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Parc du Mont-Royal - Discussion générale


IluvMTL

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Il y a 1 heure, Brick a dit :

C'est ce que j'ai toujours reproché à PM: avant de commencer à embêter une catégorie de gens, offre des solutions de rechanges. Donc, avant de bloquer des rues, augmente le transport en commun, construit une ligne de métro, augmente les lignes d'autobus, achète des autobus... Oh! Tu ne peux pas parce que ce n'est pas ton champs de compétence, embête le méchant automobiliste. Et rit!

 

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Il y a deux façons de faire passer les automobilistes de la voiture aux TEC; par pression ou par aspiration.  Par pression, on les pousse à changer de moyen de transport à force de mesures négatives comme des péages, couper les stationnements et bloquer des voies de circulation.  Par aspiration, on améliore les TEC et les automobilistes changeront volontairement de mode de transport.  Le métro à Laval à fait passer un très grand nombre de personnes de la voiture au métro (même si ce n'est pas nécessairement sur la totalité du parcours) parce que le nouveau service était bon.  Utiliser la pression si les TEC ne sont pas adéquats (pas adéquats au goût de Projet Montréal, mais adéquat au goût des futurs usagers) ne fera que mettre de la pression sur des TEC déjà saturés et ça risque de péter.

On attire mieux les mouches avec su sucre qu'avec du vinaigre, c'est aussi vrai pour les personnes qui ont à se déplacer.

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Opinion

Une montagne d’appuis pour le « nouveau » mont Royal

colleen thorpe

Il y a des décisions majeures qui tracent le chemin et qui ont potentiellement l’impact d’engendrer des changements à plus grande échelle par leur audace : le réaménagement de l’axe Camillien-Houde/Remembrance annoncé cette semaine par la Ville de Montréal est de ces décisions.

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Directrice générale d’Équiterre, et 15 autres signataires

Selon nous, en faisant sciemment le choix de transformer la voie Camillien-Houde en la réservant uniquement aux piétons et aux cyclistes, la Ville fait un geste courageux et surtout cohérent.

Cohérent, parce que c’est le genre de geste qu’il nous faut pour être en phase avec le monde dans lequel nous évoluons désormais collectivement. Ce monde à la biodiversité menacée et fragilisée. Celui qui surchauffe et où s’enchaînent des évènements climatiques extrêmes. Un monde où, plus que jamais, les humains ont besoin de la nature pour se ressourcer et respirer un peu mieux.

Cohérent, parce qu’il est en adéquation avec les engagements que la Ville a pris lors de la COP15 sur la biodiversité et avec ce que le GIEC recommande pour s’adapter aux effets d’un climat en crise.

Dans nos futures décisions publiques, il faudra ainsi que la nature l’emporte le plus souvent possible sur l’asphalte.

Nous invitons donc l’ensemble des municipalités et villes du Québec à embarquer dans ce mouvement d’avenir auquel se joint Montréal en redonnant à leurs forêts urbaines leur vocation première. C’est ce qu’ont récemment fait Toronto avec High Park, Boston avec Franklin Park, New York avec Prospect Park, Washington avec Rock Creek Park ou encore San Francisco avec son légendaire Golden Gate Park.

Prendre soin de nous

Bien sûr, certains diront qu’en agissant ainsi, on restreint l’accès à la montagne. Nous croyons plutôt que la montagne sera plus accessible que jamais. Une desserte améliorée en transport collectif a aussi été promise par la Ville et nos attentes seront élevées quant à celle-ci. Ainsi, les Montréalais, Montréalaises et touristes pourront renouer avec une portion non négligeable de cet espace vert et unique en son genre : l’équivalent de trois terrains de football leur sera redonné.

Cette forêt urbaine verra son travail de climatiseur géant pour lutter contre les îlots de chaleur renforcé, son rôle d’éponge pour absorber les eaux de pluie amélioré et sa capacité de filtrer et purifier l’air augmentée.

Bref, en prenant soin de la montagne, la montagne prendra soin de nous.

Une expérience améliorée

Nous avons aussi bon espoir qu’au-delà de tous les bénéfices environnementaux, sociaux et économiques que ce réaménagement entraînera, l’expérience qu’on pourra vivre sur la montagne sera transformée pour le mieux.

