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Station YUL-Aéroport-Montréal-Trudeau - Discussion


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3 hours ago, Gab20442 said:

https://www.985fm.ca/audio/348323/la-station-du-rem-a-laeroport-de-montreal-pomme-de-discorde-entre-ottawa-et-quebec

Québec se retire du projet en ne voulant pas investir dans la station de l’Aéroport en prétextant que c’est de compétence fédérale et que le gouvernement du Québec a d’autres projets en priorité.

Unbeliveble.. I hope they came to an agreement

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Donc si je comprends bien: le tunnel se fait no matter what. Rendu au bout on est pas trop sûr si le financement serait fait pour la station elle-même? C'est idiot pas juste un peu cela. Par contre, la caisse fait bien de creuser quand même, ça force la main des gouvernements pas juste un peu, ils devraient financer la station simplement pour éviter d'avoir l'air épais. Je comprends un peu la réticence de Québec de financer ça; ils ont pas tort de dire que c'est une compétence fédérale. Cela dit il me semble qu'avec un peu de bon vouloir ils pourraient faire ça en prêts (ce que le fédéral fera avec ADM probablement).

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Québec se désiste, l’avenir du projet en péril

PHOTO DAVID BOILY, ARCHIVES LA PRESSE

La construction d’une station du REM à l’aéroport de Montréal est unanimement décrite comme essentielle pour doter l’aéroport d’un réseau de transports collectifs intermodal digne d’une grande ville nord-américaine, au même titre que Toronto ou Vancouver, entre autres villes.

(Ottawa) L’avenir de la station du Réseau express métropolitain (REM) à l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau se complique : le gouvernement Legault a inopinément décidé de se retirer du montage financier en voie d’être échafaudé par Ottawa et Québec pour assurer la construction de cette station jugée cruciale par la Ville de Montréal et le monde des affaires de la métropole.

Publié le 19 novembre 2020 à 6h17

https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2020-11-19/financement-de-la-station-du-rem-a-l-aeroport/quebec-se-desiste-l-avenir-du-projet-en-peril.php

Joël-Denis Bellavance
La Presse

Cette décision du gouvernement Legault, que le bureau du ministre des Transports du Québec, François Bonnardel, a confirmée à La Presse mercredi, a provoqué la stupéfaction à Ottawa, alors que l’on a déjà entrepris certains travaux de forage pour l’éventuelle construction de la station.

Le ministre fédéral des Transports, Marc Garneau, se désole de voir Québec se désister ainsi, alors que les deux capitales planchaient depuis des mois pour trouver une solution afin d’assurer son financement.

Ce projet est unanimement décrit comme essentiel pour doter l’aéroport d’un réseau de transports collectifs intermodal digne d’une grande ville nord-américaine, au même titre que Toronto ou Vancouver, entre autres villes.

« Nous avons été déçus d’apprendre que le gouvernement du Québec se soit retiré du projet de la station à l’aéroport de Montréal après plusieurs mois de travail en collaboration avec notre gouvernement. Il est impératif de trouver une solution étant donné l’importance de la station à l’aéroport pour l’ensemble de ce projet de transport en commun qui améliorera la mobilité pour les citoyens et les visiteurs de la grande région de Montréal pour des générations à venir », a affirmé le ministre Marc Garneau dans un courriel à La Presse.

Au départ, les coûts de construction de cette station, évalués à 600 millions de dollars, devaient être assumés par Aéroports de Montréal (ADM), mais l’organisme a vu ses revenus chuter de manière brutale à cause de la pandémie, laquelle a entraîné une diminution de 97 % du trafic passager depuis mars.

Appel à l’aide

ADM a ainsi lancé un appel d’urgence à Ottawa et à Québec pour qu’ils avancent les fonds nécessaires à la construction de cette station du REM, qui doit être érigée à 35 mètres sous l’aérogare. Cette station, faut-il le rappeler, fait partie d’un chantier plus vaste de 2,5 milliards de dollars qui vise à améliorer l’ensemble des accès à l’aéroport – chantier qui a été en grande partie mis sur pause à cause de la pandémie.

