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Quartier Namur-Hippodrome (reconversion de Blue-Bonnets)


ErickMontreal

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Développer un nouveau quartier peut prendre des décennies, non seulement en fonction des hauts et des bas de l'économie, mais aussi en rapport avec d'autres sites qui peuvent être plus avantageux en ville. L'exemple des grands terrains avoisinant le pont Jacques-Cartier est assez éloquent. Même s'ils se situent en plein coeur de la ville et bien desservis par les TEC, il aura fallu plus d'un demi-siècle pour qu'enfin les premiers nouveaux immeubles sortent de terre.

En fait l'essentiel du développement depuis 15-20 ans s'est concentré au centre-ville ouest et GFT. Maintenant que cette partie de la ville arrive au point de saturation, la pression immobilière se déplace lentement plus à l'est avec les vastes espaces de la SRC, Molson et l'Esplannade Cartier. Ici il faudra peut-être plus ou moins 2 décennies avant de compléter l'ensemble incluant les nouveaux axes de transports.

Tandis que le problème avec BB est depuis toujours son enclavement à l'ouest et au sud et la congestion routière sur Décarie qui augmente sans cesse et qui se prête mal à l'usage de la voiture particulière aux heures de pointe. Incidemment son isolement perdurera tant qu'il n'y aura pas une ligne de transport (tram) pour le relier au métro et aux autres quartiers périphériques. 

Donc difficile de créer un engouement quand on est loin des services et que la mobilité est problématique au quotidien. Par ailleurs les gens recherchent plus qu'un lieu de résidence, mais surtout un milieu de vie concurrentiel, où ils pourront profiter de services connexes sur place et d'espaces publics de qualité. On l'a vu notamment avec le succès de Bois-Franc et on le constate maintenant dans le nouvel Outremont avec le campus de l'Université de Montréal.

J'en conclus qu'à mon avis BB n'a pas encore les conditions gagnantes. Il est d'ailleurs loin du REM et tant qu'on prévoira des travaux majeurs sur la 40, il ne figurera pas sur la liste des promoteurs, car la mobilité est un incontournable pour la rentabilité et l'attrait durable de nouveaux résidents.

 

 

 

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1 hour ago, acpnc said:

la mobilité est un incontournable pour la rentabilité et l'attraitdurable de nouveaux résidents.

Just build a 300 m pedestrian overpass to Métro Namur… 😏😉

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On 2021-08-26 at 11:30 PM, Internist said:

Ça fait seulement 13 ans que le fil a été créé, patience… 

Sinon, l’en-tête mentionne que le dépôt du plan d’ensemble est prévu en 2021.

On pourra sûrement blâmer la COVID-19 pour expliquer un retard d’un an ou deux, le temps de s’assurer que tous les grillons du coin ont eu leur mot à dire. Quand on aura pris en compte les doléances des musaraignes qui fréquentent les lieux, on pourra aller de l’avant de façon décisive avec une enquête de pré-faisabilité en vue d’une potentielle étude d’avant-projet. Là seulement aurons-nous des assises assez solides pour élaborer un plan directeur audacieux que les contraintes budgétaires couplées à la loi du plus bas soumissionnaire auront tôt fait d’escamoter et de rendre aussi générique que faire se peut. Encore une fois, point ne vient à qui sait attendre!

Ce commentaire est probablement à la fois le plus déprimant de ce fil, mais aussi l'un des plus "sarcastiquement réalistes"! 😂

3 hours ago, SameGuy said:

Just build a 300 m pedestrian overpass to Métro Namur… 😏😉

A 75 m overpass would suffice! (Let's obviously forget about a tunnel.) :)

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  • 11 mois plus tard...

Quartier Namur-Hippodrome

Vivement une première pelletée de terre

 

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE

Le site de l’ancien hippodrome, en 2019

Nathalie Collard La Presse

Cet été, l’équipe éditoriale de La Presse vous propose une série de textes sur la densification urbaine comme clé pour venir à bout de la crise du logement, un enjeu répandu dans l’ensemble du Québec qui sera certainement au cœur de la prochaine campagne électorale.

Publié à 5h00

https://www.lapresse.ca/debats/editoriaux/2022-08-08/quartier-namur-hippodrome/vivement-une-premiere-pelletee-de-terre.php

Il n’y a pas beaucoup de métropoles dans le monde où on trouve encore un immense territoire vierge à développer. À Montréal, si. Un grand terrain de 46 hectares au cœur de la ville, à proximité d’une station de métro. Ce site, c’est le terrain de l’ancien hippodrome Blue Bonnets.

À la Ville de Montréal, on parle du potentiel de ce secteur depuis… 30 ans.

