MLS Impact de Montréal

[ChrisDVD]

Par Éric Leblanc - L’Impact de Montréal a couronné une saison mouvementée en remportant avec brio le championnat de la première division des USL grâce à une victoire de 3-1 (6-3 au total des buts) face aux Whitecaps de Vancouver devant une foule en délire au Stade Saputo.

 

Après avoir joué de prudence en début de match, l’Impact a explosé avec trois buts en première demie pour filer vers le championnat de son histoire (1994, 2004, 2009). Tony Donatelli (sur un penalty à la 30e minute), Joey Gjertsen (40e minute) et Roberto Brown (42e minute) ont fait bondir les spectateurs de leur siège en touchant la cible de façon consécutive.

 

«Ce championnat est beaucoup plus savoureux que les deux autres de ma carrière», a avoué le capitaine Mauro Biello. «Nous avons traversé une saison très difficile, mais nous avons grandi ensemble.»

 

L’entraîneur Marc Dos Santos savoure cet honneur dès sa saison recrue dans la première finale toute canadienne de l’histoire cette ligue. Nevio Pizzolitto et Mauro Biello ont, quant à eux, le plaisir de goûter un troisième championnat avec l’équipe montréalaise.

 

 

«Nous avons toujours cru en nos moyens et nous savions qu’on pouvait tourner la page même si certaines personnes ne croyaient pas que nous pouvions redresser la situation», a commenté Dos Santos quelques minutes après avoir été porté en héros par ses joueurs. «J’espère que l’exemple donné par l’Impact aidera d’autres équipes sportives.»

 

«C’est un rêve de remporter un championnat dès ma première année, je pense qu’on pourrait faire un film de Walt Disney avec l’histoire de l’Impact cette saison», a confié le jeune entraîneur.

 

Le onze montréalais a reçu un immense cadeau de la part des visiteurs lorsque le défenseur Shaun Pejic a été expulsé du match pour avoir trop critiqué la décision de l’arbitre Dave Gantar d’accorder un penalty aux Montréalais. Ce scénario inattendu a permis à l’Impact de compléter cette finale à 11 joueurs contre 10.

 

L’unique but des Whitecaps a été inscrit par Ansu Toure qui a déjoué Matt Jordan de la tête à la 44e minute.

 

Le capitaine de l’Impact Mauro Biello, qui pourrait fort bien annoncer sa retraite après ce troisième championnat, a sauté sur le terrain à la 80e minute de jeu sous une belle ovation des spectateurs.

 

«La foule a été magnifique, ça m’a fait chaud au cœur quand je suis embarqué sur le terrain sous leurs applaudissements. Les partisans nous ont aidés tout au long du match», a déclaré Biello avec appréciation.

 

Patrick Leduc, Eduardo Sebrango et Rocco Placentino ont également fait leur entrée dans la partie en deuxième demie.

 

Outre leur but, les Whitecaps ont menacé à quelques occasions, mais de façon peu convaincante et l’Impact a pu se fier sur Jordan pour tenir le fort devant le filet.

 

«L’Impact méritait de gagner, je les félicite et ils ont été la meilleure équipe durant cette finale. Je suis content pour eux, mais c’est difficile en même temps pour moi», a laissé tomber l’attaquant des Whitecaps et ancien membre de l’Impact Charles Gbeke.

 

Les Ultra, les plus fidèles partisans de l’Impact, ont réussi un autre coup d’éclat pour ajouter du piment et faire lever l’ambiance en exposant un gigantesque et spectaculaire bannière dans leur section avant que la partie prenne son envol.

 

La rencontre a été disputée à guichets fermés, alors que les 13 034 billets ont été vendus.

 

L'Impact avait remporté le match aller 3-2 la semaine dernière à Vancouver.

 

L’attaque s’éclate

 

Ce spectacle offensif de l’Impact a commencé lorsque Donatelli a obtenu un penalty grâce à une belle pression orchestré en attaque par lui-même, Leonardo Di Lorenzo et Brown ce qui a forcé Pejic à faucher Brown dans la surface de réparation. Donatelli a hérité de cette occasion en or et il a compté son troisième but des séries, un sommet chez l’Impact avec un tir bas à la droite du gardien Jay Nolly.

 

En déficit d’un joueur, les Whitecaps ont éprouvé de la difficulté à contrer les joueurs de l’Impact par la suite. Gjertsen et Brown ont profité de cette situation pour obtenir le deuxième but. Gjertsen a d’abord remis le ballon à son coéquipier qui lui a rendu la pareille de superbe façon. Gjertsen a poussé cette remise impeccable derrière le gardien adverse sans aucune difficulté.

