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Né entre les rapides

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Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. L'autre moitié, ça doit être les plats graisseux dont tu parlais il y a huit jours. Alors, on supprime la consommation, ou bien on met plus de poubelles vidées fréquemment?
  2. Oups, mais bon, la perte (qui découlerait d'un manque à gagner) pourrait être avalée d'un seul coup avec un bon verre de ( ). Le morceau à avaler (la perte devant être absorbée) est beaucoup plus petit que la perte relative aux papiers commerciaux adossés à des actifs (PCAA) en 2008, qui avait été encourue par la CDPQ (pas sa filiale CDPQ-i). Ça arrive. Il y a d'autres occasions de se reprendre, surtout quand le portefeuille est bien diversifié. Je me demande toutefois si l'aventure de la CDPQ-i dans le projet du REM A (l'original) aura un impact sur les négociations avec le gouvernement pour la réalisation du REM B (REM de l'Est). Chat échaudé craint l'eau (même) froide. Mais en même temps, il faut accepter de prendre des risques (calculés) si on veut obtenir un rendement intéressant.
  3. Ce ne serait pas le premier report de la date prévue de la mise en service. Peut-être même le troisième? Ce ne serait pas trop grave pour les usagers aussi longtemps que les déplacements vers le centre-ville sont réduits, mais pour la CDPQ-i, qui doit assumer les coûts de financement des investissements déjà consentis tandis que les revenus d'exploitation tardent à se matérialiser, ces retards représentent une perte sèche qui ne pourra pas être récupérée plus tard.
  4. OK. 100M for a length of only 320m is not cheap, but it is still not in the realms of billions.
  5. Pour ma part, la meilleure alternative ne consiste pas tellement à augmenter la capacité de traversée du fleuve, mais d'en diminuer le besoin. La Rive-Sud urbaine peut bien continuer à croître, mais les destinations quotidiennes de ses résidents devraient très majoritairement se situer du même côté du fleuve. Ce dernier est trop large, et sa fonction de voie maritime trop importante, pour qu'on le traite comme un simple obstacle facile et peu coûteux à franchir, comme c'est le cas pour la Seine dans Paris. Si on veut néanmoins augmenter la capacité de traversée, ça devrait être exclusivement dans le but de faciliter les déplacements en direction du centre-ville de Montréal pour ses activités spécialisées qu'on ne trouve pas en banlieue. On parle donc du transport des personnes, pas des marchandises. J'aime bien l'idée d'un monorail passant par les îles "de l'Expo" , ainsi que celle des passerelles (des structures légères et comparativement peu coûteuses) réservées aux cyclistes et aux piétons.
  6. Je te concède que du point de vue des personnes à la recherche d'un emploi "c'est un beau problème". Mais il n'en est pas de même pour les employeurs. Pour les gestionnaires de l'économie, l'actuel "problème" peut toutefois s'avérer plus difficile à solutionner. Mis à part les effets de la covid (qu'on espère temporaire), la différence fondamentale entre le début des années 1980 et les années 2020 relève de la démographie --un gros navire qui ne se retourne pas instantanément.
  7. Ah je vois. C'est vrai que "Landis" est un nom de famille, comme pour le cycliste Floyd Landis, mais ma pensée première est venue pour le mot "outlandish" qu'on aurait abrégé.
  8. Bref addendum à mes précédents messages sur le sujet discuté (bas taux de chômage): Ces temps-ci, l'urgence n'est pas de créer de nouveaux emplois, c'est plutôt de pourvoir les postes existants qui ne trouvent pas preneur. En d'autres mots, on n'a pas un problème de chômage, mais un problème de pénurie de main-d'oeuvre.
  9. La consonne "r" est usuelle en français, en anglais et dans la plupart des autres langues européennes, mais elle est rare ou même virtuellement absente d'autres langues, ce qui explique la difficulté des locuteurs de ces dernières à prononcer correctement des mots français la contenant. Pour les enfants, c'est généralement le dernier son à être maîtrisé. L'anglais parlé au Canada et aux Etats-Unis fait usage d'un son consonantique que je qualifie familièrement de "plus mou", curieusement plus difficile à prononcer pour un francophone, c'est pourquoi je préfère la prononciation britannique du "r". Ce sont plutôt les voyelles nasales, plus exactement les sons, en, on, et un qui n'existent pas en anglais (ni dans la plupart des autres langues) qui sont difficiles à prononcer pour les anglophones. Ainsi, pour faire plaisir à tes Irlandais anglophones, il faudrait supprimer tous les mots et noms contenant les sons en, on et un.
