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Centres financiers : Montréal gagne deux places au palmarès mondial.


bxlmontreal

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La métropole figure de mieux en mieux au palmarès du Global Financial Center Index, gravissant deux échelons pour se hisser au dix-huitième rang des places financières mondiales. Dans cette 11e édition du palmarès de mars 2012, réalisé d'après une analyse de l'environnement d'affaires et un sondage auprès de financiers partout dans le monde, Montréal est maintenant établie comme un centre financier d'envergure internationale. La métropole rayonne notamment parce qu'elle héberge plusieurs joueurs d'importance dans tous les secteurs, notent les auteurs du palmarès. Outre ses gains au palmarès mondial, Montréal gravit également les échelons du Top 10 des Amériques. Dernière en 2011, elle est maintenant 8e, devant Calgary et Sao Paulo. C'est grâce à ses activités de gestion de caisse de retraite que la métropole retient l'attention dans les Amériques. Sa spécialisation dans le logiciel financier, notamment, lui permet de marquer des points.

 

http://newsletter.cfimontreal.com/1340134321/fr/

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Ca peut paraitre pas grand chose à premiere vue mais ce classement est réputé et ce n,est que bénéfique pour la reputation de montreal en ce qui concerne la finance...

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Voilà, ce n'est pas spectaculaire et ce ne sera surement pas sur les premières pages de La presse ou du Journal de Montréal mais petit à petit Montréal gagne des points et démontre son efficacité. Comme quoi parfois il faut un regard extérieur pour s'apercevoir que ça va pas si mal....et même bien !

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Très bonne nouvelle en effet!

 

Et bien sûr ça ne fera pas changer d'idée tous nos anti-montréalistes des régions et surtout de Québec qui ne retiendront que le titre de La Presse d'il y a quelque jours "Montréal en panne" à propos de l'étude de la CCMM (angle biaisé et négatif encore une fois de La Presse), mais ça ne fait que prouver que petit à petit, telle la tortue de La Fontaine, notre ville avance résolument. Lorsqu'elle franchira la ligne d'arrivée devant les yeux ébahis des sceptiques, croyez-moi, nous aurons le droit de jubiler! Et de leur dire: nous l'avions prévu depuis longtemps!!:thumbsup:

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  • 3 mois plus tard...

Tu m'as battu. Je viens de voir ça. Bonne nouvelle.:thumbsup: Mais il y a du potentiel pour faire mieux encore, selon l'article. En particulier en étant mieux connu des Européens. Ce sera probablement possible avec un accord de libre-échange Canada-EU.

 

Centres financiers mondiaux : Montréal continue son ascension

 

 

Affichant une croissance de 9 points par rapport au dernier classement, la métropole gravit un échelon de plus dans l'Indice mondial des centres financiers (Global Financial Centres Index, ou GFCI), se hissant au 17e rang mondial. Elle conserve également son rang de huitième place financière dans les Amériques.

 

 

 

La ville aux cent clochers enregistre en outre la meilleure performance de tous les centres financiers nord-américains, indiquent les auteurs de la 12e édition du palmarès.

 

 

 

Le GFCI, compilé par ZYen, un think tank économique situé à Londres, établit le classement de 77 centres financiers à partir de 86 critères objectifs et d'un sondage réalisé auprès de 1 900 professionnels de la finance partout dans le monde. Le palmarès bisannuel est généralement publié en mars et en septembre de chaque année.

 

 

 

Londres trône au somme, suivie de New York. Toronto est la seule place financière canadienne à s'inscrire au top 10 des places financières mondiales.

 

 

 

Le premier rapport, GFCI 1, a été publié en mars 2007. Dans le GFCI 12, le score total de Montréal s'établit à 667 (sur 1000), par rapport aux 658 points récoltés au début de l'année. Dans le GFCI 9, publié en mars 2011, Montréal était au 26e rang des centres financiers internationaux.

 

 

 

Elle accédait au top 20 mondial l'automne dernier, et se targuait d'une 18e place en mars.

 

 

 

Toronto stagne, perdant 4 points pour conserver son 10e rang mondial.

 

 

 

Calgary (23e) et Vancouver (16e) ont également fait quelques gains.

 

 

 

Fait remarquable, Calgary et New York sont les deux seules villes nord-américaines au sujet desquelles les répondants ont estimé qu'elles allaient accueillir des sièges sociaux dans la prochaine année.

