Aller au contenu

ConcordiaSalus

Membre
  • Compteur de contenus

    179
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par ConcordiaSalus

  1. On parle de bulle immobilière mais j'espère qu'au contraire toute cette augmentation dans la densité de population agira comme catalyseur, redonnera du poile de la bête au centre-ville et à l'économie Montréalaise dans son ensemble. À Toronto on parle de bulle immobilière depuis des années mais voila qu'elle viens de devenir la 4eme ville d'Amérique du Nord et en voie de devenir une mégalopole Mondiale.
  2. Je crois que c'est le même destin qui attend le café Cléopatre. Sauf qu'au lieu d'une tour de 70 étages on aura surement un truc moche de 5 étages.
  3. Ce n'est pas une question de fierté. Montréal ne fait plus poids face à Toronto pour une seule raison: le centre financier du pays à Toronto. Montréal à boomé quand nous avions toutes les banques. Si tu as toutes les banques (i.e. du financement) tu a toute la business qui viens avec. Sauf bien sûre si tu exploites du pétrole.... Anyways, pour ce qui est du Roccabella, c'est les deux tours qui vont monter ou juste une? L'article dans LaPresse dit que le stationnement sera préparé pour les deux tours mais pas si les deux seront construites pour sur.
  4. Bon en revenant au sujet... J'aimerais savoir quels son vos opinions sur la dernière "vague" d'annonces qui a été fait ce printemps. Pourrait-on dire qu'elle fait partie de la deuxième ou troisième "sous-vague" de construction que Montréal connait? Ce que je veux dire c'est que chaque vague de construction est composée de sous vagues. Dans les années fin80, début 90 Montréal a connu un vague de construction qui a débuté modestement et qui s'est terminé avec le 1000 de la Gauchetière et le 1250 RL. Dans les années 60, la tour de la bourse et dans les années 30, l'édifice Aldred. Il y a toujours un début plus ou moins lent. À votre avis, est-ce que ces 10 annonces font parti du point culminant de cette présente vague ou devraient-on s'attendre a plus cet automne ou l'an prochain? Va-t-on suivre le même trend que Toronto comme le mentionne l'agent immobilier de Sotheby's ou notre effervescence immobilière présente risque-t-elle de mourir prématurément si la bulle de Toronto éclate pour de bon?
  5. Sans problème. Merci pour votre rigueure. Désolé pour les banques. Pour ce qui est de la bourse de Toronto, c'est vrai, sauf que ce ratrapage n'as pas duré. Montréal était de nouveau la plus importante bourse du Canada après cette période (sans compter les marchés dérivés). Donc celle de Montréal était la plus importante au début du 20ieme siecle, elle est devenue deuxième durant la grande dépression, est redevenue première dans l'après-guerre et puis nous sommes loin derrière aujourd'hui
  6. C'est une question sensible. Montréal n'a en effet pas d'argent et l'approbation de ses projets ce fait dans l'optique de densification pour générer des revenus. Dans les années 60, Montréal était une grande ville (en terme relatifs, elle a rapetissé par rapport aux autres villes Nord-Américaines) qui abritait les sièges sociaux des grandes banques: RBC, CIBC, Banque de Montreal etc. en plus, nous avions la plus grande bourse du Canada. Plus grande que celle de Toronto. Les lois sur la langue de travail ont été abruptes et ont forcés les sièges sociaux à déménager d'une seul coup. Montréal a alors perdu des centaines de milliers de bons emplois directs et indirects qui a ultimement fait mal à l'ensemble de la population Québécoise. La majorité des transactions boursières ont été transférées vers Toronto (ce qui est normal si l'on voulait pouvoir continuer à offrir un service aux gens d'ailleurs). Aujourd'hui le TSX est une bourse de niveau mondial et la bourse de Montréal (qui appartient à la bourse de Toronto) est un lieu d'échange de troisième ordre (notre tour de la bourse est bien jolie mais elle date de 1962). Pour qu'une société survive, elle doit forcément échanger avec ses alentours pour faire entrer de l'argent. Montréal est l'interface du Québec avec le monde extérieur que je ne qualifierais pas d'anglophone mais plutôt d'Américanisé. Les "anglophones" à Montréal ont donc une longueur d'avance parce qu'ils sont très fortement bilingues et peuvent accéder à