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Marché d'édifices à bureaux de Montréal : actualités


mtlurb

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Il y a 16 heures, andre md a dit :

Montreal et le Québec qui va reprendre le retard sur Toronto et l'Ontario j'en doute fort. La démographie a un puissant effet de levier. Et le Quebec sera la seule province a perde un deputé au prochaine élection féderal. 

Merci au gouvernement du Quebec de vouloir abaiser le seuil d'immigration. 

https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/general/prochain-redecoupage-le-canada-aura-342-circonscriptions-le-quebec-perd-un-siege/628092

Dans le cadre de cette discussion, ce qui m'importe, c'est la santé du marché d'édifices à bureaux.  Celle-ci dépend d'un sain équilibre entre l'offre et la demande.  A l'heure actuelle, ce n'est pas le fort ralentissement de la croissance démographique qui est à la racine d'une faiblesse de la demande, particulièrement au centre-ville.  

Tu profites de l'annonce d'un redécoupage de la carte électorale du Canada pour réintroduire le débat sur la question du seuil d'immigration.  Il est incontestable que le poids démographique du Québec dans l'ensemble canadien est en baisse.  Incontestable aussi que l'immigration y joue un rôle important.  Puisque tu m'amènes à traiter de ce sujet, je noterai que même si le Québec rehaussait ses cibles d'immigration de telle sorte que le taux égalait celui de l'Ontario par exemple, ça ne ferait pas de Montréal une ville aussi populeuse que Toronto, et le Québec aussi populeux que l'Ontario.  C'est juste que, toutes choses égales par ailleurs, la part relative du Québec dans la population canadienne ne baisserait plus, ou plus autant.  Et même si l'immigration au Québec dépassait largement celle dans le reste du Canada (accroissant ainsi sa part relative de la population totale), ce n'est pas cela qui redonnerait à Montréal sa place de métropole du Canada.  Une métropole, ce n'est pas simplement un ensemble plus populeux que les autres.  Il faut commencer par développer une économie dynamique et prospère.  Un accroissement de la population entraîne certes des retombées économiques, ne serait-ce qu'à cause des besoins supplémentaires en logement, consommation locale, et services publics; mais ça ne change pas en soi le rayonnement de la ville  -- sa capacité à produire et à exporter dans le reste du pays et le reste du monde des biens et des services.  Pour y parvenir, il faut qu'une partie significative des nouveaux arrivants  --qu'ils proviennent de l'étranger ou du reste du Canada --migration inter-provinciale dans ce cas-- possèdent les attributs recherchés (par exemple des compétences particulières). 

Je pense que l'immigration au Québec doit correspondre aux besoins du Québec  -- pour combler des postes cruciaux, et aussi pour maintenir un équilibre adéquat entre la population active et la population totale.  En allant au-delà de ce niveau d'immigration, le produit intérieur brut (pib) par exemple croîtra peut-être davantage, mais il est bien moins certain que le pib par habitant ira dans la même direction.  Que veut-on?  -- Une économie plus "grosse" ou une économie plus prospère?  Les deux ne vont pas nécessairement de pair.  Le cas de l'Ontario des dernières 30 années est révélateur: sa population a cru plus vite que celle du Québec, mais son revenu personnel par habitant s'est comparativement détérioré par rapport à la moyenne canadienne, tandis que celui du Québec s'est amélioré. 

Toujours plus n'est pas toujours mieux.  Maximal et optimal ne sont pas synonymes.    

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Il y a 4 heures, Né entre les rapides a dit :

Dans le cadre de cette discussion, ce qui m'importe, c'est la santé du marché d'édifices à bureaux.  Celle-ci dépend d'un sain équilibre entre l'offre et la demande.  A l'heure actuelle, ce n'est pas le fort ralentissement de la croissance démographique qui est à la racine d'une faiblesse de la demande, particulièrement au centre-ville.  

