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il y a 8 minutes, Maximus a dit :

Le 40 cents payé ã la STM inclus le paiement des infrastructures par celle-ci? 

Non, uniquement d'exploitation.  Même le rapport de l'ARTM le laisse entendre, peu d'économies par passager par km, mais c'est quand même une économie sur les autres services...  On voit bien quoi on veut bien voir! Et là, moi j'en reviens pas, dire de Chantal ROULEAU et comparer à un dictateur, franchement, on est bas dans le journalisme. C'est ce dernier qui perd sa crédibilité avec ces comparaisons boiteuses.  Elle a raison de dire que c'est un rapport biaisé.

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38 minutes ago, Decel said:

Ce bout est particulièrement important et le noeud de tous les problèmes en TeC à mon avis:

Par contre, je crois qu'il faudrait plutôt aligner le financement de la STM (et peut-être tous les exploitants de l'ARTM) sur celui de la CDPQi, qui a mon avis est plus explicite, transparent, mesurable et surtout prévisible.

J'ai répété à plusieurs reprises que nos services problématiques: éducation, santé, transports, sont des grosses boites noires ingérables qui pourraient peut-être suivre un modèle plus indépendant mais aussi plus transparent, dont nous avons des exemples près de nous: Loto-Québec, SAQ/SQDC, CDPQ, Hydro-Québec

Même les planificateurs en transports le reconnaisse, on dit souvent que le stationnement incitatif c'est pas une solution parfaite mais qu'au moins on transfert une partie du trajet au TeC. Mais quand on rend explicite cette volonté en mettant de l'avant des incitatifs qui vont dans cette direction c'est soudainement une aberration. 

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REM de l'Est

Refaire ses devoirs ? Quels devoirs ?

 

PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, ARCHIVES LA PRESSE

« L’Autorité régionale de transport métropolitain, qui a produit un rapport sur le REM de l’Est, se fait traîner dans la boue par la ministre Chantal Rouleau pour avoir osé écrire ce qui saute aux yeux de bien des observateurs depuis longtemps : le projet coûte beaucoup trop cher pour le faible nombre de nouveaux usagers qu’il attirera », écrit Francis Vailles.

Francis Vailles La Presse

La réaction de la ministre Chantal Rouleau au rapport dévastateur sur le REM de l’Est me fait penser à celles des dirigeants politiques de la Turquie et de la Grèce.

Publié à 7h30

https://www.lapresse.ca/affaires/chroniques/2022-02-09/rem-de-l-est/refaire-ses-devoirs-quels-devoirs.php

Il y a 10 jours, le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a mis à la porte le chef de l’Office national des statistiques – l’équivalent de Statistique Canada. Pourquoi ? Parce que son haut fonctionnaire a osé publier les vrais chiffres sur l’inflation monstre de ce pays, de 36 %. Les données ne faisaient pas l’affaire du président turc, qui a promis de maîtriser l’inflation.

Même histoire en Grèce, au début des années 2010 : le statisticien en chef a été remercié puis poursuivi au criminel pour avoir publié le vrai déficit du gouvernement grec, qui était maquillé depuis des années. Les tribunaux ont finalement gracié le patron des statistiques sur toute la ligne.

Quel est le lien avec le rapport sur le REM de l’Est, dont les conclusions ont été rendues publiques par mon collègue Tommy Chouinard ?

Eh bien voilà, l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui a produit le rapport, se fait traîner dans la boue par la ministre pour avoir osé écrire ce qui saute aux yeux de bien des observateurs depuis longtemps : le projet coûte beaucoup trop cher pour le faible nombre de nouveaux usagers qu’il attirera.

Il faut savoir que l’ARTM a été créée en 2017 pour dépolitiser la planification du transport collectif dans la région de Montréal. Ses experts donnent des avis sur les projets de transport dans un contexte de développement durable.

Et que dit Chantal Rouleau, députée de Pointe-aux-Trembles ? Que le rapport de l’ARTM n’a pas été conçu sur une « base honnête ». Qu’il a été produit avec des « éléments biaisés ». Et que l’ARTM « doit refaire ses devoirs »… ce qui laisse entendre qu’elle sera satisfaite seulement lorsque l’organisme conclura que le REM de l’Est est un bon et beau projet. Eh bien !

La réaction de la ministre, et même de François Legault, est d’autant plus étonnante que, l’an dernier, le gouvernement a justement rejeté le plan stratégique de l’ARTM parce qu’il n’était pas assez tranchant, n’établissant pas de priorités dans une liste de projets totalisant 57 milliards.

