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Marché d'édifices à bureaux de Montréal : actualités


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Centre-ville de Montréal

Sombres perspectives pour le bureau

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Le taux de disponibilité des locaux du centre-ville de Montréal pourrait s’approcher des 25 % d’ici 5 ans.

Le milieu immobilier s’est réuni jeudi pour enterrer la hache de guerre avec la Ville de Montréal et pour se faire dire que l’économie va bien. La conjoncture pour les tours de bureaux va toutefois à contresens. Un scénario pessimiste présenté par des experts immobiliers voit le taux de disponibilité des tours de bureaux du centre-ville grimper jusqu’à 25 % d’ici 2027.

Publié à 6h00

https://www.lapresse.ca/affaires/2022-06-03/centre-ville-de-montreal/sombres-perspectives-pour-le-bureau.php

André Dubuc La Presse

Décidément, le bureau n’a pas fini de souffrir de la pandémie, même si les travailleurs reprennent tranquillement le chemin du centre-ville.

« Il y a du travail à faire pour ramener les gens au centre-ville », a prévenu Marie-France Benoit, directrice, intelligence de marché pour le Canada, chez l’agence immobilière Avison Young. Elle prenait la parole devant un auditoire de promoteurs dans le cadre du Sommet immobilier de Montréal qui s’est tenu au Palais des congrès jeudi matin.

Elle faisait équipe avec Sylvain Leclair, DG du Groupe Altus. Ensemble, ils ont dressé un portrait du marché immobilier de Montréal après deux ans de pandémie.

En résumé, le secteur résidentiel locatif et l’industriel se portent à merveille, tandis que les centres commerciaux et les bureaux encaissent le coup.

Le taux de disponibilité des bureaux se situe actuellementà près de 17 % au centre-ville. Il était inférieur à 10 % avant la pandémie.

Un taux de disponibilité englobe les locaux vacants de même que les autres locaux immédiatement disponibles à la location ou à la sous-location pour lesquels le propriétaire-gestionnaire continue de toucher un loyer. En comparaison, un taux d’inoccupation ne s’intéresse qu’aux locaux vacants qui ne sont pas sous bail.

Une hausse du taux de disponibilité est souvent le prélude à une remontée du taux d’inoccupation.

Contrairement aux idées reçues, les experts d’Altus ont constaté que la qualité des bureaux, A ou B, ne comptait guère : les deux catégories, les plus neufs comme les plus vieux, souffrent tout autant des symptômes post-COVID.

Devant la dégradation des conditions de marché, les pressions baissières s’intensifient sur le niveau des loyers. Le loyer net effectif, ce qui reste dans la poche du bailleur après qu’il a payé les taxes, les frais d’exploitation et les petites douceurs aux locataires pour les convaincre de signer le bail, a déjà commencé à reculer. Il est passé sous la barre des 14 $ le pied carré… et ce n’est sans doute pas fini.

M. Leclair a esquissé deux scénarios pour les prochaines années en fonction de la popularité du télétravail. Le premier prévoit que les occupants de bureaux au centre-ville libéreront 20 % de la superficie occupée à l’échéance de leur bail. Son scénario pessimiste pose comme hypothèse une superficie libérée de 30 %.

Ses deux scénarios tiennent compte d’une croissance de l’emploi équivalant à une occupation de 25 000 m⁠2 de bureaux par an. Néanmoins, elle restera nettement insuffisante pour arrêter la tendance haussière de la disponibilité des bureaux.

En fonction du premier scénario, le taux de disponibilité grimpera à 21,4 % en 2027. Le scénario catastrophe pousse la disponibilité à 25 % du stock total de bureaux au centre-ville.

Une fois en 2027, la Banque Nationale aura pris possession de son nouveau siège social de 100 000 m2 et aura délaissé pour de bon les bureaux disséminés au centre-ville qu’elle occupe actuellement.

Évidemment, M. Leclair a rappelé qu’il s’agissait de simulations et que la réalité pouvait différer.

La proportion des offres d’emploi en télétravail à la hausse

Des signes récents laissent toutefois à penser que la réalité du télétravail survivra à la pandémie, quoi qu’en pense Elon Musk.