Tu profites de l'annonce d'un redécoupage de la carte électorale du Canada pour réintroduire le débat sur la question du seuil d'immigration.  Il est incontestable que le poids démographique du Québec dans l'ensemble canadien est en baisse.  Incontestable aussi que l'immigration y joue un rôle important.  Puisque tu m'amènes à traiter de ce sujet, je noterai que même si le Québec rehaussait ses cibles d'immigration de telle sorte que le taux égalait celui de l'Ontario par exemple, ça ne ferait pas de Montréal une ville aussi populeuse que Toronto, et le Québec aussi populeux que l'Ontario.  C'est juste que, toutes choses égales par ailleurs, la part relative du Québec dans la population canadienne ne baisserait plus, ou plus autant.  Et même si l'immigration au Québec dépassait largement celle dans le reste du Canada (accroissant ainsi sa part relative de la population totale), ce n'est pas cela qui redonnerait à Montréal sa place de métropole du Canada.  Une métropole, ce n'est pas simplement un ensemble plus populeux que les autres.  Il faut commencer par développer une économie dynamique et prospère.  Un accroissement de la population entraîne certes des retombées économiques, ne serait-ce qu'à cause des besoins supplémentaires en logement, consommation locale, et services publics; mais ça ne change pas en soi le rayonnement de la ville  -- sa capacité à produire et à exporter dans le reste du pays et le reste du monde des biens et des services.  Pour y parvenir, il faut qu'une partie significative des nouveaux arrivants  --qu'ils proviennent de l'étranger ou du reste du Canada --migration inter-provinciale dans ce cas-- possèdent les attributs recherchés (par exemple des compétences particulières). 

Je pense que l'immigration au Québec doit correspondre aux besoins du Québec  -- pour combler des postes cruciaux, et aussi pour maintenir un équilibre adéquat entre la population active et la population totale.  En allant au-delà de ce niveau d'immigration, le produit intérieur brut (pib) par exemple croîtra peut-être davantage, mais il est bien moins certain que le pib par habitant ira dans la même direction.  Que veut-on?  -- Une économie plus "grosse" ou une économie plus prospère?  Les deux ne vont pas nécessairement de pair.  Le cas de l'Ontario des dernières 30 années est révélateur: sa population a cru plus vite que celle du Québec, mais son revenu personnel par habitant s'est comparativement détérioré par rapport à la moyenne canadienne, tandis que celui du Québec s'est amélioré. 

Toujours plus n'est pas toujours mieux.  Maximal et optimal ne sont pas synonymes.    

Bref le poids demographique compte quoique l'on dise car cela amene un certains poids politique ce qui est loin de nuire.

En Europe l'allemagne a ouvert grand les portes a l'immigration ce qui ne lui a pas nuit au contraire. 

Dans le domaine du transport ou je travail la majorité des chauffeurs et du personnel d'entrepot est d'origine etrangere. Faut pas jouer a l'autruche. 

Et si l'economie est prospere maintenant cela risque de ne pas durer avec le manque de personnel. 

On voit la prospere australie qui a perdu la totalité de sa production automobile. Qui base de plus en plus son economie sur les ressources.  

On risque de voir disparaitre une bonne partie de notre industrie manufacturiere au Quebec. Plusieurs entreprises refuse des contrats car incapable de les remplir par manque de personnel. 

 

 

 

 

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Le manque de personnel est le même partout, la différence c'est qu'ici on retrouve plus de jobs payées moins cher et ce sont des jobs là qui ne sont pas comblées, donc sur un plan de dénominateur commun au Canada, si on enlève les jobs en restauration et services hôtel, tourisme, on se retrouve avec sensiblement le même % de manque que partout ailleurs et dans les mêmes secteurs.

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il y a 49 minutes, vivreenrégion a dit :

Le manque de personnel est le même partout, la différence c'est qu'ici on retrouve plus de jobs payées moins cher et ce sont des jobs là qui ne sont pas comblées, donc sur un plan de dénominateur commun au Canada, si on enlève les jobs en restauration et services hôtel, tourisme, on se retrouve avec sensiblement le même % de manque que partout ailleurs et dans les mêmes secteurs.

Tu a raisons on voit cela partout ailleur mais au Quebec c'est pire avec notre population vieillisante. La Chine commence aussi en subir les effets. 

https://www.lesaffaires.com/blogues/francois-normand/la-chine-manufacturiere-manque-de-plus-en-plus-de-bras/626954

Dans le transport ya un manque flagrant de main d'oeuvre chauffeur mecaniciens etc...  . Et ce n'est pas non plus des bas salaires. 

Rajoutons l'eventuel inflation qui vient avec le manque de personnel. 

 

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Il y a 20 heures, Né entre les rapides a dit :

Et si on reprenait la discussion sur le Marché d'édifices à bureaux!

Je vous suggère un article fort intéressant paru aujourd'hui dans Bloomberg City Lab, intitulé: " The office of the future is competing with everywhere else".  Ça ouvre des perspectives!

