Né entre les rapides

Half empty = half full. The current occupancy rate would be inadequate if it were to remain at that level for a long period of time, but is quite OK if only temporary. The same is true for large corporate businesses such as the IGA, although it might not be true of smaller undertakings made on unrealistic assumptions for the short term. The prospects for this part of the city remain very positive.

D'accord. Mais j'aimerais aussi voir la progression (+ ou -) au pied carré ou mètre carré. Les prix de certaines catégories de condos ont peut-être évolué différemment les uns des autres, ce que la moyenne ne nous dit pas.

Le dossier des horreurs s'épaissit tous les jours. Mais ce n'est pas apparent sur les cartes du réseau présentées hors site.

Pas seulement Montréal, mais pratiquement toutes les grandes villes des pays "développés". Voir en particulier le Grand Smog de Londres de 1952. Aujourd'hui l'air de la plupart de ces villes est beaucoup mois pollué. Par contre, à l'échelle de la planète. la pollution atmosphérique est beaucoup plus intense qu'il y a 70 ans.

Segment entre la Gare centrale et Brossard: une annonce prend l'allure d'une bonne nouvelle quand elle est mise en comparaison avec avec des informations précédentes moins optimistes ou positives. Si on se référait à l'échéancier initial, une date de mise en service au printemps/été 2022 apparaîtrait tardive. Pour les usagers de l'ancienne ligne Deux-Montagnes, qui sont privés d'un service préexistant (mais de moins bonne qualité), des mises en services ultérieures (à l'automne 2023 jusqu'à Du Ruisseau, et à l'automne 2024 jusqu'à Deux-Montagnes) constituent des retards importants. Quant aux futurs usagers à destination de Anse-à-l'Orme (printemps 2024) et de YUL (fin 2024), ils n'auront été privés de rien entretemps, mais le retard sera quand même senti. Ça revient à l'image du verre à moitié plein ou à moitié vide: satisfait ou pas?

Parmi les grandes villes du monde, Montréal a le climat le plus extrême -- chaud et humide en été, généralement très froid en hiver, et prompt à de brusques fluctuations. Invariablement, ce qui fonctionne ici fonctionnerait bien n'importe où ailleurs. L'inverse n'est évidemment pas vrai.

These smaller projects are indeed increasing population density. However: - Their primary function is residential, unlike the Royalmount Project, which will attract customers and employees, many (probably most) of which would likely drive (i.e. by cars) to and from the area. - They fit the goal of population densification. The same should apply to the future development of the Blue Bonnets site. - There are good reasons to believe that the new residents would have downtown as their most common destination, in which case the nearby metro station should be the preferred mode of transportation for daily commuting. You say that this area has "very difficult surface street access": it is one more good reason to use public transit, unlike in some other so-called TOD where, despite the proximity of a transit station, it remains equally easy to use one's own car-- (some time ago, I painted a picture where one member of the couple would take the REM to his/her downtown job, while the other would drive to another location in the suburbs -- quite a common arrangement). - From a residential perspective, they offer a superior location than the Royalmount site (if and when a substantial residential component was to be included in this project).

