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Station Brossard - Discussion


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il y a 39 minutes, Fortier a dit :

Ils n’avaient pas signé une entente pour protéger les terres agricoles?

Scrapper deux des derniers beaux champs de la région, pas fort.

On essaie de parler d’autonomie alimentaire, de production locale et d’environnement, puis ça va reboiser les meilleurs terres arables du Québec à un jet de pierre du plus gros centre urbain. S’il y a une logique faudra qu’on m’explique.

La protection des terres agricoles est un sujet qui mériterait un fil dédié, tant son impact est grand sur le développement urbain qui est le focus de MTLURB. Le défi pour nous, ce serait d'éviter de s'égarer dans une discussion sur la politique agricole, pour se concentrer sur l'impact sur le développement urbain.  Dans les lignes qui suivent, je ne réussis pas à relever ce défi adéquatement, mais si c'est pour une bonne cause  --offrir un regard différent ... 

En ce qui concerne ces "deux des derniers beaux champs de la région", je ne puis m'empêcher de noter qu'ils étaient en friche (i.e. pas en culture), à l'instar d'une proportion importante de l'ensemble des terres fertiles de la vallée du Saint-Laurent, alors que la très grande majorité de celles-ci étaient déjà activement cultivées vers le milieu du 19e siècle, ce qui n'était pas suffisant pour nourrir la population pourtant beaucoup moins nombreuse, et que les tentatives de colonisation de "nouvelles terres" dans des zones moins favorables à l'agriculture, poursuivies jusqu'aux années 1930, n'avaient pas donné des résultats concluants.  La réalité d'aujourd'hui, c'est que des superficies moindres parviennent à produire beaucoup plus  --quoique qu'insuffisamment pour assurer "l'autonomie alimentaire" (en fait, la politique québécoise  promue par le ministre Jean Garon visait "l'autosuffisance alimentaire", un concept qui aurait pu avoir la même signification que la précédente, mais qui en pratique visait à équilibrer nos importations et nos exportations de produits alimentaires  -- ce qui n'est pas la même chose).  

Je veux bien qu'on protège nos terrres agricoles, mais pas d'une manière dogmatique, et surtout pas en acceptant que de vastes superficies soient maintenues en friche et s'en contenter comme si c'était "mission accomplie".  Je refuse aussi  d'accepter l'image selon laquelle nos "bonnes terres" ne représentent que 2% de la superficie totale du Québec: ça frappe l'imagination et transmet le message à l'effet qu'il y en a tellement peu qu'on ne peut plus se permettre d'en "sacrifier" encore la moindre parcelle.  D'abord, 2% de 1,5 million de km carrés, c'est 30,000 km carrés  -- la superficie totale de la Belgique. ou presqu'autant que les Pays-Bas, qui ont pourtant une agriculture très puissante et fortement exportatrice, sans que cela ne les empêche d'avoir aussi des installations industrielles et de transport terrestre impressionnantes.  Même la "petite Angleterre" avec ses 56 millions d'habitants sur 130,000 km carrés possède une agriculture remarquable.  Au Québec, je pense qu'il reste un grand potentiel encore inexploité dans des régions qui n'étaient pas réputées pour leur production agricole: les progrès de la science et de la technologie, et dans certains cas l'évolution des préférences des consommateurs, changent la donne et on commence à en percevoir des signes dans Charlevoix (e.g. produits laitiers) ou en Gaspésie (cueillette de plantes rares): les volumes sont modestes, mais les prix élevés obtenus valent leur pesant d'or.  Dans l'extrême ouest de la province, au Témiscamingue et dans les basses terres du Pontiac, les conditions sont excellentes pour les grandes cultures et l'élevage bovin "naturel"; dans les vallées des rivières tributaires de la rivière des Outaouais (=cette région et la majeure partie des Laurentides, par exemple Mont-Laurier), l'agriculture à petite échelle qui s'était développée à la faveur de l'exploitation forestière pourrait être étendue. Dans tous les cas, c'est l'accès aux grands marchés qui fait défaut ou qui pourrait être amélioré, si le besoin se manifestait.  Je souligne parce que dans plusieurs cas, ce n'est pas la pénurie de bonnes terres qui explique le sous-développement de la production, mais les conditions du marché et parfois la réglementation de ceux-ci; prenez par exemple les quotas de lait.   A l'inverse, des progrès importants ont été réalisés dans la culture en serre, sans que cela n'exige de "bonnes terres agricoles".  Je m'attends à ce que l'emphase porte sur cette approche.   

