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Membres prolifiques

1. Montréal a toujours eu des quartiers près du centre qui étaient très peuplés et animés : Ghetto McGill, Centre-sud et même Plateau, Mile-End, NDG, ou encore des quartiers qui gardent sur place une partie des classes plus fortunées, comme Westmount et Outremont, Hampstead, VMR. Tout ça demeure fort et on ne voit pas pourquoi ça changerait. Le risque : que tout devienne trop cher pour ceux qui partent dans la vie professionnelle, surtout s'ils pensent fonder une famille.

 

Mais c'est déjà le cas. Un bungalow de 1600 pc habitable bâti en 1963 à Brossard coûte 225 000$, alors qu'un condo avec 3 chambres à coucher, une seule étage et avec 1000 pc sur le Plateau Mont-Royal coûte 500 000$. Qu'est-ce qui attire le plus les jeunes travailleurs qui désirent fonder une famille? Une maison plus grande, avec une d'espace et moins chères, ou un condo exigu sans terrain et sans stationnement qui coûte une fortune juste parce qu'il est à Montréal ville-centre?

 

3. Si Montréal perd du monde, il faut donc que ce soit par un déclin relatif de quartiers plus périphériques. Notamment les vieux quartiers francophones comme Rosemont, Hochelaga-Maisonneuve, etc.

 

Je ne crois pas que ces quartiers soient en déclin de population. Ils accueillent chaque année un très bon nombre de personnes des régions, d'étudiants, et de toute façon, ils connaissent tous un effet d'embourgeoisement, un peu comme le Plateau Mont-Royal. Le Plateau Mont-Royal est de plus en plus saturé. Où les gens se tournent-t-ils? Hochelaga-Maisonneuve, Rosemont ...

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Aurélien,

 

Sur les deux points que vous soulevez il faudrait nuancer. Il n'y a pas que des condos à 500 000$ sur le Plateau ! D'ailleurs, ce fameux Plateau, c'est quand même grand et varié. Il reste encore pas mal de petites rues à appartements pas si chers. Et si l'on ne veut pas acheter, on loue.

 

Louer, c'est d'investir dans les intérêts de quelqu'un d'autre, alors que d'acheter, c'est d'investir dans son propre intérêt. Aussitôt que je peux acheter, je le fais.

 

Sur le Plateau, c'est clair qu'il y a moins cher que 500 000$ ... pour un 3 et demi, c'est 250 000$ (une chambre à coucher). Je regarde déjà pour ça, l'immobilier, à Montréal. Mais les prix sont exorbitants, grotesques, je dirais. Une chambre à coucher, sur le plateau, c'est 200 000$ en moyenne. Une maison où j'habite, ça coûte à peu près 130 000$, dans le moins cher. Y'a quelque chose qui cloche, non? Même son de cloche dans Rosemont, en un peu moins pire. Si par "varié", vous entendez "il y a des 3 et demi, des 4 et demi et des 5 et demi, des X et demi, etc", alors là, vous avec raison. Sinon, c'est tout le temps la même patente : des maisons collées, à deux ou trois étages qui font nord-sud, et quelques rues commerciales qui font est-ouest.

 

Quand à Hochelaga-Maisonneuve et Rosemont, il faudrait voir les chiffres. J'ai parlé de stagnation, au mieux. Il est probable que HM soit sorti de sa spirale de déclin des décennies 80-90. Rosemont a connu un certain regain. Mais avouez que tout ça n'est pas grand chose si on le compare au développement de la banlieue nord-est, par exemple, qui a connu un boom démographique.

 

Comme beaucoup de banlieues. Ce n'est pas normale que la banlieue se développe plus rapidement que la ville. Ce n'est pas quelque chose que j'aime voir. Mais que veux-tu. Si l'immobilier n'était pas aussi princier à Montréal, peut-être que ça inciterait plus de gens à rester. De toute façon, l'île de Montréal, à vol d'oiseau, semble être pleine, sauf dans les deux extrémités, soit là où l'Ontario commence et à l'est de Rivière-des-Prairies. Ailleurs, c'est plein. Où veux-tu que les gens aillent s'établir Montréal est trop chère, trop exiguë et trop pleine? Évidemment, Laval, Mascouche, Terrebonne, Repentigny, Lachenaie, Boucherville, Varennes, Boisbriand, Rosemère, Candiac, Ste-Thérèse, Blainville, Châteauguay, La Prairie, Brossard, etc, etc, etc !

