Né entre les rapides

Bien sûr. Je ne leur reproche pas. Je voulais juste indiquer ma compréhension habituelle des énoncés de ce genre.

Je comprends. Je me demande si ceux qui sont restés à Montréal durant cette période sont plus, ou moins déprimés. Ils n'ont pas eu à affronter le même contraste. On s'habitue tranquillement au froid, tout comme la grenouille proverbiale qui ne s'aperçoit pas que l'eau se réchauffe dans le chaudron. Mais je parie que la plupart des Montréalais préféreraient se sauver du froid et de la grisaille durant trois semaines, quitte à subir l'effet "déprimant" du contraste à leur retour. Tu fais plus envie que pitié, et tu le sais!😀 Quant à l'économie de Montréal, je ne pense pas que les mauvaises nouvelles récentes éclipsent l'optimisme général ambiant. Malheureusement, il y a des secteurs d'activités comme la restauration partout et les commerces surtout au centre-ville qui continuent de subir de plein fouet les conséquences des mesures restrictives liées à la pandémie. Pour eux, l'élastique approche du point de rupture. Pour le reste -- je pense à l'inflation et aux graves difficultés des chaînes d'approvisionnement, Montréal n'est pas pire que les autres, et certainement moins pire que l'Europe qui fait face à de très fortes hausses du coût de l'énergie, en plus des craintes liées aux tensions en Ukraine.

Printemps-été 2022: c'était comme dire "abc est l'une des 10 plus riches villes du monde", ou "xyz" est parmi les 10 plus grandes banques du monde". Dans tous les cas, on peut être certain que c'est tout en bas de la liste. Comme le 20 septembre se trouve à la toute fin de la période indiquée.

Addendum: Brillant, même si personnellement je ne mordrais pas plus.😇

Brillant!

Ce slogan, dans cette forme ou dans d'autres similaires, comme "Le meilleur reste à venir", est éculé (au figuré: il a servi tant de fois qu'il n'a plus de force ou d'impact). Si malgré tout il a pu attirer l'attention lors de la campagne électorale, c'est parce que certains de ceux à qui il s'adressait n'en avaient pas conscience ou que c'était une nouveauté pour eux. Le plus drôle, c'est peut-être que ceux qui ont choisi ce slogan pour le parti de Valérie Plante ne le savaient pas eux-mêmes et qu'ils étaient fiers de leur trouvaille. Question (sous forme de défi): comment exprimer la même idée en ayant recours à des mots différents faciles à comprendre ? -- Après réflexion, j'en arrive à la conclusion que c'est plutôt l'idée (le sens du message) qui aurait besoin d'être modernisée. Ça concerne aussi bien d'autres mots ou slogans utilisés pour mousser les ventes, par exemple "Nouveau!", "Amélioré!", "Economique!", et plus récemment "Vert", "Bon pour l'environnement". Utilisés trop fréquemment, ils ne me font plus réagir, c'est comme s'ils n'étaient pas là, ou pire encore, ils m'agacent. Mais c'est personnel, la recette fonctionne peut-être encore.

Qu'est-ce qui est triste (re l'emoji) ? -- La situation décrite dans le message, ou la portée du message proprement dit, qui n'est en fait qu'une simple question fondée sur une observation?

50 millions de visiteurs sur 182 jours: une moyenne de 274,725 par jour, le double durant les jours les plus fréquentés. Énorme! Sans l'Expo Express (métro de surface automatisé de 5,7 km de long reliant la Cité du Havre et la Ronde en passant par le site de l'Expo), et la ligne jaune du métro souterrain (de Longueuil à Berri-de-Montigny, maintenant Berri-UQAM, en passant par l'île Sainte-Hélène), il eut été physiquement impossible d'atteindre des chiffres aussi élevés. Ça nous fait apprécier encore plus la grande importance de disposer d'un réseau de TEC de grande capacité.

Bref, c'est bien ça, sauf que je me demande s'il est possible (ou pourquoi ce ne l'est pas) de simuler des conditions hivernales sur le pont.

Je pense que c'était un slogan très habile. On s'adresse (à nos interlocuteurs) au temps présent, en cherchant à infléchir (influencer) leurs décisions ou leurs comportements imminents, en fonction d'un futur qui serait (ou pourrait être) plus souriant/favorable. Le slogan est un succès dès lors qu'il y réussit, indépendamment de la suite (un moment dans le futur). L'avenir est toujours élusif, il se déplace constamment vers l'avant. Cependant, quand un slogan a eu cours durant quelques années, il est possible de faire mentalement un retour vers le passé (moment où le slogan est apparu pour la première fois), et de porter un jugement sur sa crédibilité. Dans le cas des Nordiques, en rétrospective, on y trouve matière à l'ironie. Dans le cas de Laval, les résultats, sans être les plus spectaculaires qui soient, me semblent suffisamment probants. On peut aussi "admirer" le sens vague du mot "avenir" pris isolément d'un quelconque qualificatif; si on avait dit quelque chose comme "Un avenir radieux à Laval", des quolibets auraient pu apparaître. Mais seulement "L'avenir...": difficile à contredire.

Il y en a d'autres qui sont contents, pas parce qu'ils ne souhaitaient pas un retour des Expos, mais parce que la nouvelle leur enlève une épine au pied -- plus besoin de tanguer entre un oui conditionnel et un non ambigu. Toutefois, la question (de l'opportunité d'un soutien public) pourrait bien revenir un jour, dans une forme inédite, avec des acteurs et des décideurs différents, dans un contexte plus détendu. Il n'est pas nécessaire que tous et chacun y "croient".

