Aller au contenu

mtlurb

Messages recommendés

  • Réponses 168
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

Membres prolifiques

Photos publiées

:goodvibes: Je travaille à Air Canada et vois le chantier régulièrement. Il faut comprendre qu'il ne s'agit pas simplement de la construction d'un hôtel proprement dit mais aussi de l'ajout d'une importante section à l'aérogare elle-même, notamment les comptoirs d'enregistrement futures des départs américains, la nouvelle salle de douane américaine et plusieurs autres services dont la gare pour la future navette.

 

On y prolonge aussi la voie de circulation qui continuera devant le nouvel édifice avec raccordement avec le grand stationnement étagé en face. On peut s'attendre à d'autres réaménagements intérieurs une fois le projet terminé puisqu'il libérera de grands espaces qui seront réaffectés à d'autres usages dont certainement une aire de restaurants et d'espaces commerciaux qui font gravement défaut actuellement.

 

Ainsi peu à peu Dorval se modernise à l'intérieur d'un budget tout de même assez modeste. Ce ne sera jamais un grand aéroport, nous avons perdu totalement le momentum au profit de Toronto avec notre dédoublement d'aérogares (Dorval, Mirabel) qui nous a fait perdre notre statut de porte principale d'entrée de l'est en rendant les correspondances presqu'impossibles puisqu'il fallait changer d'aéroport.

 

Avec ce recul important on peut affirmer sans risque de se tromper que nous avons perdu plus d'un milliard de dollars en occasions d'affaires depuis 1975. La perte d'une grande aérogare moderne devenue obsolète et totalement inoccupée. La perte de nos routes internationales et la désertion d'une grande partie des compagnies étrangères qui se sont concentrées à Toronto.

 

Le déménagement de nombreux sièges sociaux qui ont tendance à se concentrer là ou il y a le maximum de vols internationaux. S'ajoute en conséquence la perte du développement d'une importante collection d'hôtels autour de l'aéroport (une vingtaine immédiatement autour de l'aéroport de Toronto) et ses milliers d'emplois sans compter tous les autres services directement reliés aux besoins aéroportuaires tout ça parce que l'achalandage génère naturellement de l'achalandage.

 

Le dossier des aéroports montréalais est sans contredit une catastrophe économique qui nous fera mal longtemps et ses conséquences se poursuivent insidieusement par l'absence de nouvelles destinations et d'une croissance encore anémique.

 

Heureusement que Mirabel attire de plus en plus de compagnies reliées à la construction aéronautique. C'est l'endroit idéal pour tester des appareils, faire de la livraison et développer une zone franche internationale. Rares sont les villes qui possèdent une installation aéroportuaire aussi grande, moderne et entièrement libre de mouvements de vols commerciaux.

 

Peut-être qu'en bout de ligne ce prix de consolation compensera un peu pour l'immense cafouillage politique des trois dernières décennies. Qui vivra verra...

 

 

La décision de garder 2 aéroports à Montréal (Dorval pour les vols nationaux et Mirabel pour les vols internationaux) était soit:

 

a) De l'incompétence de première classe de la part de décideurs.

b) Une action délibérée pour booster l'aéroport de Toronto au dépend de celui de Montréal.

c) Une décision sans courage de politiciens ne voulant déplaire à personne en choisissant de favoriser un aéroport plutôt qu'un autre.

 

 

En ce concerne Montréal, on a peut être perdu cette bataille mais on peut essayer de se reprendre en se positionnant avec le TGV. On peut viser d'obtenir des liens vers New York, Boston, Québec et Toronto (je sais, je radote, je parle souvent de TVG...). Ça ne remplacera jamais un aéroport international de premier plan (les TGV transatlantiques ne sont pas encore inventés) mais ça peut aider à pallier à cette lacune de Montréal. De plus, avec les prix de l'essence qui vont continuer à rester élevés et même monter davantage, ça peut devenir avantageux de prendre le train (au moins pour une partie du voyage) et nous pouvons offrir aux voyageurs d'autre moyens de transport complémentaires. Nous avons un port bien situé, un réseau routier (troué!) assez développé, nous avons plusieurs liens ferroviaires et un gros aéroport vide avec beaucoup de potentiel.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Jamais dans l'Histoire du Nouveau Monde une ville n'a connu un déclin si grave et si permanent. Il fallait que ça tombe sur nous.

 

Vrai que Montréal a souffert beaucoup pendant les 30 dernières années, mais au moins nous avons passer le creux de la vague. Nous sommes sur une remontée.