  10. Un jour de fin de semaine, un froid polaire, rien ne va plus.
  11. 7-8 étages conviennent pour un bâtiment d'un aussi gros gabarit (à l'horizontal). Un plus grand nombre d'étages en auraient fait un monstre dans le quartier. De plus, sa localisation fait en sorte qu'il ne jettera que très peu d'ombre: les voisins au sud-sud-est (en direction de Montréal) et ouest-sud-ouest (quartier résidentiel de faible hauteur) sont exemptés, tandis que du côté nord-nord-ouest et nord c'est le stationnement du métro.
  12. (ci-dessus un extrait d'un message contenant aussi un autre paragraphe) Je ne dirais pas que ça ne veut littéralement rien dire, mais je comprends le sens que tu donnes à cette expression. Un faible taux de chômage n'est pas obligatoirement synonyme d'une économie où tout va bien. Il est facile de penser à la situation actuelle au Québec, où la pénurie de main-d'oeuvre entraîne de graves problèmes d'approvisionnements et de prestation de services essentiels. De fait, un faible taux de chômage peut être le reflet de situations fort différentes les unes des autres, en d'autres mots le faible taux peut être le reflet (pourquoi pas le symptôme) de plusieurs causes distinctes. Le seul point en commun, c'est que presque toutes les personnes désirant occuper un emploi en détiennent un; les chômeurs sont très peu nombreux; le taux de chômage est calculé en divisant le nombre de chômeurs par la somme de ces mêmes chômeurs et des personnes occupant un emploi. 1) Un taux de participation au marché du travail (très ou relativement) bas; ceux qui n'y participent pas sont exclus du calcul du taux de chômage). Les raisons expliquant ce faible taux de participation peuvent être a) d'ordre culturel (par exemple les femmes mariées ayant de jeunes enfants), b) des salaires élevés où un seul gagne-pain suffit à procurer un bon revenu au ménage, c) des aides substantielles permettant aux jeunes adultes (en âge de travailler) de poursuivre des études supérieures en lieu et place de l'occupation d'un emploi, d) des aides substantielles aux ménages leur permettant de vivre convenablement en situation de sans-emploi, e) des niveaux de salaires pas plus élevés que les aides offertes aux sans-emplois; et f) plus généralement: une richesse suffisante pour s'abstenir de travailler pour vivre. 2) la part de la population en âge de travailler est (très ou relativement) faible par rapport à la population totale; dans ce cas, la demande des employeurs visant à satisfaire les besoins de la population totale requiert un nombre de travailleurs qui peut égaler ou même dépasser l'offre: ceux qui veulent travailler n'ont pas de difficulté à trouver un emploi -- le seul problème étant, ce qui n'est pas rien, que les emplois disponibles peuvent ne pas correspondre aux qualifications et/ou aux aspirations de ces travailleurs habitant encore dans la ville/région/pays concernés. Quand on observe la situation présente au Québec (et plus généralement dans le reste du Canada aussi à cause des politiques du gouvernement fédéral), il y a lieu d'ajouter des remarques supplémentaire importantes. La première que je désire souligner, c'est que le calcul du nombre de personnes occupant un emploi inclut un grand nombre d'emplois où l'activité est partielle mais où une part de la rémunération est subventionnée sans production correspondante en contrepartie; il y a de bonnes raisons de procéder ainsi (la "rétention" des travailleurs), mais c'est l'équivalent d'avoir un nombre moindre d'employés travaillant à temps plein, les autres devenant comptés comme des chômeurs en l'absence des programmes d'aide. Une seconde remarque, qui est partiellement reliée à la première, est que le niveau global d'activité économique est soutenu par des béquilles (fiscales et monétaires): la demande est soutenue par des revenus disponibles (salaires nets+transferts) supérieurs à ce que la rémunération du travail réellement effectué justifierait. Et à son tour, cette demande supérieure soutient plus d'emplois qu'il n'y en aurait autrement.