L’appel à l’aide semblait avoir été entendu, provoquant une valse de pourparlers et de négociations entre les deux capitales qui donnait espoir à ADM. La Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le maître d’œuvre de l’ensemble du projet de construction du REM, était aussi partie prenante aux discussions.

PHOTO SEAN KILPATRICK, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Marc Garneau, ministre fédéral des Transports

Mais le retrait du Québec force le ministre Garneau à plancher sur d’autres solutions. Selon nos informations, le gouvernement Trudeau prépare un plan d’aide pour le secteur aérien qui englobera aussi les aéroports. Du financement supplémentaire pourrait être accordé à ADM, mais ce financement serait assorti de conditions de remboursement fixes, a-t-on indiqué.

« Notre gouvernement comprend l’importance du transport en commun à Montréal et partout au pays. C’est pour cela que depuis le début, nous appuyons le projet du REM. Notre engagement envers ce projet d’envergure est sans équivoque, et le lien vers l’aéroport est incontournable pour le projet en entier. Une meilleure connexion de l’aéroport au réseau de transport en commun était d’ailleurs l’un des objectifs phares du projet quand il a été annoncé », a ajouté M. Garneau dans son courriel à La Presse.

Il est inimaginable que le REM ne se rende pas à l’aéroport. C’était l’une des conditions de départ de ce projet et c’est une condition essentielle à la vitalité économique de Montréal.

Youssef Amane, directeur des communications de la mairesse de Montréal Valérie Plante

« La connexion de notre centre-ville à l’aéroport est nécessaire pour l’attraction d’investissements étrangers, la mobilité des travailleurs et le dynamisme de l’industrie touristique. Le retrait d’un partenaire financier à ce stade-ci du projet pourrait compromettre sa réalisation et le succès du projet. Les parties doivent s’entendre pour trouver une solution », continue M. Amane.

Aéroport fédéral

Au bureau du ministre François Bonnardel, on soutient que le Québec a déjà contribué largement au financement du REM. L’attachée de presse du ministre, Florence Plourde, a aussi fait valoir que l’aéroport international Pierre-Elliott-Trudeau appartenait au gouvernement fédéral.

« Notre gouvernement veut une station du REM à l’aéroport. Le gouvernement du Québec a financé le projet du REM à la hauteur de 1,28 milliard de dollars et Hydro-Québec y a contribué pour 295 millions de dollars. En plus, le gouvernement a investi 192 [millions] pour la mise en place des mesures d’atténuation », a-t-elle indiqué dans un courriel.

« Cependant, à ce stade-ci, nous jugeons que des efforts peuvent encore être faits par l’aéroport de Montréal dans la recherche d’une solution pour le financement de ce projet. Nous rappelons également que l’aéroport de Montréal est une entité fédérale », a-t-elle ajouté.

De son côté, ADM s’est montrée prudente, affirmant n’avoir toujours pas eu la confirmation officielle de Québec qu’il se retirait du montage financier qui fait l’objet de négociations depuis juin. Mais l’organisme a rappelé qu’il s’agit d’un « projet structurant pour toute la communauté québécoise et qui est prêt à démarrer pour favoriser une relance verte et durable ».

ADM prévoit des pertes de revenus avoisinant les 600 millions pour l’année 2020 uniquement à cause de la pandémie. « Si elle n’obtient pas de prêt, ADM ne voit pas comment elle pourrait financer la construction de station du REM à l’aéroport, sans déroger à sa mission première d’autorité aéroportuaire. Avec un budget d’investissement révisé au strict minimum, ADM doit d’abord et avant tout favoriser les projets lui permettant d’assurer l’intégrité de ses actifs et la sécurité du public voyageur », a affirmé Anne-Sophie Hamel, directrice des affaires corporatives et des relations médias chez ADM.

Elle a tenu à rappeler que « le ralentissement au point quasi mort des activités aéroportuaires et l’absence d’aide ciblée pour l’industrie aérienne, une des plus touchées par la crise » depuis le début de la pandémie, « ont eu des effets dévastateurs sur la situation financière d’ADM ».

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Quel accouchement laborieux pour une infrastructure essentielle à l’économie de Montréal et quel désastre avec une gare sous l’aérogare déjà construite qui servira d’entrepôt. En effet, prévue pour un train cette gare devient obsolète pour le REM.