Fort bien mais 1) Il faudrait comparer les hospitalisations COVID aux soins intensifs au Québec à celles de la moyenne canadienne, pas à celles de la moyenne des pays industrialisés (puisqu'on qu'on fait des comparaisons interprovinciales); et 2) Le taux de croissance prévu du PIB québécois pour 2022, quand on le compare à la moyenne canadienne, doit tenir compte de la performance relative de l'économie en 2020 et 2021; des provinces qui étaient descendues plus bas peuvent bien afficher un taux de croissance supérieur pour 2022, mais ce taux est mesuré par rapport à 2021, autrement dit il pourrait y avoir eu un plus grand potentiel de rattrapage. Afin d'éliminer les possibles distorsions dans les calculs, je préfère une méthode consistant à ramener à l'indice 100 le PIB de chaque province en 2019, puis de suivre leur évolution pour 2020, 2021 et 2022 (prévisions pour cette dernière). Une province (exemple fictif) qui afficherait 100 pour 2019, 90 pour 2020, 92 pour 2021 et finalement 101 pour 2022 donnerait l'impression d'un redressement extraordinaire pour 2022 (101/92=1,098, tout près de 10%), très supérieur à celui d'une autre province dont les données correspondantes seraient 100, 98, 102 et finalement 105, soit "seulement" une croissance de 2,9% pour 2022. Et pourtant, en prenant l'année 2019 comme base de référence, on voit bien que la seconde province dans l'exemple aura eu cumulativement une meilleure performance que la première. Ce serait facile d'effectuer les calculs avec les données réelles. La notion de rattrapage est facile à concevoir aussi. Le chemin parcouru en 2020 et en 2021 doit absolument être pris en compte dans les comparaisons.

Super! Il n'est peut-être pas exagéré de dire que la vue de cet angle est encore plus intéressante, parce qu'on y décèle plusieurs formes invisibles de l'autre côté. C'est essentiel pour "comprendre" le Mont-Royal. 😁

Cover your mouth and your nose. Inhale fresh air: as long as you can. Think: permitted but not compulsory. Close your eyes: in a métro station. Ça va bien aller!

First step in or first step for, certainly not first step between. ELP* Within Canada, please tell me which bridge presumably had such a beneficial outcome. HG* Si premier pas il y eut, ce fut quand le Gouvernement du Québec fusionna l'Île-des-Soeurs (antérieurement Île Saint-Paul) à Verdun en 1956 ou peu après, c'est-à-dire avant la construction du pont Champlain. Une relation administrative avait été créée, avant que la construction du pont (second pas) ne vienne lui donner une signification concrète. Ton choix d'emoji pour clore ton propos est particulièrement approprié! * English Language Police. History Geek.

"Happiness is a Warm G**" "She's not a girl who misses much ........................................................." (The Beatles) C'est fou ce qui me passe par la tête quand je vois une expression de joie aussi exubérante.

Le mot graffiti est bien plus sexy. Pourquoi s'en cacher!

1) L'augmentation moyenne des évaluations dissimule des variations; les taxes sur des évaluations ayant augmenté plus que la moyenne augmenteront plus que celles se situant sous la moyenne. 2) Si les besoins financiers de la ville restaient au même niveau que l'année précédente, le taux de taxation serait diminué en proportion de la hausse des évaluations. Mais si les besoins augmentent, la baisse de taux ne compensera pas entièrement la hausse des évaluations. Ceci explique pourquoi on parle d'une certaine hause moyenne du montant absolu des taxes foncières. Les impôts provinciaux et fédéraux sont calculés en fonction du revenu imposable, qui est une approximation de la capacité de payer. Si je gagne deux fois le revenu moyen et que je paie quatre fois le montant moyen des impôts, ce n'est pas parce que j'ai droit à plus de services: je reçois les mêmes, en fonction de mes circonstances. Je conviens que les taxes foncières imposées par les municipalités sont une approximation contestable de la capacité de payer. La tarification de certains services spécifiques constitue un moyen de mieux faire correspondre l'usage et l'effort financier exigé, mais ce n'est pas sans causer d'autres problèmes sous l'angle de la capacité de payer. Entre la "pseudo valeur fournie par un fonctionnaire" et la réelle valeur marchande d'une propriété, il peut évidemment y avoir un écart. Dans les cas les plus patents (évidents, extrêmes), le propriétaire peut contester l'évaluation. La comparabilité demeure le critère clef. Il faut trouver un équilibre entre un "système" parfait (qui parviendrait à tenir compte de tout, mais qui serait complexe et coûteux à administrer)) et un système simple ouvrant la voie à des erreurs.

