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ce que je crois différencie les Montréalais du reste du Québec c'est que nous croyons au vertues du Multiculturalisme, tandis que notre gouvernement provincial essaie plutôt l'intégration des différents groupes a la masse, l'uniformité....

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Membres prolifiques

Du moment que ma ville demeure francophone avec une communauté anglophone en santé et vibrante ET qui endosse le caractère francophone de la ville, j'embarque :)

 

effectivement, ce serait probablement un état au statut billingue mais je crois qu'on pourrait même ajouter d'autres langues que le français et l'anglais, que cette ville soit de statut aux multiples langues (ex: New York offre ces services au citoyens en créole, italien, espagnol, mandarin...)

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Si on compte la population de l'île de Mtl + Laval, on arrive à environ 2.5 millions habitants. Le size de Toronto. Si des gens veulent isoler Mtl du reste du Quebec pour peu importe les raisons, ils vont se retrouver seul et ça va créer des émeutes. Quand je parles d'émeutes, je parle de vraies, pas du ti pétage de vitres.

 

Si des gens veulent isoler le Québec du reste du Canada, y aura-t-il moins de violence? Est-ce que ça veut dire que le Québec doit abandonner toute idée d'indépendance?

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Montréal occupe un des sites de commerce les plus stratégiques du continent. Un site naturel pour établir une grande métropole. En 1763, Montréal a été coupé d'une partie de son hinterland en fixant sa limite sud au 45e parallèle, soit juste aux portes de Montréal. En 1791, c'est le bassin des Grands Lacs et le chemin vers l'Ouest (par la rivière des Outaouais et le lac Nipissing) qui lui échappe. Ça ne paraissait pas trop quand Montréal était la métropole du Canada mais maintenant que c'est Toronto, l'hinterland montréalais n'est plus que constitué du Québec. De faire de l'île de Montréal une administration distincte du Québec, c'est finir de tuer Montréal.

 

C'est pas un Hong Kong qu'on créerait (dont l'hinterland est la Chine entière), mais plutôt un Vienne, après la chute de l'empire des Habsbourg, ou un Berlin Ouest du temps de la guerre froide. Montréal ne peut se passer du reste du Québec, et vice-versa, valeurs ou pas.

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Si des gens veulent isoler le Québec du reste du Canada, y aura-t-il moins de violence? Est-ce que ça veut dire que le Québec doit abandonner toute idée d'indépendance?

 

Le Québec s'isole lui-même et ça fait l'affaire de pas mal de monde. C'est bon pour les promoteurs d'autres villes compétitrices et pour les nationalistes québécois qui cherchent à justifier l'indépendance en cherchant les injures perçues des anglos ou autres non convaincus.

 

La dernière petite bataille est celle des accomodements raisonnables, il faut estomper la trop grande visibilité des groupes immigrants vus comme hostiles à l'indépendance. C'est dans la continuation de ti-père Parizeau; un Ph.D. du London School of Economics qui n'était pas chaud à l'idée que le ti-peuple se frotte à l'anglais; c'était plutôt pour les grands; les smattes... comme lui.

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Anderson: j'apprécie beaucoup tes rappels historiques et tes analogies, mais j'imagine que tu admettras quelques nuances. L'élément-clef dans une telle analyse, c'est (ou ce serait) le contexte politique et administratif afférent. Spécifiquement: si Montréal devenait une province au sein d'un Canada qui comprendrait encore le "Reste du Québec", pratiquement tous les flux commerciaux de biens et de services demeureraient tels quels. Seuls seraient vraisemblablement affectés certains contrats publics; par contre, si le "Reste du Québec" devenait un état indépendant, la position de Montréal pourrait en effet être problématique.

 

Un autre aspect méritant analyse est la définition géographique de ce Montréal: l'île, ou la région métropolitaine de recensement, ou encore la région au sens plus large, comprenant les actuelles régions administratives de l'île de Montréal, Laval, la Montérégie, les Laurentides et Lanaudière, lesquelles toutes ensemble constituaient la région administrative de Montréal (numéro 6) dans le découpage initial de l'Office de Planification et de Développement du Québec (OPDQ), soit un peu plus de 60% de la population totale du Québec.

 

Rendu à ce stade, on devrait plutôt parler d'une coupure du Québec en deux. Et évidemment, en s'éloignant des limites de l'île, on inclut des populations dont la composition et les liens familiaux tendent à se rapprocher davantage de ceux du "Reste du Québec". Au bout du compte, cela vire à l'absurde, ce qui n'est peut-être pas une mauvaise façon d'aborder la question pour y trouver une réponse sensée.

 

Néanmoins, si on revient au cas initial, je te propose (puisque tu démontres une connaissance des cas de Vienne et de Berlin-ouest) d'examiner le cas de la ville-état (ou "Land") de Hambourg, dont les banlieues sont situées dans les deux Laender voisins (Schleswig-Holstein et Basse-Saxe), et dont l'hinterland naturel inclut à nouveau tout le bassin de l'Elbe (y compris en République Tchèque), en plus des contrées situées plus à l'est (les petits bateaux sillonnant la Baltique franchissent le canal de Kiel pour venir se décharger à Hambourg, pour un transbordement dans des bateaux de plus grandes dimensions. Montréal joue déjà un rôle similaire pour les "Lakers" et les convois ferroviaires, bien que demain ce sera peut-être Québec ou Sept-Iles, en fonction de la taille.

 

Et après avoir dit (plutôt "écrit") tout ceci, il ne serait pas mauvais de se "rappeler" que la loi constitutionnelle reconnait des champs de compétences fédérales et de compétences provinciales, mais pas de municipales. Les villes sont des "créatures" des provinces.

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Il est normal qu'une métropole se distingue d'une nation, c'est le cas partout dans le monde. Ça n'a rien à voir avec le fait qu'on soit au Québec (oouuhhh pays si étrange!)

 

Dans cette logique allez-donc retirer Paris de la France, Berlin de l'Allemagne, New York des USA! C'est de la folie.

 

Les petits pays d'Europe qui ont une population semblable à celle du Québec font toujours face à ce problème. Les tensions de la grande ville vs la région. Allez comparer Vienne à l'Autriche, Prague à la République tchèque ou encore Budapest à la Hongrie, l'équation est toujours la même.

 

Moi je peux dire que Montréal est ma ville et que le Québec est mon pays.

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De 1760 à 1950 les anglophones ont traité les francophones comme des rats.

 

 

Dans les années 1760, l'esclavage était encore mainstream dans plusieurs colonies -Les Canadiens ont reçu un traitement qui était à la fine pointe de la civilité pour l'époque. Comparer ça aux colonies françaises en Afrique et en Inde, qui se sont développées bien après British North America: Ça c'est ce qu'on peut qualifier de ''traiter comme des rats''.

 

Les histoires de pastagate, codes vestimentaires, etc - ont dirait parfois des querelles du Moyen âge.

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