IluvMTL Posté(e) 30 mai 2016 Partager Posté(e) 30 mai 2016 Appel à préserver la vue sur le mont Royal Par Mathias Marchal Métro http://journalmetro.com/actualites/montreal/969153/garder-le-mont-royal-dans-le-paysage/ Josie Desmarais La rue Peel fait partie des rues à partir desquelles la vue sur la Montagne est restreinte La prolifération des tours au centre-ville nuit aux vues sur la montagne et de la montagne, notent des intervenants qui suggèrent notamment de protéger certains corridors visuels. Pour évaluer à quel point le mont Royal est visible à partir du centre-ville, François Bastien, chercheur au département de photographie du Cégep du Vieux-Montréal a notamment parcouru la rue Sainte-Catherine, le long de ses contreforts, et a mesuré à quel point la montagne était visible entre la rue Dufort et l’avenue McGill College. Il présentait ses conclusions la semaine dernière dans le cadre d’une journée d’étude organisée par les Amis de la Montagne et intitulée Le Mont-Royal pourrait-il disparaître? Sur une quinzaine de rues présentées dans sa recherche, seule celle de l’avenue McGill College offre une vue dégagée sur la montagne. «Les rues MacKay, Saint-Mathieu, Pierce et Towers n’offrent aucune vue sur le mont Royal, alors qu’une seule donne à voir le belvédère Kondiaronk, celle de la rue de la Montagne», a souligné M. Bastien. Il a ajouté que le développement immobilier pourrait encore réduire l’aspect visuel de la montagne. S’il convient que la construction de tours sur des lots vacants au centre-ville entre en conflit avec certains éléments du paysage, le chef d’équipe à la division de l’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie, Bruno Collin, reste ferme: «Si on gelait le développement au centre-ville, on serait collectivement perdant», a-t-il affirmé. M.Collin a présenté de son côté les mesures prises par les autorités municipales pour préserver la vue. «Pour protéger la vue sur le mont Royal à partir de la place Vauquelin, proche de l’hôtel de ville, on a revu toutes les hauteurs maximales des édifices dans cet axe», a-t-il donné en exemple. L’autre aspect pris en compte par l’arrondissement: la vue sur le fleuve Saint-Laurent à partir du belvédère Kondiaronk, qui se réduit au fil de l’érection de nouveaux édifices. «On peut travailler avec le promoteur pour revoir la forme des tours [ou] donner des dérogations pour en augmenter la hauteur et, en contrepartie, en réduire la largeur pour aménager des espaces entre les édifices qui préservent la vue sur le fleuve à partir de la montagne», a-t-il ajouté. Mais la lutte pour la sauvegarde de la vue n’est pas qu’une question de construction, a prévenu François Bastien. Sur la place d’Armes, des arbres ont été plantés récemment. D’ici 10 ans, quand ils seront devenus matures, ils bloqueront la vue sur la montagne, qui est déjà quasiment invisible à partir du Vieux-Montréal, a-t-il lancé. Le chercheur a plaidé pour l’instauration de corridors visuels. «Protéger la vue sur la montagne et depuis la montagne, c’est protéger l’action du regard dans l’espace du lieu, c’est contribuer au maintient de l’identité visuelle de la métropole», a-t-il insisté. 140 Le parc du Mont-Royal a eu 140 ans la semaine dernière. En comparaison, la Ville de Montréal ne dispose d’un service d’urbanisme que depuis 75 ans. Approfondir le sujet: Pour pouvoir en apprendre plus, les autorités municipales et gouvernementales ont mis au point une véritable Bible du Mont-Royal avec une architecte paysagiste. L’Atlas du paysage du mont Royal comprend 233 pages où tous les secteurs de la Montagne sont identifiées et analysées sous plusieurs angles: historique, topographique, paysagère etc. sent via Tapatalk Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 30 mai 2016 Partager Posté(e) 30 mai 2016 Pourquoi préserver la vue en considérant un seul secteur?? La vue est pas mal intacte si on se trouve plus à l'ouest ou plus à l'est. Ça n'a plus de bon sang de vouloir préserver la vue à partir de partout! Le centre-ville est justement ça : un centre-ville. On peut pas en bloquer constamment le développement pour des vues bien subjectives. Faut pas charrier : on pourra même plus planter des arbres? Calvaire.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MartinMtl Posté(e) 30 mai 2016 Partager Posté(e) 30 mai 2016 Ok, c'est rendu qu'on critique la plantation d'arbres dans le Vieux-Montréal (Place d'Armes) pour préserver la vue vers le Mont-Royal? Je rêve? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
