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Marché d'édifices à bureaux de Montréal : actualités


mtlurb

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Il y a 1 heure, Rocco a dit :

Dès qu'ils planifient le retour pour de bon, un nouveau variant s'amène. C'est presque rendu une joke.

Rendu là, c'est même devenu un running gag (pour les puristes de la langue française : comique de répétition).

On ne cesse de nous dire que l'on voit la lumière au bout du tunnel mais chaque fois c'est celle d'une locomotive qui traîne un nouveau variant derrière elle. Boring (lassant). 

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Le marché d'édifice a bureau ne sera plus jamais le meme anyway. COVID ou pas.  L'habitude de travailler a distance c'est installé.  

Internet a quasimenf fait disparaitre les journeaux et magazine papier. 

C est au tour du travail de bureau d'etre touché. 

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il y a 59 minutes, andre md a dit :

Le marché d'édifice a bureau ne sera plus jamais le meme anyway. COVID ou pas.  L'habitude de travailler a distance c'est installé.  

Internet a quasimenf fait disparaitre les journeaux et magazine papier. 

C est au tour du travail de bureau d'etre touché. 

Plus jamais le même: d'accord, mais pas radicalement différent.  J'ai déjà soumis mes arguments en ce sens et je ne souhaite pas les répéter inutilement. Mais supposons que tu aies raison.  Tu ne précises pas l'ampleur de la transformation anticipée, mais elle devrait être substantielle,  -- sinon il ne vaudrait guère la peine d'en parler.  Imaginons la scène:

- Les ex-employés de bureau passent la plus grande partie de leurs journées à travailler en isolation; ils n'entretiennent plus de relations inter-personnelles dans leurs milieux de travail.  Certes, ils disposent d'un peu plus de temps libre, parce qu'ils n'en consacrent plus aux déplacements, mais leur champ d'action est limité: des voisins qu'ils connaissent à peine et avec lesquels ils ont peu d'affinités.  Ça représente possiblement un gain pour les jeunes familles avec de jeunes enfants, car la famille nucléaire constitue le centre de leur univers -- pour un temps.  Mais ce n'est pas le cas de la majorité des travailleurs.

- Le centre-ville de Montréal a un avantage sur beaucoup d'autres: il compte beaucoup de résidents.  Ceux-ci profitent d'une pléthore de services (magasins, restaurants) et d'attractions culturelles.  Ils voudront certainement continuer de jouir de ce mode de vie, quoi qu'il advienne du travail de bureau.   Mais il y a un hic:  les magasins et les restaurants s'appuient sur la double clientèle des employés de bureau et des résidents (triple clientèle si on inclut les touristes et les visiteurs); alors, si le nombre (moyen quotidien) d'employés de bureau chute drastiquement en permanence*, plusieurs de ces commercs devront fermer leurs portes;  les survivants devront s'adapter à une composition différente de la clientèle (notamment en ce qui a trait aux heures d'ouverture et à leur mode de consommation).  Globalement, le centre-ville deviendra un milieu moins "vibrant", moins diversifié, finalement moins avantageux et moins recherché qu'il ne l'était.

- Je n'ai même pas abordé l'impact d'une réduction substantielle des emplois de bureau sur justement les propriétaires des immeubles à bureau.  Un énorme surplus apparaîtra (présentement c'est moins apparent, parce qu'on est dans l'expectative).  Mais si ça se confirmait,  il faudrait en prendre acte.  La valeur de tous les immeubles baisserait (même ceux qui demeureraient pleinement occupés subiraient la concurrence des autres, offerts à rabais).   Si la transformation était graduelle et à petite échelle, on pourrait facilement envisager la conversion de certains immeubles (qui s'y prêtent mieux de par leur configuration) en résidences.  Mais si elle est drastique, l'offre résidentielle supplémentaire se heurterait à une demande diminuée, du fait de l'attrait réduit du centre-ville, pour la raison expliquée précédemment.

Alors: le télé-travail généralisé en permanence* serait-il une bénédiction ou une malédiction ?   -- Ce n'est pas une simple affaire d'adaptation à la technologie, c'est un défi à notre façon de vivre en société.  Dans le passé (relativement) lointain, l'humanité avait eu à composer avec des transformations lourdes de conséquence (voir les effets de la révolution industrielle, l'exode rural à grande échelle, l'émigration forcée ou la famine, etc.; et bien avant, le passage d'une économie de "cueillette" (chasse et pêche) à une économie agraire, avec la concentration des pouvoirs que cela a entraîné).   Cette fois-ci?  --en n'oubliant pas un détail: les transformations s'effectuaint sur des millénaires, puis des siècles, puis des décennies, maintenant ça se compte en années!  

