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REM (ligne A) - Discussion générale


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En tout cas, la réponse de deux des administrations concernés (Municipalité de Montréal et le gouvernement québécois) est assez catégorique : "Merci de votre input, mais on continue avec le projet." Le ministre Lessard remarque d'ailleurs un débordement du rapport en dehors du cadre de son mandat, mais comme le pouvoir de dépenser du fédéral, on dit qu'il n'est pas "illégal".

 

Une chance! Qu'on arrête avec ce niaisage! Le projet est un bon projet. Avons nous vraiment besoins de dépenser des dizaines de millions de dollars pour des études à n'en plus finir!?

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Le point important de la mission du BAPE est la fin du paragraphe:

 

"Pour réaliser cette mission fondamentale, le BAPE informe, enquête et consulte la population sur des projets ou des questions relatives à la qualité de l'environnement que lui soumet le ministre. Il produit par la suite des rapports d'enquête qui sont rendus publics. Le BAPE est par conséquent un organisme gouvernemental consultatif et non décisionnel."

 

En aucun temps, le ministre sommet des questions économiques ou sociales. Les question sont toujours centrées sur la qualité de l'environnement.

 

Que le BAPE (commissaires) répondent à la question et non pas aux variables (aspects) qui influent sur la question.

 

Le fait que les critiques du BAPE portent surtout sur des aspects qui n'ont rien à voir avec son mandat me rend perplexe. En agissant ainsi, on peut se demander si le BAPE s'integre bien dans le processus d'évaluation des nouveaux projets.Moi, dans le cas du REM,j'y vois un fort manque d'éthique qui ajoute une note discordante qui à la limite peut faire dérailler des projets déjà tres complexes. Ca démontre un manque flagrant de responsabilté dans le processus de développement des projets. Esce que le BAPE est un partenaire qui cherche à protéger les intérets environnementaux des Québecois ou est-ce une boite à critiques qui aime montrer ses muscles à peu pres sans égard au role qui leur a été confié.

C'est comme si le BAPE s'était engagé sur une voie ou le négatif est mis à l'honneur plutot que son devoir de travailler en partenariat avec les batisseurs du Québec de demain.

 

Je crois que vous avez raison (ACPNC aussi dans son message plus haut). Le BAPE devrait s'occuper de ses affaires. Ils ne sont pas qualifiés, ni mandatés pour juger de la pertinence d'un investissement ou de la validité financière d'un projet, pas plus que le parti Républicain aux Etats-Unis n'est apte à fournir une opinion informée (et objective) sur l'environnement.

Modifié par ToxiK
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Peu importe que ce soit ou non dans le mandat du BAPE, les questions soulevées quant au modèle économique me semble fort pertinentes puisque CDPQ sollicite une importante contribution directe des contribuables. Il est plus qu'inquiétant qu'à ce stade du projet, ces questions demeurent sans réponse. Je continue de penser que le projet actuel souffre de lacunes importantes, et pas seulement au niveau économique. Notemment, je trouve que le projet actuel est un véritable moteur à alimenter l'étalement urbain et l'exode vers les banlieus et ne fait rien pour encourager le transport actif. Sans parler du tronçon vers l'aéroport qui n'offre à mon avis absolument aucun bénéfice pour les usagers par rapport à la situation actuelle en plus d'être couteux. Le gouvernement pourrait après tout accorder de telles subventions directement aux organismes publics pour améliorer le service de transport, donc il me parait légitime que CDPQ soit redevable de transparence envers le public.

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Ce que je reproche au REM c'est d'imiter un train de banlieue. Mais avec une plus grande frequence. Pas sure que ca va fonctionner. Je trouve triste que l'on ne favorise pas l'acces actif aux stations pour les pietons et cyclistes. Pourquoi ne pas avoir la station ste anne de bellevue pres du college john abott et du campus mcdonald de l université mcgill. Pourquoi ne pas favorisé des passerelles *au dessus de la 40 du coté sud pour acceder aux *stations le long de l autoroute 40 du coté nord.*

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Juste une parenthèse, mais à ceux qui disent que le BAPE ne s'amuse qu'à bloquer des projets au Québec et que par conséquent, il devrait disparaître à force de prôner le statu quo, le BAPE a pourtant bel et bien autoriser l'exploitation, ainsi que l'agrandissement dernièrement, de la mine du Canadian Malartic:

 

Publié le 13 octobre 2016 à 18h05 | Mis à jour le 13 octobre 2016 à 21h17

 

Le BAPE autorise l'expansion de la mine de Malartic

 

Lien: Le BAPE autorise l'expansion de la mine de Malartic | Louis-Samuel Perron | Environnement

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Peu importe que ce soit ou non dans le mandat du BAPE, les questions soulevées quant au modèle économique me semble fort pertinentes puisque CDPQ sollicite une importante contribution directe des contribuables. Il est plus qu'inquiétant qu'à ce stade du projet, ces questions demeurent sans réponse. Je continue de penser que le projet actuel souffre de lacunes importantes, et pas seulement au niveau économique. Notemment, je trouve que le projet actuel est un véritable moteur à alimenter l'étalement urbain et l'exode vers les banlieus et ne fait rien pour encourager le transport actif. Sans parler du tronçon vers l'aéroport qui n'offre à mon avis absolument aucun bénéfice pour les usagers par rapport à la situation actuelle en plus d'être couteux. Le gouvernement pourrait après tout accorder de telles subventions directement aux organismes publics pour améliorer le service de transport, donc il me parait légitime que CDPQ soit redevable de transparence envers le public.
Me limitant au discours écominique. Dans ce cas toute décision gouvernementale devrait passer par le BAPE? Tout placement de la CDPQi aussi? *