Selon un indicateur présenté par Marie-France Benoit, lequel scrute les offres d’emploi sur des sites comme Indeed, 15 % des emplois affichés dans le domaine des services financiers sont proposés en télétravail. En techno, le phénomène touche près de 3 postes affichés sur 10. Avant la pandémie, seuls 3 % des postes affichés dans ces deux secteurs étaient en télétravail.

« Même si l’économie va bien, même s’il y a création d’emplois, ça ne veut pas dire que la demande pour les bureaux va augmenter dans les mêmes proportions », a expliqué Mme Benoit à son auditoire.

« La formule hybride [combinant travail au bureau et en télétravail] est là pour de bon », a renchéri M. Leclair.

La bonne nouvelle, c’est que l’économie montréalaise a repris sa croissance. La hausse du nombre de postes affichés depuis 2 ans dans le secteur de la techno s’élève à 29 %. À Toronto, le bond est de 62 % et son centre-ville ne se porte guère mieux.

La croissance de l’emploi se vit aussi dans les services financiers. Le nombre de postes affichés s’est accru de 39 % depuis 2 ans à Montréal. Du côté de la capitale financière du pays, l’augmentation est de 43 %.

-56 %

Diminution de l’achalandage piétonnier au centre-ville depuis le début de la pandémie en date du 23 mai 2022

INDICE VITALITÉ AVISON YOUNG

 

PHOTO PHILIPPE BOIVIN, COLLABORATION SPÉCIALE

Le bureau n’a pas fini de souffrir de la pandémie, même si les travailleurs reprennent tranquillement le chemin du centre-ville.

Place au dialogue

À couteaux tirés depuis l’adoption du règlement sur la mixité (20-20-20), les promoteurs et la Ville de Montréal se sont serré la main à l’occasion du Sommet immobilier de Montréal jeudi matin.

Le Sommet avait invité la mairesse Valérie Plante à s’adresser aux promoteurs immobiliers jeudi matin. Qui plus est, le responsable du développement économique au comité exécutif de la Ville Luc Rabouin partageait la tribune lors d’un atelier portant sur le partenariat collaboratif avec Laurence Vincent, présidente de Groupe Prével.

L’affiche promettait puisque Mme Vincent avait fait une sortie remarquée contre la Ville fin avril à l’occasion d’un forum organisé par la Chambre de commerce du Montréal métropolitain auquel participait justement M. Rabouin.

Dans son allocution, la mairesse a pris la peine de saluer l’initiative des promoteurs qui ont présenté mardi dernier une vision commune du développement du secteur Bridge-Bonaventure, qui, pourtant, s’éloigne sensiblement de la vision proposée par le pouvoir municipal.

« La densification a sa place », a-t-elle ajouté. « De la hauteur et de la densité, il va y en avoir, si on veut bâtir des milieux de vie complets », a-t-elle poursuivi.

 

PHOTO DAVID BOILY, LA PRESSE

Valérie Plante, mairesse de Montréal

La mairesse a aussi rappelé les initiatives mises sur pied par la Ville pour rendre plus efficaces les services municipaux à l’endroit de l’industrie immobilière. L’élue a parlé des cellules facilitatrices, sorte de tables de consultation chargées de livrer des recommandations en ce sens à l’automne. Elle a aussi souligné la mise sur pied d’une équipe tactique, incorporant des promoteurs, pour trouver des solutions à la réalisation de logements abordables.

« Il faut continuer à se parler », a-t-elle convenu.

Voie rapide

De son côté, Luc Rabouin, maire de l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, a fait part en atelier de sa volonté d’aller de l’avant à l’automne avec la nomination de chargés de projet ayant pour tâche de devenir les uniques répondants de la Ville pour les promoteurs. Le chargé de projet aurait pour mission de faire cheminer diligemment le projet dans les dédales de la bureaucratie municipale.

M. Rabouin répond ainsi à une demande des promoteurs qu’avait exprimée publiquement Laurence Vincent en avril dernier.

Au côté de M. Rabouin sur l’estrade, Lucie Careau, directrice du Service de l’urbanisme et de la mobilité de la Ville de Montréal, a évoqué la possibilité d’ouvrir une voie rapide pour l’acceptation de petits projets immobiliers, dits intercalaires, dans le but d’accélérer la livraison de nouveaux logements.