 

Quand je parlais d'embourgeoisement, je parlais du revenu des gens et du prix des loyers/condos, pas du nombre d'habitants.

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uqam+: alors on est d'accord; pour la derniere phrase de mon commentaire ce n'etait pas necessairement dirige vers toi, mais plutot vers l'ensemble des gens qui tiennent ce discours voulant que la ville soit un endroit execrable pour y elever des enfants. ayant moi meme grandi en plein milieu urbain, ces arguments sont souvent tres insultants, meme ...

 

alors quoi? est-ce que c'est simplement que la ville a simplement besoin d'une meilleure campagne de marketting? ou est-ce que sa promotion est seulement mal ciblee ? ou est-ce qu'il existe vraiment des gens habitant en ville qui recherchent vraiment la vie de banlieue, et ainsi que pourrait faire la ville pour creer des habitats qui pourrait seduire cette "clientele" ? ..

 

comme je l'ai dit en reponse au commentaire de uqam, les arguments qui servent souvent a promouvoir la banlieue au detriment de la ville sont souvent fortement teinte d'ignorance, voir meme de peur; je serais alors davantage enclin a croire que c'est surtout un probleme d'image plus que d'autre chose ...

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La population francophone est remplacée par des immigrants. Les immigrants contribuent grandement à ce que Montréal ne devienne pas un trou de beigne...

Ce n'est pas pour rien que Montréal se distance de plus en plus des Québécois. Montréal deviendrait-t-elle une Nouvelle-Bruxelles?

Non, Montréal n'est pas un trou de beigne, mais sa densité n'est pas poussée au maximum en son centre et l'étalement urbain de son agglomération n'est pas à négliger. S'il n'en tenait qu'aux familles québécoises, quelques décennies tout au plus et Montréal deviendrait un trou de beigne.

Modifié par Aurélien
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  • Administrateur

Pendant ce temps à Paris:

 

Paris: la folie immobilière chasse les classes moyennes

 

Publié le 19 décembre 2010 à 10h15 | Mis à jour à 10h15

 

 

Anne-Laure Mondesert

AGENCE FRANCE-PRESSE

 

Les prix de l'immobilier explosent à Paris, et la capitale française se rapproche de Londres, champion européen en la matière, ce qui suscite les craintes d'une exclusion des jeunes et des classes moyennes, mais aussi d'une bulle immobilière.

 

Acheter un logement à Paris est devenu impossible pour la plupart des Français. En 2010, les prix des logements anciens auront augmenté d'environ 20%, pour atteindre un record de 7.500 euros par m2 en moyenne, selon les notaires.

 

Et la hausse devrait se poursuivre début 2011, avec un prix moyen du m2 qui pourrait aller jusqu'à 8000 euros.

 

Pour acheter un 50 m2 il faut donc désormais débourser en moyenne 400.000 euros. La frénésie est telle que les appartements partent en un clin d'oeil, souvent sans aucune négociation, au prix affiché, parfois même au-delà.

 

Une situation qui fait redouter l'éclatement d'une bulle aux conséquences imprévisibles, sur les modèles de l'Irlande et de l'Espagne, même si les professionnels de l'immobilier rejettent l'hypothèse.

 

Raisons de la flambée des prix: une pénurie de l'offre, des taux d'intérêt bas, l'attrait de la capitale française auprès des étrangers. Ces derniers, Italiens, Britanniques et Américains en tête, investissent principalement des quartiers centraux et très cotés, comme le Marais.

Autre phénomène qui alimente la hausse: les seconds acheteurs (????), qui se portent acquéreurs après avoir réalisé une plus-value sur leur première acquisition et disposent donc d'un gros apport financier.

