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La faisabilité technique de ce projet n'est nullement remise en cause.  Par contre, l'aspect financier doit être pris au sérieux.  On ne saurait voir la BIC ou la CDPQ  comme une solution magique aux contraintes budgétaires des gouvernements.  Les investisseurs privés (y compris les fonds de retraite) auront naturellement des exigences élevées quant au rendement attendu de leurs investissements.  Des contributions financières des gouvernements peuvent avoir pour effet de diminuer le coût moyen supporté par les sociétés de transport (ST) et leurs usagers, mais cet effet est limité.

Ainsi, même dans les cas où des montages financiers pour les investissements sont possibles, il faut aussi se préoccuper de la capacité des ST et des usagers à supporter les coûts additionnels (fonctionnement et rémunération des investisseurs privés).  Mais l'analyse ne s'arrête pas là: une nouvelle ligne de métro entraîne aussi des avantages, mesurables ou intangibles.  Parmi les premiers, on peut inclure 1) une diminution des coût associés aux modes alternatifs, comme les autobus; et 2) une augmentation de la valeur foncière des secteurs parcourus par la ligne, ainsi que le développement immobilier qui peut en découler.  Quant aux avantages «intangibles», on peut y inclure 1) une amélioration générale de la mobilité, et 2) une réduction des émissions des gaz (à effet de serre et autres...).

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Je vois pas la BIC ou la CDPQ intéressé dans ce projet. Déjà que la CDPQi a minimisé le parcours souterrains à la sortie de la gare et éliminer une station pour rentrer dans son budget de 6G$ avec tout le tracé déjà existant (ligne DM, voies existantes, etc.), je ne vois pas comment on peut créer du tout-neuf pour 29 stations sur 29km pour 6G$.

Et je n'ai même pas ouvert la boite de Pandore sur le fait que les trains n'auraient pas de chauffeurs...

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9 minutes ago, Decel said:

Je vois pas la BIC ou la CDPQ intéressé dans ce projet. Déjà que la CDPQi a minimisé le parcours souterrains à la sortie de la gare et éliminer une station pour rentrer dans son budget de 6G$ avec tout le tracé déjà existant (ligne DM, voies existantes, etc.), je ne vois pas comment on peut créer du tout-neuf pour 29 stations sur 29km pour 6G$.

Et je n'ai même pas ouvert la boite de Pandore sur le fait que les trains n'auraient pas de chauffeurs...

Ce n'est pas le coût du projet mais le rendement potentiel, à 2x plus de passagers que le REM mais à des coûts de reviens d'environ deux fois moins par km, un projet de 6G$ serait comme le REM en rendement.  Plusieurs stations sont trop près à mon avis et le projet devra être optimisé.

 

Et pandore est déjà sorti, c'est des trains automatisés qui sont proposés par Projet Montréal, en espérant compatible avec le REM.

Modifié par p_xavier
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il y a 21 minutes, Decel a dit :

Je vois pas la BIC ou la CDPQ intéressé dans ce projet. Déjà que la CDPQi a minimisé le parcours souterrains à la sortie de la gare et éliminer une station pour rentrer dans son budget de 6G$ avec tout le tracé déjà existant (ligne DM, voies existantes, etc.), je ne vois pas comment on peut créer du tout-neuf pour 29 stations sur 29km pour 6G$.

Et je n'ai même pas ouvert la boite de Pandore sur le fait que les trains n'auraient pas de chauffeurs...

La ligne serait souterraine et donc plus coûteuse, mais le potentiel d’achalandage sera plus grand que le REM à cause de la densité.

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il y a 7 minutes, SkahHigh a dit :

La ligne serait souterraine et donc plus coûteuse, mais le potentiel d’achalandage sera plus grand que le REM à cause de la densité.

Mais le prix des billets sera assurément moins cher.

  • Confused 1
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il y a 27 minutes, p_xavier a dit :

Et pandore est déjà sorti, c'est des trains automatisés qui sont proposés par Projet Montréal, en espérant compatible avec le REM.

Justement, c'est annoncé, mais les fourches et les torches ne se sont pas encore massés...