La ministre Rouleau reproche à l’ARTM de s’appuyer entre autres sur une enquête Origine Destination qui date de 2013 pour son rapport. Or, le choix de l’ARTM s’explique par le fait que l’enquête semblable la plus récente – celle de 2018 – n’a pas encore donné lieu à des projections à long terme, comme celle de 2013. L’organisme a pris les meilleures données disponibles quand il a commencé à faire l’analyse du projet pour son rapport, en février 2021.

Les projections à long terme du ministère des Transports sont attendues dans les prochains mois, vraisemblablement, mais au regard des données de base de l’enquête de 2018, l’ARTM n’a pas trouvé d’éléments majeurs qui changent les tendances.

Et encore, c’est en supposant que les prévisions d’achalandage ne soient pas chamboulées par les habitudes de télétravail issues de la pandémie, qui risquent au contraire de réduire significativement le nombre d’usagers.

Le rapport, dont j’ai obtenu copie, est effectivement dévastateur. Non seulement le REM de l’Est pose des défis d’intégration, avec ses structures aériennes, mais en plus, il ne répond que très partiellement aux besoins de déplacement actuels et futurs des secteurs visés, soit l’est de Montréal et de la couronne nord-est.

Selon le rapport, le train léger attirera très peu de nouveaux usagers, et l’essentiel de son achalandage (94 %) viendra du réseau actuel, notamment de la ligne verte et du train de Mascouche, qui en subiront de lourdes conséquences financières.

L’ARTM sous-estime les coûts

L’ARTM estime que le projet entraînera de nouvelles dépenses annuelles de 254 millions pour le gouvernement du Québec (156 millions) et les municipalités de la région (98 millions). Cette somme s’ajouterait bien sûr à l’investissement de départ (plus de 10 milliards), provenant de la Caisse de dépôt et placement et du gouvernement du Québec.

Et si je peux me permettre, moi qui ai passé au peigne fin les finances du REM, je suis d’avis que l’ARTM sous-estime nettement la facture annuelle avec ses 254 millions.

Pourquoi ? Parce que pour faire ses calculs, l’ARTM s’en est remise au tarif de 72 cents le passager-kilomètre que facture la Caisse de dépôt pour dégager des profits avec le fonctionnement du REM de l’Ouest. Or, le REM de l’Est, construit en milieu urbain, coûte environ trois fois plus cher par kilomètre et il servira à alimenter un achalandage deux fois moindre.

Bref, avec de tels paramètres, le tarif par passager-kilomètre risque d’être beaucoup plus important que 72 cents et la facture annuelle, bien plus élevée que les 254 millions estimés par l’ARTM.

La Société de transport de Montréal (STM) est aussi très critique envers le projet (voir l’article de Philippe Teisceira-Lessard). Tout est en place, donc, pour des modifications majeures du REM de l’Est, ou encore pour son abandon pur est simple.

C’est dommage pour l’est de l’île de Montréal, un territoire qui a effectivement manqué d’amour, Chantal Rouleau a raison là-dessus. Mais avec les 10 ou 15 milliards économisés, il y a sûrement moyen de trouver d’autres options intéressantes, comme le suggère l’ARTM.

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Que ce soit pour le Rem de l'est ou encore pour le rem A de l'ouest depuis le debut on a trop mis l'emphase sur le cout de construction, l'endroit ou ca coute le moins cher a installer etc... Et on a négligé comment desservir la population  le mieux possible  en transport en commun. Sur certains tronçons les rem de l est et de l ouest passe dans des no man's land.  Je doute fort que ces zones soit vraiment dévelloper dans un avenir proche. 

Tellement de secteurs populeux qui demande un meilleur service de transport. 

Comme certains disent l'idée de départ de Valerie Plante de la ligne rose a peut être plus de sens que le rem de l'est. 

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Même si l'ARTM n'avait pas publié un rapport défavorable, voire même si l'ARTM n'existait pas, ça ne changerait pas le fait qu'une décision concernant la réalisation du REM de l'Est n'est pas encore prise.  D'abord parce que le projet proprement dit n'est pas encore pleinement défini (quant au trajet, aux solutions techniques et bien sûr quant à son coût).  Et ensuite parce qu'on ne connait ni les exigences de la CDPQ-i quant aux contributions publiques portant sur les investissements en capital et sur les frais d'exploitation, ni l'ampleur de l'effort que le gouvernement est prêt à consentir, ni celle qui serait exigée des partenaires locaux/régionaux. 

