Série de vieilles photos de Montréal

[Rocco]

Autoroute Bonaventure à l'ouverture.

[Rocco]

Square Viger avant l'autoroute Ville-Marie.

[Rocco]

Métro Place d'Armes avant le Palais des Congrès.

[Rocco]

Centre-Ville vers 1964.

[Weka 29]

Il y a 9 heures, Rocco a dit :

Métro Place d'Armes avant le Palais des Congrès.

Épouvantable la quantité de stationnement de surface! On était à la pire époque du centre-ville : après la vague de démolitions massives des années 60 et 70 et avant les vagues de constructions subséquentes.

[Né entre les rapides]

il y a une heure, Weka 29 a dit :

Épouvantable la quantité de stationnement de surface! On était à la pire époque du centre-ville : après la vague de démolitions massives des années 60 et 70 et avant les vagues de constructions subséquentes.

C'est incontestablement épouvantable, mais incroyablement, pour ceux qui comme moi étaient jeunes durant les années 1970, c'était certes une triste réalité dont nous avions conscience (et même participé à des manifestations contre les démolitions), mais ce n'était pas la préoccupation dominante.  Ça faisait partie du paysage, au sens propre comme au figuré.  

Ce n'était pas comme si toute la ville était détruite.  Les entreprises, les magasins, les universités, les écoles, les hôpitaux, les parcs, les cinémas, les bars, les boîtes à chanson  et les discothèques, etc., tout fonctionnait.  A certains égards c'était même mieux qu'aujourd'hui.  Les pénuries ne faisaient pas partie du langage.  (Mais la pollution oui).  Et puis la population était beaucoup plus jeune.  Malgré les difficultés économiques, l'atmosphère était plus dynamique.  

Aujourd'hui, 40-50 ans plus tard, le tissu urbain du centre-ville a été substantiellement reconstruit, sous une forme différente de ce qu'elle avait avant avant les démolitions des années 60-70.   C'est signe de progrès.  Mais en marge de celui-ci, des problèmes nouveaux ont fait leur apparition.  La confiance dans l'avenir est vacillante, parce que ces problèmes "nouveaux" n'appellent pas des solutions aussi simples que ceux du passé.

"Différent" est le mot simple qui résume le mieux la comparaison entre les deux époques.  Pour qui est jeune aujourd'hui, la comparaison entre les images des années 60 et 70 et celles de 2022 est certainement à l'avantage de ces dernières.  Ce qui se cache derrière est moins visible.  Mais on n'a pas à choisir entre les deux; le passé est révolu; c'est l'avenir qui compte.  Autrement dit, relever avec succès les défis du présent et ceux qui se profilent dans le proche avenir.  L'architecture et l'urbanisme ont leur rôle à jouer dans la poursuite de solutions durables.    

[KOOL]

Il y a 21 heures, Rocco a dit :

Autoroute Bonaventure à l'ouverture.

Belle photo. Difficile de dire quand elle a été prise car on ne voit pas si le Holiday Inn (Sheraton) ou le Hyatt ont été construits. Donc ça peut être n'importe quand entre 1967 (Place du Canada en fin de construction) et 1981 car le chantier du complexe Bell/BN (aka chubbies DLG) n'a pas encore commencé.

[Rocco]

il y a 7 minutes, KOOL a dit :

Belle photo. Difficile de dire quand elle a été prise car on ne voit pas si le Holiday Inn (Sheraton) ou le Hyatt ont été construits. Donc ça peut être n'importe quand entre 1967 (Place du Canada en fin de construction) et 1981 car le chantier du complexe Bell/BN (aka chubbies DLG) n'a pas encore commencé.

On voit les néons incrustés dans le muret, et ceux-ci n'ont toffé que quelques années à peine. Donc vraisemblablement entre 1967 et 1972.

[KOOL]

Ah oui les fameux néons qui se faisaient démolir lorsque les déneigeuses tassaient la neige sur les côtés. Ça fait penser au tablier du Pont Champlain sur lequel il était déconseillé d'étaler... du sel en hiver. 🤪

[Weka 29]

Il y a 17 heures, Né entre les rapides a dit :

C'est incontestablement épouvantable, mais incroyablement, pour ceux qui comme moi étaient jeunes durant les années 1970, c'était certes une triste réalité dont nous avions conscience (et même participé à des manifestations contre les démolitions), mais ce n'était pas la préoccupation dominante.  Ça faisait partie du paysage, au sens propre comme au figuré.  

Ce n'était pas comme si toute la ville était détruite.  Les entreprises, les magasins, les universités, les écoles, les hôpitaux, les parcs, les cinémas, les bars, les boîtes à chanson  et les discothèques, etc., tout fonctionnait.  A certains égards c'était même mieux qu'aujourd'hui.  Les pénuries ne faisaient pas partie du langage.  (Mais la pollution oui).  Et puis la population était beaucoup plus jeune.  Malgré les difficultés économiques, l'atmosphère était plus dynamique.  

Aujourd'hui, 40-50 ans plus tard, le tissu urbain du centre-ville a été substantiellement reconstruit, sous une forme différente de ce qu'elle avait avant avant les démolitions des années 60-70.   C'est signe de progrès.  Mais en marge de celui-ci, des problèmes nouveaux ont fait leur apparition.  La confiance dans l'avenir est vacillante, parce que ces problèmes "nouveaux" n'appellent pas des solutions aussi simples que ceux du passé.

"Différent" est le mot simple qui résume le mieux la comparaison entre les deux époques.  Pour qui est jeune aujourd'hui, la comparaison entre les images des années 60 et 70 et celles de 2022 est certainement à l'avantage de ces dernières.  Ce qui se cache derrière est moins visible.  Mais on n'a pas à choisir entre les deux; le passé est révolu; c'est l'avenir qui compte.  Autrement dit, relever avec succès les défis du présent et ceux qui se profilent dans le proche avenir.  L'architecture et l'urbanisme ont leur rôle à jouer dans la poursuite de solutions durables.    

Évidemment, vous avez deviné que lorsque j'utilise le mot épouvantable, je juge selon les standards actuels. Il est vrai qu'à l'époque, ce n'était pas une préoccupation importante. À part quelques personnes comme Jean-Claude Marsan et Phyllis Lambert, très peu de gens en parlaient.