 

Seulement deux minutes plus tard, ce fut au tour de Brown de toucher la cible grâce au brio d’un partenaire de jeu. Peter Byers s’est créé un appui sur un défenseur en faisant dos au filet et il a remis le ballon à Brown qui a un trop grand instinct pour manquer une telle opportunité.

 

Des célébrations à la hauteur

 

Dès la conclusion de la partie, les joueurs de l’Impact ont pu célébrer en grand leur triomphe et ils ont pris le temps de remercier les partisans chaleureusement.

 

Les joueurs ont effectué un tour d’honneur du terrain avec le trophée en main au grand plaisir des partisans qui n’étaient pas pressés de quitter et le gardien Matt Jordan a même fêté ce sacre dans les gradins avec les membres de sa famille.

 

http://www.rds.ca/impact/chroniques/284263.html

[JFrosty]

Bravo à l'Impact! Ça fait du bien d'avoir une équipe qui choke pas à Montréal!

[FRED]

Moi aussi bien content pour l'Impact !

[ProposMontréal]

Étnat un fan, un vrai de soccer, je suis très content pour l'impact, J'étais au Centre Claude-Robilliard en 2004 et j'aurai aimé ça vivre l,expériece avec 13000 personnes cette années.

 

Montréal est une ville de Soccer, avant sa fermeture pour des raisons techniques, La Manic était l'équipe Canadienne de Soccer. Les foules était de plus de 20 000 par match.

 

L'impact est un exemple parfait qu'une équipe de soccer survivrait très bien à Montréal et malheureusement, il est temps de passer à autre chose c'est la MLS pour moi, je veux voir l'impact passer en division 1.

 

Go Impact go!

[Habsfan]

Félicitations à l'Impact, une victoire pleinement méritée!! Ça nous prend une équpe en MLS, vite!!

[Ornello Mastrocola]

Impact wins the Championship!!!!!! Yeah Baby...Als win the Grey Cup!!!!! Yeah Baby...Habs in disarray!!!! Yeah Baby....

[ProposMontréal]

Source: ProposMontreal.com

 

Du Manic à l'Impact

 

 

En 1981, la Brasserie Molson achète une équipe de la North American Soccer League, l’équivalent nord-américain d’une première division européenne. C’est à ce moment que le Fury de Philadelphie devient le Manic de Montréal. De 1981 à 1983, en 81 et 82 les foules se massent au Stade Olympique pour des moyennes de plus de 20 000 spectateurs par match.

 

Le début des années 80 se veut plutôt négatif pour le sport à Montréal. Les Alouettes font l’erreur de changer de nom pour devenir les Concordes. Les Expos doivent vivent avec une grève en 1981 et le fameux « Blue Monday » où ils rateront leur seule et unique chance de passer aux grands honneurs de la MLB. Le Canadien doit faire place aux bonnes années des Oilers et des Islanders. Le Manic lui, plie baguage et l’organisation devient l’équipe nationale Canadienne (audio). Même à sa fermeture l’équipe attire quand même plus de 10 000 spectateurs par match et n’oubliez pas, nous sommes en 1984 et le Québec n’est pas encore totalement ouvert sur le monde.

 

En 1988, un groupe d’investisseurs avec en tête O’Keefe ajoutent une équipe à la Ligue Canadienne de Soccer, c’est la naissance du FC Supra de Montréal (vidéo). C’est à ce moment que des noms entrent dans le collectif sportif, des noms comme Nick DeSantis et Mauro Biello deviennent aussi connus que certains joueurs des Expos et du Canadien de Montréal. En 1986, la ligue ferme et l’équipe aussi. C’est alors qu’une famille tout aussi montréalaise que la famille Molson, la famille Saputo fonde l’Impact pour la American Professional Soccer ligue qui deviendra la A-League et est connues maintenant comme la USL.

 

Dès sa deuxième année l’Impact gagne le championnat de la ligue qui a ce moment la, se veut la première division et le restera jusqu’à l’arrivée de la Major Soccer League en 1996. L’impact suivra la ligue dans tous ces changements de noms et d’affiliation. Gagnant le championnat à une autre reprises en 2004. En 2008 la Famille Saputo finance avec l’aide de partenaires privés un stade de 13 000 sièges pour accueillir leur équipe et peut-être un peu plus.

