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Le journal Métro n'a-t-il pas payé la STM pour avoir l'exclusivité de la distribution dans le métro? Serait-il possible qu'une des conditions pour cette exclusivité soit que le journal doit donner une page par jour à la STM pour des articles et des informations?

 

En effet. Cette même entente vient d'être conclue avec le 24 Heures qui sera distribué en exclusivité dasn le métro à partir du 1er janvier prochain.

 

Encore une fois, rien pour les banlieusards (infos STL, RTL et autres) dans le journal qui sera distribué dans le métro, clients qu'on ignore totalement même s'ils constituent probablement environ la moitié de la clientèle en semaine.

 

J'espère que dans le journal Le Métro qui sera à partir du 1er janvier distribué hors les murs des installation de la STM, il y aura une page d'info pour nous (STL, RTL, autres), ou, à la limite, de l'AMT.

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  • 5 semaines plus tard...

Montréal: la fonction publique la plus chère au Québec

Publié le 19 janvier 2011 à 05h00 | Mis à jour à 12h27

 

(Montréal) La fonction publique municipale coûte plus cher à Montréal que dans toute autre grande ville québécoise. Et pas seulement parce que la Ville compte plus d'employés: chacun de ceux-ci coûte en moyenne 100 000$ par année aux contribuables.

 

Avec l'aide de l'économiste Jean-Pierre Aubry, fellow associé au centre de recherche CIRANO, La Presse Affaires a compilé les salaires et les avantages sociaux que les principales villes québécoises versent à leurs employés. À ce total, nous avons ajouté les charges sociales que les villes versent aux gouvernements pour chaque travailleur, par exemple des cotisations à l'assurance-emploi.

 

Dans les cas de Montréal et de Longueuil, nous avons produit une estimation parce que des employés de ces deux municipalités offrent aussi des services à des villes défusionnées.

 

«J'ai l'impression que les municipalités sont plus ou moins en concurrence les unes avec les autres, estime Jean-Pierre Aubry. C'est un milieu fortement syndiqué et, si l'un demande ceci, l'autre demandera cela. De sorte que, de négociation en négociation, il y a une spirale qui s'est créée.»

 

Les hausses de salaire ont essentiellement suivi le rythme de l'inflation depuis 1991, affirme le directeur des ressources humaines de la Ville de Montréal, Jean-Yves Hinse.

 

Il reste que les embauches au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), au Service des incendies de Montréal (SIM) et ailleurs dans l'appareil municipal pour renforcer son expertise interne ont entraîné un bond de 20% de la masse salariale depuis deux ans.

 

Le coût des travailleurs de Montréal, Québec, Laval, Gatineau, Longueuil, Sherbrooke et Trois-Rivières s'élève à près de 92 000$ par année lorsqu'on additionne la masse salariale de chacune des ces villes et qu'on divise le total par le nombre d'employés. Le salaire de base moyen est d'environ 66 000$.

 

En guise de comparaison, le salarié moyen dans la province gagne 38 500$, un chiffre qui ne tient pas compte des avantages sociaux.

 

Pas d'économies d'échelle

 

La création de villes fusionnées devait entraîner d'importantes économies d'échelle, avait affirmé le gouvernement péquiste à l'époque. Jean-Pierre Aubry affirme que cette promesse ne s'est jamais concrétisée. Et la défusion effectuée par le gouvernement libéral n'y a rien changé.

 

«Il ne semble pas y avoir d'économies d'échelle?: les grandes villes ne peuvent pas offrir les mêmes services à moindre coût, remarque Jean-Pierre Aubry. Peut-être offrent-elles plus de services, peut-être qu'il y a une certaine inefficacité, ou les centres municipaux importants doivent payer des coûts importants parce que les banlieusards s'y rendent.»

 

Ce constat ne surprend guère la professeure Danielle Pilette, du département d'études urbaines et touristiques de l'UQAM. La chercheuse affirme qu'il a depuis longtemps été démontré que la bureaucratie coûte plus cher dans les grandes villes que dans les petites.

 

«C'est rêver en couleur! s'exclame-t-elle. Ça ne marche pas dans le municipal.»

 

Des grandes villes peuvent réaliser des économies pour certains services comme la collecte des ordures et le traitement de l'eau, explique-t-elle, car ces opérations requièrent des investissements importants et peuvent desservir une grande population. Mais d'autres services, par exemple les pompiers, requièrent une main-d'oeuvre abondante et une logistique complexe. Il faut donc davantage de cadres et de professionnels pour en assurer le bon déroulement.

 

Dans une étude parue en novembre, l'Institut statistique du Québec a comparé les conditions de travail dans la fonction publique provinciale, la fonction publique municipale et le secteur privé. À métier égal, l'organisme a conclu que les fonctionnaires provinciaux gagnaient 2% de plus que les travailleurs du secteur privé en tenant compte du salaire, des avantages sociaux et des heures travaillées.

 

Mais toujours à métier égal, les fonctionnaires provinciaux gagnaient 30% moins que leurs confrères du secteur municipal.

