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Modernisation rue Notre-Dame


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Rue Notre-Dame: le comité de suivi se réunira

 

Julie Charette, le 24H

 

Photo: Jean-Louis Fortin

Le comité mis sur pied par Québec pour faire le suivi du dossier de la rue Notre Dame sera consulté «dès que possible», même si le gouvernement ne l’a pas fait au moment de mettre le projet sur la glace la semaine dernière.

 

Voilà la promesse faite par la ministre des Transports Julie Boulet même si elle a refusé mardi de préciser le calendrier des rencontres du comité de suivi du projet de réfection de la rue Notre-Dame.

 

Elle confirme toutefois que ce comité sera chargé «de suivre l’évolution des travaux» et d’informer les résidents de leur déroulement.

 

«J’ai tout avantage à recevoir des recommandations provenant du comité de suivi», mentionne la ministre Boulet en marge d’une conférence de presse sur les photos radar.

 

Un comité de suivi réclamé par tous

 

Contactée à ce sujet, la Ville de Montréal s’en lave les mains et renvoie la balle au ministère des Transports. «C’est à Québec de contacter les partenaires et on pensait que cela allait se faire avant Noël», signale Darren Becker, attaché de presse au comité exécutif.

 

Maintenant que le projet de la rue Notre-Dame est soumis à une réévaluation, le comité de suivi est encore plus d’actualité, estime Gaëtan Legault, porte-parole de la Coalition pour humaniser la rue Notre-Dame et membre du Collectif en environnement de Mercier-Est qui doit faire partie du comité de suivi.

 

«Le ministère des Transports et la Ville de Montréal ont la chance de faire montre de leur bonne foi. Il ne faut pas que les consultations se fassent en secret. Les informations doivent circuler», indique-t-il.

 

M. Legault croit aussi que la ministre Boulet aurait tout avantage à inviter des citoyens à siéger sur le comité de suivi.

 

«À l’heure actuelle, il n’y a sur le comité de suivi aucun résident de Hochelaga-Maisonneuve ou du Centre-Sud où auront lieu la majorité des travaux. Pour le moment, ce sont presque tous des gens d’affaires qui veulent développer des occasions d’affaires», fait-il valoir.

 

Pour la directrice générale de la Corporation de développement de l’Est, Thérèse Sainte-Marie, qui doit aussi siéger sur le comité de suivi, Québec tente de noyer le poisson.

 

«Je pense que le ministère des Transports n’est pas pressé de rencontrer un comité de suivi qui pourrait remettre en question un certain nombre de ses décisions», mentionne-t-elle.

 

Les derniers rebondissements relatifs au projet de la rue Notre-Dame inquiète un conseiller de l’arrondissement Mercier-Hochelaga-Maisonneuve qui doit siéger sur le comité de suivi.

 

Laurent Blanchard craint d’ailleurs que le projet de modernisation de la rue Notre-Dame ne devienne un «nouveau jeu de pouvoir entre Montréal et Québec».

 

Le projet de la rue Notre-Dame vise un tronçon de neuf kilomètres, soit de la rue Amherst à l’autoroute 25.

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''Laurent Blanchard craint d’ailleurs que le projet de modernisation de la rue Notre-Dame ne devienne un «nouveau jeu de pouvoir entre Montréal et Québec''

 

 

:begging:

 

:rotfl: Quelle drôle d'idée!!!!!! C'est un jeu de pouvoir depuis le début des années 70!!!! Ce n'est qu'une étape de plus dans cette mauvaise saga qui montre bien où est le véritable pouvoir. Montréal a depuis trop longtemps une administration molle et sans envergure diluée dans ses multiples organismes municipaux et supramunicipaux qui l'empêche de concentrer ses forces de manière efficace.

 

Il faut un leader compétent et charismatique qui a des qualités de vendeurs avec des arguments convaincants et qui connait en même temps très bien les rouages de l'état. Un nouveau maire ou peut-être même une nouvelle mairesse du genre Louise Harel pourrait changer les choses.

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Mais est-ce que la ville à vraiment des arguments convaincants?? Si tous les urbanistes qui travaillent à la ville sont plus aveuglément militants à la étienne que lucides et pragmatiques, c'est sûr que la ville va continuer de se faire imposer son plan "d'urbanisme".

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Mais est-ce que la ville à vraiment des arguments convaincants?? Si tous les urbanistes qui travaillent à la ville sont plus aveuglément militants à la étienne que lucides et pragmatiques, c'est sûr que la ville va continuer de se faire imposer son plan "d'urbanisme".

 

Un urbaniste détient une formation universitaire poussée. Ce qu'il avance, c'est basé sur l'étude détaillé de l'évolution des développements urbains depuis la création des premières villes. Si un nombre infime d'urbanistes sont d'accord avec le projet tel qu'il est, c'est peut-être parce que c'est motivé par des raisons logiques, contrairement à une simple raison de budget qui aura pour conséquences de miner la vie des gens du quartier...

 

Bravo si ils tiennent leurs culottes.

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La même chose pour les politiciens, économistes, financiers, comptables, etc... et pourtant dans chacuns de ces professions, on trouve des gens militants pour différents idéologies. Je vois pas en quoi les urbanistes seraient différents.

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  • 4 semaines plus tard...

Rue Notre-Dame - Montréal souhaite réduire la construction en tranchée

 

Jeanne Corriveau

Édition du mardi 31 mars 2009

 

Afin de réduire les coûts de modernisation de la rue Notre-Dame, la Ville de Montréal remet en question la construction en tranchée de certains segments de cette artère. Cette suggestion fait partie des discussions entreprises récemment entre la Ville et le ministère des Transports du Québec (MTQ) à la suite de l'explosion des coûts du projet.

