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Autoroute 10 (Bonaventure - portion au nord du canal (boul. urbain))


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Publié le 18 juin 2009 à 15h35 | Mis à jour à 15h53

 

 

Quartier Bonaventure: les travaux commenceront dans quelques jours

 

 

Après 18 mois de travail et de concertation, le rapport de la Société du Havre de Montréal propose un projet de 141 millions $ qui est supposé générer des investissements privés de 1,5 milliard $.

 

Éric Clément

La Presse

 

La Société du Havre de Montréal (SHM) a proposé à la Ville de Montréal de débuter «dès maintenant» les travaux de la phase 1 du réaménagement de l'autoroute Bonaventure afin de commencer à créer le nouveau Quartier Bonaventure, près de la rue Brennan.

 

«Loin de recommander un projet de démolition, nous souhaitons plutôt que l'on débute rapidement la transformation radicale d'une voie autoroutière en une artère urbaine à l'échelle humaine et en un nouveau quartier habité, a dit Mme Hudon en conférence de presse conjointe avec le maire de Montréal, Gérald Tremblay, ce jeudi après-midi. Ce fantastique projet fera revivre un secteur historique de Montréal tout en donnant la priorité au transport collectif et actif : piétons, vélos, transport en commun, voitures hybrides, covoiturage...»

 

Après 18 mois de travail et de concertation, le rapport de la Société du Havre de Montréal propose un projet de 141 millions qui est supposé générer des investissements privés de 1,5 milliard et représenter 23 000 années/personnes en termes d'emplois pendant les travaux.

 

Le rapport est le fruit d'études diverses en aménagement, circulation et transport, environnement, archéologie, infrastructures souterraines et pour l'avant-projet routier.

 

 

Le maire Tremblay a présenté mercredi le concept détaillé du réaménagement de l'autoroute à ses collègues du comité exécutif.

 

«Ils l'ont reçu avec enthousiasme, a dit le maire. Je tiens à féliciter toute l'équipe de la Société du Havre de Montréal et ses consultants, notamment la firme Cardinal Hardy, pour la qualité du projet qui sera soumis prochainement à la consultation par l'Office de consultation publique de Montréal. La population aura ainsi une autre occasion de s'exprimer avant que la Ville n'adopte la version finale de ce projet de grande envergure.»

 

Le concept proposé de mise en valeur s'articule autour des îlots centraux, du viaduc ferroviaire du Canadien National, du front ouest du faubourg des Récollets, de l'îlot de la Commune au sud, du corridor Dalhousie à l'ouest et du réaménagement du corridor Bonaventure, secteur où l'autoroute sera ramenée au sol et transformée en artère urbaine.

 

L'abaissement de l'autoroute commencera par une descente du tablier routier entre les rues de la Commune et Brennan. À partir de la rue Brennan, l'artère sera divisée en deux chaussées qui répartiront la circulation de part et d'autre des îlots centraux, sur les rues Duke vers le nord et de Nazareth vers le sud.

 

«Nous avions une vision claire et audacieuse du Havre. Aujourd'hui, nous avons un concept d'une qualité remarquable. Un projet ambitieux qui porte en lui le pouvoir de transformer Montréal, d'en faire une ville toujours plus attrayante, résolument moderne, tournée vers l'avenir et respectueuse de l'environnement, a expliqué le maire Tremblay. Ce que le projet du Quartier Bonaventure démontre, c'est que Montréal bouge, que Montréal est plus que jamais en action», a précisé le maire.

 

La SHM propose un corridor exclusif réservé au transport collectif, connu sous le nom de «Corridor Dalhousie», notamment pour faire circuler plus rapidement les autobus métropolitains jusqu'au terminus du centre-ville et dans le sens inverse. Les autobus en provenance ou en direction de L'Île-des-Soeurs pourront aussi utiliser ce corridor. Le projet prévoit l'aménagement d'une nouvelle station d'autobus, rue Dalhousie.