Tour à tour, M. Rabouin et Mme Careau ont profité de la tribune pour exposer les contraintes que le pouvoir provincial impose aux villes et qui contribuent aux lenteurs administratives tant décriées par le milieu de l’immobilier.

« Il faut travailler ensemble »

Les promoteurs ne sont pas restés impassibles devant cet appel de bonne foi au dialogue constructif.

 

PHOTO DAVID BOILY LA PRESSE, ARCHIVES LA PRESSE

Roger Plamondon, coprésident du Sommet immobilier de Montréal

« On est rendus à un moment où l’on doit collaborer », a dit Roger Plamondon, président du Groupe Immobilier chez Broccolini, un des gros promoteurs de la ville et coprésident du Sommet. « Il y a tellement de défis à relever, il faut travailler tous ensemble : le communautaire, le privé et la Ville. Dernièrement, on a eu des signaux très positifs avec des initiatives de la Ville […] On ne sera pas toujours d’accord, mais on devrait être capables de s’entendre sur un tronc commun qui va nous permettre d’avancer », espère-t-il.

Les défis auxquels fait référence M. Plamondon concernent la crise du logement exacerbée par le manque de nouveaux logements et la dégradation de l’abordabilité du logement en raison de la flambée des prix.

 

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Il y a 7 heures, acpnc a dit :

Sombres perspectives pour le bureau

(ci-dessus le titre d'un article paru dans LaPresse)

Les prévisions du taux de disponibilité sont assez bien expliquées.  Par contre, on n'y discute pas 1) des possibilités d'usages alternatifs pour les espaces laissés vacants, ni 2) de l'impact sur les futures mises en chantier au centre-ville.

Place au dialogue  (sous-titre de la seconde partie de l'article cité)

Les parties prenantes  (Ville et promoteurs) s'y montrent conciliantes et désireuses de collaborer plutôt que de s'affronter.  Mais on ne va guère plus loin en termes de stratégie pour justement s'attaquer aux défis identifiés  -- peut-être, sans le dire ouvertement, parce que les solutions leur échappent largement (ça revient beaucoup plus aux gouvernements à Québec et à Ottawa).  

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  • 3 mois plus tard...

Du mouvement dans les sièges sociaux

 

PHOTO DOMINICK GRAVEL, ARCHIVES LA PRESSE

Siège social du CN à Montreal le 28 novembre 2021

Trois sièges sociaux de sociétés montréalaises verront leur taille se réduire considérablement prochainement.

Publié à 8h00

https://www.lapresse.ca/affaires/marche-immobilier/2022-09-07/du-mouvement-dans-les-sieges-sociaux.php

André Dubuc La Presse

Il s’agit du Canadien National, de SNC-Lavalin et de la Banque Laurentienne. En revanche, Saputo déménage une partie de sa direction, actuellement logée dans l’arrondissement de Saint-Léonard, au 1000 De La Gauchetière, au centre-ville de Montréal.

Au 455, boulevard René-Lévesque Ouest (Place Félix-Martin), SNC-Lavalin remet sur le marché 18 000 m⁠2 (193 200 pi⁠2), une superficie suffisante pour loger plus de 650 travailleurs. Selon le dépliant publicitaire de l’agence JLL, l’entreprise libère au moins huit étages : cinq étages sont libres aujourd’hui et trois autres le seront en 2023. Les locaux mis sur le marché viennent avec le mobilier de bureau inclus.

« Avec la nouvelle réalité du travail hybride et les conditions de travail flexibles offertes aux employés (2 ou 3 jours par semaine à la maison selon le type d’emploi), nous passons en mode agile – espace non assigné, explique dans un courriel Harold Fortin, directeur principal, communications externes mondiales, de SNC-Lavalin. La firme procède à la rénovation de ses bureaux et à la construction d’espaces collaboratifs, notamment le Lava Lab Montréal. Les nombreuses salles de conférence munies d’outils technologiques, une nouvelle cafétéria et un marché libre-service. Notre objectif est de créer un milieu moderne et convivial pour les employés. »

SNC a vendu son siège à la société immobilière GWL en juin 2017.

