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p_xavier

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il y a 40 minutes, mtlurb a dit :

Beggars can't be choosers...

+1 

il y a 40 minutes, mtlurb a dit :

Valérie Plante juge «inacceptable» l’offre de Québec pour le transport collectif

Elle devient franchement lassante avec ses sempiternelles jérémiades. Bon ben si c'est inacceptable, elle n'a qu'à refuser l'offre et ça fera sauver 500 millions aux contribuables québécois. Si elle pouvait passer moins de temps à quêter de l'argent et plus de temps à essayer de mettre de l'ordre dans l'ARTM et la STM ça ferait peut-être avancer un peu plus les choses.      

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Il y a 2 heures, KOOL a dit :

+1 

Elle devient franchement lassante avec ses sempiternelles jérémiades. Bon ben si c'est inacceptable, elle n'a qu'à refuser l'offre et ça fera sauver 500 millions aux contribuables québécois. Si elle pouvait passer moins de temps à quêter de l'argent et plus de temps à essayer de mettre de l'ordre dans l'ARTM et la STM ça ferait peut-être avancer un peu plus les choses.      

Et cesser de gaspiller l'argent dont elle se plaint de ne pas avoir assez en pistes cyclables...

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il y a 7 minutes, champdemars a dit :

Tu proposes donc de faire ce que la CAQ veut et faire payer les villes pour les déficits?

Pourquoi pas. Les villes devraient être plus responsables de leur manque de vision cohérente. Il y a longtemps que les sociétés de transport auraient dû se liguer et se lier pour ne faire qu'une (genre RATP) et cesser leurs coûteuses guerre de clocher, cesser de payer 3, 4 , 5, 6 PDG, prioriser le transport en commun pour vrai... Bon

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On 2023-10-19 at 7:50 PM, Brick said:

Pourquoi pas. Les villes devraient être plus responsables de leur manque de vision cohérente. Il y a longtemps que les sociétés de transport auraient dû se liguer et se lier pour ne faire qu'une (genre RATP) et cesser leurs coûteuses guerre de clocher, cesser de payer 3, 4 , 5, 6 PDG, prioriser le transport en commun pour vrai... Bon

Le sujet est présenté comme étant un problème de financement des transports en commun, mais le problème est beaucoup plus large que ça. Le principal revenu des villes, ce sont les taxes sur les propriété. Les governments municipaux n'ont tout simplement pas la capacité de collection de revenues du gouvernement provincial ou fédéral. De plus, les responsabilités des municipalités en tant que gouvernement de proximité ne cessent d'augmenter ces dernières décennies.

Les résultats de cette différence de capacité fiscale est visible un peu partout dans nos ville. Au cour des dernières decencies, les villes ont permis à des développeurs de construire de nouveaux développements presque sans restriction pour collecter la taxe de bienvenue. Nos municipalités s'adonnent à une course effréné vers l'avant sans réel plan ou aide du gouvernement provincial pour combler durablement le trou dans leur budget. On à déjà bien assez de banlieues mal conçu comme ça qui vont finir par nous coûter très cher en réparation de routes dans la décennie à venir.

Le paradigm doit changer. Nos villes se dirigent vers un mur à court terme. Le gouvernement provincial doit donner aux municipalités plus de pouvoir de taxation, ou partager avec les municipalités les revenus provinciaux. Cela réduirait la pression sur nos municipalités de développer et leur permettrait de prendre des décisions plus saines pour le futur.

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Paiement numérique | L’ARTM vise les usagers occasionnels du transport collectif

Henri Ouellette-Vézina

Payer directement avec sa carte de crédit ou son téléphone mobile pour monter à bord des transports en commun convaincrait des milliers d’usagers occasionnels de prendre l’autobus ou le métro plus souvent, révèle un document de travail de l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM). Celle-ci anticipe toutefois des risques financiers derrière cette transition.

Publié à 1h59 Mis à jour à 5h00

Environ 67 % des déplacements additionnels provoqués par la réforme numérique proviendraient de clients « occasionnels » ou « sporadiques », autrement dit les personnes utilisant le transport collectif moins d’une fois par semaine, apprend-on dans le plan d’affaires du Projet numérique de mobilité (PNM), que nous avons obtenu.

