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Marché immobilier résidentiel de Montréal : actualités


Habsfan

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On ne peut pas qualifier le phénomène de mauvaise nouvelle, ce n'est qu'une fluctuation naturelle dans un marché qui évolue normalement avec ses hauts et ses bas conventionnels. Après la poussée des dernières années et la cuvée de gros projets actuels, il m'apparait alors sain qu'il y ait une certaine pause, surtout que l'économie est encore fragile et ne donne pas son plein rendement.

 

 

Oui et non. La situation actuelle pourrait devenir vraiment problématique si une hausse des taux d'intérets se produit (ce qui est en train de se produire à petite échelle) et que cette correction ne s'arrête pas. On se retrouverait avec plein de gens en situation "underwater" (capital négatif), et c'est la pire des choses possible en immobilier. Tout le monde essaie de faire en sorte qu'il se produit un "soft landing" en ce moment pour ne pas arriver à ça.

Modifié par ymenard
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Oui et non. La situation actuelle pourrait devenir vraiment problématique si une hausse des taux d'intérets se produit (ce qui est en train de se produire à petite échelle) et que cette correction ne s'arrête pas. On se retrouverait avec plein de gens en situation "underwater" (capital négatif), et c'est la pire des choses possible en immobilier. Tout le monde essaie de faire en sorte qu'il se produit un "soft landing" en ce moment pour ne pas arriver à ça.

 

Mais ça serait la même chose partout au Canada. Les prix ont plus que doublés en 10 ans, c'est une croissance qui ne pourra pas se poursuivre. C'est impossible qu'une maison à Duvernay coûte 800 000 dans 10 ans, personne ne va payer ça lol.

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via Les Affaires

 

Le recul de la construction résidentielle tire à sa fin au Québec

Publié à 10:20, mis à jour à 10:36

 

PAR STÉPHANE ROLLAND

 

La construction résidentielle devrait se stabiliser au cours des deux prochaines années au Québec après avoir connu une baisse de 22 % en 2013, selon les prévisions de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL).

 

«Le rythme modéré de la croissance de l'économie et de l'emploi pèsera sur la demande de logements, neufs comme existants, cette année et l'an prochain, explique Kevin Hughes, économiste principal à la SCHL pour le Québec. De plus, le nombre de mises en chantier sera aussi limité par des stocks relativement élevés de logements neufs et existants.»

 

L’organisme fédéral anticipe ainsi qu’il y aura 38 000 mises en chantier au Québec en 2014, suivies de 38 800 unités en 2015.

 

Les mises en chantier de maisons individuelles devraient être de 13 200 en 2014 et de 13 400 en 2015. Celles de logements collectifs s’établiraient à 24 800 unités et 25 400 unités, toujours selon les prévisions de la SCHL.

 

Même si le marché ralentit, les prix continueront d’augmenter d’environ 1% en 2014 et en 2015, estime la SCHL. «En raison d’une contraction de la demande et d’une augmentation de l’offre, les prix des propriétés existantes connaîtront une très faible progression durant l’horizon prévisionnel. Le retour graduel à un marché plus équilibré maintiendra le taux d’accroissement des prix autour de la barre du 1 %, cette année et l’an prochain», note la SCHL. Le prix moyen s’établira donc à 265 800 $ en 2014 et à 269 000$ en 2015.

 

Les prévisions de la SCHL surviennent tandis que les économistes débattent de la taille de la surévaluation des résidences canadiennes.

 

La Deutsche Bank estime que le marché canadien est surévalué de 60 %. L’agence de notation Fitch évoque plutôt 30 %. Le FMI et la Banque TD évoquent plutôt un écart de 10 %.

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Via Les Affaires

 

Condos à louer: la correction du marché n'est pas pour 2014, dit CIBC

Publié à 11:23

 

PAR THOMAS COTTENDIN

 

Malgré la forte hausse de l’offre de condos à louer, le prix des loyers devrait rester relativement élevé cette année au Canada, selon un rapport de CIBC. Les investisseurs comme les caisses de retraite et les fonds immobiliers misant sur une baisse du marché des condos à louer devront donc attendre jusqu’en 2015…

 

 

Les investisseurs jouant la baisse du marché des condos à louer du pays sont patients, constate Benjamin Tal, économiste en chef adjoint de Marchés mondiaux CIBC. «Ils attendent l’effondrement inévitable du marché immobilier canadien depuis plus d’un demi-siècle», écrit-il dans une note publiée jeudi.