Des bureaux modernes, mais en moins grand nombre, au siège social de SNC-Lavalin

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Autre poids lourd du monde des affaires, le transporteur ferroviaire Canadien National a mis en sous-location 13 185 m⁠2, ou 142 000 pi⁠2, répartis sur six étages, au 935, rue De La Gauchetière Ouest. L’immeuble appartient à la société Cominar, qui a été privatisée en mars 2022.

« Nous disposions d’espaces disponibles et nous avons choisi de les louer. Nous sommes fiers d’avoir notre siège social et notre centre décisionnel à Montréal. Nous ne comptons pas changer cet aspect de notre entreprise », a fait savoir par écrit Jonathan Abecassis, porte-parole.

Finalement, la Banque Laurentienne a choisi de réduire son empreinte immobilière de 50 %. « On a adopté un mode de travail qui est d’abord à la maison. On n’oblige plus la présence au bureau de façon quotidienne », indique Merick Seguin, responsable des relations avec les médias pour l’institution financière. Celle-ci a offert en sous-location sept étages de son siège social, situé au 1360, boulevard René-Lévesque Ouest. La superficie en jeu s’élève à 10 800 m⁠2, ou 116 000 pi⁠2.

Elle a aussi réduit de façon équivalente la superficie de ses bureaux torontois. Dans la Ville Reine, la Banque Laurentienne a toutefois rapidement trouvé preneur pour ses bureaux.

« Ce ne sont pas nécessairement de bonnes nouvelles », reconnaît Jean Laurin, président-directeur général d’Avison Young à Montréal.

Selon lui, le marché des bureaux a poursuivi sur sa tangente négative au deuxième trimestre de 2022. Et les mauvaises nouvelles pourraient se poursuivre encore de 6 à 12 mois.

« Il y a beaucoup d’entreprises qui sont à revoir leur stratégie d’occupation », dit-il.

Le taux global de disponibilité des bureaux atteint 17,2 % dans la région montréalaise, ce qui est historiquement élevé. À titre de comparaison, c’est l’équivalent de 18 tours de la taille du 1000 De La Gauchetière qui est actuellement disponible sur le marché.

Saputo déménage au centre-ville

Dans ce lot de mauvaises nouvelles pour le centre-ville, une éclaircie : le fromager Saputo, l’un des grands transformateurs laitiers de la planète, va déménager une partie de son siège social au 1000 De La Gauchetière. L’industriel a signé un bail pour des bureaux de 4000 m⁠2, ou 43 000 pi⁠2.

La famille Saputo, en compagnie de ses partenaires Mach et Petra-Borsa, a acquis le gratte-ciel en 2021. La société cotée n’a pas immédiatement donné suite à notre appel.

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Sondage auprès de jeunes professionnels Aucun engouement pour le travail au bureau

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Ce sont 66 % des jeunes professionnelles de 16 à 35 ans qui souhaitaient travailler en tout temps de la maison, tandis que 33 % désirent un modèle hybride, selon un sondage du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Seulement 1 % des jeunes professionnels veulent retourner travailler au bureau à temps complet et la grande majorité n’envisagent pas de démissionner. Ces résultats surprenants proviennent de la nouvelle étude du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) dévoilée ce jeudi. 

Publié à 7h00

Isabelle Dubé La Presse

1 % 

Alors qu’au début de la pandémie, le télétravail forcé ne faisait pas l’unanimité, force est de constater qu’à l’usage, il trouve de plus en plus d’adeptes. Déjà en août 2021, lors de la première étude du RJCCQ, seulement 11 % voulaient retourner au bureau à temps complet. Ils ne sont dorénavant que 1 %. 

Le Regroupement observe un monde du travail en évolution constante. Si, en janvier 2022, 45 % des jeunes professionnels de 16 à 35 ans souhaitaient travailler en tout temps de la maison, ce nombre grimpe maintenant à 66 % tandis que 33 % désirent un modèle hybride. « On se dirige clairement vers la fin du travail en tout temps au bureau pour les deux nouvelles générations », affirme en entrevue Pierre Graff, PDG du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ). 