 

Selon Jean-Yves Hinse, cet écart est directement lié à la décision du gouvernement Lévesque de réduire les salaires de la fonction publique provinciale en 1982. Les salaires des fonctionnaires provinciaux et municipaux ont simplement progressé au même rythme depuis, de sorte que la différence ne s'est jamais comblée.

 

N'empêche, les conditions de travail de certains fonctionnaires municipaux sont «éhontées», dit Françoise Bertrand, présidente de la Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ). Selon elle, les villes doivent réviser certains avantages au plus vite. D'autant plus que les contribuables qui voient leur impôt foncier grimper chaque année sont de plus en plus rares à jouir d'une rémunération aussi enviable.

 

«À une certaine époque, peut-être avons-nous voulu attirer des gens dans ces services, indique Mme Bertrand. Ça avait un certain sens quand les nombres étaient mesurés. Mais ça s'est accru de façon tellement importante, avec des conditions de travail tellement avantageuses qu'on n'en a plus les moyens.»

 

Le salaire moyen que nous obtenons à Montréal pourrait être quelque peu surévalué, a-t-on indiqué au service des finances de la Ville, auquel nous avons soumis notre estimation. Il reste qu'à quelques centaines de dollars près, les policiers, pompiers, cols bleus, cols blancs et élus montréalais gagnent 69 000$ par année, un salaire de base comparable aux employés des autres municipalités. En tenant compte des avantages sociaux, leur rémunération annuelle bondit à environ 94 000$.

 

Plus de policiers et de pompiers

 

Le salaire moyen n'est pas une mesure valable des conditions de rémunération des employés municipaux, affirme Jean-Yves Hinse. Selon lui, il faut comparer entre eux les travailleurs de chaque métier, par exemple les pompiers, pour déterminer si la fonction publique coûte trop cher.

 

Le salaire moyen élevé des employés de la métropole témoigne plutôt des besoins de la Ville, poursuit-il. Montréal doit en effet composer avec une série de problèmes spécifiques à une métropole, ce qui l'oblige à embaucher davantage d'employés spécialisés.

 

«Quand on regarde la spécificité de Montréal par rapport aux autres villes, au niveau des policiers et des pompiers, c'est pratiquement le tiers de la main-d'oeuvre, souligne M. Hinse. Et, lorsque ces employés atteignent le haut de l'échelle salariale, il est clair qu'ils gagnent plus de 100 000$ en tenant compte de leurs avantages sociaux.»

 

Le Service de police de la Ville de Montréal, par exemple, est le seul corps policier municipal qui doit répondre à des exigences gouvernementales dites «de niveau 5». Il doit ainsi se doter de diverses escouades pour combattre le crime organisé et une équipe spécialisée dans les interventions nautiques.

 

Le Service des incendies de Montréal doit lui aussi composer avec des problèmes précis qui l'obligent à gonfler ses effectifs. La Ville demande en outre aux pompiers d'agir comme premiers répondants lors d'appels d'urgence, une tâche pour laquelle ils touchent un salaire supplémentaire. Et la révision du schéma de couverture a obligé les autorités à embaucher une centaine de pompiers dans les deux dernières années.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/quebec/201101/18/01-4361387-montreal-la-fonction-publique-la-plus-chere-au-quebec.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B4_manchettes_231_accueil_POS2

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C'est assez frustrant de constater le cout de chaque employé surtout lorsque le compte de taxe augmente en tout temps et que des projets important sont retardé par manque de fond. De plus, l'histoire du fond de pension est la goute qui fait séborder le vase.

 

Je suis de ceux qui croit qu'il faut bien rémunérer les employés et donner des avantage intéressant mais c'est rendu trop loin, c'est maintenant à mes dépends et je n'aime pas cela.

 

Je ne comprends pas comment se fait-il qu'il n'y a pas quelqu'un qui se présente tout en promettant de mieux équilibrer les dépenses en ajustant les salaires et les avantages sociaux.

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Je ne comprends pas comment se fait-il qu'il n'y a pas quelqu'un qui se présente tout en promettant de mieux équilibrer les dépenses en ajustant les salaires et les avantages sociaux.

 

Bonne question. Si le maire veut négocier avec les cols bleus ou les autres employés de la ville, Il n'a qu'à ouvrir les livres. Montrer(et surtout PROUVER) à la Population que la ville n'a pu d'argent et que la plus grosse dépense de la ville est les salaires des employés. Démontrer les avantages ridicules qu'ils ont, et ils osent en redemander plus(pendant que les autres crèvent).

 

De cette façon, les syndicats ne pourront pas faire grand chose. Mais le Maire refuse de faire ça, car il a sûrement des choses à cacher lui aussi!

 

Je vous le dis, Ils sont tous croches. Une belle bande de voleurs!

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.....Mais le Maire refuse de faire ça, car il a sûrement des choses à cacher lui aussi!

 

Je pense qu'on peut présumer que ce sera le dernier mandat du Maire Tremblay alors dans ce cas, s'il a vraiment les intérets de Montréal à coeur il pourrait vraiment etre ''dur'' avec les employés de la ville et rééquilibrer les salaires selon les moyens de la ville sans risquer de payer aux élections suivant car il ne se représenterait pas de toute façon, un peu comme René Lévesque l'avait fait avec les employés de l'état en 1982.

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