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Invité Olivier2160

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C'est plate, mais je me sens obligé de reprendre un de mes refrains favoris: la Ville de Montréal a-t-elle une opinion sur le revirement ("ré-évaluation") annoncé par le gouvernement actuel? Si oui, craint-elle de l'exprimer publiquement? Si non, serait-ce un indice d'indifférence envers l'évolution de ce secteur de la ville?

 

J'ai l'impression qu'on reprend un scénario mille fois éprouvé, consistant à encourager l'expression de voix dissidentes et/ou conflictuelles, le résultat recherché et (souvent) obtenu étant le report sine die d'un projet qu'on ne veut pas financer. "On verra plus tard, après études supplémentaires" permettra le rejet dans l'oubli, ou l'émergence (inévitable) de nouvelles priorités ailleurs, et puis plus rien. C'est ainsi par exemple que Montréal a toujours et encore, en 2015, une rue Notre-Dame miteuse à la vue de tous.

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Malheureusement le bien commun passe trop souvent par le filtre politique, dont les mailles sont parfois si fines qu'il n'en reste pratiquement rien en bout de processus. Le cas de la rue Notre-Dame est justement un des meilleurs exemples de décisions politiques, où la Ville est aussi responsable que Québec dans le blocage d'une solution permanente. Quand on regarde de plus haut cette problématique, on se dit qu'on n'est pas si loin de la fameuse politique de bouts de chemin caractéristique du gouvernement Duplessis. Autre temps, autre moeurs, mais toujours même résultat.

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  • 1 mois plus tard...

Berri-UQAM

 

L'ancien terminus d'autobus transformé en marché public?

 

 

Un groupe de citoyens tentera de convaincre mercredi soir l'arrondissement de Ville-Marie de transformer l'ancien terminus d'autobus en grand marché public.

 

C'est devant le conseiller du district de Saint-Jacques, Richard Bergeron et le maire d'arrondissement, Denis Coderre, que le Groupe d'Action Citoyenne Marché Voyageur présentera le fruit de cinq mois de travail: un mémoire d'une cinquantaine de pages pour l'aménagement d'un marché public dans l'ancien terminus d'autobus, au coin de la rue Berri et du boulevard de Maisonneuve

 

 

«C'est la porte d'entrée de Montréal et c'est une infrastructure urbaine et design complètement délaissée», se désole Éric Soucy, initiateur et chef de projet pour le Groupe.

 

Depuis le déménagement il y a quatre ans de la Gare d'autocars dans la partie nord de l'Îlot Voyageur, les locaux de l'ancien terminus sont vides. En 2013, le gouvernement Marois souhaitait y investir près de 250 millions $ pour la construction d'un édifice abritant Revenu Québec.

 

Depuis, aucun développement n'a été avancé par le gouvernement actuel.

 

«Le Marché Voyageur répond à un vrai besoin alimentaire en plus d'être accessible, puisqu'il est directement relié au réseau du métro», précise M. Soucy.

 

Multifonctionnel

 

Dans le projet, l'espace de 23 355 pieds carrés abriterait des kiosques de produits locaux, un espace ateliers, une serre photovoltaïque, deux jardins aériens et une place publique.

 

«Dans notre plan, on souhaite vraiment partir du bâtiment existant en ajoutant quelques extensions», explique Olivia Collette, responsable des communications pour le Comité. Un argument qui permettrait selon eux de réaliser le projet dans un délai et avec un budget raisonnables, soit à temps pour le 375e anniversaire de Montréal.

 

«Le plan d'affaires n'est pas encore prêt, mais on estime le projet à 25 millions $, qu'on espère pouvoir financer grâce à un partenariat public privé à temps», ajoute-t-elle.

 

Déterminé

 

Un an après avoir lancé son idée à «Je vois Mtl», Éric Soucy souhaite de nouveau attirer l'attention. «L'an dernier, je n'étais pas prêt, reconnait-il. C'est tout de même un projet d'envergure et pour toute sorte de raison, je n'ai pas été retenu.»

 

Loin de se décourager par ce refus, il crée alors le Groupe d'Action Citoyenne Marché Voyageur et s'entoure d'architectes, de designers et d'ingénieurs bénévoles pour conceptualiser son projet.