Les résultats démontrent que le retour au bureau en modèle hybride, un jour ou plusieurs jours par semaine, n’a réussi ni à changer les habitudes des jeunes ni à les convaincre des bienfaits de la présence sur leur lieu de travail, explique-t-il. « Au contraire, maintenant, ils veulent être tout le temps à la maison dans deux cas sur trois. C’est quelque chose qui m’a frappé. » 

La Grande Démission n’a pas eu lieu

Pendant la pandémie, beaucoup de travailleurs disaient envisager de vérifier si le gazon était plus vert chez l’employeur d’à côté. « On voulait en savoir plus sur la thématique de la Grande Démission un an plus tard, affirme Pierre Graff, car ce qui faisait la une des journaux il y a un an s’est matérialisé au sud de la frontière. Pour le Québec, on a eu une statistique qui reflétait une réalité beaucoup moins inquiétante que ce à quoi on pouvait s’attendre. » 

Ainsi, 75 % des répondants n’ont pas l’intention de quitter l’emploi qu’ils occupent actuellement au cours de la prochaine année. Cependant, 47 % pourraient le faire au cours des cinq prochaines années pour aller relever de nouveaux défis. Contrairement au cliché véhiculé à propos des jeunes, 84 % apprécient la stabilité de leur emploi, selon l’étude. 

Montrez-moi l’argent, s’il vous plaît ! 

Sur le plan des conditions de travail, la tendance reste la même, observe Pierre Graff. Même avant l’arrivée de l’inflation, les jeunes souhaitaient avoir des salaires plus élevés plutôt que des avantages sociaux. Actuellement, la majorité des jeunes professionnels (63 %) préféreraient avoir une augmentation de salaire de valeur équivalente au coût de leurs assurances, plutôt que d’avoir des assurances collectives, indique l’étude. « Le salaire reste la chose la plus importante pour les jeunes professionnels », souligne-t-il. 

« Dans les anciens sondages, on remarquait qu’il y avait un intérêt de garder les acquis des générations précédentes, poursuit Pierre Graff. Il y a maintenant une volonté d’avoir encore plus d’argent même si on doit se priver de ce type d’avantages. » 

Le RJCCQ prévoit sonder les jeunes professionnels avec des enfants pour vérifier si la tendance sera différente. 

Carriéristes en déclin

La pandémie a fait réaliser à certains qu’un équilibre entre vie professionnelle et personnelle s’avérait meilleur pour la santé. La majorité des jeunes de 16 à 35 ans, soit 62 %, disent maintenant donner la priorité à leur vie personnelle. « On avait été surpris dans le deuxième sondage, en janvier 2022, par la proportion que prenait la vie personnelle sur la carrière, et c’est resté stable, explique-t-il. Seulement 6 % des gens sont carriéristes et feront tout pour avancer. » 

« Forcément, les employeurs qui vous appellent à minuit ou qui veulent que vous travailliez la fin de semaine auront moins bonne presse dans les années à venir auprès de cette clientèle-là », conclut-il. 

Appel à tous

Le retour au travail en mode hybride vous a-t-il convaincu de l’importance d’être au bureau ?

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https://www.lapresse.ca/affaires/2022-09-08/sondage-aupres-de-jeunes-professionnels/aucun-engouement-pour-le-travail-au-bureau.php

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Les Saputo acquièrent le St-James

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Le prestigieux hôtel Le St-James, qui a accueilli diverses vedettes au fil des ans, ne rouvrira pas. Toutes les enseignes ont été retirées. Photo de l’immeuble « anonymisé ». 

Jolina, conglomérat de la famille Saputo, a racheté l’immeuble qui abritait jusqu’à tout récemment l’hôtel des stars, le St-James, dans le Vieux-Montréal.

Publié hier à 10h00

André Dubuc La Presse

La propriété appartenait au Groupe Mach, présidé par Vincent Chiara, un partenaire de longue date de la famille Saputo. Jolina paie un prix approchant les 38 millions en tenant compte de la dette hypothécaire, selon nos informations. 

Ouvert en 2002, le St-James a été transformé par l’homme d’affaires Lucien Rémillard. Il avait eu besoin de travaux de 18 millions. M. Rémillard avait payé 2 millions pour acquérir l’édifice patrimonial en 1999. 