 

Selon Mme Hudon, la création du Quartier Bonaventure, plutôt que la démolition pure et simple de l'autoroute Bonaventure, offre des avantages économiques significatifs pour les gouvernements et un retour sur l'investissement assuré pour les Montréalais. Les sommes investies par la Ville et par l'AMT généreront 6,7 fois plus d'investissements du secteur privé, soit 1,53 milliard $. Ces investissements procureront des revenus municipaux de 99 millions pour la vente de terrains, les permis de construction et les droits de mutation, et, à terme, des revenus de 32 millions $ en taxes foncières. Les revenus anticipés pour les gouvernements du Québec et du Canada s'élèvent, respectivement, à 224 millions et 96 millions.

 

«Voilà comment nous pouvons transformer un investissement nécessaire pour maintenir la structure de l'autoroute en un projet structurant pour l'économie de Montréal, a dit Gérald Tremblay, ajoutant que la création du Quartier Bonaventure éliminera des dépenses de plus de 45 millions d'ici cinq à huit ans qui auraient été nécessaires en rénovation si on avait décidé de maintenir la structure de l'autoroute actuelle.

 

Certains travaux préparatoires commenceront ce mois-ci. Ils consistent à remplacer ou à réhabiliter les infrastructures souterraines. Ils n'auront aucun impact sur le design du projet qui sera adopté par la Ville au terme des consultations publiques. Durant les travaux, la circulation automobile et le transport collectif seront maintenus avec toutes les mesures nécessaires, assure la Ville. Les travaux d'infrastructures et de voirie devraient se terminer en trois ans et demi.

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Publié le 19 juin 2009 à 00h30 | Mis à jour à 00h30

Quartier Bonaventure: le projet sera-t-il vert?

 

Éric Clément

La Presse

 

La Société du Havre de Montréal (SHM) a convaincu la Ville de Montréal de bonifier le réaménagement de l'autoroute Bonaventure aux portes de la métropole. Le projet est ambitieux. Il créera un quartier moderne, chic, vert et agréable. Mais pour qu'il soit écologique, il faudra créer un corridor exclusif pour autobus ce qui portera son coût de 142 à 228 millions. Et encore, si l'Agence métropolitaine de transport (AMT) est d'accord et si le gouvernement du Québec finance la différence, soit 86 millions.

 

À en croire le maire Gérald Tremblay, des travaux préliminaires d'infrastructures souterraines pour paver la voie à ce nouveau quartier commenceront dans les jours qui viennent. Avec trois mois de retard. En mai 2008, ils étaient prévus pour mars 2009. Le collecteur Williams sera réparé et la Commission des services électriques procédera à des réparations. Mais quand débutera la déconstruction de l'autoroute? On ne le sait pas encore. Le maire pense que la «nouvelle entrée de ville prestigieuse» sera terminée en 2013.

 

Le concept proposé s'articule autour des îlots centraux, du viaduc ferroviaire du Canadien National, du front ouest du faubourg des Récollets, de l'îlot de la Commune au sud, du corridor Dalhousie à l'ouest et du réaménagement du corridor Bonaventure, secteur où l'autoroute sera ramenée au sol et transformée en artère urbaine. L'abaissement de l'autoroute commencera par une descente du tablier routier entre les rues de la Commune et Brennan. À partir de la rue Brennan, l'artère sera divisée en deux chaussées qui répartiront la circulation de part et d'autre des îlots centraux, sur les rues Duke vers le nord et De Nazareth vers le sud.

 

L'an dernier, la SHM avait estimé le coût public du projet à 90 millions. Indexé au dollar d'aujourd'hui, on est rendu à 101 millions. Mais il y a eu depuis plus d'une quarantaine d'études en aménagement, circulation, transport, environnement, archéologie, infrastructures souterraines et pour l'avant-projet routier. De ces études découlent des bonifications nouvelles: plus de verdure, plus d'art, plus de beauté, plus de sols contaminés à extraire aussi. On arrive à 142 millions.

 

Selon la présidente de la SHM, Isabelle Hudon, la création du Quartier Bonaventure, plutôt que la démolition pure et simple de l'autoroute, offre des avantages économiques pour les gouvernements et un retour sur l'investissement assuré pour les Montréalais. Les sommes investies par la Ville et par l'AMT généreront 6,7 fois plus d'investissements du secteur privé, soit 1,53 milliard. Ces investissements procureront des revenus municipaux de 99 millions pour la vente de terrains, les permis de construction et les droits de mutation, et, à terme, des revenus de 32 millions en taxes foncières. Les revenus anticipés pour Québec et Ottawa s'élèvent à 224 millions et 96 millions.