Fin août, La Presse a révélé que la vaste transition numérique que prépare l’ARTM coûterait plus de 144 millions, avec un budget pour les imprévus de 18,5 millions, pour un total de 162 millions.

L’organisme évalue toutefois que ces investissements rapporteraient près de 364 millions en retombées d’ici 2035, en plus de faire exploser le nombre de déplacements pour en totaliser 155 millions d’ici 12 ans.

Bref, les usagers occasionnels ou sporadiques compteraient pour 104 millions de ces 155 millions de déplacements supplémentaires. L’objectif avoué de l’ARTM est ainsi de « convertir » ces utilisateurs épisodiques en usagers « réguliers » du transport collectif.

Appelé à réagir, le porte-parole de l’ARTM, Simon Charbonneau, a indiqué que son groupe « ne peut pas commenter un document qui n’a pas été formellement adopté par son conseil d’administration ». « Cependant, je peux vous dire que la mobilisation des partenaires est énergisante », a-t-il fait valoir.

A priori, ce virage numérique doit se faire en plusieurs étapes : d’abord, en 2024, on ajouterait un système de recharge mobile de la carte OPUS. Puis, en 2025 ou 2026, le paiement par carte bancaire et l’achat en ligne de billets validés avec le téléphone seraient activés. Enfin, en 2027, un système de paiement intégré serait déployé, possiblement au moyen d’une application mobile, en réunissant le métro, le bus, le REM, l’autopartage, le vélopartage, le taxi ou encore le covoiturage.

Sans surprise, c’est l’achat de titres par téléphone qui ferait le plus bondir l’achalandage du transport collectif. À elle seule, cette mesure serait responsable d’une hausse de 31 % des trajets. Le paiement par carte bancaire suit toutefois de près avec 28 %. Un meilleur planificateur de trajets aiderait aussi à augmenter les déplacements de 26 %.

L’ARTM note aussi que l’introduction de nouveaux supports de titres pour remplacer OPUS, comme les codes QR, permettra « de développer des forfaits et des offres tarifaires sur mesure », notamment par l’entremise des employeurs, mais aussi des organisateurs de grands évènements et des municipalités elles-mêmes.

Plusieurs risques à considérer

Une aussi grande transition ne se fera pas sans risque, prévient toutefois l’organisme. Dans son rapport, l’ARTM dévoile les grandes lignes de ce qu’elle appelle « l’analyse de sensibilité » de sa transition.

D’abord, un retard de seulement un an sur la livraison du projet ferait gonfler la facture de 3,3 %, pour un total de 5,3 millions. Pire encore, un tel retard ferait aussi chuter les flux monétaires – soit les entrées et les sorties d’argent – de 39,6 millions, une chute de 17 %.

On ignore encore ce que deviendraient ces hausses si le retard était de plusieurs années. Selon nos sources, de l’inquiétude demeure encore à l’interne et dans le monde du transport quant à la capacité de l’ARTM de livrer ce projet en quatre ans, vu l’imposant « développement technologique » que cela commande. L’idée d’une telle transition numérique avait émergé dès 2018, mais n’a encore jamais vu le jour.

Tout dépendra aussi du contexte économique, ajoute l’Autorité.

À elle seule, une augmentation des taux d’intérêt d’environ 1 % ferait hausser de 7 millions le coût total. Et si un bond d’un point de pourcentage de l’inflation survenait, il faudrait encore trouver tout près de 2,2 millions supplémentaires.

Une diminution d’environ 10 % des déplacements appréhendés ferait aussi largement diminuer les flux monétaires liés au projet de 36,3 millions, soit environ 16 %.

En additionnant tous ces coûts, ce premier avertissement lancé par l’ARTM fait donc état d’une hausse probable de 9 % de la facture, l’équivalent de 14,6 millions de dollars. Autrement dit, si tout se passe bien, le coût de la transition numérique atteindrait alors près de 177 millions.

Parmi d’autres dangers qui ont déjà été ciblés, l’organisme a aussi cité par le passé la « transition » qu’il y aura à faire avec le système de billettique du fournisseur actuel, mais aussi le délai probable pour rendre disponible une information pour les usagers « précise et complète ».

Subvention d’envergure, ou pas ?