On se rapprochera de la vision originelle du créateur du parc du Mont-Royal, Frederick Olmsted, qui proposait initialement de plonger ses visiteurs dans une succession apaisante de huit environnements naturels distinctifs, dont une clairière, un étang, un belvédère et des escarpements.

Le nouvel aménagement de la montagne tire donc les bonnes leçons du passé… tout en se tournant vers l’avenir.

Soulignons de plus que, contrairement au projet pilote ayant achoppé en 2018, la Ville a fait les choses dans l’ordre. On est aussi parvenu à obtenir l’appui d’acteurs importants, comme les services d’urgence et les pompiers.

Il demeure malgré tout quelques questions et des inquiétudes concernant certains aspects du projet. La bonne nouvelle, c’est que nous avons collectivement encore plusieurs années pour y répondre et trouver des solutions afin d’aboutir au meilleur résultat possible, pour tous et toutes.

Redonner de la place à la nature et aux humains, comme ce sera fait sur le mont Royal dans les prochaines années, ne devrait plus jamais être considéré comme un pari perdant.

Cosignataires : Sandrine Cabana-Degani, directrice générale, Piétons Québec ; Patricia Clermont, coordonnatrice, Association québécoise des médecins pour l’environnement (AQME) ; Alain Branchaud, directeur général, SNAP Québec ; Alice-Anne Simard, directrice générale, Nature Québec ; Suzanne Lareau, présidente du C.A. de la Maison du développement durable ; Jean-François Rheault, président-directeur général, Vélo Québec ; Karel Ménard, directeur général, Front commun québécois pour une gestion écologique des déchets ; Véronique Fournier, directrice générale, Centre d’écologie urbaine de Montréal ; Emmanuel Rondia, directeur général, Conseil régional de l’environnement de Montréal ; Julie Lafortune, directrice, Chaire de recherche du Canada en économie écologique ; Johanne Elsener, présidente, Santé Urbanité ; Sarah-Katherine Lutz, directrice générale, ENvironnement JEUnesse ; Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie, Greenpeace Canada ; Sabaa Khan, directrice générale, Québec et l’Atlantique, Fondation David Suzuki et Gabrielle Spénard-Bernier, coordonnatrice générale, Mères au front

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  • Administrateur

Just split the parking in half at top and block the street. Those who come up from Camilien Houde, go down that same way. And the same goes for the other entrance. 
 

If transit is really a problem, that’s the simplest and easiest way of “fixing” this issue. 

Or make it one way. Magically transit is cut in half.  The city is really already good at it of imposing one ways. 

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Autos bannies de la voie Camillien-Houde 

Dominique Ollivier doit se défendre

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Le bras droit de Valérie Plante a dû défendre son appui à l’interdiction des voitures sur la voie Camillien-Houde, lundi, alors qu’elle a coordonné une grande consultation qui recommandait l’inverse.

Publié à 14h00

PHILIPPE TEISCEIRA-LESSARDLA PRESSE

Dominique Ollivier était présidente de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) jusqu’à son arrivée en politique en 2021. Après avoir consulté 10 000 citoyens, en 2019, l’organisme recommandait de maintenir « la circulation automobile sur l’ensemble de l’axe » Remembrance-Camillien-Houde, mais de le sécuriser.

« Pourquoi on tourne le dos à 10 000 personnes qui se sont prononcées ? », a critiqué l’élue d’opposition Chantal Rossi, au conseil municipal de lundi après-midi. « Projet Montréal n’a rien appris et n’a rien changé de ses méthodes. Ce parti-là l’a encore une fois montré cette semaine en faisant fi des recommandations de l’OPCM concernant l’accès à la voie Camillien-Houde. »

Mme Ollivier s’est défendue en faisant valoir que les 10 000 personnes consultées étaient loin d’être unanimes en faveur du maintien de la circulation automobile et que le rapport de l’OCPM ne peut être réduit à ce seul élément.

« Sur les 16 recommandations [de l’OCPM], le plan qui a été dévoilé en inclut la quasi-totalité : le chemin de plaisance, le chemin de ceinture, la sécurisation de Camillien-Houde, le nouveau belvédère, la sécurisation de l’échangeur Remembrance et de l’intersection du Parc/Mont-Royal », a-t-elle décrit.

« Tout est là-dedans, sauf une chose », a-t-elle continué. « On a fait exactement ce que l’OCPM nous avait dit de faire. » Elle a ajouté : « c’est un projet ambitieux, c’est un projet d’avenir et j’aurais voulu voir les gens de l’opposition être avec nous là-dessus ».