 

 

Le marché sera éventuellement testé par des taux d’intérêt plus élevés, remarque-t-il. «Mais, vu l’environnement actuel, les baissiers devront continuer à attendre, car les taux resteront sûrement bas jusqu’en 2015».

 

 

Un autre drapeau rouge souvent soulevé est le rôle croissant joué par les investisseurs immobiliers (caisse de retraite, fonds immobiliers, etc.), surtout dans les grandes zones urbaines, poursuit Benjamin Tal. «Plus précisément, la peur est que l’offre croissante de condos à louer va submerger le marché et entraînera une vague de vente par des investisseurs déçus de ne plus avoir de pouvoir de négociation [sur les prix des loyers]».

 

 

Pas moins de 18 des 26 plus gros centres urbains du Canada, dont Montréal, Trois-Rivières et Sherbrooke, sont dans un territoire «d’atterrissage», avec des taux d’inoccupation supérieurs à 2,5%. «Mais, la valeur cumulée de ces centres ne représente que 45% du marché», écrit-il.

 

 

L’autre grosse partie du marché est constituée de grosses pointures telles que Toronto et Vancouver, avec des taux d’inoccupation inférieurs à 2,5%, mais supérieurs à 1,5%, et compte aussi pour environ 45% du marché. Les quelque 10% restant du marché reviennent à l’Alberta.

 

 

Toutefois, les estimations de la demande de location en fonction des tendances démographiques révèlent que le marché a passé son pic, écrit M. Tal. «Le taux d’inoccupation des logements va probablement augmenter dans les prochaines années et l’inflation des loyers se réduire».

 

 

Mais une analyse approfondie de l’offre et de la demande de location attendue suggère que l’ajustement du marché sera moins brutal que certains ne le craignent, soutient l’économiste, se fondant sur ses estimations pour les villes de Toronto et de Vancouver.

 

 

Le surplus d’offres [à Toronto et Vancouver] devrait faire monter les taux d’inoccupation d’environ 0,3% à 0,4% dans les deux villes au cours des prochaines années, estime M. Tal. « Ce n’est pas suffisant pour faire dérailler le marché ou déclencher un fort ralentissement de l’inflation des loyers».

 

 

Par conséquent, le vrai défi qui se dresse devant les investisseurs immobiliers n’est pas une baisse des loyers, mais plutôt des coûts de financement ou d’opportunités plus élevés, lorsque les taux hypothécaires s’apprécieront, conclut M. Tal.

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via La Presse

 

Publié le 15 février 2014 à 07h00 | Mis à jour à 07h00

Des condos vendus 199$... par semaine!

 

MARIE-EVE FOURNIER

La Presse

 

On a vu ces publicités de piscines creusées à 99$ par mois. Plus récemment, des concessionnaires automobiles ont commencé à afficher des prix «aux deux semaines». Voilà maintenant qu'un promoteur immobilier vend ses «luxueux condos» sur la Rive-Sud pour «moins de 199$»... par semaine.

 

«Il y a assurément une progression. On voit un changement avec les années. Est-ce que ça va finir par être "par jour"?», se demande Lisanne Blanchette, avocate et conseillère budgétaire chez Option consommateurs. Elle n'avait jamais vu une telle publicité avant celle des Habitations Harmonie, pour son projet à Saint-Lambert.

 

La publicité pour le projet Le Victoria, parue dans les journaux, ne mentionne pas le prix total de l'habitation, ni les termes du prêt hypothécaire. «Ça contrevient clairement à l'article 224 de la loi. Il manque le prix de la résidence, c'est évident», résume le porte-parole Réal Coallier, de l'Office de la protection du consommateur (OPC).