UrbMtl Posté(e) 30 mai 2016 Partager Posté(e) 30 mai 2016 Je crois que cette mention des arbres de la Place D'armes est plutôt le constat qu'on ne peut pas préserver toutes les vues, et que les nouvelles méchantes tours ne sont pas les seules à pouvoir les obstruer. De toute façon, il s'agit d'un article super général qui ne questionne pas grand chose, ne fait pas avancer le débat et qui n'interpellera personne sauf quelques membres de la communauté mtlurb. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
MtlMan Posté(e) 30 mai 2016 Partager Posté(e) 30 mai 2016 C'est une étude dont les conclusions ont été présentées à une colloque des Amis de la Montagne. Il y a donc plus que juste le monde de mtlurb. L'affaire, c'est que l'idée va faire son chemin en particulier chez la Amis de la Montagne, et je ne serais pas surpris de voir de l'opposition contre tel ou tel projet arriver d'ici quelques années juste pcq de tel angle au coin de telle rue, la montage va être cachée. Tsé, pour mieux voir les plus belles choses à Montréal, il vaut bien mieux marcher. Comme ça on peut faire de sacrée belles visites! C'est meilleur pour la santé que de tout voir de n'importe quel spot sans qu'on ait à bouger. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
acpnc Posté(e) 31 mai 2016 Partager Posté(e) 31 mai 2016 (modifié) http://journalmetro.com/actualites/m...ns-le-paysage/ Cet article est exagéré et représente à mon avis une sorte de dérapage qu'il faut immédiatement dénoncer. Surtout quand certains voient les arbres comme des obstacles dans le paysage urbain. Du délire tout simplement. Je suis un ami de la Montagne, non pas de l'association, mais en tant que montréalais tout simplement. Et je ne demande pas qu'elle soit omniprésente en ville. Seulement qu'on la respecte et qu'on la mette en évidence quand c'est possible, tout en protégeant certaines vues panoramiques, dont notamment celle de l'Hôtel de Ville. Autrement on ira au cas par cas, tout en gardant les pieds bien sur terre. Personnellement j'ai toujours défendu la ligne d'horizon distinctive de la ville, mais cela nous donne tout de même beaucoup de latitude dans l'aménagement du centre-ville. On n'arrêtera pas le progrès et bien avant de sacraliser les vues du Mont-Royal, je voudrais plus de qualité architecturale et un développement plus harmonieux de nos quartiers centraux. Disons en terminant que le plan de zonage fait bien son travail et on a en plus une aire de protection du Mont-Royal. On n'a donc pas besoin d'en rajouter. La Montagne est un actif indéniable, personne n'en doute. Cependant on serait mal avisé que dans le processus, on la transforme en frein économique. Modifié 31 mai 2016 par acpnc Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rocco Posté(e) 31 mai 2016 Partager Posté(e) 31 mai 2016 Et quand je suis sur le Mont-Royal et que je ne le vois pas devrais-je m'en faire? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bob Posté(e) 31 mai 2016 Partager Posté(e) 31 mai 2016 Je note quand même un aspect positif, qui est la mention qu'on pourrait autoriser des tours plus hautes et moins larges afin de préserver les corridors de vue. Enfin un peu de bon sens dans ce débat! Du côté des "amis de la montagne", le seul refrain qu'on nous sert depuis des années est la limitation des hauteurs pour ne pas dépasser le sommet du mont royal. Je suis donc très heureux de voir que la ville n'adopte pas bêtement cette règle contre-productive, et se montre ouverte à examiner les projets au cas par cas. Il y a une lueur d'espoir! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