(ci-dessus un extrait de l'article complet cité par acpnc) Pour une fois, la réaction de la Ville ne s'est pas faite attendre!

Brillant! Mais je ne suis pas certain que ça fonctionnerait tout le temps: ça dépend de la personne, et aussi de l'affaire.😶

Oui, et c'est une pratique courante. Mais il y a aussi l'expression plus ancienne " vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage", que j'avais retenue dans une forme magnifiée: "mille fois..." Mais comme mon épouse me dit parfois: "la persévérance c'est bien, l'entêtement non". Pour le retour des Expos, j'attends des jours meilleurs. Les acteurs principaux ne seront peut-être pas les mêmes, mais ça importe peu.

Merci. En même temps, nous aurions besoin d'un fil portant sur le redéveloppement des terrains situés sur le côté sud du Bassin Peel, là où un nouveau stade avait été envisagé. Le report à beaucoup plus tard d'un possible retour des Expos nous force à envisager d'autres usages pour le site -- ce qui ne saurait attendre trop longtemps.

Mon commentaire ci-dessous reste sur le sujet de la prévente, mais dans une perspective générale sans lien particulier avec ce projet de Phase 3 d'Esplanade Cartier par Prével. Apparemment (article lu hier dans CBC local Toronto), la prévente est cause de graves maux de tête pour plusieurs acheteurs de maisons en Ontario. Ce qui arrive, c'est que les promoteurs exigent, parfois longtemps après la signature du contrat mais avant la livraison de la maison promise, un montant supplémentaire important soi-disant pour compenser la hausse des coûts de construction survenue entretemps. En cas de refus de la part de l'acheteur, le promoteur annule le contrat, rembourse le dépôt fourni par l'acheteur, et remet en vente la même maison à un prix plus élevé (qui se trouve à correspondre au prix courant du marché). L'acheteur original est effectivement lésé. Il me semble que le phénomène est moins répandu au Québec: qu'en pensez-vous?

On aurait avantage à regrouper sur un fil unique des discussions présentement éparpillées sur au moins deux fils: celui-ci "Expos Coming Back?" dans Actualité et "Stade des Expos" dans Lieux de... Autrement, nous sommes condamnés à répéter les mêmes arguments dans le désordre, au gré des interventions faites sous des angles différents.

La notion d'intégration, dans ce cas l'ajout de nouveaux éléments à un système existant, a une signification très large (vague). Il faut préciser le degré d'intégration. Ce qui est projeté pour la Gare centrale est plutôt modeste en la matière.

Cet apparent bla bla a peut-être permis à Sternberg d'obtenir de meilleures conditions auprès de l'actuelle ville-hôte et/ou de la MLB. Putting "the less money possible" was his sole realistic option. "Solid business partners" exist, but they are obviously not interested in putting their money into what would have been, under the current conditions, a sure money-losing proposition.

(ci-dessus un très court extrait du texte cité par @Hyacinthe) Ma question: quelle est l'importance de ladite demande de dérogation? Autrement dit, le projet pourrait-il aller de l'avant, dans une forme légèrement modifiée, si cette demande était rejetée? (Puisque le promoteur n'a pas fait d'autres demandes de dérogation, c'est logiquement qu'il estime ne pas en avoir besoin).

D'habitude on dit "pas de nouvelle bonne nouvelle". Aujourd'hui on reçoit une nouvelle, ce qui, dans l'esprit de l'expression précédente, n'aurait pas été une bonne nouvelle. Pour être en droit d'estimer qu'il s'agit en fait d'une "excellente nouvelle", il faut voir l'autre côté des choses: la levée (ou disparition) de l'incertitude quant à l'avenir des terrains où aurait été construit le stade et ceux des environs.

"Luft"? -- Air en français, et par extension: dans les airs. Pour mériter ce nom, le projet devrait vraiment être très haut. À moins qu'il ne vole bas...

La décision était d'abord et avant tout entre les mains des propriétaires des Rays. C'est fait. Maintenant: - Bronfman a déjà déclaré que le coût d'acquisition d'une nouvelle franchise était trop élevé. Or c'est la seule "option" qui resterait. je doute très fort que d'autres investisseurs pensent autrement. - La défunte option de la garde partagée supposait que les matchs à domicile auraient lieu à Montréal durant la saison clémente, tandis que les autres (la moitié) l'auraient été en Floride. Dans l'hypothèse d'une équipe jouant à plein temps à Montréal (pour les parties jouées à domicile), la configuration du stade aurait dû probablement être différente, i.e. encore plus coûteuse.

Ah! Voila une explication plus sérieuse. Mais j'avoue que je n'aurais pas détesté une autre explication empreinte de l'humour le plus fou. C'est tellement plus "sucré", on y prend goût!

C'est une façon comme une autre de passer un message.🙂 Mais ça comporte souvent un danger. Considérons l'argument rocambolesque suivant: en rétrospective, ces danses auraient eu l'effet inattendu et inexplicable de faire baisser les mises en chantier dans les 30 années suivantes, en dépit de l'augmentation de la population. 🤕 Evidemment, il y a des moyens plus sérieux d'expliquer le niveau exceptionnellement élevé des mises en chantier en 2021. Mais si on continuait dans la veine de ta remarque, juste pour le plaisir, à quel phénomène d'actualité attribuerais-tu la performance de 2021? -- Pas aux masques j'espère!😷