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Ottawa's share of immigrants in decline as newcomers look to Montreal and the West


budgebandit

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Et le taux de criminalité est très élevé à Winnipeg. Ceux qui habitent Montréal et qui pensent déménager à Québec ne le font pas pour le mode de vie mais pour le travail. Si Québec n'attire pas les immigrants, ce n'est pas de la faute de la ville. C'est plutôt les immigrants qui ne désirent pas autant s'y installer. Québec a une région métropolitaine d'environ 1M d'habitants. Elle va continuer d'aller chercher le talent des municipalités avoisinantes. Le fait qu'elle veuille déménager son centre d'affaire indique une croissance favorable et un boom de construction pour plusieurs années à venir.

Modifié par vivreenrégion
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Membres prolifiques

Québec n'a pas du tout le million. 800 000 max en zone "métropolitaine". http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec_%28ville%29

 

Le problème de Québec, c'est la mentalité. Très régionale, white trash à certains égards. Une multiplication d'immigrants là-bas, dans une ville qui n'a aucune histoire de mixité comme Mtl, occasionnera un reflux identitaire inévitable. Malheureusement. N'oubliez pas les radios sales qui dominent totalement le paysage et qui sont du genre à nourrir le "eux contre nous".

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Québec n'a pas du tout le million. 800 000 max en zone "métropolitaine". http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%C3%A9bec_%28ville%29

 

Le problème de Québec, c'est la mentalité. Très régionale, white trash à certains égards. Une multiplication d'immigrants là-bas, dans une ville qui n'a aucune histoire de mixité comme Mtl, occasionnera un reflux identitaire inévitable. Malheureusement. N'oubliez pas les radios sales qui dominent totalement le paysage et qui sont du genre à nourrir le "eux contre nous".

 

non, faut pas tu regardes la CMA, faut tu regardes la zone d'influence. Les gens qui sont à 100km de Québec vont choisir Québec au lieu de Montréal. La zone d'influence de Montréal va jusqu'à Drummondville. Les gens qui prenaient pour les Nordiques, exemple, tu en avais jusqu'à Victo-Trois-Rivières. Le magasinage, les spectacles , etc sont aussi influents, pas obligé de faire partie de la CMA pour être attiré par la ville majeure de la région. Lorsqu'ils font des études de marché, la zone va beaucoup plus loin que la CMA. Comme exemple, les villes régionales de 50k habitants couvrent une population souvent de plus de 100k, car la ville est le centre régional. Québec c'est le plus gros centre régional de tout le centre et l'est du Qc. La zone d'influence de Montréal compte plus de 4.5M facilement.

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J'insisterais par contre un peu plus, pour Winnipeg, sur sa capacité plus grande à attirer des immigrants, ce qui n'est pas à négliger dans un contexte de faible démographie locale. Notre gros village gaulois sera toujours dans l'ombre de Montréal à cet égard, à moins que nous donnions un sérieux coup de barre favorisant l'installation de communautés culturelles à Québec. Mais l'esprit qui règne au royaume des radios poubelles ne semble pas très favorable à un tel développement. J'ajoute que bien des Montréalais francophones refuseraient carrément d'aller s'y installer.

 

La proximité des grands centres urbains de la côte est n'est par ailleurs pas nécessairement un avantage. Des villes peuvent décliner alors qu'elles sont situées au coeur d'une zone densément peuplée. Et Québec est plutôt à la périphérie de la côte est nord américaine. Winnipeg, à l'inverse, peut profiter du fait qu'elle est à peu près la seule vraie ville du coin. À suivre.

 

Tous des points valides, uquam+.

 

1) Oui Winnipeg, étant déjà constituée de nombreuses communautés culturelles, est naturellement plus apte à accueillir des immigrants de toutes provenances.

 

2) Faible démographie locale à Québec. Oui si on considère la pyramide des âges. Alors la question de la capacité à accueillir des "personnes venant d'ailleurs" (pvd'a) s'avère cruciale. J'utilise cette curieuse expression (pvd'a) pour amplifier le contraste entre a) l'immigration nette inter-régionale, et b) l'immigration internationale. (Je néglige la migration inter-provinciale, ce que je ne ferais certainement pas pour Gatineau ou Montréal).

 

2a) Immigration inter-régionale: i) Je ne crois pas que les habitants des régions de l'est du Québec soient aussi "sensibles" à certains aspects dits "de radio-poubelle" propres à la ville. ii) La société québécoise (ville) n'est pas si monolithique; si vous évoluez dans un milieu professionnel, scientifique ou académique, vous vous sentirez probablement à mille lieues de ce qui précède. iii) Malheureusement pour Montréal et ses banlieues, le problème de la pénibilité des déplacements quotidiens constitue un irritant majeur pour des centaines de milliers de citoyens qui sont dès lors confrontés à des choix difficiles quant au lieu de résidence et ses coûts et caractéristiques propres (trop loin ou trop cher ou trop petit...). Pour un bon nombre d'entre eux, Québec pourrait apparaître comme une alternative valable, avec comme seule condition l'accès à un bon emploi.

 

2b) Immigration internationale: elle est/sera forcément plus limités qu'à Montréal, mais on observe quand même un certain attrait du côté des immigrants francophones; et plus ces "nouvelles" communautés grandiront, plus elles seront attrayantes pour les suivants (?).

 

2c) Au total pour la question de l'immigration: je pense que, compte tenu de la taille comparativement petite de la population de la Ville de Québec, son attractivité sera suffisante pour assurer une croissance soutenue.

 

3) En effet la proximité des autres grands centres n'est pas un gage de succès. Cleveland et Detroit en constituent d'éloquents exemples.

 

4) Winnipeg est évidemment la seule grande ville du "coin", mais si on prend la "région des Prairies" comme un ensemble, Calgary domine nettement, de sorte que l'hinterland de Winnipeg demeure fort limité. Je doute que cela change, mais je garderai un oeuil attentif sur de possibles mouvements de zones d'influence à l'intérieur de cette grande région. Comme tu disais, "à suivre"!

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