  13. L'immeuble qu'on voit sur la seconde photo est le Centre Pierre-Charbonneau, dans Maisonneuve. Par contre la première photo peut avoir été prise d'un point situé au nord de la rue Sherbrooke, donc dans Rosemont, alors merci pour la correction puisque tu détectes mieux l'angle de vue. Dans tous les cas, ça demeure une scène "enviable" accessible aux citoyens des deux arrondissements.😊
  14. J'aurais pu en parler bien avant, mais voila: la vue sur le Bassin Peel est bien lugubre à certaines périodes de l'année.
  15. Wall Street does care, but is confident about the future where robots can take the slack. All that is needed is to find a way to teach robots to become avid consumers. Un robot bien sûr. D'un genre et de la couleur de ton choix. Dans le merveilleux monde émergent post-humanoïde.
  16. Le futur est plein de possibilités, surtout si on peut se passer des trios McDo.
  17. I find your question to be rather more serious than merely curious. I shall not be expected to provide a full proof answer, but just my own take on this matter. The Parti Québécois (PQ), like other mainstream political parties, is a coalition of individuals and groups sharing some (more or less) converging interests. For some, the primacy of the French language was and/or remains the most important; for some others it is political independence (or somewhat less radical versions of it); and for others, it is economic strength and prosperity. In the first two elections (in 1970 and 1973), the PQ attracted a fair number of electors for which language was the paramount issue, along with "social' issues; unfortunately for them, they only won six, and then five seats at the National Assembly. Then, as you know, they won the 1976 elections, probably aided by the fatigue of the Liberal government under Robert Bourassa. Bill 101 (on language) was one of their first major initiatives. An exodus of Anglophones and Montreal-based headquarters of Canadian companies followed. A little later, the economic consequences of the restrictive monetary policy conducted in the US hit the Quebec economy very hard. I believe that this paved the way for a renewed focus on the economy -- and the policies and programs aiming at reviving it, albeit in a context which was vastly different from the days when Montreal was still Canada's metropolis. New industries would have to emerge. Compromises over the language issue might have to be made, at least for a time. -- That's my take.
  18. Identifier comme dans "identifier le mécréant" ? -- Dans ce cas, je préférerais l'anonymat. L'image de la ville doit rester favorable, pas être entachée par des mauvais côtés.
  19. (première photo postée ci-dessus par Rocco) Une scène enviable, loin de faire pitié, contrairement aux idées préconçues sur HoMa.
  20. Net job creation is a manifestation of absolute growth. A low unemployment rate reflects the relation between the actual number of jobs held and the size of the labour force. It is possible to enjoy a low unemployment rate even in the absence of a significant increase in the number of jobs, if the size of the labour force is relatively stagnant. At one extreme, a city or a region could still have a low unemployment rate even if its economy is in deline, if its labour force has diminished even further, for reason such as ageing or net out-migration. Conversely, the unemployment rate of a city or a region could be comparatively high despite registering comparatively higher economic growth, because of the higher growth of the labour force. Of course, if we are talking about rates instead of numbers, the relative sizes of the cities/regions compared are implicitely taken into account. You were asking what's more important? Perhaps we should slightly modify the question, to "what's more significant?¨ -- I believe that a large part of the answer can be found in the reasons explaining job growth and/or a low unemployment rate. Demographics comes into play.
  21. Dans les grandes lignes, ces données vont dans le même sens que ce qu'on observe ailleurs en Amérique du Nord: baisse du nombre d'inscriptions et hausse du prix médian. Trois remarques supplémentaires s'imposent: - la comparaison des cumuls annuels pour 2020 et 2021 dissimule les mouvements survenus sur une base mensuelle; ainsi, le début de 2021 peut s'apparenter à la fin de 2020, et être différent de la fin de 2021; les données mensuelles pour décembre 2020 et 2021 sont plus probantes, mais il serait instructif de voir aussi les données pour les mois précédents. - l'Île de Montréal ne peut pas être pleinement représentative de l'ensemble de la RMR de Montréal. - les nouvelles constructions s'ajoutent à l'offre (inscription) des constructions existantes; or sur l'Île de Montréal en particulier, les nouvelles constructions (hors le locatif) vont presque entièrement du côté de la copropriété, ce qui implique que la variation des inscriptions pour les unifamiliales et les plex sur l'Île peut seulement être le fait des immeubles existants.