 

 

 

Sur la scène mondiale, Montréal est perçue comme étant concurrentielle sur le plan des services professionnels. La métropole ne dispose cependant pas d'un avantage « réputationnel » à l'extérieur des Amériques, alors que les répondants européens et asiatiques ont une opinion moins favorable de Montréal que leurs collègues des Amériques.

 

 

 

L'automne dernier, le président de Finance Montréal, Jean Houde, faisait remarquer que l'un des problèmes de Montréal n'est pas le manque de talent, mais plutôt parce qu'elle reste dans l'obscurité.

 

 

 

« Montréal a besoin d'être reconnue des financiers européens, de tous les milieux, disait-il. L'objectif est d'attirer chez nous des entreprises qui, parce qu'elles ne nous connaissent pas, n'ont pas pris le réflexe de considérer Montréal comme une place d'affaires. »

 

 

 

Au moment de la publication, personne n'était disponible, à Finance Montréal, pour commenter la nouvelle.

 

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  • 2 semaines plus tard...

La filière financière de Montréal

Publié le 22 octobre 2012 à 06h43 | Mis à jour à 06h43

 

Jean-Philippe Décarie

La Presse

 

Lien: http://affaires.lapresse.ca/opinions/chroniques/jean-philippe-decarie/201210/22/01-4585577-la-filiere-financiere-de-montreal.php

 

Montréal ne redeviendra jamais la capitale financière canadienne qu'elle a déjà été. Mais au-delà du lustre perdu tout au long du siècle dernier au profit de Toronto, l'industrie financière demeure une activité économique importante pour Montréal et pour l'ensemble du Québec puisqu'elle représente 5,8% de son PIB, soit plus que toute l'activité du secteur des ressources naturelles.

 

Si la prépondérance de Toronto comme principale place financière au pays ne fait plus aucun doute aujourd'hui, on en est venu à oublier que Montréal joue encore et toujours un rôle de premier plan dans ce secteur économique névralgique.

 

Un rôle que l'on reconnaît de plus en plus à l'échelle internationale comme en témoigne le dernier rapport du Global Financial Centres Index 2012, dont La Presse Affaires a fait état la semaine dernière.

 

 

Selon ce classement réalisé par les firmes londoniennes Z/Yen et Long Finance, Montréal se classe au 17e rang mondial des centres financiers internationaux.

 

«Si on avait seulement utilisé les facteurs objectifs, Montréal se serait classé au 10e rang mondial, tout juste derrière Toronto, qui arrive au 8e rang. Ce sont les facteurs perceptuels qui jouent contre nous et c'est là-dessus que l'on travaille», observe Jacques Girard, président du conseil du Centre financier international de Montréal.

 

En cinq ans, sur la base des seuls facteurs objectifs, Montréal est passé du 30e rang, au 26e, au 21e, au 17e et enfin, au 10e rang mondial. La métropole québécoise s'illustre principalement dans les activités de «back et middle office», soit les services professionnels de la finance.

 

Jean Houde préside depuis 18 mois maintenant Finance Montréal, la grappe financière du Québec. L'organisme réunissant à peu près toutes les grandes institutions québécoises du secteur financier a mis en marche quatre grands chantiers pour optimiser les forces qu'on a identifiées au sein de l'industrie québécoise.

 

On parle ici de gestion de retraite, de produits dérivés, de services technologiques liés à la finance et d'expertise financière en gestion d'infrastructures.

 

«Montréal abrite la Caisse de dépôt, qui a une expertise unique en gestion de retraite. Mais il y aussi quelque 200 caisses de retraite qui sont administrées à Montréal, dont celle d'Hydro-Québec», précise Jean Houde.

 

 

Leader en produits dérivés

 

Cette concentration professionnelle et technique doit donc servir Montréal dans son positionnement à l'international. Pour ce qui est des produits dérivés, on sait que la Bourse de Montréal a développé un savoir-faire qui lui est particulier et qui a même fait l'envie de la Bourse de Londres.

 

Pour capitaliser sur cette force, HEC Montréal a mis sur pied, de concert avec Finance Montréal et la Bourse de Montréal, l'Institut de la finance structurée et des Instruments dérivés, qui a pour mission de consolider la place de Montréal comme leader mondial des produits dérivés.