des postes en entreprises ou ils pourront communiquer et vendre à l'extérieur (il y a des unilingues anglais à Montréal et mis à part les vieilles dames de Westmount, ils sont pauvres pour la plupart). C'est quelque chose que je vois tous les jours au travail. Un bilingue peu diriger un projet avec un client chinois et produire un rapport dans la lingua franca du monde, c'est normal qu'il monte en grade et qu'il s'enrichisse en fesant un gros salaire (c'est gens paient aussi plus de taxes aussi et supportent le reste de la société Québécoise de manière disproportionnée. Une personne qui gagne +100K/an fait partie d'un 4-5% de la population mais paie 40-50% des taxes totales récoltés des citoyens). Il est donc normal d'entendre parler de l'anglais dans un context comme l'achat de condos de luxe. Souvent on se plaint de l'anglicisation de Montréal mais approchez ces gens et parler leur en Français, vous serez surpris de leur bonne maîtrise de la langue. Montréal transfert 3G$ par année de plus au reste du Québec qu'elle n'en reçoit. C'est une grosse subvention au reste des Québécois (c'est un phénomène mondial, Londres transfert 18G$ au reste de l'angleterre chaque année). Toute nation à besoin d'une métropole active, riche et florissante pour survivre. Montréal est tombée de très très haut depuis les derniers référendums (non pas parce que les gens s'opposent à un pays Québécois mais parce que le mouvement souverainiste était simultanément un mouvement de gauche très fort. les gens avaient peur que le Québec devienne une sorte d'état socialiste qui terminerait avec le même dynamisme que Cuba ou l'union soviétique. Dans une telle ligne de pensée, il est normal vouloir retirer son capitale). Aujourd'hui l'on deviens un peu plus conscient. Bombardier est une entreprise qui à un programme de francisation très fort mais qui n'est pas déraisonable. Les manuels d'utilisateurs peuvent être utilisés en anglais en attendant une traduction, dans certains contextes bien précis le travail peut se faire en Anglais (les ventes, achats auprès de fournisseurs). (même pas les Chinois n'exigent se faire sevir ou vendre leurs produits en Chinois, ils voient l'apprentissage de l'anglais comme un enrichissement, pas comme un appauvrissement, comme nous. les chinois ont eu des problèmes avec les britaniques au 19eme siecle mais ils savent dissocier l'empire britannique du contexte actuel de mondialisation, ou l'angleterre n'est plus qu'un joueur moyen) Si on avait lentement serré la vis plutôt que d'assommer d'un coup le monde des affaires, peut-être que Montréal serait encore aujourd'hui une ville de classe mondiale... et francophone. En bout de ligne, il est vrai que l'arrivée de ses tours, avec ses investisseurs étrangers risque momantanément d'apporter des gens qui ont comme deuxième ou troisième langue l'anglais. Mais ils vont aussi apporter de l'argent et faire travailler des gens, des fournisseurs, des agents immobiliers francophones qui ont bien besoin de cet argent. Ces personnes vont aussi payer des taxes à Montréal dont une part se retrouvera dans le reste du Québec. Ça peut être inquiétant à court terme au niveau de la langue mais ce qui serait encore plus inquiétant serait-que ces projets n'existent pas, qu'il n'y ait rien du tout et que le Québec continue sa mort économique (l'an dernier le Québec a connu 1.1% de croissance, comparé à 2.2% dans le Canada en entier (je ne veux même pas savoir le chiffre si on enlève le Québec et les maritimes). Si nous ne trouvons pas des moyens de dynamiser Montréal, c'est tout le Québec qui perdra car notre économie ne fera plus le poids et nous seront obligés de vendre nos chemises pour nous nourrir (ce n'est pas le communisme qui nous sauvera), soit ça ou nous devrons nous tourner vers les ressources naturelles et creuser pour vendre nos cailloux sur le marché pour pouvoir manger (ça fait longtemps que Charest à abandonnée l'idée d'une économie créative au Québec et à misé sur la deuxième option). Ça n'est pas rassurant non plus. Je préfère voir ces tours de condos se construire et j'espère voir des tours de 60 étages un jour et que les gens viendront voir la ville la plus moderne du monde francophone (et y laisser quelques sous, en passant, dans nos magasins de souvenirs)...