  22. Quand on en est rendu à évoquer pareille considération, c'est certainement qu'on a versé dans l'ironie.🙄
  23. Les fonctionnaires tenus (obligés) de faire appliquer les règlements ne sont pas en cause. Ce qui peut l'être (et l'est véritablement au vu de certains résultats), ce sont lesdits règlements édictés par les personnes en position d'autorité. On y trouve vraisemblablement des déficiences, qui peuvent parfois tenir du dogmatisme, mais qui bien d'autres fois se rapportent à un manque d'attention ou d'importance accordée à l'esthétique. Des outils supplémentaires (à inclure dans les règlements) sont requis. Il n'est pas nécessaire que leur application soit compliquée; quelques cas exigeraient une attention particulière, mais en général des normes simples seraient suffisantes. Or apparemment, ces dernières existent déjà; il ne resterait qu'à améliorer le traitement des cas importants, dont aurait dû faire partie les Appartements Dorchester, notamment à cause de la localisation de ce projet.
  24. Tiens! Pour ceux que cela intéresse, cette banque (la Dominion, première photo) avait aussi été fondée à Toronto, un signe que déjà à cette époque lointaine les milieux d'affaires torontois avaient dépassé les limites de leur cocon sud-ontarien pour étendre leurs activités à l'échelle du Canada, jusque dans l'antre de leur grande rivale. Le panache de l'immeuble était loin d'égaler celui des montréalaises sur St. James Street, mais c'était un début.
  25. Oui. Je ne suis pas parti pour retenir mon souffle. Trop de conditions ne sont évidemment pas remplies; si elles devaient l'être un jour, notamment en termes de densité plus forte pour l'ensemble de la région métropolitaine, cela supposerait une population totale dépassant possiblement les 20 millions d'habitants, une source de nombreux défis supplémentaires difficiles à surmonter eux aussi. J'aime mieux rêver d'une suite d'améliorations au TEC, accompagnées de mesures visant à rapprocher les secteurs résidentiels des destinations quotidiennes des habitants, soit, en résumé: une politique de transport arrimée à une politique d'aménagement du territoire --très différente d'une vision où des axes de transport (TEC ou routes) permettent aux résidents des secteurs essentiellement résidentiels de converger quotidiennement vers un nombre restreint de destinations. Le mouvement est déjà amorcé: ceux qui oeuvrent dans le centre des affaires choisissent (plus qu'avant) un lieu de résidence à proximité; ceux qui travaillent en banlieue seront naturellement portés à habiter dans le même quartier ou pas trop loin. Tout cela contribue à réduire, ou plus exactement à ralentir la croissance du besoin d'investissements en transport. Par ailleurs, bien que ce soit un point secondaire dans notre discussion, je veux noter que l'Europe n'est pas exemplaire à tous égards. Il y a bien ces petits camions effectuant les livraisons locales, mais il y a aussi un terrible engorgement par les camions des routes et des autoroutes sur les trajets interurbains, interrégionaux et intra-européens-- dans ce cas bien pire qu'en Amérique du Nord. Les distances en moyenne plus courtes favorisent le recours aux trains de banlieue et interrégionaux pour le transport des personnes, mais par contre, le transport des marchandises (produits finis et produits intermédiaires) s'effectue plus souvent par camion, même si plusieurs des localités concernées bénéficient d'une liaison ferroviaire. Les grandes améliorations au réseau routier ont permis à des villes et régions autrefois isolées de se connecter au marché unique et de fournir ne serait-ce qu'une composante d'un bien (industriel ou alimentaire), et de recevoir en contrepartie leurs approvisionnements venant de partout. Le transport des marchandises lourdes se fait encore par voie d'eau (le plus économique) ou par train, mais pour le reste (qui est plus important en valeur), c'est par la route. Par exemple, des produits manufacturés en Roumanie sont transportés par camion jusqu'en France; du bétail élevé en France est expédié en Allemagne pour la découpe, avant de retourner en France sous forme de produits emballés vendus dans les supermarchés; du cacao en provenance d'Afrique est débarqué à Anvers (Belgique), transformé en chocolat liquide, puis expédié par camion citerne dans une petite localité allemande perdue dans la forêt, d'où ressortent des friandises et biscuits destinés au monde entier. Et cent mille autres exemples encore.
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