 

Jean Houde et la trentaine de gouverneurs de Finance Montréal rêvent également de développer un noyau de firmes de services technologiques en finance, qui pourrait être aussi porteur pour la région qu'est devenue l'industrie des jeux vidéos.

 

«On a des développeurs de logiciels, que ce soit CGI ou d'autres, pouvant mettre au point des instruments de gestion de caisse de retraite qui pourraient s'exporter et contribuer au rayonnement international de Montréal», estime le président du conseil de Finance Montréal.

 

Enfin, tous les grands pays industrialisés sont confrontés à réaliser de vastes programmes de modernisation de leurs infrastructures. Le Québec a développé depuis cinq ans plusieurs modèles de financement mixte et de partenariats public-privé qui pourraient s'exporter et même être gérés à partir d'ici.

 

La grappe financière du Québec et le Centre financier international de Montréal conviennent toutefois qu'ils doivent en faire davantage pour faire connaître les atouts de Montréal.

 

C'est dans cette optique, que Monique Leroux, présidente du Mouvement Desjardins, rencontrera la semaine prochaine à Paris quelque 200 acteurs du monde financier, et que Michael Sabia, PDG de la Caisse de dépôt, fera pareil à Londres le mois prochain.

 

«Il faut orchestrer le déploiement de Montréal à l'international. Depuis 25 ans, 118 centres financiers internationaux se sont établis à Montréal. Il en faut d'autres, et un gros projet d'implantation sera d'ailleurs dévoilé prochainement», prévient Jacques Girard, du CFI.

 

Le secteur financier emploie 150 000 personnes au Québec et représente 5,8% du PIB de la province. À Montréal, quelque 3000 entreprises financières mobilisent plus de 100 000 personnes au sein de la filière financière. On parle ici d'employés d'institutions financières, d'intermédiaires financiers, de gestionnaires de fonds ou de régimes de retraite. Une grappe riche en raisins de toutes sortes.

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Très fier! Je n'ai pas suivi ce dossier dernièrement, mais j'étais déjà impressionné par la qualité de l'expertise qu'on développe ici. J'avais aussi remarqué le succès remarquable de quelques uns de nos compatriotes "expatriés", dans des établissements financiers étrangers prestigieux. Au fil du temps, il semble qu'on ait réussi à constituer une "grappe" qui possède une masse critique suffisante pour être attractive à l'échelle mondiale.

 

On sait que la "haute finance", un terme ancien et généralement péjoratif, est génératrice d'emplois très bien rémunérés, et donc qui contribue substantiellement aux coffres de l'Etat. Il est donc important de l'encourager, et ne pas lui tendre des embûches irritantes pour rien. Car n'oublions pas que comme société, y compris le secteur public, nous sommes inévitablement "consommateurs" de produits et services financiers: si on les chasse ailleurs, il faudra payer quand même, mais les salaires et les impôts seront aussi ailleurs. En d'autres mots: c'est pas le temps de jouer aux démagogues avec cette industrie. Mais je sais que le PQ compte dans ses rangs et dans sa mouvance suffisamment de bons et très bons joueurs pour aller dans la bonne direction: à eux de jouer! (Et de contrer si nécessaire des tendances inverses). Et on ne demandera pas l'opinion de Conrad Black!

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- faudrait juste lire les manchettes ;)

 

Faudrait juste bien lire la très importante, mais peut-être trop discrètement énoncée, MISE EN GARDE contenue vers la fin de mon commentaire--"Et de contrer si nécessaire les tendances inverses".

 

Ceci dit parce que j'ai bien conscience, comme toi, de la fragilité de l'affaire, et de la tentation démagogique de tendre des embûches (fiscalité, politique linguistique) à l'industrie de la finance (notamment), qu'on peut observer chez certains.

 

Ma fierté repose sur le constat d'avoir réussi à développer un niveau et une masse d'expertise, alors qu'à prime abord il y a trente, quarante ans on pouvait craindre la disparition quasi-totale des échelons supérieurs de ce secteur. Cette réussite incombe à plusieurs: universités, institutions publiques et privées, et bien sûr au talent et aux efforts acharnés d'un bon nombre d'individus.

 

Pour terminer: rappelle toi que dans mon commentaire, j'écrivais aussi: "c'est pas le temps de jouer aux démagogues avec cette industrie". Amicalement, pour qu'on se comprenne bien;)

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