 

«On souhaite que la Ville reconnaisse la viabilité de notre projet afin d'avoir leur soutien et enfin mettre sur pied le marché», ajoute M. Soucy.

 

 

 

 

 

 

 

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2015/09/20150909-050436.html

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http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/regional/montreal/archives/2015/09/20150909-050436.html

 

Un véritable marché public à l'ilot Voyageur du genre Jean-Talon aurait certainement un impact positif sur tout le secteur. Je verrais bien d'ailleurs beaucoup de gens habitant le centre-ville, le centre-sud, le Plateau et le Village, même du Vieux-Montréal, investir les lieux pour s'approvisionner en denrées fraiches et en une multitude de produits fins à prix concurrentiels. Il y a bien le petit marché sur Amherst, mais son rayonnement est local et sa masse critique est insuffisante pour drainer les foules. Il n'a pas non plus d'espace pour une possible expansion.

 

Avec la densification des quartiers centraux, on amène nécessairement une population plus importante au coeur de la ville et la multiplication des besoins en produits frais et variés. L'intérêt des grands marchés publics est qu'ils attirent une clientèle nombreuse et fidèle et cela toute l'année durant. On vient souvent de loin pour s'y approvisionner.

 

Disons aussi qu'il est plus facile de bâtir un immeuble à bureaux à peu près partout en ville en fonction bien sûr des règles de zonage. Il est cependant beaucoup plus difficile de trouver un endroit centralisé, accessible en TEC et aux dimensions suffisantes, au milieu d'une grande zone urbaine pour y aménager un marché public d'importance.

 

Ici l'endroit semble tout trouvé.

 

J'avoue que j'ai été premièrement très surpris de l'idée, mais en y réfléchissant j'ai réalisé que c'était probablement le meilleur compromis qu'on pouvait faire pour ce site qui a toutes les qualités pour devenir très populaire. Il ne faut d'ailleurs pas négliger l'impact d'une telle infrastructure au centre même de la ville. J'oserais même dire qu'il aurait un effet capital sur la valeur foncière et le développement ultérieur des secteurs environnants, bien plus qu'un immeuble à bureau toute proportion gardée.

 

Je prends pour exemple le fameux marché Jean-Talon, dont les vendeurs de maisons et de condos tiennent compte de la proximité pour attirer les acheteurs potentiels. Pareil pour les autres grands marchés publics, parce qu'ils ajoutent indéniablement un élément de première importance pour la qualité de vie en ville. Par nature ces marchés sont de véritables aimants qui ont un effet bénéfique sur l'ensemble des commerces dans un rayon assez vaste. Par leur présence ils attirent aussi des gens qui ne seraient pas nécessairement venus dans le secteur et les distribuent ensuite un peu partout dans le quartier, contribuant à l'animation générale des lieux.

 

J'en conclue que c'est une idée géniale. Probablement ce qui pourrait arriver de mieux au quartier latin, en lui injectant une dose de dynamisme qui nécessite un minimum d'investissement et qui aura des retombées positives assurées. C'est aussi comme ça qu'on humanise nos villes, avec des activités on ne peut plus naturelles qui ont fait leurs preuves à travers les siècles.

 

Paradoxalement une bonne vieille formule qui vient du fond des âges pourraient enfin revitaliser l'ilot Voyageur au-delà de nos espérances, et le projeter ultimement vers un bel avenir. :thumbsup::thumbsup::thumbsup:

Modifié par acpnc
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Le gens au Marché St-Jacques à quelques rues à l'est doivent pas être confortable avec l'idée de construire un noveaux marché si près. Le marché projeté pour la Gare Viger nest pas si loin non plus...Le St---Jacques semble etre plus un marché de coin, alors que celui ci va deservir UQAM, les nouveaux logements en construction et servir de bonne compétition pour le IGA. Mais je me demande si cela veut dire que toute autre projet de construction sur ce site est chose du passé au leur de l'avenir.

 

sent via Tapatalk

Modifié par IluvMTL
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Mais je me demande si cela veut dire que toute autre projet de construction sur ce site est chose du passé au leur de l'avenir.