 

Pas grand chose de nouveau dans cet article en résumé le télétravail avait déja commencer a s'établir avant la covid mais cela aura été l'accélerateur du changement dans le monde du travail de bureau. Bref on n'est pas pres de revoir de nouvelle construction de tour a bureau.  On risque de voir les centre villes des ville nord americaine pas mal desert pour un bon bout de temps. 

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il y a 35 minutes, andre md a dit :

Pas grand chose de nouveau dans cet article en résumé le télétravail avait déja commencer a s'établir avant la covid mais cela aura été l'accélerateur du changement dans le monde du travail de bureau. Bref on n'est pas pres de revoir de nouvelle construction de tour a bureau.  On risque de voir les centre villes des ville nord americaine pas mal desert pour un bon bout de temps. 

"Pas grand chose de nouveau..."?  -- Il ne s'agit pas du télétravail, mais du bureau de l'avenir, qui pourrait regrouper en un seul lieu plusieurs fonctions:  pas seulement l'emploi, mais aussi celui où on socialise, s'instruit, s'amuse, assiste à des spectacles, se détend, se cultive, prend de bons repas, reçoit des soins, et ultimement habite.

Naguère,  chacune de ces fonctions s'exerçait en un lieu distinct, souvent éloigné l'un de l'autre.  Puis le télétravail a rendu possible pour plusieurs d'effectuer son travail rémunéré à partir de la résidence; mais cet arrangement ne comble en rien les autres besoins, à commencer par la socialisation dont une partie se faisait dans le milieu de travail (beaucoup pour ceux oeuvrant dans les bureaux, les restaurants et les magasins, aussi dans les usines, bien peu toutefois pour les camionneurs par exemple).

Les perspectives que j'évoque vont peut-être un peu plus loin que le contenu de l'article référé, mais c'est celui-ci qui me les ont inspiré.  L'idée centrale, c'est que les édifices à bureau ont le potentiel de se réinventer en centres de vie.  Des parties importantes de leur superficie seraient réaffectées à d'autres fonctions comme celles que j'ai mentionnées.  De cette façon, même si l'emploi total au centre-ville diminuait, le taux d'occupation des immeubles demeurerait élevé.  Il y aurait autant sinon plus d'animation qu'avant, sur une plus large plage horaire.  

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il y a une heure, Né entre les rapides a dit :

"Pas grand chose de nouveau..."?  -- Il ne s'agit pas du télétravail, mais du bureau de l'avenir, qui pourrait regrouper en un seul lieu plusieurs fonctions:  pas seulement l'emploi, mais aussi celui où on socialise, s'instruit, s'amuse, assiste à des spectacles, se détend, se cultive, prend de bons repas, reçoit des soins, et ultimement habite.

Naguère,  chacune de ces fonctions s'exerçait en un lieu distinct, souvent éloigné l'un de l'autre.  Puis le télétravail a rendu possible pour plusieurs d'effectuer son travail rémunéré à partir de la résidence; mais cet arrangement ne comble en rien les autres besoins, à commencer par la socialisation dont une partie se faisait dans le milieu de travail (beaucoup pour ceux oeuvrant dans les bureaux, les restaurants et les magasins, aussi dans les usines, bien peu toutefois pour les camionneurs par exemple).

Les perspectives que j'évoque vont peut-être un peu plus loin que le contenu de l'article référé, mais c'est celui-ci qui me les ont inspiré.  L'idée centrale, c'est que les édifices à bureau ont le potentiel de se réinventer en centres de vie.  Des parties importantes de leur superficie seraient réaffectées à d'autres fonctions comme celles que j'ai mentionnées.  De cette façon, même si l'emploi total au centre-ville diminuait, le taux d'occupation des immeubles demeurerait élevé.  Il y aurait autant sinon plus d'animation qu'avant, sur une plus large plage horaire.  

Deja avant la pandemie surtout dans le mileu des startup et des grosse firme techno il y avait sur les lieus de travail des activités pour se distraire en faire plus qu'un simple endroit pour travailler en esperant ainsi attirer plus de candidats.  Peut etre que cela va se generaliser a l'ensemble du monde du travail de bureau. 

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Grosse nouvelle en immobilier commercial:

CANDEREL ACHÈTE COMINAR

La plus grosse transaction de l'histoire de l'immobilier au Québec

https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/2021-10-24/canderel-propose-le-rachat-du-fonds-immobilier-cominar.php

Cominar possédait la Gare Centrale... Just sayin' 😉

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