 

Je ne voudrais pa être le Maire de Detroit en ce moment. Si il y a bien une ville en amérique du Nord qui souffre, c'est bien le Motor City! La ville comptait 1.9 millions d'habitants au milieu des années 50. Aujourd'hui elle n'en compte plus que 890,000.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

acpn : ton analyse est très juste et par conséquent très déprimante.

Jamais dans l'Histoire du Nouveau Monde une ville n'a connu un déclin si grave et si permanent. Il fallait que ça tombe sur nous.

 

Ce n'est probablement pas ce que tu voulais dire, mais Cuzco était la capitale de l'Empire Inca avant l'arrivée des Espagnols. Elle est passée de capitale impériale à capitale de département et ville touristique. Ça aussi, c'est une méchante débarque!

 

:D

 

Celà dit, je comprend ton point de vue. Il est bon de connaitre son passé mais il faut aller de l'avant. Montréal a encore beaucoup d'atouts et il va falloir les développer. On ne reviendra peut être pas la métropole canadienne mais on peut redevenir une ville de premier plan. N'essayons pas d'être Toronto (laissons les essayer d'être New York...), mais essayons d'être le meilleur Montréal que nous pouvons être.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

On ne reviendra peut être pas la métropole canadienne

 

Comment est ce qu'une ville majoritairement francophone aurait pu rester la plus grande ville d'un pays anglophone?! C'était écrit dans le ciel que Toronto allait nous dépasser.

 

Même si le movement souverainiste n'aurait jamais eu lieu, Toronto aurait passée Montréal en terme d'importance et de grosseur. Au lieu de se faire en 1976, le dépassement aurait eu lieu en 1991 ou 1992. Aujourd'hui, au lieu d'avoir 5.5 millons d'habitants, Toronto aurait probablement 4.8-4.9 millions et Montréal en aurait 4.3-4.4millions au lieu des 3.7 actuellement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Exact habsfab,bonne analyse...on a choisi de garder le 'fait français et notre culture ,plutot que de s'écraser pour rester la capitale financière du Canada et on a bien fait à terme c'est payant,ça l'est deja maintenant,il n y a plus de grande différence entre MTL et TO au niveau chomage par exemple...chaque ville a ses spécialités..a quoi bon avoir gardé l'envie de rester métropole du CANADA entier,pour ne plus avoir une population francophone majoritaire,cela aurait été vendre son ame au diable

 

Concernant les TGV,bien la preuve que c'est l'avenir des..compagnies aériennes,AIR FRANCE se lance dans le TGV avec la SNCF en Europe et va progressivement proposer des tgv en lieu et place de vols courts courriers dans un rayon de 1000 à 1500 kms autour de paris et amsterdam...une idée pour AC ...

 

Air France convoite le TGV

04/07/2008

Air France-KLM annonce des réductions de coûts tous azimuts pour faire face à la flambée du pétrole cet hiver. La compagnie pourrait également profiter de la dérégulation ferroviaire en Europe pour mettre la main sur ce secteur stratégique, en concluant un partenariat avec Veolia Transport.

Air France convoite le TGV Victime comme ses rivales de la flambée du pétrole, la première compagnie aérienne européenne, Air France-KLM, s'apprête à réduire la voilure pour l'hiver. Pour la saison allant de fin octobre à fin mars, le transporteur table sur une quasi-stabilité de ses capacités (+1,1%), contre plus de 4% initialement prévus, et sur une croissance d'un peu moins de 2% de l'offre en sièges kilomètres. Chaque service a été appelé à retarder ses dépenses, et certaines lignes vont possiblement disparaître pour l'hiver sur des destinations touristiques.

 

Gel des embauches. La compagnie a également annoncé "une maîtrise des embauches renforcée", ce qui correspond peu ou prou à un gel des embauches, et devrait se défaire de ses vieux Boeing 747-400 gourmands en kérosène plus vite que prévu. Au 31 mars 2008, la compagnie disposait de 13 avions de ce type en exploitation, qu'elle prévoyait de faire sortir de sa flotte en 2012.

 

Vive le rail. Pour faire face à l'envolée du brut, Air France examine surtout la possibilité de conclure un partenariat dans le domaine des liaisons ferroviaires à grande vitesse avec Veolia transport. L'information, tout d'abord parue dans l'édition électronique de la Vie du rail International, a ensuite été confirmée par les deux groupes.