 

La Loi sur la protection du consommateur (LPC) mentionne que les publicités doivent indiquer le total des sommes que le consommateur devra débourser pour l'obtention d'un bien. De plus, ce total «doit ressortir de façon plus évidente que les sommes dont il est composé». Jusqu'ici, l'Office n'a reçu aucune plainte contre Les Habitations Harmonie.

 

La Chambre immobilière du Grand Montréal (CIGM) n'est pas d'accord. À son avis, l'industrie de la vente, de la location et la construction d'un immeuble n'est pas assujettie à la LPC.

 

 

Petit taux

 

Chose certaine, pour espérer ne payer que 199$ par mois pour son condo (de 930 pieds carrés) dans le projet Le Victoria, il faut remplir certaines conditions. D'abord, l'acheteur devra donner une mise de fonds de 50 000$ (20%), accepter d'amortir son prêt sur 30 ans (le maximum permis) et obtenir de son prêteur un taux de 2,79%.

 

Actuellement, le «petit taux» qu'affiche la BMO est de 3,69% (5 ans fermé). Chez Desjardins, Nicolas Fréchette, conseiller principal au financement hypothécaire, explique que les acheteurs peuvent difficilement espérer obtenir un taux en deçà de 3%, puisque le taux officiel affiché est de 5,24%. «Un taux de 2,79%, c'est très bas par rapport à ce qui est offert actuellement», dit-il. De plus, le taux varie en fonction de la cote de crédit de l'acheteur, de sa relation avec son institution financière et du montant du prêt.

 

Pourtant, selon une représentante hypothécaire qui travaille en collaboration avec Les Habitations Harmonie, le taux actuellement offert est «encore meilleur, c'est 2,69% pour 40 mois» (200 000$ de prêt minimum). Avec un terme de cinq ans, par contre, ça grimpe à 3,39%.

 

Il faut aussi prendre en considération le fait que le montant publicisé n'inclut pas les taxes municipales et scolaires ni les frais de condo. Et il ne faut pas céder à la tentation de multiplier la mensualité par quatre pour avoir une idée du coût mensuel. En réalité, il y a 4,33 semaines dans un mois.

 

Nouvelles tactiques de marketing

 

Jugeant comme l'OPC que la stratégie de marketing contrevient à la loi, l'Union des consommateurs n'est toutefois pas surprise. «Le marché immobilier s'est stabilisé. Il y a des condos qui ne trouvent pas preneur. Alors, on développe de nouvelles tactiques marketing pour attirer les consommateurs», analyse son porte-parole, Philippe Viel.

 

C'est effectivement le cas, observe-t-on à l'Association provinciale des constructeurs d'habitations du Québec (APCHQ) où, là non plus, on n'avait encore jamais vu un prix affiché «à la semaine». «C'est inspiré de ce qu'on voit dans l'industrie automobile, où c'est presque systématiquement des prix aux deux semaines», analyse le directeur principal des communications, du marketing et du développement des affaires, Jean-Paul Filion. Il y a quelques années, un promoteur pour lequel il travaillait avait affiché un prix aux deux semaines. La stratégie n'avait pas eu beaucoup de succès «car les gens pensent en mensualités, comme pour les loyers».

 

De plus en plus de cadeaux

 

L'APCHQ constate que les promoteurs offrent de plus en plus de cadeaux, comme des locations d'auto, des billets pour le Canadien ou des climatiseurs. «Les plus innovants attirent les clients. Mais quand tout le monde utilise la même recette, il n'y a plus d'avantage concurrentiel», note Jean-Paul Filion.

 

À la CIGM, le président du conseil, Patrick Juanéda, affirme que dans la mesure où la publicité «attire des appels d'acheteurs et que le chiffre [199$] est bon, [il ne peut] rien dire contre ça».

 

Il n'a pas été possible, hier, de parler aux dirigeants des Habitations Harmonie.

 

 

Le calcul

 

Prix: 250 900$

 

Mise de fonds: 50 000$ (20%)

 

Hypothèque: 200 900$

 

Amortissement: 30 ans

 

Taux hypothécaire: 2,79%

 

Paiement hebdomadaire: 189,85$

 

Paiement mensuel: 822,68$

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