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Marché d'édifices à bureaux de Montréal : actualités


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Publié le 28 mai 2015 à 07h24 | Mis à jour à 07h24

 

Bureaux vacants: un sommet de 10 ans au centre-ville

 

 

=author%3AMaxime+Bergeron&sort=recent"]Maxime Bergeron

La Presse

 

La quantité de bureaux disponibles atteint aujourd'hui un sommet de 10 ans au centre-ville de Montréal, avec un peu plus de 4 millions de pieds carrés à la recherche d'un locataire. C'est l'équivalent des trois plus importantes tours de Montréal - la Place Ville Marie, le 1000 De La Gauchetière et le 1250, boulevard René-Lévesque Ouest - combinées.

 

Selon des données de la firme Devencore Newmark Knight Frank qui seront publiées aujourd'hui, le taux de disponibilité des bureaux de catégorie A atteint 16,4% dans le coeur de la métropole, le double d'il y a quatre ans. Cette explosion de l'offre a contribué à faire baisser les loyers jusqu'à 15% dans certains cas.

 

«Ce n'est pas une surprise, on voit ça venir depuis longtemps, a fait valoir Jean Laurin, président et chef de la direction de Devencore, en entrevue à La Presse Affaires. C'est une industrie qui fonctionne selon l'offre et la demande.»

 

L'offre et la demande, toutefois, semblent avoir emprunté la mauvaise trajectoire.

 

Après deux décennies de pause, les promoteurs sont revenus en force depuis quelques trimestres au centre-ville. Plusieurs nouveaux gratte-ciel sont en chantier ou sur le point d'être lancés, comme la Tour Deloitte, à côté du Centre Bell, la Tour Manuvie, boulevard de Maisonneuve Ouest, ou le siège de l'ONF dans le Quartier des spectacles. De nombreux autres immeubles sont sur les planches à dessin.

 

Les entreprises qui s'installeront dans ces tours rutilantes sont parties à la chasse aux locataires - ou aux sous-locataires - pour occuper leurs anciens bureaux. Or, les sociétés à la recherche de nouveaux bureaux sont rares, ce qui contribue à pousser le taux d'inoccupation vers le haut.

 

Autre coup dur pour la demande: une série d'entreprises, notamment dans le secteur financier, ont déménagé dans d'anciens immeubles industriels des quartiers périphériques depuis quelques mois. Si ce mouvement profite aux secteurs comme le Mile-Ex, il a aussi porté un coup dur au marché immobilier du centre-ville.

 

Au même moment, plusieurs firmes ont revu à la baisse leurs besoins au chapitre des espaces et rassemblent leurs employés dans des bureaux plus petits.

 

S'il fait rager les propriétaires fonciers, le climat actuel présente d'excellentes occasions pour les entreprises qui souhaiteraient s'installer dans le quartier des affaires, note Jean Laurin.

 

«Quand tu as 16% de taux d'inoccupation dans le marché, c'est le temps de négocier un bail pour obtenir un prix plus avantageux. Les baisses de prix vont varier d'un immeuble à l'autre, mais on peut facilement parler d'une baisse d'environ 10 à 15%.»

 

Nouvelle donne

 

Dans un tel contexte, pourquoi les promoteurs continuent-ils de lancer de nouveaux projets?

 

Jean Laurin souligne que les propriétaires des tours du centre-ville - surtout des caisses de retraite, des fonds de placement cotés en Bourse et de grandes sociétés publiques - semblent avoir une confiance assez solide envers le marché montréalais.

 

«Une chose comme ça peut arriver lorsque la vision des acteurs est positive à long terme, lorsque quelqu'un regarde un marché comme celui de Montréal, avec une économie assez diversifiée qui tire bien son épingle du jeu dans le secteur des nouveaux médias», a-t-il avancé.

 

Selon l'étude de Devencore, un peu plus de 4 millions de pieds carrés sont disponibles dans les immeubles de catégories A et B du centre-ville, sur un total de 47 millions de pieds carrés.