L’établissement a accueilli les Rolling Stones et une panoplie de vedettes au fil des ans. Lucien Rémillard a vendu le St-James en 2015 au Groupe Mach pour 24 millions. 

L’exploitation de l’hôtel avait alors été revendue à une entreprise appartenant au propriétaire des restaurants Keg. Celui-ci a redonné les clés de l’hôtel à M. Chiara pendant la pandémie. Ce dernier prévoyait de donner une vocation résidentielle à l’immeuble. 

Avec Hugo Joncas, La Presse

https://www.lapresse.ca/affaires/marches/2022-09-07/les-saputo-acquierent-le-st-james.php

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This is the perfect time to convert Class B and C buildings into residential (and add height to them) while attracting more businesses to occupy modern office spaces. It will put pressure on developers to build more class A office space in the 5-7 year range. It will need an intense plan with tax credits and political will, but it can be done. More and more cities are throwing incentives to business to move downtown and to occupy office towers and so far, it seems to be working. 

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Il y a 1 heure, mtlurb a dit :

Sondage auprès de jeunes professionnels Aucun engouement pour le travail au bureau

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Ce sont 66 % des jeunes professionnelles de 16 à 35 ans qui souhaitaient travailler en tout temps de la maison, tandis que 33 % désirent un modèle hybride, selon un sondage du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec.

Seulement 1 % des jeunes professionnels veulent retourner travailler au bureau à temps complet et la grande majorité n’envisagent pas de démissionner. Ces résultats surprenants proviennent de la nouvelle étude du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ) dévoilée ce jeudi. 

Publié à 7h00

Isabelle Dubé La Presse

1 % 

Alors qu’au début de la pandémie, le télétravail forcé ne faisait pas l’unanimité, force est de constater qu’à l’usage, il trouve de plus en plus d’adeptes. Déjà en août 2021, lors de la première étude du RJCCQ, seulement 11 % voulaient retourner au bureau à temps complet. Ils ne sont dorénavant que 1 %. 

Le Regroupement observe un monde du travail en évolution constante. Si, en janvier 2022, 45 % des jeunes professionnels de 16 à 35 ans souhaitaient travailler en tout temps de la maison, ce nombre grimpe maintenant à 66 % tandis que 33 % désirent un modèle hybride. « On se dirige clairement vers la fin du travail en tout temps au bureau pour les deux nouvelles générations », affirme en entrevue Pierre Graff, PDG du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ). 

Les résultats démontrent que le retour au bureau en modèle hybride, un jour ou plusieurs jours par semaine, n’a réussi ni à changer les habitudes des jeunes ni à les convaincre des bienfaits de la présence sur leur lieu de travail, explique-t-il. « Au contraire, maintenant, ils veulent être tout le temps à la maison dans deux cas sur trois. C’est quelque chose qui m’a frappé. » 

La Grande Démission n’a pas eu lieu

Pendant la pandémie, beaucoup de travailleurs disaient envisager de vérifier si le gazon était plus vert chez l’employeur d’à côté. « On voulait en savoir plus sur la thématique de la Grande Démission un an plus tard, affirme Pierre Graff, car ce qui faisait la une des journaux il y a un an s’est matérialisé au sud de la frontière. Pour le Québec, on a eu une statistique qui reflétait une réalité beaucoup moins inquiétante que ce à quoi on pouvait s’attendre. » 

Ainsi, 75 % des répondants n’ont pas l’intention de quitter l’emploi qu’ils occupent actuellement au cours de la prochaine année. Cependant, 47 % pourraient le faire au cours des cinq prochaines années pour aller relever de nouveaux défis. Contrairement au cliché véhiculé à propos des jeunes, 84 % apprécient la stabilité de leur emploi, selon l’étude. 

Montrez-moi l’argent, s’il vous plaît ! 

Sur le plan des conditions de travail, la tendance reste la même, observe Pierre Graff. Même avant l’arrivée de l’inflation, les jeunes souhaitaient avoir des salaires plus élevés plutôt que des avantages sociaux. Actuellement, la majorité des jeunes professionnels (63 %) préféreraient avoir une augmentation de salaire de valeur équivalente au coût de leurs assurances, plutôt que d’avoir des assurances collectives, indique l’étude. « Le salaire reste la chose la plus importante pour les jeunes professionnels », souligne-t-il. 