  7. Hey Chyuki, If I wasn't locked in with a property already I would buy in a TOM condo. I honestly think they've got the fairest deal out there. Remember in real estate, three things matter: location, location, location. There are virtually no other projects that will put you in that part of town for that price. You're also in a walking distance from everywhere. You can honestly walk to the concordia ghetto and eat in the New Chinatown for dinner, go home and walk down to the old port for ice cream. The place is just that central and there are no gimmicky things like pools which will cost so much, be a bitch to maintain only to have always the same losers inviting their trashy friends, breaking beer bottles around it and keeping you up at 1 am. You just don't want to deal with any of that. What's more, you can easily rent it out to someone coming here for work, school (some rich student) or during the summer. I would totally buy there if I was you. Who cares about appliances or how the place is decorated, you're buying a piece of real estate not shopping at linen chest. Those things you can always upgrade, location not so much.
  8. Referendums knocked Montreal's economy into a 20 year coma (a few hours spent in Toronto suffice to understand that). This being said, I dont honestly think that a PQ win would affect much of anything. I think people are more preoccupied with the economy (1.1% growth last year). What DOES worry me is that Pauline is a populist (we all remember her pot-banging video and red-square donning) and it would not surprise me that she would start passing populist laws that would affect the real estate market like raising taxes or forcing Montreal to append a % of social housing for every number of condo units built or whatever. If Lucien Bouchard had a more pragmatic view on economic fundamentals, Im not sure Pauline would. Unless of course, she decides that this is her last shot at being "Madame la Présidente" and goes for broke! p.s. the gazoo should really put its acts together. It flipping lives off nostalgia and "the good old days". Like someone else mentioned, its only a notch above the suburban
  9. En passant, si tu veux te plonger dans ce côté Américain de Montréal des années 50-60, va sur YouTube et tape "La mémoire des Anges". C'est un merveilleux film de Luc Bourdon que l'ONF à gracieusement mis au complet pour qu'on en fasse le visionnement.
  10. C'est parce que Montréal à déjà été une grande ville Américaine avec son commerce florissant, ses petits diners (avec les classiques 's qui ont été interdits), ses deli, ses bagels, son smoked-meat, ses grandes tours à bureaux, ses vagues d'immigrants débarquant des bateaux. Je parle souvent avec d'ex-Montréalais vivant à Toronto et ce qu'ils regrettent le plus de tous les mouvements sociaux des années 70-90 c'est ce fameux côté Américain qui a été diminué car Montréal est une ville qui s'est bâtit en parallèle avec New York, Boston, Chicago, Detroit etc. et qui était inévitablement de la même génération mais dont la croissance s'est arrété net. Mais bon, d'un autre côté je parlais à un français l'autre jour et il était tout excité de vivre à Montréal car il y avait des grandes tours ici et que son appartement lui donnait une vue sur la bourse de Montréal. J'ai essayé en vain de lui expliquer que nos tours étaient aujourd'hui des tours moyennes et que notre bourse s'était faite avalée par Toronto pour une bouchée de pain mais il ne voulait rien savoir. "Il n'y a pas ça en France" et ça le rendait tout joyeux...
  11. c'est vrai, question densification ce n'est pas mauvais et comme l'a menioné cjb ça à sûrement permis à certains de s'acheter un condo au centre-vill qui aurait été d'une autre façon impensable. Ce qui me dérange un peu c'est que le terrain du Roccabella est un très bon terrain (mieux que le terrain en L de l'avenue ou de la mince bande de la tour des canadiens) et le potentiel est là mais il ressemble franchement à un projet Torontois d'il y a quelques années passées. Si jamais le marché immobilier décole pour de bon au centre-ville, c'est le genre de projet qui dans quelques années pourrait nous faire secouer la tête. Enfin... L'autre chose qui est un peu inquiétante dans ce coin là est que le volet commercial au RDC ne sont pas très développés. Les tours modernes ont tuées la vie de rue (ce n'est pas un coincidence si les rues les plus achalandées (la St-Cath, la Maine, St-Denis) sont très vieilles car elles avaient un model de développement différent). Je sais que personne ne voudrait avoir une resto de nouilles chinoises dans son building (sauf peut-être moi) avec des vapeurs de fritures s'émannant par le côté mais reste que ce sont ce genre de petit magasin qui vitalise le plus. Même le Ritz semble avoir compris la leçon avec le Tiffany's et le sommelier qui s'y sont installées.
