Baie d’Urfe étant des territoires où le pouvoir de la ville centre sont limités de toute manière. La perception est que ces municipalités liées sont sur l’île, mais étrangement ne SONT pas l’île (sorte de protubérance maligne au « véritable » Montréal), ce qui serait complètement différent si l’ont désignait parc un espace de la même taille entre Montréal-Nord et RDP, ou que l’île formait un entité administratif unique.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Texte de Valérie Plante dans le Devoir

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/560502/la-volonte-de-faire-le-desir-d-agir

La volonté de faire, le désir d’agir

image.jpg
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir 
Vue à proximité de la ferme écologique du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques

Valérie Plante
Mairesse de Montréal
13 août 2019

 

Sous la pression des changements climatiques, notre planète se transforme. L’urgence d’agir n’a plus rien de théorique. Il en va du bien-être de notre génération, mais surtout de celle de nos enfants et des suivantes. Malgré la nécessité d’agir, il est parfois difficile de faire les bons choix, de bousculer nos habitudes pour faire ce qui se doit. C’est pourtant ce que nous avons fait en créant le Grand parc de l’Ouest.

Alors que les administrations précédentes avaient choisi de transformer des espaces naturels et des milieux humides de Pierrefonds-Ouest en un nouveau développement immobilier, nous avons décidé de prendre le parti de la nature. Plutôt que d’appuyer la construction de 5500 nouveaux logements sur des territoires qui présentent une riche biodiversité, nous avons décidé d’y créer un immense parc urbain de 3000 hectares qui deviendra le plus grand parc municipal du Canada.

Nous avons choisi de changer de paradigme et de repenser entièrement le développement de notre territoire. Nous avons choisi de donner à la protection de nos aires naturelles l’importance qui lui revient, plutôt que de l’opposer au développement économique. Nous sommes convaincus que le développement du territoire et le développement économique peuvent aller de pair et contribuer au bien-être de la population et c’est ce que nous démontrons avec le Grand parc de l’Ouest.

En créant ce magnifique espace, l’équivalent de 8 fois Central Park et 15 fois le parc du Mont-Royal, nous nous assurons de ne pas répéter les erreurs du passé. Nous nous assurons de ne pas tourner le dos à la science, qui nous commande de cesser de détruire nos espaces naturels et nos milieux humides. Nous nous assurons d’avoir une vision à long terme, comme il se doit.

Le Grand parc de l’Ouest est un projet qui nous est cher et que nous avons rapidement voulu mettre en branle. Dès notre entrée en poste, nous avons travaillé à concrétiser ce rêve d’offrir aux Montréalaises et aux Montréalais un espace vert unique en son genre, qui regroupe différentes forêts, des milieux humides, des terres agricoles, et les magnifiques campus John-Abbott et McDonald de McGill. C’est ainsi qu’en mai 2018, nous avons annoncé l’acquisition d’un terrain dans la municipalité de Sainte-Anne-de-Bellevue. Puis, en septembre 2018, nous avons fait l’acquisition d’un autre terrain, dans le bois Angell, à Beaconsfield.

Le parti de la nature

Notre volonté de protéger et de mettre en valeur les milieux naturels de l’ouest de l’île de Montréal était telle que, moins d’un an plus tard, nous avons été en mesure d’adopter un règlement relatif à l’établissement et à la délimitation du Grand parc de l’Ouest. Ce territoire regroupera les parcs-nature de l’Anse-à-l’Orme, du Bois-de-L’Île-Bizard, du Bois-de-la-Roche, du Cap-Saint-Jacques et des Rapides-du-Cheval-Blanc, en plus d’inclure différents secteurs d’intérêt.

L’émotion qu’a suscitée cette annonce confirme que nous avons fait le bon choix, puisque prendre le parti de la nature, c’était, finalement, prendre le parti des Montréalaises et des Montréalais. Je ne compte plus les messages de félicitations, les accolades et les témoignages que j’ai reçus et qui ont en commun de dire : « merci » et « enfin » !

image.jpg
Photo: Valérian Mazataud Le Devoir
La plage du Parc-nature du Cap-Saint-Jacques

La population montréalaise a soif d’espaces verts et de lieux de détente et de loisirs, d’autant plus que l’avenir de la planète dépend en partie de la protection et de la mise en valeur de ces espaces. L’effort de collaboration qui a permis de poser le premier jalon du Grand parc de l’Ouest doit servir de catalyseur et nous pousser à en faire encore davantage pour nos milieux naturels.

Plusieurs secteurs de Montréal devront être redéveloppés au cours des prochaines années. Il suffit de penser aux secteurs de Lachine-Est et de l’Hippodrome, au secteur Louvain, dans Ahuntsic-Cartierville, ou à l’est de Montréal. Le modèle de développement du territoire qui a permis la création du Grand parc de l’Ouest y sera certainement reproduit. Nous avons la volonté de faire de Montréal une ville plus verte, plus durable et plus résiliente face aux changements climatiques et il s’agit clairement de la bonne façon de faire. La population montréalaise peut être assurée que notre administration saura faire preuve de leadership et fera les bons choix. Nous avons démontré avec le Grand parc de l’Ouest que nous n’avons pas peur d’agir pour le bien de la communauté et c’est ce que nous continuerons de faire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il y a 3 heures, ScarletCoral a dit :

Texte de Valérie Plante dans le Devoir

https://www.ledevoir.com/opinion/idees/560502/la-volonte-de-faire-le-desir-d-agir

La volonté de faire, le désir d’agir

[...]