Retour sur l'impact des restrictions sur le développement urbain  --en y ajoutant le développement industriel et la construction d'infrastructures de transport.  La rareté des terrains où ces activités "non agricoles" sont permises fait naturellement augmenter leur prix.  Un effet implicitement souhaité est de freiner "l'étalement urbain", ce qui est bien, en autant que 1) cela n'ait pas pour effet de le repousser encore plus loin (par exemple les Laurentides) et 2) que les prix du foncier urbain n'atteignent pas des niveaux rendant prohibitif le logement. Pour les infrastructures de transport, les restrictions peuvent conduire à des choix plus coûteux et/ou moins efficaces.  Des développements industriels sont compromis, pas seulement dans les banlieues des grandes villes mais aussi dans des régions où l'agriculture domine.  Nos politiques agricoles et sur la protection du territoire doivent être repensées.  Mais ne me faites pas dire que je suis en faveur du "free for all".  Les pratiques agricoles actuelles font aussi partie du problème, notamment en termes d'impact sur l'environnement. 

Un membre trouvera bien le moyen de dire: "Tout ça pour deux arpents de terre (neige?)" ☺️

  

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Il y a 11 heures, Fortier a dit :

Ils n’avaient pas signé une entente pour protéger les terres agricoles?

Scrapper deux des derniers beaux champs de la région, pas fort.

On essaie de parler d’autonomie alimentaire, de production locale et d’environnement, puis ça va reboiser les meilleurs terres arables du Québec à un jet de pierre du plus gros centre urbain. S’il y a une logique faudra qu’on m’explique.

Personellement, j'aurais préféré voir un design de stationnement et de station du REM vraiment végétalisé, plutôt que de reboiser des zones hors du site. Le site sur Grande-Allée me laisse assez perplexe. L'autre site à la limite je comprend, il est dans le boisé de Brossard.

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Is it? I haven’t seen that but it would make sense. Anse will be similar, and I imagine they’d do that at DM. It bemuses me that a major transfer station - Bois-Franc - is side-platforms only. So if I’m going from Kirkland to YUL, and airport train gets to BF when mine does, I’ll miss it and wait another ten minutes. So a trip that takes me <20 minutes by car (my driveway to a my parking spot which is closer to my office than the Aéroport station will be) will take me 12 minute bike ride to Kirkland, wait as many as 10 minutes for a train, 14 minutes to BF, cross under the tracks, wait as many as 10 minutes, 9 minutes to Aéroport, then a brisk 12 minute walk to my office near gate 84. Total? Anywhere from 49 to 69 minutes and some sweat equity. 😐

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Il y a 23 heures, SameGuy a dit :

Is it? I haven’t seen that but it would make sense. Anse will be similar, and I imagine they’d do that at DM. It bemuses me that a major transfer station - Bois-Franc - is side-platforms only. So if I’m going from Kirkland to YUL, and airport train gets to BF when mine does, I’ll miss it and wait another ten minutes. So a trip that takes me <20 minutes by car (my driveway to a my parking spot which is closer to my office than the Aéroport station will be) will take me 12 minute bike ride to Kirkland, wait as many as 10 minutes for a train, 14 minutes to BF, cross under the tracks, wait as many as 10 minutes, 9 minutes to Aéroport, then a brisk 12 minute walk to my office near gate 84. Total? Anywhere from 49 to 69 minutes and some sweat equity. 😐

AAO will have two tracks, but probably two platforms. My guess is that the doors will open only in the right side if the trains goes to the depot, while it will open on both sides (or just right if in track 2) if it's heading back on the line. DM will have side platforms, since it's elevated.

But I totally agree with you, Bois-Franc station was rushed to be built while the train was still running and we are left with a side platform station. I'll take the train at Roxboro and I'll have the same situation.

With some luck they could add an infill station with an island platform.

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Donc, on comprend qu'il n'y aura pas de portes sur le quai d'autobus. Ils auraient du faire comme le terminus Longueil. Ils vont se rendre compte assez rapidement qu'en hivers, c'est pas mal plus simple à entretenir. Ils vont se ramasser avec de la neige absolument partout et ça va être un auria à nettoyer.

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