 

Le projet est donc grandiose. Le maire est enthousiaste. «Je tiens à féliciter toute l'équipe de la Société du Havre de Montréal et ses consultants, notamment la firme Cardinal Hardy, pour la qualité du projet qui sera soumis prochainement à la consultation par l'Office de consultation publique de Montréal», a-t-il dit, jeudi, en conférence de presse.

 

La SHM a recommandé que le projet soit résolument tourné vers l'avenir. Mme Hudon insiste sur l'importance de donner la priorité au transport collectif et actif : les piétons, les vélos, les autobus, le tramway, les voitures hybrides, le covoiturage. Sept tracés de transport en commun ont été étudiés. La SHM recommande de créer un corridor exclusivement réservé au transport collectif dans la rue Dalhousie, notamment pour faire circuler plus rapidement les autobus métropolitains jusqu'au terminus du centre-ville.

 

Mais ce projet de corridor relève de l'AMT. Le ministère des Transports lui serait favorable. Il faut dire que 20 000 personnes de la rive-sud arrivent dans ce secteur par autobus chaque matin et 12 000 en automobile. L'objectif visé est de faire en sorte que parmi ces 12 000 automobilistes, 3 800 décident finalement d'utiliser un transport en commun à la place quand le corridor sera créé.

 

«Mais il faudra qu'il y ait une meilleure fréquence, de meilleurs horaires et un service plus confortable afin d'être concurrentiel par rapport à l'auto», a dit Mme Hudon, jeudi, rappelant que le transport en commun «c'est économiquement rentable pour la métropole».

 

Pour le responsable du transport à la Ville de Montréal, le conseiller André Lavallée, la discussion du corridor fait consensus dans la région. «Tout indique que le ministère des Transports est tout à fait à l'aise avec ça», dit-il.

 

Le projet a reçu le soutien «enthousiaste» de l'organisme Transport 2000, de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et de Dinu Bumbaru, directeur des programmes de l'organisme Héritage Montréal.

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Autoroute Bonaventure: un boulevard urbain priorisant le transport en commun

 

Écrit par Marilou Séguin sur RueFrontenac

Jeudi, 18 juin 2009 20:57

Mise à jour le Jeudi, 18 juin 2009 22:57

 

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Perspective des îlots centraux vers le sud à partir du boulevard René-Lévesque. Source: Groupe Cardinal Hardy/Société du Havre de Montréal

 

La Ville de Montréal souhaite profiter du réaménagement de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain, au coût de 141 millions, pour créer un nouveau quartier et implanter un premier corridor exclusif de transport en commun.

 

 

Basé sur le rapport de la Société du Havre de Montréal, le concept dévoilé jeudi propose l’abaissement de l’autoroute Bonaventure entre les rues de la Commune et Brennan. De là, l’artère urbaine se diviserait en deux chaussées de quatre voies répartissant la circulation de part et d’autre d’îlots centraux, sur les rues Duke vers le nord et De Nazareth vers le sud.

 

En plus de permettre le rétablissement des liens entre le quartier Griffintown et le faubourg des Récollets, le projet vise la construction éventuelle de 2800 unités de logement sur les îlots centraux.

 

Le concept, qui fait une grande place à la verdure et aux œuvres d’art, prévoit aussi la création d’une vaste place publique au cœur des îlots centraux.

 

Le secteur à l’étude couvre 29 hectares. Il est délimité par la rue Dalhousie à l’ouest, la rue Saint-Jacques au nord, les rues Queen, Saint-Henri et Gauvin à l’est et la rue de la Commune au sud. Les terrains sous la structure élevée de l’autoroute Bonaventure entre les rues Duke et De Nazareth appartiennent à la Ville de Montréal. Source: Société du Havre de Montréal

 

«Loin de recommander un projet de démolition, nous souhaitons plutôt que l’on débute rapidement la transformation radicale d’une voie autoroutière en une artère urbaine à l’échelle humaine et en nouveau quartier habité», a déclaré Isabelle Hudon, présidente du conseil d’administration de la Société du Havre.