Pour l’instant, l’ARTM chiffre la « subvention estimée » des différents ordres de gouvernement à 70 %, soit environ 114 millions. Dans ce scénario, la contribution nette de l’ARTM serait d’un peu plus de 48 millions. Or, ce scénario est basé sur l’hypothèse que l’Autorité obtiendra du gouvernement une subvention comme « projet d’envergure ». Si cela n’était pas le cas, l’aide de Québec chuterait de 22 points de pourcentage, signalent les experts dans le document, qui précisent que l’ARTM devrait alors verser pas moins de 84,5 millions à elle seule.

L’histoire jusqu’ici

22 août 2023

La Presse révèle qu’un étudiant de l’Université McGill a réussi à programmer un logiciel permettant de recharger la carte OPUS en ligne avec son téléphone cellulaire. La nouvelle pousse l’ARTM à réagir, assurant que le travail est en cours.

31 août 2023

L’ARTM présente à ses administrateurs un plan de 162 millions qui devrait permettre aux usagers d’entrer dans la modernité d’ici quatre ans, en 2027. Québec demande dans la foulée de « devancer l’échéancier » du système.

23 octobre 2023

L’ARTM dépose officiellement le plan d’affaires de sa transition numérique.

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La question qui tue : pourquoi des utilisateurs sporadiques voyageraient plus souvent parce le mode de paiement a changé ? O.o

Au moins l'ARTM devient lucide, elle prévoit des dépassements de budget dans son budget initial. Bien entendu le 18 millions prévu à cet effet sera très largement insuffisant pour couvrir tous les réels dépassements de coûts à venir dans la réalité. 

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  • Administrateur

Les contribuables du Québec n'ont pas à payer pour Montréal, dit Guilbault

 

Patrice Bergeron

La Presse Canadienne

25 octobre 2023

Guilbault: le Québec ne paiera pas pour Montréal

QUÉBEC - Pas question pour le Québec en entier d'assumer les déficits du transport en commun de Montréal, tranche le gouvernement Legault.

La ministre des Transports, Geneviève Guilbault, a ainsi tenu à faire baisser les attentes dans les négociations en cours pour résorber les manques à gagner des sociétés de transport en commun.

Selon les calculs, ces organismes accuseront un déficit cumulatif de 2,5 milliards $ dans cinq ans si rien n'est fait.

Encore mercredi matin, les partis d'opposition et les organismes pour la mobilité durable ont accusé Mme Guilbault de manquer d'ambition et de condamner les Québécois à une réduction des services.

En mêlée de presse à la sortie de la séance du conseil des ministres en après-midi, la ministre a été lapidaire. Elle a rappelé que les déficits prévus des sociétés de transport de la région métropolitaine représentent 90 % des 2,5 milliards $ manquants.

«Je referai une offre, mais je ne crois pas que c'est au gouvernement du Québec et aux contribuables du Québec de payer pour 100 % d'un déficit de plus de 2 milliards $ dans le Grand Montréal», a-t-elle riposté.

«À un moment donné, il faut rechercher l'équité, l'efficience, la collaboration», a conclu la ministre.

Elle avait proposé récemment aux sociétés de transport une enveloppe de presque 503 millions $, soit environ le cinquième du déficit appréhendé sur cinq ans. Elle entend soumettre une nouvelle proposition sous peu.

En conférence de presse en matinée au parlement, la directrice générale de Trajectoire Québec et porte-parole de l'Alliance Transit, Sarah Doyon, avait qualifié l'offre actuellement sur la table d'«absolument inacceptable et insuffisante», parce que le gouvernement ne prévoit aucune bonification de l'offre de service pendant cinq ans.

«L'offre est si insuffisante qu'elle nous fait craindre des coupures de service massives», a-t-elle affirmé. La Société de transport de Montréal (STM) reviendrait pratiquement au niveau de service de 2006, «pratiquement de la préhistoire», selon elle, avant la mise en oeuvre de la politique québécoise de transport collectif.

«La ministre Geneviève Guilbault est en train d’entreprendre la plus grande opération de sabotage du transport collectif depuis des années», s'est insurgé à ses côtés le porte-parole du Parti québécois en matière de transports, Joël Arseneau.

«C'est impensable. Le gouvernement manque d'ambition, manque d'imagination, manque de cohérence.»

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