« Je suis un petit peu éberluée, a répliqué Mme Rossi. La présidente du comité exécutif, qui était à ce moment-là à ce l’OCPM, a signé le rapport. La première recommandation du rapport, c’est de ne pas aller de l’avant avec la fermeture de Camillien-Houde. »

Valérie Plante a annoncé jeudi dernier qu’elle comptait transformer la voie Camillien-Houde en chemin cycliste et piétonnier accessible aux véhicules d’urgence d’ici 2027.

« La commission constate que, bien que la place de l’automobile sur la montagne ne fasse pas l’unanimité depuis près de 90 ans, aucun plan ou consultation depuis plus de 25 ans ne propose son interdiction », indiquait le rapport de l’OCPM de 2019. « Avant tout, le problème demeure la circulation de transit, qui demeure encore aujourd’hui une préoccupation. »

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-09-18/autos-bannies-de-la-voie-camillien-houde/dominique-ollivier-doit-se-defendre.php

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à l’instant, ToxiK a dit :

 

Dominique Ollivier doit se défendre

Le bras droit de Valérie Plante a dû défendre son appui à l’interdiction des voitures sur la voie Camillien-Houde, lundi, alors qu’elle a coordonné une grande consultation qui recommandait l’inverse.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2023-09-18/autos-bannies-de-la-voie-camillien-houde/dominique-ollivier-doit-se-defendre.php

Je cite mon propre post ici pour souligner ce passage...

Ouate de phoque...      

Pourquoi faire des consultations si la décision est déjà prise ?  Pour gaspiller de l'argent ?  Pour faire semblant qu'on croit en la démocratie ?  Projet Montréal ne croit en l'acceptabilité sociale uniquement si ça permet de bloquer des projets capitalistes...

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Patrick Lagacé (qu'on ne peut pas accuser d'être un droitiste extrémiste) semble être en partie d'accord avec moi:

 

Le mont Royal, entre autos et vélos

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

La voie Camillien-Houde, sur le mont Royal, à Montréal

PATRICK LAGACÉLA PRESSE

Si la tendance se maintient, la voie Camillien-Houde qui donne accès au mont Royal par l’est sera réaménagée. Je dis « si la tendance se maintient », parce qu’il s’agit d’une « vieille » idée, qui remonte à plusieurs décennies. On verra si le projet verra le jour.

Publié à 0h52 Mis à jour à 6h00

Coût annoncé du projet : 90 millions.

Donc, si on traduit en québécois : ça va coûter plus que 90 millions !

L’idée de base, c’est d’agrandir le parc du Mont-Royal. Interdire aux voitures une des deux grandes voies d’accès (l’autre étant le chemin Remembrance) pour « verdir » les lieux, en bouffant l’espace réservé aux autos. Un peu comme le chemin Olmsted – ouvert aux vélos, aux skieurs de fond, aux joggeurs et aux marcheurs – accessible via l’entrée de l’avenue du Parc, près de la statue de George-Étienne Cartier.

Le projet de verdir Camillien-Houde et d’en faire une partie intégrale du parc a été relancé par la mort du cycliste Clément Ouimet, en 2017, tué quand un automobiliste a effectué un demi-tour illégal. Ça explique en partie pourquoi le débat se fait sous le prisme de la place de la voiture dans cette ville.

D’abord, je le souligne, la montagne sera toujours accessible en voiture, par Remembrance : ce sera l’unique façon d’y accéder en voiture et en transports en commun. Par Camillien-Houde : marche et, si vous avez vraiment de bonnes cuisses, en vélo (j’explique pourquoi ci-dessous).

Sur le fond, je trouve que c’est un projet louable, fondé sur une idée qui se défend : agrandir le parc du Mont-Royal, un joyau de Montréal.

Mais dans la forme, je dois dire que Projet Montréal fait encore une fois semblant de jouer le jeu de la consultation… avant de s’en ficher complètement.

L’équipe de Mme Plante a refait avec le mont Royal ce qu’elle a fait avec le boulevard Saint-Laurent dans la Petite Italie et avec les parcomètres du centre-ville : faire semblant de consulter. C’est un travers détestable qui s’assimile à une forme de dissimulation.