 

Le taux d'inoccupation atteint 8,6%, tandis que le taux de disponibilité franchit la barre des 16% en incluant tous les espaces offerts en sous-location.

 

 

Le point sur les nouveaux projets

 

 

> Tour Aimia, Quartier international

Il reste environ 100 000 pieds carrés de locaux dans cette tour de 10 étages, située aux niveaux inférieurs d'un projet mixte de 35 étages.

 

> Tour Deloitte

La tour de 26 étages, adjacente au Centre Bell, est presque terminée et accueillera bientôt Deloitte et Rio Tinto. Il reste environ 150 000 pieds carrés à louer.

 

> L'Avenue

Cette tour anguleuse de 50 étages compte 140 000 pieds carrés de bureaux aux étages inférieurs, toujours à la recherche de locataires.

> Maison Manuvie

Le projet de tours de bureaux a finalement été lancé conjointement par Ivanhoé Cambridge et Manuvie, après huit ans de tergiversations.

 

> Desjardins

Le service de paiement électronique de Desjardins rassemblera 1600 employés dans un nouvel immeuble de 11 étages situé boulevard De Maisonneuve Ouest.

 

> ONF

L'Office national du film déménagera dans un immeuble translucide, à côté de la place des Festivals. Il faudra trouver des locataires pour plusieurs des 13 étages de l'immeuble, puisque l'ONF en occupera moins de la moitié.

 

> En discussions...

 

- Le projet de l'îlot Voyageur, près de l'UQAM

- Une tour de bureaux de Westcliff dans le Quartier international

- Un gratte-ciel de 1,2 million de pieds carrés de Canderel et du Fonds de solidarité FTQ dans le Quartier des spectacles

- Un projet de tour mixte à l'angle de Robert-Bourassa (University) et Saint-Jacques

 

Sources: Devencore Newmark Knight Frank, LaPresse

 

Taux de disponibilité des bureaux au centre-ville de Montréal

 

NOTE: Données pour le premier trimestre de chaque année

 

Source : Devencore Newmark Knight Frank

[TABLE=width: 430]

<tbody>[TR]

[TH=class: left, align: left]Année

[/TH]

[TH=class: left, align: left]Disponibilité[/TH]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2015[/TD]

[TD=class: left, align: left]15,6 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2014[/TD]

[TD=class: left, align: left]14,0 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2013[/TD]

[TD=class: left, align: left]11,0 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2012[/TD]

[TD=class: left, align: left]9,9 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2011[/TD]

[TD=class: left, align: left]9,5 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2010[/TD]

[TD=class: left, align: left]10,7 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2009[/TD]

[TD=class: left, align: left]8,9 %

[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2008[/TD]

[TD=class: left, align: left]7,9 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2007[/TD]

[TD=class: left, align: left]11,9 %[/TD]

[/TR]

[TR]

[TD=class: left, align: left]2006[/TD]

[TD=class: left, align: left]15,6 %[/TD]

[/TR]

</tbody>[/TABLE]

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Terrible, Terrible, Terrible. Shows you how anemic our economy is. In Toronto, they can't stop building to handle the demand.

The article summarizes that the new office buildings going up is a sign of confidence in the Montreal economy over the medium term. So you have to look further than just supply and demand in some instances when you compare us to other cities. And comparing us to Toronto is not fair: apples and oranges in so many respects...

 

sent via Tapatalk

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Always black and white, extreme examples....can't you see other possibilities? I don't think I have to explain to you how we can't really compare Montreal to Toronto since the 50's or 60's. They passed us decades ago. Doesn't mean we're a backwater. C'mon.

 

sent via Tapatalk

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Generally speaking I agree, but the article stated confidence in our economy over the medium term as the reason for the new buildings. So, unless there is a recession, they expect new investment.

 

I attended a conference at UQAM yesterday given by Smart Growth America. I forget his name....according to his data urban sprawl is over, people are moving back to cities.

 

It's all about millennials. They have bypassed baby boomers as the majority in the workforce.