« Dans les anciens sondages, on remarquait qu’il y avait un intérêt de garder les acquis des générations précédentes, poursuit Pierre Graff. Il y a maintenant une volonté d’avoir encore plus d’argent même si on doit se priver de ce type d’avantages. » 

Le RJCCQ prévoit sonder les jeunes professionnels avec des enfants pour vérifier si la tendance sera différente. 

Carriéristes en déclin

La pandémie a fait réaliser à certains qu’un équilibre entre vie professionnelle et personnelle s’avérait meilleur pour la santé. La majorité des jeunes de 16 à 35 ans, soit 62 %, disent maintenant donner la priorité à leur vie personnelle. « On avait été surpris dans le deuxième sondage, en janvier 2022, par la proportion que prenait la vie personnelle sur la carrière, et c’est resté stable, explique-t-il. Seulement 6 % des gens sont carriéristes et feront tout pour avancer. » 

« Forcément, les employeurs qui vous appellent à minuit ou qui veulent que vous travailliez la fin de semaine auront moins bonne presse dans les années à venir auprès de cette clientèle-là », conclut-il. 

Appel à tous

Le retour au travail en mode hybride vous a-t-il convaincu de l’importance d’être au bureau ?

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https://www.lapresse.ca/affaires/2022-09-08/sondage-aupres-de-jeunes-professionnels/aucun-engouement-pour-le-travail-au-bureau.php

La première chose qui me frappe aux yeux c'est l'expression "jeunes professionnels de 16 à 35 ans".  

Professionnels à 16 ans?

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Il y a 4 heures, Né entre les rapides a dit :

La première chose qui me frappe aux yeux c'est l'expression "jeunes professionnels de 16 à 35 ans".  

Professionnels à 16 ans?

Des influenceurs "professionnels" ??

:eek2:

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Il y a 7 heures, ToxiK a dit :

Des influenceurs "professionnels" ??

:eek2:

 

J'essaie désespérément de trouver une explication plausible.  Peut-être fournis-tu la bonne piste?  C'est ce que j'explore au premier paragraphe. Dans le second, j'en examine une autre.

Des influenceurs professionnels qui seraient devenus très nombreux à la faveur du confinement, qui auraient fait des émules auprès de leurs frères et sœurs plus jeunes, et que même ces derniers auraient acquis le statut de "professionnels"  en vertu de la rémunération mirobolante qu'ils retirent de ce type d'activité?  La "valeur ajoutée" devrait être incluse dans le calcul du PIB.  On aurait donc un groupe de jeunes qui, tout en poursuivant leurs études (pour certains d'entre eux) se seraient ajoutés au groupe des personnes actives sur le marché du travail.  Le seul hic: ils ne sont pas disponibles pour des emplois "traditionnels".  Le mix des biens et services produits et consommés au Québec se serait transformé.  Nous adorons être sous influence (déformation délibérée du sens du terme).  Pas grave la pénurie de vrais services professionnels!  Jusqu'au jour où tout ce qu'on trouvera, ce seront des suggestions.  Très nourrissant. 

Ne perdons pas de vue le fait que le sondage émane du Regroupement des jeunes chambres de commerce du Québec (RJCCQ).  La clef du mystère se trouve peut-être dans une confusion (au sens littéral svp) entre le fait d'être membre d'une jeune chambre de commerce, et le statut de professionnel.  On peut bien être membre à un tout jeune âge, mais ça ne confère pas le statut de professionnel.  Par ailleurs, il y a une énorme différence entre ne pas vouloir retourner au bureau, et ne pas vouloir travailler dans un bureau.  Les plus jeunes ne travaillaient pas dans un bureau, donc la question d'y retourner n'avait pas de sens.  Une question pertinente, au moins dans le contexte de la discussion sur le Marché d'édifices à bureau, aurait été posée exclusivement à ceux et celles qui travaillaient (déjà) dans un bureau avant le confinement.  Pour retourner à quelque part , il faut y avoir été avant.  L'autre point, comparativement mineur, concerne la définition de "professionnel".