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Même si on utilise un TBM, des gros trous, il va falloir en faire à proximité des stations pour créer les accès. À Londre, ils sont capable de creuser des gros trous sans paralyser la ville. Voici un documentaire qui date des années 1960. Je ne vois pas pourquoi on ne serait pas capable de faire quelque chose de ce genre à Montréal. Désolé de le dire, mais quand on parle de minimiser les impacts au Québec, nos efforts sont assez mince en comparaison à ce qui se fait ailleurs.
 

 

Modifié par Enalung
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La «ligne rose» n’est pas encore une priorité, selon Rita de Santis

 

stm-metro-azur.jpg?w=618&h=408&crop=1 Chantal Levesque Les 5 nouvelles stations de la ligne bleue seront opérationnelles en 2025, selon Rita de Santis.

Rita de Santis met un frein à l’engouement suscité hier par la publication, dans les médias, d’un article indiquant que Québec faisait de la ligne rose une de ses priorités.

«La ligne rose, c’est une priorité de Montréal», tempère la députée de Bourassa-Sauvé qui ne pense pas que l’arrivée du métro à Montréal-Nord se concrétise dans un futur proche.

Rita de Santis, qui a déjà siégé au conseil des ministres, a ainsi tenu à nuancer un reportage de Radio-Canada selon lequel la création d’une nouvelle ligne de métro se retrouve dans un document qui détaille les «priorités régionales» du gouvernement Couillard.

Le document en question est la Stratégie gouvernementale pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires qui sera déployée entre 2018 et 2022. Un rapport de 110 pages qui compile les préoccupations adressées par chaque région au gouvernement provincial.

«Cette stratégie est basée sur une nouvelle politique décentralisée où le gouvernement demande maintenant aux différentes municipalités d’établir eux-mêmes leurs priorités», explique Mme de Santis.

En d’autres mots, la nouvelle ligne de métro n’est pas la priorité du gouvernement en tant que tel, mais une de celles données par la Métropole à l’administration Couillard. Et c’est écrit noir sur blanc dans le préambule de la section où sont effectivement détaillées les priorités «des intervenants de la région de Montréal». C’est là qu’en priorité n° 2, on retrouve: «la création d’une nouvelle ligne de métro ainsi que l’achat de nouveaux autobus hybrides contribueront à l’amélioration de la mobilité en ville».

Les priorités locales de chaque région administrative seront en fait examinées par les différents ministères à la fin du mois de mars. Ainsi, «dès le printemps 2018, le premier plan gouvernemental de contribution à l’occupation et à la vitalité des territoires exposera, d’un seul tenant, l’engagement concret des ministères et organismes», peut-on lire dans la Stratégie.

«Mais, pour l’instant, nos priorités au gouvernement sont le Réseau électrique métropolitain et le prolongement ligne bleue dont les travaux seront entrepris en 2020-2021 pour une mise en service attendue pour 2025», insiste Mme de Santis.

«Un rêve de longue date»

C’est en ces termes que la députée provinciale parle de la venue du métro à Montréal-Nord. «Je souhaite que cette future ligne devienne aussi une priorité du gouvernement, mais cela va prendre du temps», partage la députée qui se dit consciente du problème de transport touchant l’arrondissement. «J’habite à Outremont. Moi-même je me déplace en transport en commun et les bons jours, ça me prend quand même 1 h 15 pour arriver à mon bureau de comté», déplore-t-elle. «Et plus on va vers le nord-est de Montréal et plus c’est pire», ajoute-t-elle.

De son côté, l’administration Plante entend respecter sa promesse électorale de mettre en place une ligne qui circulerait de Lachine à Montréal-Nord, et continue de travailler à la création d’un bureau de projet pour cette fameuse ligne rose.

«C’est une très bonne chose», commente Fanie St-Pierre, porte-parole de l’Autorité régionale du transport métropolitain (ARTM) qui salue cette initiative, avec toutefois un enthousiasme mesuré.

«La ligne rose n’a pas encore été étudiée par nos experts, souligne-t-elle. Nous avons un plan de développement stratégique dans nos cartons et nous allons y travailler avec les villes et les exploitants pour voir quels sont les projets qui seront réellement les plus porteurs cette année et la suivante.»

Une rencontre de réflexion aura d’ailleurs lieu dans ce sens ce printemps.

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