 

They were born in the burbs, but are less car centric.

They're having less kids.

They want to move to and work in the city.

They are choosing a city for its lifestyle before looking for a job.

They are checking Walkscore.

Areas with 1/4 mile of a subway station are outperforming all areas

Companies want to relocate where there workforce is.

Major malls in the burbs are closing all over America.

 

This trend is great news for cities like Montreal. That is probably why all the towers are going up downtown and in Griffintown. Why Royal mount wants to happen in the center of the island instead of the burbs.

 

So these new office towers will be ready to accommodate new investments. The new flights to China can't hurt either. So unlike you, I'm more positive about this news.

 

sent via Tapatalk

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Here are some vacancy rates for other cities in Canada.

 

Although high for some centres, those with diversified economies should eventually benefit from the trends seen in the States by Smart Growth America.

 

http://ca.reuters.com/article/businessNews/idCAKBN0NM47Q20150501?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0

 

sent via Tapatalk

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Terrible, Terrible, Terrible. Shows you how anemic our economy is. In Toronto, they can't stop building to handle the demand.

 

Anything new to add instead of rehashing the same tired lines over and over?

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The point is the frustrtation at seeing our town stagnate this way while around us other cities manage to grow economically. High vacancy rates in and of themselves are not the end of the world but when compared with elsewhere you have to wonder why Montreal doesn't manage to get a piece or grow the economic pie to a greater degree.

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Autre coup dur pour la demande: une série d'entreprises, notamment dans le secteur financier, ont déménagé dans d'anciens immeubles industriels des quartiers périphériques depuis quelques mois. Si ce mouvement profite aux secteurs comme le Mile-Ex, il a aussi porté un coup dur au marché immobilier du centre-ville.

 

 

 

 

 

S'il fait rager les propriétaires fonciers, le climat actuel présente d'excellentes occasions pour les entreprises qui souhaiteraient s'installer dans le quartier des affaires, note Jean Laurin.

 

 

 

«Quand tu as 16% de taux d'inoccupation dans le marché, c'est le temps de négocier un bail pour obtenir un prix plus avantageux. Les Jean Laurin souligne que les propriétaires des tours du centre-ville - surtout des caisses de retraite, des fonds de placement cotés en Bourse et de grandes sociétés publiques - semblent avoir une confiance assez solide envers le marché montréalais.

 

«Une chose comme ça peut arriver lorsque la vision des acteurs est positive à long terme, lorsque quelqu'un regarde un marché comme celui de Montréal, avec une économie assez diversifiée qui tire bien son épingle du jeu dans le secteur des nouveaux médias», a-t-il avancé.

 

 

Terrible, Terrible, Terrible. Shows you how anemic our economy is. In Toronto, they can't stop building to handle the demand.

 

Je vois plusieurs points positifs.

 

-Beaucoup d'entreprises se sont installées dans des bureaux disponibles hors du centre-ville, mais elles se sont quand même installées à Montréal, pas à Toronto.

 

-Des fonds de placements et des caisses de retraite ont confiance dans le marché de Montréal. Ce sont des experts dans leur domaine et ils aiment bien l'économie diversifiée de Montréal.

 

-Les loyers du centre-ville baissent, ça pourrait attirer des entreprises étrangère pour installer des bureaux nord-américains à Montréal.

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J'ajouterais qu'il y a plusieurs améliorations en cours à Montréal, mais qui porteront leur fruits à long terme. Par exemple, on vient seulement de terminer l'époque Gérald Tremblay. Le nouveau leadership (et les effets de la commission Charbonneau) et la confiance nouvelle se feront sentir au cours des prochaines années. Ça devrait dynamiser l'activité économique, d'autant plus que les projets dans le cadre du 375e vont bonifier l'attrait touristique de Montréal. Même chose pour le secteur des nouveaux médias (Framestone et autres), qui est sur une lancée. Une fois passée la tourmente dans l'aéronautique, la période d'austérité et le règne de Harper (espérons-le), les astres seront alignées pour Montréal.

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