 

De 750 millions de dollars en 2007, le projet de transformation de la rue Notre-Dame a bondi à 1,5 milliard. En février dernier, la ministre des Transports, Julie Boulet, a demandé à ses fonctionnaires de revoir l'ensemble du projet et a convenu avec le maire Gérald Tremblay de trouver des solutions pour que les coûts soient «plus acceptables.»

 

Interpellé par un citoyen hier à l'occasion de la séance du conseil municipal, le responsable du transport au comité exécutif, André Lavallée, a indiqué que la Ville avait fait quelques suggestions au MTQ et que l'objectif était de diminuer de 300 millions les coûts du projet.

 

En marge de la réunion du conseil, M. Lavallée a expliqué au Devoir que la Ville proposait de revoir la configuration du projet. «Ce qui coûte très cher, c'est là où on est en tranchée parce que les ingénieurs du MTQ ont réalisé, après une analyse plus pointue, que compte tenu du type de sol qu'il y a dans l'est de Montréal, les parois dans les tranchées doivent être plus épaisses et le plancher lui-même doit être pieuté», a-t-il dit.

 

«On est en train de revoir les éléments en tranchée, a-t-il poursuivi. Par exemple, dans le cas de l'intersection Notre-Dame-Pie-IX, on maintient l'idée de la tranchée, mais ça pourrait être un des seuls secteurs qui sont en tranchée parce qu'il s'agit d'une intersection complexe dans un secteur où l'on compte plusieurs centaines d'emplois. Et, à l'ouest, il y a le parc Morgan. Par contre, on regarde plus vers l'ouest.»

 

Il y a toutefois des éléments du projet auxquels la Ville tient mordicus, soit la dalle-parc du parc Morgan, la piste cyclable et les mesures d'apaisement de la circulation dans les quartiers environnants, a insisté M. Lavallée.

 

«On se rapproche encore de l'idée d'un boulevard urbain et c'est très positif», a-t-il dit. Dans le projet de modernisation de la rue Notre-Dame du MTQ, la construction en tranchée représente 15 % de la longueur de l'artère, a-t-il précisé.

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  • 5 mois plus tard...

Publié le 02 septembre 2009 à 04h45 | Mis à jour à 08h05

 

 

Rue Notre-Dame: cure minceur avant la mise en chantier

 

Québec veut ramener la facture du projet de réaménagement de la rue Notre-Dame sous la barre du milliard de dollars.

 

 

Tommy Chouinard

La Presse

 

 

(Québec) Québec entend couper 500 millions de dollars dans les coûts estimés de construction de la nouvelle rue Notre-Dame. La ministre des Transports, Julie Boulet, veut en effet ramener la facture du projet, qui a doublé en quelques mois, sous la barre du milliard de dollars.

 

L'aménagement prévu dans le secteur Sainte-Marie, près du pont Jacques-Cartier, sera modifié. Mais la voie réservée aux autobus et l'autre au covoiturage seront maintenues dans chaque direction.

 

En février dernier, La Presse révélait que les coûts estimés de construction de la nouvelle rue Notre-Dame ont explosé, passant de 750 millions à 1,5 milliard de dollars. Julie Boulet a renvoyé ses fonctionnaires à la planche à dessin pour revoir l'ensemble du projet.

 

Les fonctionnaires lui présenteront bientôt leur rapport, qui était attendu en août. Mme Boulet leur a fait savoir la somme que le gouvernement est prêt à payer avec la métropole. «Ce qui est acceptable, c'est entre 900 millions et un milliard», a-t-elle confié à La Presse.

 

 

L'explosion des coûts serait donc moins importante. La facture serait tout de même environ 30 % plus élevée que lors de l'annonce du projet en 2007 - l'estimation de 750 millions avait été reprise dans un communiqué de presse, en mai 2008.

 

La Ville de Montréal réclame le maintien du concept de «boulevard urbain» à huit voies, sorte d'hybride entre l'autoroute et le boulevard. Mais Québec veut surtout améliorer la fluidité dans ce secteur fort achalandé.

 

«Nous n'avons pas pris connaissance des dernières propositions du ministère des Transports mais tout le monde espère une solution satisfaisante pour les quartiers touchés», a affirmé Darren Becker, attaché de presse du vice-président du comité exécutif de la métropole, André Lavallée.

 

Julie Boulet écarte l'idée d'abandonner les principales mesures liées au transport collectif. Les voies réservées aux autobus et au covoiturage sont une priorité, a-t-elle souligné.

 

Québec ne remet pas en question l'unification des parcs Morgan et Champêtre dans Hochelaga-Maisonneuve par la construction d'une dalle de béton qui recouvrira la rue. Cette mesure est très attendue dans le quartier.

 

Plusieurs sources confirment que la révision du projet touchera surtout le secteur Sainte-Marie, à proximité du pont Jacques-Cartier. Québec avait prévu plusieurs mesures pour mettre en valeur le site historique du Pied-du-Courant, dont la construction d'une «esplanade des Patriotes», l'aménagement d'un belvédère et l'agrandissement du parc Bellerive. Ces installations feraient toujours partie du projet mais seraient de moindre envergure.

 

La modernisation de la rue Notre-Dame est attendue depuis 30 ans. Les bouchons de circulation sont très fréquents sur cette artère à quatre voies qui est utilisée chaque jour par 75 000 véhicules. Le projet fait passer la rue Notre-Dame à huit voies sur une distance de neuf kilomètres, du centre-ville jusqu'à l'autoroute 25, dans l'est de la métropole.

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