Il y a cinq ans, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) a sondé les Montréalais-zé-les-Montréalaises sur l’avenir de Camillien-Houde. Des milliers de personnes ont soumis leur point de vue. Et l’OCPM a recommandé un réaménagement de la voie d’accès… avec de l’espace pour les voitures.

Je crois que verdir Camillien-Houde est une bonne idée, dans l’absolu. Mais je crois aussi que si nous avons un Office de consultation publique, le politique ne devrait pas court-circuiter ses recommandations quand elles ne font pas son affaire.

Le verdissement de Camillien-Houde est évidemment irritant si vous aviez l’habitude de prendre votre auto pour aller stationner sur la montagne afin d’en profiter. Irritant, dans le sens où il faudra désormais contourner le mont Royal et passer par le chemin Remembrance.

PHOTO FRANÇOIS ROY, ARCHIVES LA PRESSE

Le belvédère Camillien-Houde, à Montréal

Il faut le dire : ce sera toujours possible d’accéder à la montagne en char. Ce sera juste plus compliqué. C’est une tendance lourde dans plusieurs grandes villes du monde : le temps de transit des automobilistes n’est plus la variable cardinale dans la planification de l’espace urbain.

Pour dénoncer le projet de 90 millions, des voix se sont élevées pour mettre la mairesse en contradiction avec les critiques qu’elle adresse au gouvernement du Québec en matière de lutte contre l’itinérance. Comme tous les maires du Québec, Mme Plante, elle trouve que les 15 millions annoncés par le gouvernement pour épauler les villes, ce n’est pas suffisant…

On la traite d’hypocrite : mettez donc ces 90 millions sur l’itinérance !

Mon point de vue : c’est un mauvais procès.

S’occuper de la misère sociale, ce n’est pas à proprement parler le travail des villes. C’est celui du gouvernement du Québec. Les villes le font parce qu’elles vivent viscéralement les problèmes reliés à l’itinérance. En théorie, les municipalités ne devraient pas embaucher des travailleurs sociaux et construire des « ressources » pour accueillir des sans-abri. C’est le job de Québec.

Mais le parc du Mont-Royal, c’est la responsabilité unique de la Ville de Montréal. La gestion et la préservation des parcs – incluant son parc le plus emblématique, le parc du Mont-Royal –, c’est sa responsabilité.

Traduction : si la Ville de Montréal ne s’occupe pas du parc du Mont-Royal, personne ne va s’en occuper.

Le vélo, maintenant.

Ça me fait sourire quand le projet de verdissement est dénoncé comme une autre façon de faire de la place au vélo dans cette ville. Camillien-Houde, ce n’est pas une pente pour les cyclistes du dimanche.

Ce n’est pas une voie de transit pour le cycliste lambda. C’est juste assez à pic par bouts pour rendre le trajet très désagréable si vous n’êtes pas un bon athlète. Tu ne montes pas Camillien-Houde en BIXI, genre…

Le chemin Olmsted : c’est à la portée de (presque) tous les mollets, même des cyclistes du dimanche. Vous allez suer si vous le montez à bonne vitesse. Sur Camillien-Houde, vous allez souffrir.

Ensuite, selon mes espions (pour parler comme Hugo Dumas), une des moutures du plan de verdissement ne prévoyait pas de voie pour les véhicules d’urgence. La voie pour les cyclistes dans la mouture présentée par la Ville est aussi celle des véhicules d’urgence. Ceux-ci devront se tasser à la vue d’une ambulance.

L’idée derrière le plan, c’est d’agrandir le parc, d’abord et avant tout. On peut en penser ce qu’on veut, mais ce n’est pas une façon d’encourager la pratique du vélo…

Pas cette fois.

Sinon, la question posée par le verdissement de Camillien-Houde est la suivante : est-ce normal qu’un parc de l’envergure du Mont-Royal soit traversé par une route qui est majoritairement utilisée pour faciliter la vie des automobilistes qui veulent rallier l’est ou l’ouest de la ville ?

Qu’importe votre réponse à cette question, ce n’est pas une question particulièrement extrême.

 

https://www.lapresse.ca/actualites/chroniques/2023-09-18/le-mont-royal-entre-autos-et-velos.php

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il y a 16 minutes, Brick a dit :

🔼 Pour une fois qu'il est nuancé! 😁

Récemment, il a faits quelques commentaires sur les vélos qui l'aurait banni (pour ne pas dire excommunié...) de chez Projet Montréal.

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