Les derniers chevaux y ont couru en 2009. Les bâtiments de l’hippodrome ont été démolis en 2018. Au fil du temps, trois administrations municipales se sont succédé. Mais de Gérald Tremblay à Valérie Plante en passant par Denis Coderre, aucun maire (ni mairesse) n’a assisté à la première pelletée de terre.

La Ville de Montréal, à qui Québec a finalement cédé les terrains de l’ancien hippodrome en 2017, a dévoilé sa vision du grand secteur Namur-Hippodrome (95 hectares au total) en 2019. Valérie Plante et son équipe rêvent d’en faire un quartier carboneutre qui accueillerait plus de 12 000 unités d’habitation, dont 6000 seulement sur l’ancien site de Blue Bonnets. Les abords des stations de métro Namur et de la Savane représentent aussi de beaux potentiels de densification urbaine. On prévoit faire une belle place aux logements sociaux et abordables ainsi qu’aux espaces verts.

Trois autres années ont passé depuis que Montréal a présenté les contours de ce futur quartier. Or si vous vous promenez sur le terrain de l’ancien hippodrome, vous n’apercevrez pas l’ombre du début d’une tour de condos. Par contre, vous y trouverez des… melons. Ils sont cultivés par un organisme de Côte-des-Neiges, en attendant.

Vrai, la liste des défis à relever pour développer ce secteur intelligemment est longue : enclavé entre Mont-Royal et les voies ferrées du CN, traversé par l’autoroute Décarie, il est bétonné, pollué et assez dégarni de verdure. C’est un beau casse-tête urbain ! Avant d’y accueillir les premiers locataires, il faudra raccorder les deux segments de Cavendish à l’ouest (la Ville rêve d’en faire un boulevard urbain) et régler le problème numéro un du secteur, celui de la mobilité.

En effet, dans son rapport de consultation publique sur le quartier Namur-Hippodrome, déposé en 2020, l’OCPM évalue à 200 000 (!) le nombre de déplacements quotidiens supplémentaires une fois ce secteur habité. Et c’est sans compter l’arrivée de Royalmount, à quelques mètres, qu’on ne peut ignorer quand on planifie le développement de ce secteur.

Bref, ce futur quartier pourrait vite devenir un enfer de circulation automobile si on ne planifie pas les transports collectifs et la mobilité.

C’est une des 41 recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) qui suggère aussi de déterminer à l’avance les espaces prévus aux activités commerciales et communautaires. On veut éviter un autre Griffintown, qui est devenu l’exemple de ce qu’il ne faut pas faire lorsqu’on développe un nouveau quartier.

La planification est importante, soit. Mais on a traîné les pieds dans ce dossier. La planification et l’efficience ne sont pas incompatibles.

Il faudrait passer du pas au trot, pour ne pas dire au galop si on veut commencer à construire un jour !

La pression sur le logement est intenable dans les quartiers avoisinants. Dans Côte-des-Neiges, les organismes communautaires évaluent à 2490 le nombre de ménages qui attendent l’accès à un loyer modique. Pour sa part, l’Office municipal d’habitation de Montréal estime à 3645 le nombre de demandes pour un HLM dans l’arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Le temps d’attente serait d’environ six ans…

Il est temps que les choses bougent.

Selon l’acte de cession avec le gouvernement provincial, la Ville a jusqu’au mois d’octobre pour présenter un échéancier, et jusqu’en 2023 pour vendre une première parcelle de terrain, sans quoi il redeviendra propriété de Québec.

Soyons réalistes, le gouvernement Legault n’aura pas le choix, il devra bonifier sa participation financière pour accompagner Montréal dans le développement de ce futur quartier. La Ville ne pourra pas assumer la facture seule.

Mais pour cela, il faut agir.

Les ménages montréalais n’ont plus le luxe d’attendre encore 30 ans.

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30 ans? More like 50. On parlait de projet immobilier à l'hippodrome dans les années 70. La station Namur a été construite à cet endroit précis face à l'hippodrome suite à des magouilles du promoteur de l'époque pour développer le terrain. Campeau Corporation. 

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il y a une heure, Rocco a dit :

30 ans? More like 50. On parlait de projet immobilier à l'hippodrome dans les années 70. La station Namur a été construite à cet endroit précis face à l'hippodrome suite à des magouilles du promoteur de l'époque pour développer le terrain. Campeau Corporation. 

Pas étonnant car la problématique d'enclavement du site n'a jamais été corrigée depuis toutes ces années. Or Campeau avait beau proposer un projet gigantesque, sans l'argent public pour construire de nouvelles voies de circulation et des lignes de TEC, c'est le statu quo qui aura prévalu jusqu'à nos jours. Le problème demeure donc entier et il serait injuste que la facture entière d'infrastructures échoit à la seule ville de Montréal. Puisque VMR profitera d'importants revenus avec l'arrivée du Royalmount, sans toutefois vouloir payer sa part en argent public, afin d'améliorer la mobilité du secteur et les indispensables raccordements en infrastructures souterraines. :biting:

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Il y a 1 heure, acpnc a dit :

La planification est importante, soit. Mais on a traîné les pieds dans ce dossier. La planification et l’efficience ne sont pas incompatibles.