 

Prenons par exemple le prolongement de la ligne bleue, par la même logique le BAPE aurait refuser le projet car la STM n'a pas de mécanisme de financement pour les prolongements de métro (litige à Laval), le tracé ne serait pas optimal car toute option n'a pas été étudiée, les utilisateurs perdraient leur siège sur bus express donc un manque d'amélioration de confort de l'usager, l'exclusivité du tunnel pour la STM alors que le train de l'Est pourrait l'utiliser pour sauver du temps, tarification à l'ouverture non fixée, coûts de construction par usager beaucoup plus élévé que le REM, surcharge de la ligne orange, seulement 5% de nouveaux utilisateurs car les utilisateurs de ce coin prennent déjà le bus. *

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J'ai écouté une des audiences du BAPE et dès les départ, le commissaire a dit: "Veuillez vous en tenir à votre mémoire et aux questions relatives à notre mandat".

 

Or, lors de l'audience, il y avait des commentaires et des explications clairement en dehors du mandat du BAPE et en aucun temps, le commissaire est intervenu pour avertir l'intervenant.

 

J'ai compris à ce moment là que le BAPE servait de tampon pour laisser les intervenants ventiler plutôt que de mettre l'accent sur leur mandat. Si c'est bon pour les intervenants, c'est aussi bon pour le/les commissaires du BAPE.

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J'ai toujours été interpellé par cette description de la norme ISO 9001:

 

1. Tu dis ce que tu fais.

2. Tu fais ce que tu dis.

3. Tu contrôles que ce que tu fais est vraiment ce que tu as dit.

 

C'est ce que tout organisme/organisation au sens large devrait mettre en pratique.

 

Je vous rappèle la portée du mandat du BAPE dans le contexte du REM selon ce que CDPQ Infra et le gouvernement ont demandé au BAPE:

 

Répercussions à évaluer

 

Empiètement et modification de l’habitat du poisson (chenal de l’île-des-Sœurs, rivière des Prairies, rivière des Mille-Îles, ruisseau des Prairies et ruisseau Bertrand) ;

Déviation du ruisseau des Prairies ;

Destruction d’habitats aquatiques ;

Perturbation des activités de migration ;

Perturbation des activités de pêche sportive ;

Perte de milieux humides ;

Perte et dommage à la végétation riveraine et aquatique ;

Atteinte à la qualité de l’eau ;

Impacts sur le niveau de la nappe phréatique au moment du perçage de tunnel ;

Perte de superficie agricole ;

Perte d’une partie du bois de Brossard/Bois de la Prairie/Carignan ;

Perte de superficies végétalisées et dommage à la végétation terrestre ;

Impacts potentiels sur les sols et les eaux contaminés ;

Impacts potentiels sur le patrimoine et les vestiges archéologiques ;

Impacts sur les espèces à statut particulier comme la couleuvre brune ;

Perturbation d’activités industrielles ;

Travaux de déblai et de remblai ;

Impact sur le niveau sonore ;

Nuisances pendant les travaux (circulation, bruit, poussières) ;

Acquisitions de terrains et de servitudes ;

Travaux de nuit.

 

Clairement, le BAPE n'a pas mis en pratique ces 3 étapes selon le mandat qu'il a reçu.

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Si le BAPE aurait été là lors de la création de Montréal, on serait encore un petit village fortifié. Get a fucking life.

 

Dans le même ordre d'idées, si des SOSIES de ce BAPE québécois (créé en 1978) avaient existé dans le passé proche et lointain, on aurait peut-être interdit, notamment, le drainage de très nombreux marécages en Europe (pour ouvrir de nouvelles terres à l'agriculture), le dragage du fleuve Saint-Laurent dès le 19 ième siècle et la construction de la Voie maritime du Saint-Laurent à la fin des années 1950, et tant qu'à y être, on aurait gentiment invité Jacques Cartier, à son arrivée à Gaspé en 1534, à promptement rebrousser chemin, par crainte de la propagation de maladies et virus contre lesquels les populations locales ne disposaient pas des anticorps nécessaires dans leurs systèmes immunitaires. (Avant de monter sur vos grands chevaux, lisez la suite...)

 

Partout et de tous temps, les activités humaines affectent l'environnement. Les animaux aussi! Et même dans un contexte dépourvu de toute vie (humaine, animale, végétale), l'environnement naturel évolue, que ce soit par des forces internes à la planète, ou externes comme le rayonnement solaire, les météores et les astéroïdes etc.

 

Morale de l'histoire: l'impact zéro, c'est impossible. Ce qu'il faut, c'est une pondération des avantages et des désavantages anticipés par suite d'une intervention envisagée. Une «évaluation» qui se bornerait à énumérer, identifier, voire «quantifier» les impacts négatifs appréhendés serait gravement incomplète, et partant: invalide.

 

On peut même aller plus loin dans le raisonnement, et évoquer le coût de l'option «Ne rien faire». Certes, on peut aussi vouloir comparer les avantages et les désavantages de projets alternatifs. Le «hic», c'est que souvent on ne dispose pas des informations (données, analyses) adéquates pour procéder méthodiquement. Dans ce cas, si on pense avoir le choix d'attendre, on doit avoir conscience du coût que le délai impose. Si le dit «coût» ( qui n'est pas uniquement financier et matériel, mais doit aussi inclure le sacrifice de service rendu) apparaît substantiel, on peut alors décider de s'en remettre à l'étude avantages/coûts propre à l'unique projet en cours d'examen. Chose certaine, on ne peut pas indéfiniment choisir de «Ne rien faire» (en attendant le jour béni où l'on disposera de TOUTES les données nécessaires...)

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