UrbMtl Posté(e) 31 mai 2016 Partager Posté(e) 31 mai 2016 Je note quand même un aspect positif, qui est la mention qu'on pourrait autoriser des tours plus hautes et moins larges afin de préserver les corridors de vue. Enfin un peu de bon sens dans ce débat! Du côté des "amis de la montagne", le seul refrain qu'on nous sert depuis des années est la limitation des hauteurs pour ne pas dépasser le sommet du mont royal. Je suis donc très heureux de voir que la ville n'adopte pas bêtement cette règle contre-productive, et se montre ouverte à examiner les projets au cas par cas. Il y a une lueur d'espoir! Je crois que tu n'as pas tout à fait compris. Dommage. Tu seras déçu! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
bob Posté(e) 31 mai 2016 Partager Posté(e) 31 mai 2016 Qu'est-ce que je n'ai pas compris? Appel à préserver la vue sur le mont RoyalPar Mathias Marchal Métro http://journalmetro.com/actualites/montreal/969153/garder-le-mont-royal-dans-le-paysage/ Josie Desmarais La rue Peel fait partie des rues à partir desquelles la vue sur la Montagne est restreinte La prolifération des tours au centre-ville nuit aux vues sur la montagne et de la montagne, notent des intervenants qui suggèrent notamment de protéger certains corridors visuels. Pour évaluer à quel point le mont Royal est visible à partir du centre-ville, François Bastien, chercheur au département de photographie du Cégep du Vieux-Montréal a notamment parcouru la rue Sainte-Catherine, le long de ses contreforts, et a mesuré à quel point la montagne était visible entre la rue Dufort et l’avenue McGill College. Il présentait ses conclusions la semaine dernière dans le cadre d’une journée d’étude organisée par les Amis de la Montagne et intitulée Le Mont-Royal pourrait-il disparaître? Sur une quinzaine de rues présentées dans sa recherche, seule celle de l’avenue McGill College offre une vue dégagée sur la montagne. «Les rues MacKay, Saint-Mathieu, Pierce et Towers n’offrent aucune vue sur le mont Royal, alors qu’une seule donne à voir le belvédère Kondiaronk, celle de la rue de la Montagne», a souligné M. Bastien. Il a ajouté que le développement immobilier pourrait encore réduire l’aspect visuel de la montagne. S’il convient que la construction de tours sur des lots vacants au centre-ville entre en conflit avec certains éléments du paysage, le chef d’équipe à la division de l’urbanisme de l’arrondissement de Ville-Marie, Bruno Collin, reste ferme: «Si on gelait le développement au centre-ville, on serait collectivement perdant», a-t-il affirmé. M.Collin a présenté de son côté les mesures prises par les autorités municipales pour préserver la vue. «Pour protéger la vue sur le mont Royal à partir de la place Vauquelin, proche de l’hôtel de ville, on a revu toutes les hauteurs maximales des édifices dans cet axe», a-t-il donné en exemple. L’autre aspect pris en compte par l’arrondissement: la vue sur le fleuve Saint-Laurent à partir du belvédère Kondiaronk, qui se réduit au fil de l’érection de nouveaux édifices. «On peut travailler avec le promoteur pour revoir la forme des tours [ou] donner des dérogations pour en augmenter la hauteur et, en contrepartie, en réduire la largeur pour aménager des espaces entre les édifices qui préservent la vue sur le fleuve à partir de la montagne», a-t-il ajouté. Mais la lutte pour la sauvegarde de la vue n’est pas qu’une question de construction, a prévenu François Bastien. Sur la place d’Armes, des arbres ont été plantés récemment. D’ici 10 ans, quand ils seront devenus matures, ils bloqueront la vue sur la montagne, qui est déjà quasiment invisible à partir du Vieux-Montréal, a-t-il lancé. Le chercheur a plaidé pour l’instauration de corridors visuels. «Protéger la vue sur la montagne et depuis la montagne, c’est protéger l’action du regard dans l’espace du lieu, c’est contribuer au maintient de l’identité visuelle de la métropole», a-t-il insisté. 140 Le parc du Mont-Royal a eu 140 ans la semaine dernière. En comparaison, la Ville de Montréal ne dispose d’un service d’urbanisme que depuis 75 ans. Approfondir le sujet: Pour pouvoir en apprendre plus, les autorités municipales et gouvernementales ont mis au point une véritable Bible du Mont-Royal avec une architecte paysagiste. L’Atlas du paysage du mont Royal comprend 233 pages où tous les secteurs de la Montagne sont identifiées et analysées sous plusieurs angles: historique, topographique, paysagère etc. sent via Tapatalk Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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