 

Absolument pas. Ce projet de marché public est tout simplement une idée présentée par un groupe de citoyens.

 

Ni la Ville de Montréal, ni le propriétaire du terrain (SQI) ne sont impliqués ou intéressés par cette idée.

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Absolument pas. Ce projet de marché public est tout simplement une idée présentée par un groupe de citoyens.

 

Ni la Ville de Montréal, ni le propriétaire du terrain (SQI) ne sont impliqués ou intéressés par cette idée.

Ils parlent de présenter un plan d'affaire de 25 millions $. C'est étonnant que il a tant de couverture médiatique pour un projet citoyen.

 

sent via Tapatalk

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^ he's presenting it to the mayor and bergeron, so it's clear that the city is open to the idea.

 

Every month at the monthly borough council meeting, anybody can take the mic and talk about whatever they want to Coderre, Bergeron as well as the other Ville-Marie borough councillors.

 

That doesn't mean they're open to everything anybody has to say.

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Absolument pas. Ce projet de marché public est tout simplement une idée présentée par un groupe de citoyens.

 

Ni la Ville de Montréal, ni le propriétaire du terrain (SQI) ne sont impliqués ou intéressés par cette idée.

 

Ils parlent de présenter un plan d'affaire de 25 millions $. C'est étonnant que il a tant de couverture médiatique pour un projet citoyen.

 

sent via Tapatalk

 

Si le gouvernement québécois ne manifeste pas plus d'intérêt pour le site, en oubliant la construction d'un édifice à bureaux, cela veut-il dire que nous laisserons végéter le terrain pendant encore une autre décennie ou plus? Il n'y a déjà pas beaucoup de demandes pour des bureaux à Montréal et on peine à développer les meilleurs sites à cet effet. Tout le monde admet aussi que l'entreprise privée n'est pas chaude à développer l'ilot Voyageur pour des bureaux, sans l'aide gouvernementale. D'autres par contre se sont levés pour dénoncer cette pratique qu'ils considèrent être une concurrence déloyale. Que ferons-nous alors si les deux options sont condamnables?

 

Tout semble cependant indiquer que la participation provinciale aura droit de vie ou de mort sur ce projet, tel qu'il a été planifié dans sa dernière mouture. Nous verrons bien alors ce qui en ressortira suite à la proposition actuelle d'un marché public. De toute façon un grand marché n'empêche aucunement l'arrivée d'un projet mixte logement-bureaux-commerces-marché, en tout ou en partie. Tout est possible, même qu'un projet à plusieurs volets pourrait être encore plus intéressant et rentable sur le plan économique, comme social.

 

Je verrais bien aussi le gouvernement profiter de cette opportunité citoyenne inespérée pour évacuer le dossier et s'en remettre au plus offrant ou simplement à la communauté qui se propose de piloter ce nouveau projet. Une chose est sûre, c'est une idée qui mérite qu'on s'y arrête sérieusement et qui pourrait vite faire son chemin parmi les autorités et les décideurs du secteurs. En relisant le texte de l'annonce, je suis encore plus convaincu du bien fondé de cette proposition, que je trouve inspirante et très pertinente pour tout le quartier.

 

Je pense que le mieux qui puisse arriver à une ville, c'est que sa population s'investisse directement dans des projets de développements sociaux-économiques, en sus ou en partenariat avec l'entreprise privée. Ces gestes ont d'ailleurs une portée sociale extrêmement positive et ont une valeur de quasi consultation publique directe, puisqu'ils visent en priorité le service aux citoyens et résidents du secteur concerné.

 

En terminant il y aurait beaucoup d'avantages dans la formule proposée, qui en plus d'attirer une importante clientèle dans le quartier, favorisera la consommation locale et la diversité de l'offre. On attirera plusieurs nouveaux commerces qui créeront de nombreux emplois, dont une bonne partie pourraient être occupés par des étudiants de l'université voisine. Tous ces commerces paieront des taxes d'affaires et favoriseront la hausse de l'évaluation foncière. En bout de ligne c'est toute l'activité économique qui en bénéficiera, en attirant au passage au coeur de la ville de précieux visiteurs qu'elle aura peut-être en partie détournée de la banlieue.

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