Pendant ce temps on rame comme des forcenés pour assurer un nouveau parcours afin de sauver la desserte aéroportuaire, idéalement enrichie d’une gare de trains plus au sud (moins de 1 km) pour une correspondance avec le réseau ferroviaire.

Pourtant tous ces éléments sont indispensables afin d’assurer le trafic et l’attrait maximum de notre aéroport. Est-il nécessaire de le répéter, nous sommes en concurrence avec les aéroports canadiens et nord-américains notamment pour les incontournables routes internationales. Donc il nous faut les mêmes outils pour réussir.

Nous avons travaillé trop fort pendant des décennies pour regarder encore passer le train sans qu’il ne s’arrête en gare. Aujourd’hui le train principal a pris une autre forme (le REM), mais il est tout aussi indispensable pour relier efficacement YUL à l’ensemble du réseau de transport métropolitain.

Pendant ce temps les ententes inter-gouvernementales se font et se défont opposant la politique à l’économie. Il s’agit ne l’oublions pas de répondre aux intérêts supérieurs de la métropole et de son avenir dans l’industrie aérienne, grande créatrice d’emplois.

Ainsi chaque polémique retarde les travaux et nuit à sa réalisation. Un luxe qu’on ne peut se permettre si on souhaite retrouver le chemin de la croissance du transport aérien à Montréal et protéger nos acquis. Comprenons alors que les décisions d’aujourd’hui auront des effets à long terme sur l’ensemble des activités économiques de notre métropole et qu’un échec n’est absolument pas envisageable.

Ce qui me fait dire à nos chers politiciens, tout gouvernements confondus, de cesser de travailler à courte vue et de penser à développement durable avant tout. Ce qui veut dire que Montréal a impérativement besoin d’un aéroport moderne, efficace et relié dans les plus brefs délais aux différents modes de transport en commun pour en assurer le succès.

Alors cessons de tergiverser et agissons diligemment si on souhaite sortir renforcés des affres de cette double crise sanitaire et économique.

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D'après ce qu'on pourrait imaginer, il risque possiblement d'y avoir un dépassement des coûts, donc peut-être que le provincial ne veut pas y aller in avant que le tout soit finalisé. On vient quand même d'apprendre que le coût total du projet pourrait être de 8 milliards$. Je vois pas Québec financer une station de presque 1 milliard$, ils ont des plans beaucoup plus large pour le Grand Montréal avec cet argent en TEC, surtout que le trafic aérien risque d'être plutôt faible pour les prochains années.

  • Thanks 1
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il y a 1 minute, vivreenrégion a dit :

D'après ce qu'on pourrait imaginer, il risque possiblement d'y avoir un dépassement des coûts, donc peut-être que le provincial ne veut pas y aller in avant que le tout soit finalisé. On vient quand même d'apprendre que le coût total du projet pourrait être de 8 milliards$.

On aurait dû faire la ligne rose diagonale à la place, elle était moins cher à 3-6G$ 🙄🤣

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Il faut voir au-delà des couts, un aéroport dynamique est un véritable moteur pour l'économie locale. En plus de générer de nombreux emplois, il a des effets directs sur les liaisons internationales, dont dépend l'attrait des sièges sociaux et de nombreux investissements d'entreprises étrangères.

C'est aussi un avantage pour soutenir et même attirer de nouveaux organismes internationaux qui à leur tour favorisent l'image de marque de Montréal. C'est aussi un gros plus pour les congrès internationaux.

Sans parler de l'effet structurant de toute une grappe d'entreprises qui dépendent d'un aéroport prospère pour leur propre croissance. Pareil pour le tourisme, une industrie hautement compétitive.

De toute façon si on comparait les couts actuels dans n'importe quelle autre ville de même importance que Montréal, on arriverait grosso modo à la même échelle de dépenses selon les moyens de transport choisis.

Finalement la facture sera partagée par le fédéral, le provincial, le municipal et ADM (qui compte sur les voyageurs pour éventuellement se renflouer).

Et un dernier détail et non le moindre. Une importante partie de cette même facture reviendra en taxes diverses et en impôts dans les coffres des différents gouvernements.

  • Confused 1
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