 

En 2009, après un 2008 glorieux où l’équipe se rend jusqu’en quart de finale du tournoi de la concacaf, l’Impact a un départ très douteux, les bagarres internes tournent l’équipe au ridicule, même l’entraineur John Limniatis se fait montrer la sortie pour faire place à Marc Dos Santos. L’équipe commence alors à reprendre ces habitudes d’antan et réussie quand même à remonter le classement pour se placer en pelotons de classement pour commencer le championnat. Contre toute attente et étant le mal-aimé des critiques tout au long du tournoi, hier dans une victoire sans équivoque, nos onze Montréalais signaient son troisième championnat contre ces rivaux canadiens, les Whitecaps de Vancouver.

 

Ces mêmes Whitecaps feront le saut dans la MLS en 2011, passant d’un stade de 5000 au BC Place pouvant recevoir 60 000 personnes. Montréal présente depuis maintenant prêt de 30 ans le gout du soccer, que ce soit le Stade Olympique dans les années du Manic, le Centre Claude-Robillard avec plus de 9000 places presque toujours à capacité dans les années du Supra et les bonnes années de l’Impact. Maintenant le Stade Saputo de 13 034 places laissant place à l’expansion à prêt de 20 000, Montréal n’a t’il pas prouvé que la ville n’est pas juste hockey?

 

[Habsfan]

So we're in the second intermission, and I'm enjoying some good chocolate cake, and guess who walks into our Skybox...Joey S. and Nick Desantis. Had a nice conversation with them about the possibility of the Impact moving to the MLS..it was very interesting!

 

Apparently they are not worried about the whole MLS thing. They both said that it was just a matter of time...to get everything in order. If it's not 2011 then 2012 for sure.

 

Ce sont de très bonnes nouvelles!!

[Ornello Mastrocola]

They will be know as Montreal FC...not the Impact when they move into MLS.

[monctezuma]

Soccer

L’Impact plus près que jamais de la MLS

 

Agence QMI Vincent Morin

21/10/2009 17h14

 

 

 

 

Montréal a prouvé samedi dernier qu’elle pouvait être une terre d’accueil pour une équipe de la Major League Soccer (MLS), selon le président de l’Impact de Montréal, Joey Saputo, qui a bon espoir de voir son club dans la grande ligue dès 2012.

 

«Nous avons des liens très étroits avec la Major League Soccer (MLS). Je dirais même que ça va très bien et que ça s’en vient, a expliqué Saputo mardi, lors de la signature de Livre d’or de la Ville de Montréal. Les partisans ont montré que Montréal était une véritable ville de soccer. L’atmosphère au stade samedi dernier était exceptionnelle.»

 

M. Saputo a ajouté que la visibilité procurée d’un océan à l’autre au pays grâce à Radio-Canada/CBC, de même qu’au pays de l’Oncle Sam avec FOX aura tout de même donné un coup de pouce pour le onze montréalais, fierté de la métropole.

 

«La MLS a vu le potentiel et l’importance de voir des clubs comme Montréal et Vancouver dans leur ligue, a-t-il continué. Même si je ne crois pas que notre victoire du championnat de la USL-1 pousse davantage notre candidature, ça ne peut pas nuire.»

 

La MLS comme objectif pour Biello

 

Le doyen de l’équipe, le vétéran Mauro Biello, croit également que le but ultime pour les joueurs montréalais est de voir l’Impact en MLS.

 

«La MLS, c’est ça qu’on a tous en tête…surtout après notre championnat de la USL- 1.» Ce dernier n’a d’ailleurs toujours pas confirmé quant à savoir s’il accrochera ses crampons après sa troisième conquête de la coupe de la USL-1.

 

Liens rétablis avec la USL-1?

 

Il semblerait que la dispute opposant plusieurs propriétaires de clubs, dont Joey Saputo, à la USL, pourrait se conclure et que l’Impact n’aura probablement pas à jouer dans une autre ligue l’an prochain.

 

«On leur parle et on espère toujours avoir un contrat avec eux l’an prochain», a-t-il avoué.

 

Rappelons que l’Association des propriétaires de clubs (Team Owners Association) avaient lancés une mise en garde en bonne et due forme à la USL après la vente de la ligue, sans consultation, au groupe NuRock Soccer Holdings, un tiers parti non propriétaire d’un club de la ligue.

 

Les propriétaires concernés discutaient même de créer une ligue parallèle afin de ne pas participer aux activités de la USL.