* Par "en permanence", je veux dire une transformation qui est là pour rester, par opposition à une adaptation temporaire aux circonstances.  Je ne veux pas dire "intégralement" au sens où les employés de bureau travailleraient à domicile cinq jours sur cinq, sans jamais se rendre à un "bureau", dont la fonction aurait naturellement changé.  

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  • 1 mois plus tard...

Dans ''Les Affaires''

Forte demande de bureaux en sous-location à Montréal

Publié le 14/01/2022

Le marché de la location commerciale a encore souffert de la pandémie et des mesures sanitaires imposées par le gouvernement au quatrième trimestre de 2021, mais il semble que les entreprises de la région montréalaise préparent l’après-COVID-19 en cherchant davantage de locaux de qualité plus petits en sous-location.

https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/immobilier/forte-demande-de-bureaux-en-sous-location-a-montreal/630188

 

 

 

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  • 3 mois plus tard...

Le nombre de bureaux vacants au centre-ville va encore grimper

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La Place Ville Marie

Déjà à un sommet de 20 ans, la proportion de bureaux vides au centre-ville de Montréal n’a pas fini d’augmenter, révèle une étude.

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-04-22/le-nombre-de-bureaux-vacants-au-centre-ville-va-encore-grimper.php

Publié à 6h00

André Dubuc La Presse

Dans le pire des scénarios, la diminution de l’attrait du centre-ville pour les travailleurs d’entreprises de services va contribuer à vider l’équivalent de 11 gratte-ciels comme la Place Ville Marie, d’après un document dévoilé vendredi par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM).

Cette étude vient compléter la précédente du 25 février dernier qui portait sur les nouveaux modes d’organisation du travail et de consommation du centre-ville. Celle-ci traite plus spécifiquement de la gestion des bureaux excédentaires.

Sans tenir compte d’autres facteurs, le centre-ville se retrouverait ainsi avec des bureaux excédentaires d’une superficie de 107 550 mètres carrés (ou 11,4 millions pieds carrés). Le taux d’inoccupation des bureaux au centre-ville, actuellement à un sommet de 20 ans, à 15,8 %, pourrait grimper jusqu’à 21 %. Avant la pandémie, le taux s’élevait à 5,4 % seulement.

Le centre-ville est frappé de deux côtés

D’abord, la popularité du télétravail affecte à la baisse la demande de bureaux au centre-ville. « À l’horizon 2022, l’adoption des modèles de travail hybride viendra réduire le nombre de travailleurs présents quotidiennement au centre-ville de 19 à 25 % », est-il écrit dans le document dont la rédaction s’est inspirée notamment d’un sondage réalisé auprès de 255 jeunes entreprises et PME.

Le choc potentiel sur la demande de bureaux risque de s’étaler dans le temps parce qu’environ 7 % des baux viennent à échéance par an, souligne-t-il.

Double malheur, à cette crise de la demande, le centre-ville assistera à livraison de nouvelles tours de bureaux dans le même laps de temps, lesquelles ajouteront au total 147 000 mètres carrés (ou 1,58 million de pi²) à l’inventaire. On pense, entre autres, au nouveau siège social de la Banque Nationale.

La CCMM est toutefois persuadée que la réalité sera moins dramatique parce que Montréal attire des investissements étrangers et certaines des entreprises du centre-ville sont en croissance. Néanmoins, les immeubles de bureaux plus vieillots, ceux dits de catégorie B et C, souffriront.

En vue de limiter les dégâts à court et moyen termes, la Chambre se montre proactive et propose Espaces et cie, une place de marché virtuelle, qui facilitera la collaboration entre les entreprises ayant des bureaux excédentaires et les entreprises en recherche de bureaux, surtout des PME et jeunes pousses en croissance. Le but est de « miser sur les avantages concurrentiels du centre-ville, comme le prestige et son accessibilité ne transport collectif et redynamiser les espaces de travail », lit-on dans l’étude.