  12. Roccabella wouldn't be so bad if it wasn't built. Honestly. The Tour des Canadiens and the Avenue projects are squeezing an insane amount of units from really small lots on top of bringing height and good architecture. Roccabella is annoying in the sense that it dissolved the market offering a lot of cheap condos (it has the lowest $/sw.ft in downtown) with generic units and a forgettable structure. Who knows, maybe if they drop this project and the market heats up, it would allow them to come back later with something better. The Roccabella just looks like a generic project to make the most sales possible while undercutting everyone else. Its the COSTCO of the condo projects in the area. The Benvenuto group is capable of much better, I swung by the sales offices of their Belvedere Hampstead condo (cheapest units at 500K) and they hired Karl Fischer Architects for the projects and the quality of the project is evident. It simply doesn't look like they put much effort as, say l'Icone did. L'Icone is badass and they are rightly selling their units at the cost of good marketing and an architecture unlike any other in Montreal. As for the Overdale project it looks to me as though the owner (a Montreal guy with a shady past at that) might have just hired architects to produce some nice looking plans to burnish his land while he lets the value go up. He maybe actually looking for investors to start this thing but that's a long project with a lot of risk involved (the Overdale complex looks darn expensive). Waiting a few years to just flip that land isn't. I read in the LaPresse last week of the Bitton family (Buffalo) jeans who bought the old CIBC building on St-James in Old-Montreal for 3.7 millions in 2010 and sold it this year for 5.4 millions. Let's hope the Overdale is not just a flip.
  13. Prise en mi-semaine. Avec les vacances de la construction, ça ne devrait plus beaucoup bouger pendant les deux prochaines semaines.
  14. Ce n'est pas une coincidence si nos dernières grandes constructions datent de 1992. Le dernier référendum à mis Montreal (et par conséquent le RDQ) fermement sur le chemin de la pauvreté. Déjà qu'avec les lois sur la langue de travail Montréal a perdu tous les sièges sociaux des banques et sa bourse (difficile à croire que fut un temps ou la bourse de Montréal avait 3 fois la taille de celle de Toronto). Le PQ a passé des lois pour protéger le Français, ce que je ne critiquerai jamais, mais les balises appropriés n'ont jamais été mises en places pour contrecarrer les effets négatifs que ces lois allaient avoir. On aurait pu aussi les introduire doucement comme ont le fait avec beaucoup d'effort chez Bombardier depuis des années (ce qui est toujours mieux que de forcer du jour au lendemain les gens à fermer boutique et perdre des milliers d'emplois). En plus de ça, le PQ a mis sur place des lois populistes/socialistes dont je ne débat pas les bonnes intentions mais qui n'ont franchement pas aidé notre économie. Aujourd'hui on se rends peu à peu compte que l'économie Montréalaise n'était pas un puit sans fond et à toute épreuve. Mais bon....
  15. Dans une vingtaine d'année on se mettra a protéger ces chefs-d'oeuvres brutalistes que l'on déteste tellement aujourd'hui. Il ne faut pas oublier que fut un temps l'on rasait allègrement des bâtisses victoriennes...
  16. McGill a été fondée en 1812. Elle attire des chercheurs de partou, dans le monde, Fès gens qui sont rarement des sujets de la couronne britannique avec le but de supporter les efforts du dominion (franchement). Tout simplement du fait qu'elle puise dans la planète entière, ses ressources sont plus élargies. C'est comme si on yse limitait a des gens de 6' ou plus ou aux gens aux cheveux blonds, ça réduirait de beaucoup notre corps de recherche. Si McGill était une université francophone, elle ne pourrait jamais attirer le nombre d'étudiants qu'elle attire aujourd'hui. Non seulement les retombés économiques sont indispensable a Montréal mais McGill est une porte d'entrée pour beaucoup de gens vers un univers francophone, une opportunité de faire un showcase incroyable. Si McGill était francisé ou pire fermé ce serait un dommage terrible causé a la ville, au québec et aux futurs générations. Parler ainsi de nettoyage est désolant. Il aura toujours des gens comme mark_ac pour faire des remarques de ce genre. Si en tant que québécois l'on se laisse emporter en retour nous serons les grands perdants. Nos lois et actions on été posés pour protéger le français sous le coup de l'émotion sans jamais penser a avoir des actions pour mitiger les pertes. Le Québec a perdu sa bourse, le siège social des banques et nous sommes tous plus pauvre que nous l'étions. Notre poids économique en Amérique du nord a été réduit et ce n'est pas une bonne chose pour notre avenir et survie.
×
×
  • Créer...