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Télétravail: des sièges sociaux qui rapetissent

Sylvain Larocque

Samedi, 10 septembre 2022 00:00

Incapables de ramener leurs employés en présentiel à temps plein, de plus en plus d’entreprises réduisent la taille de leur siège social, faisant bondir le taux de disponibilité des bureaux à Montréal et à Québec.

À la fin juin, ce taux atteignait 17,2 % dans la métropole, contre 10,9 % avant la pandémie, selon la firme Avison Young.

Dans la capitale, le taux s’élevait à 9,5 % à la fin mars, en hausse notable par rapport à celui de 8,3 % enregistré à la fin de 2021.

Taux d’inoccupation « Historique »

« Ce qui est un peu inquiétant, c’est que c’est un taux d’inoccupation qui est historique », affirme au Journal Jean Laurin, PDG d’Avison au Québec.

Il faut effectivement remonter à 1997 pour retrouver un taux de disponibilité des bureaux aussi élevé à Montréal, selon la firme CBRE.

La hausse des derniers mois a été alimentée par des entreprises qui ont mis en sous-location des locaux dont elles ne voient plus l’utilité.

À l’île des Sœurs, « Bell est à la recherche de nouveaux locataires pour les ailes D et E » de son siège social, révèle une porte-parole, Vanessa Damha.

Économie et écologie

Le mode de travail hybride permet à l’entreprise de « réduire les émissions de gaz à effet de serre » et de « réaliser des économies », précise-t-elle. 

« Cela a eu un impact sur les besoins immobiliers de Bell à travers le pays et, dans cette optique, nous consoliderons notre empreinte au cours des cinq prochaines années dans plusieurs villes du Québec et de l’Ontario », indique Mme Damha, en assurant que le nombre d’employés ne diminuera pas pour autant au Québec.

Phénomène semblable chez SNC-Lavalin, qui libérera huit étages dans son siège social du boulevard René-Lévesque au cours des prochains mois. « Nous passons en mode agile avec des espaces non assignés », explique un porte-parole, Harold Fortin.

Au Canadien National, ce sont six étages qu’on a offerts en sous-location, rue de la Gauchetière. Malgré tout, le siège social de l’entreprise ferroviaire est à Montréal pour y rester, insiste un porte-parole, Jonathan Abecassis.

La Banque Laurentienne a quant à elle mis cinq étages de son siège social montréalais en sous-location, ce qui se traduira par une baisse de 50 % de l’espace occupé. 

« Le télétravail est privilégié pour toutes les tâches qui peuvent être effectuées à distance », dit un porte-parole, Merick Seguin.

Chez Investissement Québec, on aura regroupé dans un seul édifice du centre-ville, cet automne, les employés qui étaient auparavant répartis dans trois bâtiments. La superficie locative chutera de 45 %.

De son côté, Hydro-Québec a réduit d’environ 20 % son empreinte au centre-ville de Montréal.

Mais, plusieurs exceptions

« Bien que le modèle hybride ait une influence sur le nombre de jours par semaine où les employés sont physiquement au bureau, le nombre d’employés qui travaillent au centre-ville, soit environ 7300, n’a pas diminué », souligne un porte-parole, Maxence Huard-Lefebvre.

D’autres grands employeurs, dont la Caisse de dépôt, la Banque Nationale et BRP, n’ont pas l’intention de sabrer leurs bureaux en raison de la croissance du nombre de leurs salariés. 

Ils réduisent leurs espaces de bureau

Canadien National

SNC-Lavalin

Investissement Québec

Hydro-Québec

Bell Canada

Cascades

Produits forestiers Résolu

Banque Laurentienne

Mouvement Desjardins

iA Groupe financier

Pas de changement majeur

Air Canada

Banque Nationale

BRP

Caisse de dépôt et placement 

Beneva

En réflexion

Loto-Québec

Ville de Québec

Société de transport de Montréal

Rio Tinto

En croissance

Mallette

Photos d’archives, Martin Chevalier et Agence QMI

Loto-Québec envisage de réduire son empreinte au centre-ville de Montréal tandis qu’à la Banque Nationale, on compte maintenir le statu quo.

https://www.journaldemontreal.com/2022/09/10/teletravail-des-sieges-sociaux-qui-rapetissent

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