Des allures de « sauve-qui-peut »

Au premier trimestre 2022, les grandes entreprises ne se sont pas gênées pour remettre de grandes superficies en sous-location, observe l’agence immobilière CBRE dans son plus récent rapport sur l’état du marché au centre-ville. L’équivalent de deux tours comme le 1000 de la Gauchetière sont actuellement offertes en sous-location dans le quartier des affaires. La Banque Laurentienne, de plus en plus gérée à partir de Toronto, a libéré 10 800 m² (ou 116 000 pi²) en sous-location au 1360, boulevard René-Lévesque Ouest. Autre exemple, Shopify, d’Ottawa, a remis 11 350 m² (ou 122 000 pi²) de bureaux en sous-location au 525, avenue Viger Ouest. « Plusieurs bureaux de grande superficie ont été libérés puisque les entreprises ont tâché de réduire leurs locaux afin d’offrir un milieu de travail flexible », explique CBRE.

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Édifices fédéraux

Des bureaux excédentaires pourraient être transformés en logements

PHOTO ADRIAN WYLD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor

(Ottawa) Le gouvernement fédéral n’écarte pas l’idée de transformer certains immeubles de bureaux qu’il possède en logements dans les grandes villes du pays, y compris à Montréal, affirme la présidente du Conseil du Trésor, Mona Fortier.

Publié à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-04-23/edifices-federaux/des-bureaux-excedentaires-pourraient-etre-transformes-en-logements.php

Joël-Denis Bellavance La Presse

Le télétravail est là pour de bon pour de nombreux employés du gouvernement fédéral, a confié la ministre Fortier dans une entrevue accordée à La Presse. Résultat : Ottawa a l’obligation d’évaluer soigneusement ses besoins en matière de bureaux et de se défaire des locaux jugés excédentaires. Convertir ces locaux en logements pourrait être une des solutions qui s’offrent aux autorités fédérales pour s’attaquer à la crise du logement qui sévit dans plusieurs régions du pays, a-t-elle indiqué.

Mme Fortier a précisé que son ministère venait d’entreprendre cet examen et qu’il était donc impossible pour le moment de déterminer quels édifices fédéraux pourraient être convertis à d’autres fins.

Dans son dernier budget, la ministre des Finances, Chrystia Freeland, a annoncé la tenue d’un « examen exhaustif » des politiques stratégiques du gouvernement fédéral. Ce mandat incombe à la ministre Fortier et doit être mené avec l’ensemble des ministères. Elle a indiqué qu’un rapport préliminaire devrait être prêt d’ici six mois, et un rapport final devrait être soumis au moment du dépôt du prochain budget fédéral, au printemps prochain.

L’objectif de cet examen est de réaliser des économies de 6 milliards de dollars au cours des cinq prochaines années et de 3 milliards de dollars par année d’ici 2026-2027.

Le recours accru « à des modalités de travail en mode virtuel ou à distance » fait évidemment partie de cet exercice.

« Nous avons appris beaucoup de choses durant la pandémie. […] À Ottawa, le centre-ville a été durement touché. Si des édifices fédéraux ne servent plus nos besoins, il faut explorer la possibilité de les transformer en d’autres choses. Aucune décision n’a encore été prise. Nous sommes au début de cet examen. Mais c’est important d’examiner toutes les options que nous avons devant nous », a expliqué la ministre Fortier.

« Explorer toutes les options »

En entrevue, elle a cité l’exemple d’un immeuble appartenant au gouvernement fédéral à Thunder Bay, en Ontario.

Situez l’immeuble sur une carte

L’immeuble en question, sis au 33 rue Court, a été transféré récemment à un groupe autochtone sans but lucratif. Les nouveaux propriétaires comptent convertir l’immeuble de bureaux excédentaires en espace résidentiel et commercial. Les plans prévoient l’aménagement de 42 logements dont 60 % seront des logements abordables. On y retrouvera aussi une garderie et un café internet.

« C’est un exemple qui est intéressant et qui nous incite à explorer toutes ces options. Le message qui est important, c’est que si l’on veut être plus stratégique dans nos politiques, il faut explorer ce genre d’options », a avancé la ministre, notant que cette transaction est survenue avant même le début de l’examen qu’elle doit mener.

« Il faut que l’on regarde cela de plus près, que ce soit à Montréal, à Ottawa ou à Toronto. On va regarder l’inventaire qu’on a et les besoins qu’on a pour s’assurer que l’on peut continuer à bien desservir la population. »

On sait qu’il va y avoir encore du travail qui va être fait dans les édifices fédéraux. Mais c’est appelé à changer. Chose certaine, le télétravail est là pour de bon et chaque ministère devra évaluer la combinaison comprenant le travail à distance et le travail au bureau.