 

La négociation en cours s'inscrit « dans le cadre de la libéralisation des transports ferroviaires prévue en 2010 », et « avec comme finalité l'émergence d'un nouvel acteur de la grande vitesse ferroviaire sur la scène européenne », a déclaré un porte-parole du transporteur. L'intérêt pour Air France ? Profiter de la prochaine libéralisation ferroviaire pour devenir «maître chez soi».

 

Roissy-Bruxelles. Le partenariat avec Veolia concernerait les destinations pas assez rentables pour Air France, ou complémentaires de ses lignes aériennes pour les trajets pré et post acheminement. Premier projet dans les cartons : une liaison Roissy-Bruxelles. Après avoir stoppé sa propre liaison sur ce trajet en mars 2001, le transporteur aérien a noué un partenariat avec Thalys qui lui permet chaque jour de bénéficier de places « Air France » dans les trains, pour l'acheminement de ses passagers entre les deux aéroports.

 

Mais, selon la Vie du Rail, Air France n'est pas satisfaite des conditions de transport, en raison notamment de la mauvaise correspondance entre les trains et les avions. A l'heure de la dérégulation du rail et du kérosène cher, Air France cherche à se placer sur ce secteur stratégique, d'autant que partout ailleurs en Europe l'aérien cède du terrain au rail. Et puis, défaut d'interdire l'accès aux voyageurs volant sur d'autres compagnies, synchroniser les trains et les avions de sa compagnie lui conférerait un avantage certain.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

La décision de garder 2 aéroports à Montréal (Dorval pour les vols nationaux et Mirabel pour les vols internationaux) était soit:

 

a) De l'incompétence de première classe de la part de décideurs.

b) Une action délibérée pour booster l'aéroport de Toronto au dépend de celui de Montréal.

c) Une décision sans courage de politiciens ne voulant déplaire à personne en choisissant de favoriser un aéroport plutôt qu'un autre.

 

 

En ce concerne Montréal, on a peut être perdu cette bataille mais on peut essayer de se reprendre en se positionnant avec le TGV. On peut viser d'obtenir des liens vers New York, Boston, Québec et Toronto (je sais, je radote, je parle souvent de TVG...). Ça ne remplacera jamais un aéroport international de premier plan (les TGV transatlantiques ne sont pas encore inventés) mais ça peut aider à pallier à cette lacune de Montréal. De plus, avec les prix de l'essence qui vont continuer à rester élevés et même monter davantage, ça peut devenir avantageux de prendre le train (au moins pour une partie du voyage) et nous pouvons offrir aux voyageurs d'autre moyens de transport complémentaires. Nous avons un port bien situé, un réseau routier (troué!) assez développé, nous avons plusieurs liens ferroviaires et un gros aéroport vide avec beaucoup de potentiel.

 

:thumbsup: Pour revenir au dossier des aéroports, pas de doute c'est un dossier pourri, un cadeau de grec du gouvernement Trudeau qui a insisté pour construire l'aéroport au nord de Montréal plutôt qu'au sud comme le souhaitait le gouvernement du Québec à l'époque. Le site choisi par Québec permettait de mieux desservir le centre-ville et la grande région de Montréal tout en éliminant le besoin de conserver Dorval.

 

Comme si la situation géographique n'était pas suffisante par elle-même, les libéraux ont choisi de construire la première des trois aérogares prévues, du côté nord de l'aéroport sans tenir compte du besoin essentiel de construire un tunnel sous les pistes la reliant avec le réseau ferroviaire.

 

Il aurait été beaucoup plus simple et moins couteux de construire l'aérogare sud en premier (plus proche de Montréal) et à quelques kilomètres de la fin de la 13 et ainsi éviter le grand détour de la 15 tout en la dotant d'une gare souterraine efficace et sans obstacle. On connait la suite...

 

Et pour finir: comme pour ajouter l'affront à l'injure, le premier ministre Chrétien, présent dans ce gouvernement de l'époque, a choisi, avant de quitter ses fonctions de premier ministre du Canada, de rebaptiser l'aéroport Dorval en aéroport Pierre Elliot Trudeau. (PET)

 

C'est d'un cynisme méprisable qui m'amène à faire un parallèle scatologique à titre de réponse à ce doigt d'honneur: que le PET annonce et précède effectivement la merde!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


Countup


  • Les dernières mise à jour

    1. 818

      MAA Condominiums - 33 étages

    2. 155

      Véhicules/Voitures Électriques

    3. 1 211

      Économie du Québec ​​

    4. 11

      Natatorium de Verdun

    5. 11

      Natatorium de Verdun

×
×
  • Créer...