Merci pour le partage de cet article, @ScarletCoral. Personnellement, je suis plutôt heureux de la création de ce nouveau parc protégé. :applause:  Avec la "bétonisation" et la croissance des îlots de chaleur, cela permettra d'assurer et de préserver une importante diversité de la faune et de la flore sur l'île et de favoriser ainsi le développement d'un nouveau vent de fraîcheur.  Toutefois, on soulève dans le texte d'opinion ci-dessous qu'il y aurait certains éléments qui demeureraient à être mieux définis.  Pour ma part, je suis content que la ville prenne son temps avant de déterminer de la façon que le site serait accessible ou utilisé, afin d'éviter des erreurs regrettables et difficilement corrigeables. 

LA PRESSE  |  DÉBATS

Grand parc de l’Ouest : la Ville vise trop large

267fb9df-bd4b-11e9-a65c-0eda3a42da3c.jpgPHOTO YVES TREMBLAY, LES YEUX DU CIEL.  La mairesse Valérie Plante a annoncé la création d’un parc urbain de 3000 hectares qui deviendra le plus grand parc municipal au Canada.

Relier des milieux naturels de qualité et certains territoires adjacents pour créer le grand parc de l’Ouest est une excellente décision. Cependant, on peut se demander si l’ampleur du territoire à acquérir n’est pas exagérée.

Publié à 10h00  |  DANIEL CHARTIER, ARCHITECTE PAYSAGISTE

Depuis 2008, la Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels de Montréal favorise une densification de l’habitat humain en échange de dons écologiques. 

Pendant plusieurs années, cette stratégie a permis de minimiser les mises de fonds municipaux et d’augmenter substantiellement les superficies protégées. Depuis quelques années, cependant, les fruits faciles à cueillir étaient rares. Une approche plus musclée s’imposait dorénavant pour certains sites stratégiques.

Des gestes essentiels

Il fallait relier entre eux les parcs-nature et rattacher ce noyau à l’Arboretum Morgan, la ferme de l’Université McGill, les emprises du ministère des Transports et plusieurs autres terrains institutionnels.

Excellente idée d’intégrer les paysages humanisés de L’Île-Bizard, protégés en vertu de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles, mais méritant une protection complémentaire par le ministère de la Culture.

Cela dit, la forme du grand parc de l’Ouest est trop dentelée. Certains secteurs du parc projeté ressemblent à une courtepointe de propriétés disparates.

Chaque excroissance est-elle essentielle pour offrir la synergie écologique et fonctionnelle requise pour ce parc ? Est-ce que les fines lamelles de verdure insérées dans le voisinage urbain seront productives sur le plan écologique ? Est-ce que cette dentelle verte nuira plutôt à la cohérence et à la vitalité du tissu urbain résiduel, à consolider ? Une rationalisation semble nécessaire pour marier impératifs écologiques et urbanistiques.

Cela dit, le problème fondamental réside dans l’ampleur des sommes à débourser pour acquérir certaines propriétés. Il réside aussi dans les sommes requises annuellement pour gérer ce territoire, y compris des opérations musclées pour contrer l’envahissement du territoire par le nerprun ou par toute autre espèce invasive. Le laisser-aller généralisé, observable à trop d’endroits, est un leurre néfaste tant pour la biodiversité que pour la qualité des paysages.

Un fonctionnement à intégrer

Comment fonctionnera cet immense parc ?

Un cadre de gestion s’apparentant à la Table de concertation du Mont-Royal s’impose pour coordonner les actions d’intervenants aux missions divergentes.

Quelle place réserver à l’agriculture ? Quels types et modes de gestion agricoles favoriser ? Quelles activités de loisir favoriser ? Où aménager les sites d’accueil et d’interprétation ? Quelles infrastructures créer ou consolider prioritairement ?

3fb07b0d-bd4b-11e9-a65c-0eda3a42da3c.jpg

PHOTO FOURNIE PAR LA VILLE DE MONTRÉAL.  Il s’agira du plus grand parc municipal au Canada, affirme la Ville.

Ce projet risque d’hypothéquer fortement le budget annuel d’acquisitions de la Ville. Sera-t-elle démunie lorsque des achats urgents seront nécessaires ? Les opérations de restauration et d’entretien des autres grands parcs souffriront-elles ? Par exemple, la négligence qui dégrade insidieusement les installations patrimoniales du Bois-de-la-Roche se prolongera-t-elle longtemps, au risque de générer des pertes irrémédiables ? Tant d’autres grands parcs négligés ou oubliés mériteraient de vigoureux processus d’agrandissement et de mise en valeur.

Bref, consolider le grand parc de l’Ouest est excellent. Plusieurs espèces animales qui ne pouvaient s’adapter au morcellement survivront et y prospéreront. Ce geste devrait aussi permettre de mieux coordonner les actions d’une multitude d’intervenants en un tout cohérent.

L’essentiel des interventions projetées s’impose donc d’emblée.

Cela dit, je crois que l’administration vise trop large, que le fonctionnement de l’ensemble des grands parcs en souffrira et que certaines autres actions essentielles de la Ville risquent d’être compromises par la rareté de fonds. Une certaine rationalisation semble souhaitable.

https://www.lapresse.ca/debats/opinions/201908/12/01-5237139-grand-parc-de-louest-la-ville-vise-trop-large.php

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

How are they connecting the Ile Bizard portion to the portion in Pierrefonds? It sort of defeats the purpose to have such a large park, when one portion is not connected to the other or you need to take a car, because it is seperated by water.

If that is the case, it shouldn't really count as 3000 hectares.

  • Like 1
Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


×
×
  • Créer...