L'euphémisme de la décennie! En plein pénurie de logements! J'espère qu'ils ne planifient pas des maisons de ville.

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  • 2 semaines plus tard...

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2022-08-22/namur-hippodrome/montreal-lance-un-premier-projet-de-logement-100-abordable.php

HippodromeMontréal lance un premier projet de logement « 100 % abordable » 

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

La mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, le conseiller et reponsable de l'urbanisme à la Ville, Robert Beaudry, et le vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, Benoit Dorais, sur le site de l'ancien hippodrome lundi.

L’administration Plante annonce un premier jalon de l’avenir de l’ancien hippodrome, dans Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce. Un projet « 100 % » consacré à du logement abordable verra le jour sur ce site, que la Ville veut transformer en un « écoquartier » qui pourra à terme accueillir 6000 unités de logement. 

Publié à 11h34

 

 

 

HENRI OUELLETTE-VÉZINALA PRESSE

Un appel à projets sera en effet lancé d’ici quelques semaines afin de doter ce vaste terrain, situé près du métro Namur, d’environ 200 logements sociaux et abordables d’ici 2025. La Ville compte vendre une parcelle du terrain à un groupe communautaire en habitation. « On demande à tous les organismes à but non lucratif qui sont actifs en habitation de préparer leur proposition », a expliqué lundi le vice-président du comité exécutif et responsable de l’habitation, Benoit Dorais. 

Il affirme que la Ville veut ainsi « tester des nouveaux modèles d’attribution de terrain ». « La Ville va être plus accessible et agile que jamais », a-t-il insisté. Le projet « Namur-Hippodrome » devait initialement accueillir plus de 8000 logements, mais cette cible a depuis été revue à la baisse par la Ville, autour de 6000. La mairesse Valérie Plante a souvent décrit le projet comme « l’anti-Royalmount ». 

Dans un communiqué, Mme Plante a indiqué lundi que « le lancement de ce premier appel à projets contribuera à l’atteinte des cibles ambitieuses que notre administration s’est fixée pour assurer la carboneutralité et l’abordabilité de Montréal. 

« En dédiant un premier terrain à une offre de logements 100 % abordable, nous témoignons de notre engagement à assurer la qualité de vie des Montréalais et des générations futures. La mobilisation des organismes à but non lucratif est une étape essentielle pour répondre aux besoins en matière de logements sociaux et abordables », a-t-elle insisté. 

Construire « encore et encore » 

L’avenir du site de l’ancien hippodrome fait l’objet de débats depuis des décennies à Montréal. Aucun cheval n’y coure depuis 2009. Les bâtiments de l’hippodrome ont été démolis en 2018. Au fil du temps, trois administrations municipales se sont succédées : de Gérald Tremblay à Valérie Plante en passant par Denis Coderre, aucune n’a encore concrétisé de projets. 

La Ville de Montréal, à qui Québec a finalement cédé les terrains de l’ancien hippodrome en 2017, a dévoilé sa vision du grand secteur Namur-Hippodrome de 95 hectares au total, en 2019. Valérie Plante et son équipe rêvent d’en faire un quartier carboneutre qui accueillerait plus de 12 000 unités d’habitation, dont 6000 seulement sur l’ancien site de Blue Bonnets. 

« On vit aujourd’hui un moment marquant », a de son côté avancé la mairesse de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce, Gracia Kasoki Katahwa, parlant de « milliers de logements » abordables qui seront bientôt disponibles pour la population. « On ne refera pas les erreurs du passé », a-t-elle assuré, en garantissant l’arrivée d’un « milieu de vie » réunissant des parcs, des écoles et des infrastructures communautaires. 

M. Dorais, lui, affirme que la Ville veut cette fois avancer pour de bon. « On veut réussir à répondre à deux crises : la crise climatique et la crise du logement. Le nerf de la guerre, c’est certainement de construire, de construire et de construire encore du logement abordable, et surtout de s’assurer que ces logements demeurent abordables dans le temps », a-t-il évoqué. 

En novembre 2020, l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) affirmait dans un rapport que l’administration Plante ne parviendra pas à ériger un quartier carboneutre sur les terrains de l’ancien hippodrome si elle ne détermine pas mieux les « sources de pollution » qui y sont « omniprésentes ». Gaz à effet de serre, poussières fines, îlots de chaleur, bruits et vibrations : les polluants auxquels est exposé le secteur sont en effet nombreux, et représenent un défi.

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