La résolution de toutes ces inconnues est un exercice ardu, parce qu'elles sont interdépendantes: ainsi, la définition du projet dépend partiellement des ressources financières qu'on est disposé à lui consacrer; or, la somme desdites ressources financières demeure indéterminée.  Pour sortir de cette impasse, il faut commencer par clarifier/établir ce qui peut l'être.  C'est un processus itératif.   Concrètement, ça veut dire:

1) Évaluer les coûts de chaque option.

2) Que la CDPQ-i spécifie ses exigences (de contributions) en fonction de chacune des options retenues.

3) Que le gouvernement du Québec spécifie les sommes qu'il serait disposé à verser.

4) Que les partenaires locaux/régionaux fassent de même.

Ensuite: 

1) Mettre de côté/éliminer les options pour lesquelles les coûts estimés sont incompatibles avec les positions des parties en cause.

2) Faire un choix parmi les options restantes, en fonction des avantages respectifs de chacune en termes d'amélioration du TEC. Mais si aucune option n'apparaît compatible avec les positions de toutes les parties, il faut ou bien retourner sur la table à dessin et concevoir un autre projet  ayant le potentiel de satisfaire toutes les parties, ou bien "laisser tomber".

Dans la "réalité", on peut s'attendre à ce que les positions des parties ne soient pas définitives: c'est un aspect inévitable des négociations.  Un certain degré de flexibilité est probable.  Toutefois, il est nécessaire que les positions affichées soient suffisamment rapprochées pour qu'il vaille la peine de poursuivre les négociations.  Des écarts trop grands conduisent à l'interruption des négociations.  Dans ce "jeu", je pense que c'est le gouvernement du Québec qui dispose de la plus grande marge de manoeuvre  -- ce qui nous ramène à des "considérations politiques".  

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il y a 30 minutes, Né entre les rapides a dit :

Même si l'ARTM n'avait pas publié un rapport défavorable

Ce rapport défavorable, ou plutot l'article sur le rapport défavorable, a néanmoins crevé l'abcès et démarré la machine à popcorn 😁

il y a 30 minutes, Né entre les rapides a dit :

La résolution de toutes ces inconnues est un exercice ardu, parce qu'elles sont interdépendantes: ainsi, la définition du projet dépend partiellement des ressources financières qu'on est disposé à lui consacrer; or, la somme desdites ressources financières demeure indéterminée.  Pour sortir de cette impasse, il faut commencer par clarifier/établir ce qui peut l'être.  C'est un processus itératif.   Concrètement, ça veut dire:

1) Évaluer les coûts de chaque option.

2) Que la CDPQ-i spécifie ses exigences (de contributions) en fonction de chacune des options retenues.

3) Que le gouvernement du Québec spécifie les sommes qu'il serait disposé à verser.

4) Que les partenaires locaux/régionaux fassent de même.

Ensuite: 

1) Mettre de côté/éliminer les options pour lesquelles les coûts estimés sont incompatibles avec les positions des parties en cause.

2) Faire un choix parmi les options restantes, en fonction des avantages respectifs de chacune en termes d'amélioration du TEC. Mais si aucune option n'apparaît compatible avec les positions de toutes les parties, il faut ou bien retourner sur la table à dessin et concevoir un autre projet  ayant le potentiel de satisfaire toutes les parties, ou bien "laisser tomber".

Dans la "réalité", on peut s'attendre à ce que les positions des parties ne soient pas définitives: c'est un aspect inévitable des négociations.  Un certain degré de flexibilité est probable.  Toutefois, il est nécessaire que les positions affichées soient suffisamment rapprochées pour qu'il vaille la peine de poursuivre les négociations.  Des écarts trop grands conduisent à l'interruption des négociations.  Dans ce "jeu", je pense que c'est le gouvernement du Québec qui dispose de la plus grande marge de manoeuvre  -- ce qui nous ramène à des "considérations politiques".  

Il y a une raison que l'extension de la ligne bleue a pris 30-40 ans à potentiellement se réaliser...

Trop de mains sur le volant

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à l’instant, Rocco a dit :

On s'ennuie de Michael Sabia. Un anglophone à la tête est tellement plus respecté et craint. Y'a pas eu de niaisage avec lui aux commandes pour le REM 1. Une gang de québécois francophone, ça finit toujours à se chamailler comme des matantes. Émond, Legault, Plante, Rouleau.... Personne se craint, tout le monde s'envoie chier... Je m'ennuie d'un leader anglo qui peut "get things done". Tabar....

Et lucide. Il veut un TGV MTL-To, mais Ottawa...

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