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Transports en commun - Discussion générale


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Transport collectif

 

Québec détaille son plan

 

Les ministres québécoises des Transports et de l'Environnement, Julie Boulet et Line Beauchamp, ont annoncé jeudi les détails de 7 programmes destinés à augmenter la fréquentation des services de transport collectif et à réduire du même coup les gaz à effet de serre émis au Québec.

 

Ces programmes - 4 nouveaux et 3 déjà existants - ont notamment pour objectif d'accroître l'offre de services en matière de transport collectif de 16 % d'ici 2012, de manière à ce que l'achalandage augmente de 8 %. Le maintien et l'amélioration des infrastructures sont également mis à l'avant-plan.

 

L'objectif d'augmentation de l'achalandage a été fixé dans la politique québécoise du transport collectif, qui est elle-même une composante du Plan d'action québécois sur les changements climatiques. Selon la ministre Boulet, le secteur des transports est responsable à lui seul de 38 % des gaz à effet de serre émis au Québec.

 

Voici quelques détails des programmes:

 

 

Programme d'aide aux immobilisations en transport en commun de la Société de financement des infrastructures locales du Québec (SOFIL): Ce programme doté d'une enveloppe de 504 millions de dollars sur 5 ans, financé conjointement avec le gouvernement fédéral, doit permettre aux organismes de transport en commun de financer à hauteur de 84 % le coût d'équipements et d'infrastructures admissibles.

 

 

Programme d'aide gouvernementale au transport collectif des personnes: Comprend un volet exploitation, destiné aux organismes municipaux et intermunicipaux de transport, et un volet immobilisation, qui s'adresse aux sociétés de transport, à l'Agence métropolitaine de transport et à la Ville de Montréal. Le programme couvre maintenant les équipements novateurs - systèmes d'aide à l'exploitation, à la perception et à l'information de la clientèle en temps réel - et une gamme élargie d'actifs, dont les garages et les centres administratifs, pourvu qu'ils aient atteint la moitié de leur durée de vie utile. Le programme est doté d'une enveloppe de 241 millions pour l'année 2008-2009.

 

 

Programme d'aide gouvernementale à l'amélioration des services de transport en commun: Doté d'une enveloppe de 100 millions sur 5 ans, il doit permettre aux sociétés organisatrices de transport en commun de couvrir jusqu'à 50 % des coûts directs découlant de l'augmentation de l'offre. En vertu d'un plan d'amélioration soumis par ces sociétés, cette augmentation pourrait être de l'ordre de 20 %, soit 4 % de plus que l'objectif déclaré du gouvernement.

 

 

Programme d'aide gouvernementale au transport collectif régional: Doté d'une enveloppe de 11 millions sur 5 ans, il doit permettre aux milieux ruraux de mettre leurs services en commun, de manière à mieux utiliser leurs véhicules et leurs chauffeurs. Il doit également permettre de maintenir des lignes intrarégionales par autocar qui auraient autrement été abandonnées, faute de rentabilité.

 

 

Programme de subventions à l'adaptation des taxis et des autocars interurbains pour le transport des personnes se déplaçant en fauteuil roulant: Grâce à une enveloppe de 3 millions sur 5 ans, il vise à renouveler et à augmenter le parc de taxis adaptés pour répondre à la demande croissante et pour accroître l'accessibilité au réseau d'autocars pour les personnes handicapées.

 

 

Programme d'aide gouvernementale aux modes de transport alternatifs à l'automobile: 11 millions de dollars doivent être investis en 5 ans selon trois volets: 1) développer les réseaux piétonniers et les pistes cyclables; 2) aider les employeurs à adopter des mesures incitatives afin que leurs employés délaissent leur voiture; 3) faire la promotion des modes de transport alternatif.

 

 

Programme d'aide gouvernementale à l'amélioration de l'efficacité énergétique dans le transport routier des personnes: Cette aide de 5 millions sur 5 ans est destinée à améliorer l'efficacité énergétique dans le transport routier. Le programme doit donner un coup de pouce aux propriétaires de taxis ou d'autocars qui voudraient acheter des véhicules électriques ou hybrides. La somme, dit la ministre Boulet, peut couvrir jusqu'à 50 % de la différence du coût d'achat par rapport aux véhicules traditionnels.

 

La ministre des Transports du Québec affirme ainsi qu'une somme de 1 milliard sera investie dans le transport collectif pour la seule année 2008-2009, soit 4 fois plus qu'en 2000 (238 millions) et deux fois plus qu'en 2005 (500 millions).

 

« Au cours des cinq prochaines années, la valeur des immobilisations en transport en commun à la charge du gouvernement et de l'aide gouvernementale accordée au secteur du transport collectif atteindront un sommet de 4 milliards de dollars. À cette somme, il faut ajouter une contribution du gouvernement fédéral de 411 millions provenant de la taxe sur l'essence », a fait valoir Julie Boulet

 

SOURCE: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2008/02/28/001-transport_collectif_qc.shtml

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  • Administrateur

Québec confirme des investissements de 4,5G$

 

Mise en ligne 28/02/2008 11h14

 

 

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Photo © Corbis

 

 

QUEBEC -- Québec annonce la mise en oeuvre de sept programmes d'aide pour le transport collectif, dans le cadre de son plan d'action de lutte contre les changements climatiques.

 

La ministre des Transports, Julie Boulet, a confirmé, jeudi , à Québec, des investissements de près de 4,5G$ dans le transport collectif au cours des cinq prochaines années.