 

Objectif : 2013

 

Les travaux d’infrastructures et de voirie devraient se terminer en trois ans et demi, ce qui permettrait à la Ville de Montréal de disposer d’une nouvelle entrée dès 2013.

 

Même si le projet doit d’abord être soumis à l’Office de consultation publique de Montréal, des travaux préparatoires d’infrastructures souterraines débuteront ce mois-ci.

 

«Ce que le projet du quartier Bonaventure démontre, c’est que Montréal bouge, que Montréal est plus que jamais en action», a souligné le maire Gérald Tremblay en conférence de presse.

 

Retour sur investissement

 

Initialement évalué à 90 millions, le projet a vu ses coûts augmenter à 141,7 millions au terme de l’avant-projet détaillé. L’indexation des coûts et l’agrandissement du territoire d’intervention expliquent en partie ce bond de la facture.

 

Perspective des îlots centraux vers le sud à partir du boulevard René-Lévesque. Source: Groupe Cardinal Hardy/Société du Havre de Montréal

 

Selon le rapport de la Société du Havre, l’exercice serait toutefois rentable : plus de 1,5 milliard d’investissements privés sur 20 ans est prévu dans la foulée du réaménagement.

 

Des investissements qui procureront des revenus municipaux de 99 millions pour la vente des terrains, les permis de construction et les droits de mutation, avec à terme des revenus de 32 millions en taxes foncières.

 

Le maire Tremblay a indiqué que la création du quartier Bonaventure éliminera des dépenses de réfection de plus de 45 millions d’ici cinq à huit ans. Un délai de récupération des investissements de neuf ans est projeté.

 

Priorité aux transports collectifs

 

Le rapport d’avant-projet de la Société du Havre propose aussi la création d’un corridor exclusif réservé au transport collectif, baptisé «Corridor Dalhousie», au coût de 86 millions.

 

Les autobus métropolitains pourraient ainsi circuler plus rapidement jusqu’au terminus centre-ville et dans le sens inverse. Les autobus en provenance ou en direction de l’Île-des-Sœurs pourraient également y circuler.

 

Selon le rapport, le corridor Dalhousie permettrait de réduire d’environ 20% le débit automobile dans l’axe Bonaventure, ce qui fait près de 4000 véhicules de moins sur la route chaque jour.

 

Circulation automobile

 

Le réaménagement de l’autoroute Bonaventure pourrait toutefois donner bien des maux de tête aux automobilistes.

 

Le maire Tremblay a reconnu que les Montréalais pourraient se retrouver avec deux chantiers autoroutiers majeurs dans la métropole au cour des prochaines années, la réfection du complexe Turcot étant présentement étudiée par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

 

Et une fois achevée, la transformation de l’autoroute Bonaventure en boulevard urbain rompra le lien direct avec l’autoroute Ville-Marie. Le rapport de la Société du Havre précise que l’itinéraire entre l’autoroute Ville-Marie et le pont Champlain sera redirigé à travers l’échangeur Turcot. Une voie d’entrée et une de sortie pour l’autoroute Ville-Marie seraient toutefois maintenues.

 

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Vue aérienne des volumes proposés dans le Quartier Bonaventure vers l’est à partir de Griffintown. Source : Interlope Multimédia/Société du Havre de Montréal

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Publié le 19 juin 2009 à 00h30 | Mis à jour à 06h24

 

Autoroute Bonaventure: «Une nouvelle entrée de ville prestigieuse»

 

 

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La Société du Havre de Montréal (SHM) a convaincu la Ville de Montréal de bonifier le réaménagement de l'autoroute Bonaventure aux portes de la métropole. Le projet est ambitieux. Il créera un quartier moderne, chic, vert et agréable. Mais pour qu'il soit écologique, il faudra créer un corridor exclusif pour autobus ce qui portera son coût de 142 à 228 millions. Et encore, si l'Agence métropolitaine de transport (AMT) est d'accord et si le gouvernement du Québec finance la différence, soit 86 millions.