 

Paris, qui ne compte déjà plus que 5% d'ouvriers, est désormais aussi inaccessible pour les classes moyennes sans patrimoine, notamment les jeunes, ce qui alimente un sentiment de frustration voire de déclassement chez ces populations.

«Une fracture sociale» selon le journal Le Monde, dont l'un des journalistes économiques écrivait récemment que Paris «est au bord de la guerre civile». «Avec d'un côté des propriétaires béats, aux anges, de l'autre des locataires que la flambée des prix désespère et révolte».

 

Même les quartiers de l'est, cibles traditionnelles de ceux qui veulent devenir propriétaires pour la première fois, deviennent hors de portée.

 

Avoir de bons revenus ne suffit plus: Sophie Epaule, une juriste parisienne trentenaire recherche depuis plus d'un an, sans succès, un appartement de trois pièces, de 55 m2, pour un budget de 430 000 euros. Avec son conjoint, ils gagnent à eux deux environ 6000 euros par mois (?????).

 

«Ce n'est pas une partie de plaisir, c'est hyper difficile, pourtant on gagne assez bien notre vie, on n'a pas de problème d'argent», constate-t-elle.

 

Confronté dans un premier temps à la pénurie d'appartements, le couple s'est ensuite trouvé en concurrence avec des candidats prêts à payer cash. «Trois de nos offres n'ont pas été acceptées parce que des gens ont acheté sans prêt», explique-t-elle.

 

Louer à Paris n'est pas plus aisé: les offres sont rares, les garanties demandées extrêmement exigeantes et les loyers de plus en plus prohibitifs pour les familles.

 

Delphine Thierry-Mieg, 43 ans, loue un appartement de trois pièces avec son conjoint, fonctionnaire comme elle, et leurs deux filles. Dans ce logement social, le loyer n'est «que» de 900 euros.

 

«Heureusement qu'on a cet appartement! On n'a pas la possibilité d'acheter, maintenant pour louer même c'est vraiment très difficile», dit-elle. Le couple est en quête d'une quatrième pièce pour permettre à chacune de leurs filles d'avoir sa chambre, mais se heurte aux loyers proposés, de 1.600 euros par mois au minimum.

 

«Du coup on se dit qu'on va rester là, dormir dans le salon et laisser notre chambre à notre fille», conclut-elle.

 

http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/economie/immobilier/201012/19/01-4353830-paris-la-folie-immobiliere-chasse-les-classes-moyennes.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO4_la_2343_accueil_POS4

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Même le goût de vivre en banlieue...

 

Bref, je n'ai absolument rien contre la banlieue. J'y ai grandi et j'ai bien aimé ça. Ça a ses avantages, mais on ne fera pas accroire que d'avoir une famille en ville c'est impossible. Tous les goûts sont dans la nature. ;)

 

Le pouvoir de la lecture! Je le redis: Je n'ai rien contre ceux qui veulent habiter en banlieue, tant qu'ils n'essaient pas de faire croire qu'il y a en ville des problèmes qui n'existent pas. Faudrait apprendre à définir la banlieue par ce qu'elle est, pas par ce qu'elle serait de mieux que la ville.

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M'étant rendu au centre de Trois-Rivières à quelques reprises au cours des dernières années, en journée et en soirée, en été comme en hiver, il m'a semblé que cette ville, qui avait souffert d'une réputation peu enviable dans le passé, était devenue bien animée, et de ce fait attrayante. Mais je ne la connais pas suffisamment pour être en mesure d'attribuer cette avancée à un accroissement de la population habitant au centre; on peut y noter cependant un effort très sérieux de restauration des bâtiments anciens et de revitalisation des infrastructures.

 

En effet, le centre-ville de Trois_Rivières s'est grandement amélioré. J'ai été agréablement surpris lors d'un arrêt de quelques heures cet été.

 

Dans mon jeune temps lorsque j'y habitais encore (années 1970), c'était mort. Les centre commerciaux venaient d'ouvrir et ce n'était plus à la mode d'aller au centre-ville, contrairement à maintenant ou beaucoup de gens préfèrent s'y retrouver.

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