Mona Fortier, présidente du Conseil du Trésor

Répondre à la crise

Au bureau de la mairesse de Montréal, Valérie Plante, on accueille favorablement l’idée que l’examen fédéral puisse conduire à l’ajout de nouveaux logements dans la métropole.

« Chaque geste compte pour répondre à la crise du logement, qui est une priorité de notre administration. La Ville de Montréal est très active dans l’acquisition de terrains et nous analysons aussi le potentiel de nos bâtiments et terrains excédentaires pour le développement de logements sociaux et abordables », a indiqué Catherine Cadotte, l’attachée de presse principale de Mme Plante.

« L’initiative du gouvernent fédéral est donc un chantier qui est déjà en marche à Montréal, et nous la voyons d’un très bon œil. D’ailleurs, nous croyons fortement que l’accès à des terrains fédéraux pour le développement de logements sociaux et abordables, comme dans le secteur Bridge Bonaventure, par exemple, est un outil important pour répondre à la crise de l’abordabilité qui sévit dans la métropole », a-t-elle souligné.

 

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Le 2022-04-23 à 06:23, acpnc a dit :

Édifices fédéraux

Des bureaux excédentaires pourraient être transformés en logements

(titre de l'article complet cité par acpnc)

Je me permets d'ajouter un élément d'information complémentaire, qui ne semble pas avoir été mentionné par la ministre Fortier ni par d'autres: plusieurs édifices à bureaux occupés par le gouvernement fédéral ne lui appartiennent pas, mais sont en location avec des baux à long terme dont l'échéance est probablement variable. 

Je me demande si le gouvernement privilégiera la conversion de ses propres édifices ou bien s'il commencera par réduire sa demande d'espaces loués.   

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  • Administrateur

Grand Montréal : manque de locaux industriels et de laboratoires

 

Alors que le nombre de pieds carrés d’espace de bureau offert ne cesse d’augmenter dans le Grand Montréal, on s’arrache les locaux industriels et les laboratoires. Survol.

 

Reste ici: https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2022-04-22/immobilier-commercial/grand-montreal-manque-de-locaux-industriels-et-de-laboratoires.php

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Il y a 6 heures, mtlurb a dit :

Grand Montréal : manque de locaux industriels et de laboratoires

 

Alors que le nombre de pieds carrés d’espace de bureau offert ne cesse d’augmenter dans le Grand Montréal, on s’arrache les locaux industriels et les laboratoires. Survol.

 

Reste ici: https://www.lapresse.ca/affaires/portfolio/2022-04-22/immobilier-commercial/grand-montreal-manque-de-locaux-industriels-et-de-laboratoires.php

J'ai pris la peine de lire l'article cité, mais je n'y ai rien appris que je ne savais déjà.  L'article est trop laconique.  En particulier, il n'approfondit pas la question de la pénurie de terrains à vocation industrielle.  Il faudrait regarder du côté du zonage et des restrictions à l'urbanisation.  Il faut aussi savoir que dans un passé pas si lointain, des terrains vacants zonés industriel avaient été convertis en résidentiel -- dans la Ville de Montréal comme en banlieue, précisément parce que la demande était beaucoup plus forte dans le résidentiel et que les taxes pouvant être perçues par les municipalités étaient beaucoup plus élevées.  C'était fini le temps où les villes s'arrachaient les projets industriels, en développant des "parcs industriels" et en accordant des avantages de toutes sortes.  Ça, c'est du côté de l'offre (insuffisante).  En ce qui a trait à la demande, elle a récemment explosé, pas tellement pour des activités de production et de transformation, mais surtout pour des activités d'entreposage et de distribution.  Visitez les parcs industriels récents, et vous n'y verrez pas beaucoup de cheminées!  

Consolation: le Grand Montréal n'est pas le seul à subir cette pénurie.  Bémol: aux USA, il existe un très grand nombre de sites disponibles bien situés à proximité des autoroutes et de bassins de population.  Au Québec, les options sont plus restreintes.  Les surplus d'espaces de bureau ne sont pas vraiment une option non plus, surtout pour l'entreposage et la distribution, qui demandent de vastes superficies horizontales et des accès routiers faciles.   Quoi qu'il en soit, les besoins sont réels et pressants: si ça ne peut pas être dans le Grand Montréal, ce sera où?  -- Cornwall par exemple ? 

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