 

À en croire le maire Gérald Tremblay, des travaux préliminaires d'infrastructures souterraines pour paver la voie à ce nouveau quartier commenceront dans les jours qui viennent. Avec trois mois de retard. En mai 2008, ils étaient prévus pour mars 2009. Le collecteur Williams sera réparé et la Commission des services électriques procédera à des réparations. Mais quand débutera la déconstruction de l'autoroute? On ne le sait pas encore. Le maire pense que la «nouvelle entrée de ville prestigieuse» sera terminée en 2013.

 

Le concept proposé s'articule autour des îlots centraux, du viaduc ferroviaire du Canadien National, du front ouest du faubourg des Récollets, de l'îlot de la Commune au sud, du corridor Dalhousie à l'ouest et du réaménagement du corridor Bonaventure, secteur où l'autoroute sera ramenée au sol et transformée en artère urbaine. L'abaissement de l'autoroute commencera par une descente du tablier routier entre les rues de la Commune et Brennan. À partir de la rue Brennan, l'artère sera divisée en deux chaussées qui répartiront la circulation de part et d'autre des îlots centraux, sur les rues Duke vers le nord et De Nazareth vers le sud.

 

L'an dernier, la SHM avait estimé le coût public du projet à 90 millions. Indexé au dollar d'aujourd'hui, on est rendu à 101 millions. Mais il y a eu depuis plus d'une quarantaine d'études en aménagement, circulation, transport, environnement, archéologie, infrastructures souterraines et pour l'avant-projet routier. De ces études découlent des bonifications nouvelles: plus de verdure, plus d'art, plus de beauté, plus de sols contaminés à extraire aussi. On arrive à 142 millions.

 

Selon la présidente de la SHM, Isabelle Hudon, la création du Quartier Bonaventure, plutôt que la démolition pure et simple de l'autoroute, offre des avantages économiques pour les gouvernements et un retour sur l'investissement assuré pour les Montréalais. Les sommes investies par la Ville et par l'AMT généreront 6,7 fois plus d'investissements du secteur privé, soit 1,53 milliard. Ces investissements procureront des revenus municipaux de 99 millions pour la vente de terrains, les permis de construction et les droits de mutation, et, à terme, des revenus de 32 millions en taxes foncières. Les revenus anticipés pour Québec et Ottawa s'élèvent à 224 millions et 96 millions.

 

Le projet est donc grandiose. Le maire est enthousiaste. «Je tiens à féliciter toute l'équipe de la Société du Havre de Montréal et ses consultants, notamment la firme Cardinal Hardy, pour la qualité du projet qui sera soumis prochainement à la consultation par l'Office de consultation publique de Montréal», a-t-il dit, jeudi, en conférence de presse.

 

La SHM a recommandé que le projet soit résolument tourné vers l'avenir. Mme Hudon insiste sur l'importance de donner la priorité au transport collectif et actif : les piétons, les vélos, les autobus, le tramway, les voitures hybrides, le covoiturage. Sept tracés de transport en commun ont été étudiés. La SHM recommande de créer un corridor exclusivement réservé au transport collectif dans la rue Dalhousie, notamment pour faire circuler plus rapidement les autobus métropolitains jusqu'au terminus du centre-ville.

 

Mais ce projet de corridor relève de l'AMT. Le ministère des Transports lui serait favorable. Il faut dire que 20 000 personnes de la rive-sud arrivent dans ce secteur par autobus chaque matin et 12 000 en automobile. L'objectif visé est de faire en sorte que parmi ces 12 000 automobilistes, 3 800 décident finalement d'utiliser un transport en commun à la place quand le corridor sera créé.

 

«Mais il faudra qu'il y ait une meilleure fréquence, de meilleurs horaires et un service plus confortable afin d'être concurrentiel par rapport à l'auto», a dit Mme Hudon, jeudi, rappelant que le transport en commun «c'est économiquement rentable pour la métropole».

 

Pour le responsable du transport à la Ville de Montréal, le conseiller André Lavallée, la discussion du corridor fait consensus dans la région. «Tout indique que le ministère des Transports est tout à fait à l'aise avec ça», dit-il.

 

Le projet a reçu le soutien «enthousiaste» de l'organisme Transport 2000, de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et de Dinu Bumbaru, directeur des programmes de l'organisme Héritage Montréal.

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