 

La ministre a indiqué que l'objectif était de hausser l'achalandage de huit pour cent d'ici 2012. Pour ce faire, l'offre de services devra augmenter de 16% d'ici 5 ans.

 

Les sept programmes mis en oeuvre veulent favoriser des modes de transport alternatifs à l'automobile et assurer l'amélioration de l'efficacité énergétique dans le transport routier des personnes. Le gouvernement entend notamment soutenir des initiatives telles que les déplacements à pied ou à vélo, ou encore aider les titulaires de permis de propriétaires de taxis et les entreprises d'autopartage pour l'achat d'un véhicule hybride.

 

Ces programmes d'aide s'adressent aux organismes de transport en commun, au milieu municipal, aux entreprises privées de transport par autobus et par taxi, ainsi qu'aux employeurs.

Julie Boulet souligne que le transport représente à lui seul 38% des émissions de gaz à effet de serre au Québec.

 

http://argent.canoe.com/lca/infos/quebec/archives/2008/02/20080228-111450.html

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Sérieux, on dirait que y'a rien de concret la-dedans.

 

C'est juste... floue.

 

Exactement ce que je me disais! D'ou il sort ce 4.5 milliards? J'imagine que c'est un dispatch des 30 milliards annoncés il y a quelques temps. Anyway c'est toujours une bonne nouvelle de voir qu'enfin Québec considère faire de sérieux investissements dans nos infrastructures.

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Ça vous impressionne vous une augmentation de 8%?

 

Y'a 12 milliards qui vont être siphonné dans le réseau routier dans les 10 prochaines années.

 

Un véritable geste pour le transport en commun serait d'inverser, 4,5 milliard dans les routes, et 12 milliard dans le transport en commun (6 milliard/ 5ans).

 

Oui c'est un pas dans la bonne direction, mais c'est toujours pas assez.

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  • Administrateur

Péage: Montréal aurait à négocier avec Ottawa

Tristan Péloquin

 

La Presse

 

Aussi alléchante soit-elle pour Montréal, l'instauration de péages à la sortie des ponts reliant la métropole n'est pas gagnée d'avance. En plus de faire face à l'opposition de l'ADQ, l'administration Tremblay-Zampino devrait s'entendre avec la Société des ponts fédéraux avant d'installer la moindre guérite.

 

 

L'organisme fédéral, qui gère les ponts Jacques-Cartier et Champlain ainsi qu'une partie du pont Mercier et de l'autoroute Bonaventure, assure leur entretien grâce à une enveloppe gouvernementale de 30 millions. «Si Montréal voulait mettre des péages, il faudrait négocier. Cela impliquerait probablement une réduction de crédits de la part du Parlement; c'est un peu naïf de penser le contraire», affirme André Girard, porte-parole de la Société des ponts fédéraux. Pour l'instant, il n'y a aucun projet de la sorte à l'étude, indique-t-on au bureau du ministre des Transports, Lawrence Cannon.

 

La Presse publiait hier les conclusions d'une étude de l'Institut économique de Montréal, selon laquelle l'instauration de péages sur les routes pourrait rapporter 1,6 milliard par année au gouvernent québécois.

 

Dans le cadre de son Plan de transport, la Ville de Montréal envisage déjà l'instauration de tels péages sur les 15 ponts donnant accès à l'île. «C'est une des solutions de financement qui est à l'étude, parmi plusieurs autres. Mais ce qui est à retenir, c'est que les éventuels péages serviraient strictement au financement du transport en commun», indique le porte-parole du cabinet du maire, Maxime Chagnon.

 

Selon le ministère des Affaires municipales, en vertu de la Loi sur les compétences municipales, la Ville de Montréal aurait parfaitement le droit d'installer des péages sur son territoire «dans la mesure où ils sont à la sortie des ponts», explique Jonathan Trudeau, porte-parole de la ministre Nathalie Normandeau.

 

 

«Prématuré», juge l'ADQ

 

 

Mais à l'Assemblée nationale, l'idée ne fait pas pour autant l'unanimité. Sans être complètement contre, l'ADQ la juge «prématurée». «Le problème, c'est que l'offre alternative est loin d'être adéquate, tant sur le plan du transport collectif que sur celui du réseau routier», estime le député adéquiste Pierre Gingras, porte-parole de l'opposition officielle en matière de transport.

 

«Tant que le réseau n'est pas complété, il n'y a aucun véritable moyen de contourner Montréal sans passer par les ponts. Imposer un péage équivaudrait à prendre la population en otage» affirme-t-il.

 

«Nous croyons aussi que les automobilistes paient déjà trop pour ce qu'ils reçoivent. En plus du coût relativement élevé des immatriculations et du permis de conduire, chaque fois qu'il y a une hausse du prix de l'essence, ça représente une hausse de taxe qui va directement dans les comptes du gouvernement. Pourtant, les routes ne sont pas mieux entretenues», commente le député.

 

Le Parti québécois se montre quant à lui plus favorable à l'idée des péages. «Nous avons cependant certaines conditions, affirme le député Serge Vallières. Il faut que ces péages soient liés à un plus grand développement du transport en commun. Il faudrait qu'on s'engage sur des projets très tangibles - comme le système léger sur rails de l'estacade du pont Champlain et le train de banlieue de La Prairie, par exemple - ou qu'on arrête enfin d'en parler», dit-il.

 

 

http://www.cyberpresse.ca/article/20080304/CPACTUALITES/803040569/1019/CPACTUALITES

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