Je suis favorable au projet de passerelle, mais je serais quand même curieux de savoir qui des résidents de l'Île- des- Soeurs ou de la "terre ferme" sont les plus intéressés par ce projet. Je vois que @Roccolaisse entendre que ce seraient les résidents de l'ile, qui profiteraient du "nouveau plateau", avec comme corollaire les commerçants de la terre ferme qui profiteraient de cet afflux de nouveaux clients. D'un autre côté, je n'ai aucune idée de l'avis des résidents de l'Île qui pourraient craindre un afflux de piétons et de cyclistes en provenance de l'autre rive. À part le fait que ces territoires aient fait partie de la même ville, et maintenant du même arrondissement de la VdeM, ils ont certainement une histoire et une identité distinctes: peut-on prétendre à l'existence d'une identité collective qui se serait formée avec le temps? Et est-ce important ou non?

Une remarque juste en passant: la densification se poursuit bel et bien sur le territoire de Longueuil, notamment par le remplacement de petites structures vieillottes par des immeubles de quelques étages, un remplacement favorisé par la rareté des terrains constructibles et par la demande accrue de logements. La plupart du temps, ça ne change pas le skyline de la ville-- ce qui n'est toutefois pas un objectif primordial.

Acceptons l'analogie qui assimile les immeubles à des montagnes, des collines ou des tertres, en fonction de leurs hauteurs et de leurs formes; pour les caractériser, on ne doit pas seulement considérer leurs surfaces (boisées, rocheuses, etc.) mais aussi leurs bases, qui dans le cas des bâtiments peuvent être faites d'acier, de béton ou de bois. Par exemple, en Amérique du Nord, les petites structures ont généralement une armature de bois et un revêtement de brique, de métal ou de matière plastique; si c'est de la brique, ont dit que c'est une maison en brique, même si en réalité c'est une maison en bois recouvert de brique. L'immeuble de la coopérative Montagne Verte est en béton recouvert de tôle. Il est probablement aussi solide que s'il était revêtu de verre. "Aucun arbre ne deviendra..." OK, mais un revêtement supplémentaire fait de planches de bois obtenues à partir d'arbres bien moins gros pourrait avoir un effet bénéfique sur l'apparence.

Si c'est vraiment le cas, ça irait dans le sens d'une opinion exprimée tout récemment au Canada anglais (mais je n'ai pas noté la source), à l'effet qu'en 2022 le marché des condos serait encore plus florissant -- ceci ayant implicitement contre contrepartie un intérêt relativement moindre pour les projets de logements locatifs. Ça peut sembler surprenant, compte tenu de la pénurie de logements locatifs, mais il est possible de concevoir des motifs vraisemblables dans ce sens. Après tout, ce sont les promoteurs privés qui prennent les décisions, tout en devant se conformer à la règlementation municipale. Une différence majeure entre les deux "options", du point de vue du promoteur, réside dans le fait que la vente des condos permet de réaliser des profits presque instantanément (et de lancer de nouveaux projets peu de temps après), tandis que la location procure un flux continu de revenus, dont la valeur actualisée espérée excède le coût de l'investissement, ce qui "transforme" le promoteur qui est avant tout un bâtisseur, en un investisseur agissant sur le long terme. Mais avant d'aller plus loin sur cette piste, il nous faudra observer un plus grand nombre de cas où des projets d'habitation à vocation initialement locative seront plutôt mis sur le marché en tant que condos (à vendre, pas à louer). Le marché montréalais se démarque des autres par une plus grande part de logements locatifs: est-ce que cette différence persistera, ou bien s'estompera-t-elle graduellement?

C'est un bon point, qui vaut aussi pour d'autres aspects de la vie ici comme ailleurs. La publicité et la propagande s'ingénient à faire nous croire, en tant qu'individus et en tant que citoyens d'une ville ou d'une nation, que nous sommes "uniques" à tous égards. Parfois nous sommes prétendument les meilleurs, et parfois les pires. Je présume que les évaluations négatives sont en réalité des appels insistants pour corriger des situations dérangeantes. "Seulement à Montréal/Only in Montreal" commence à être usé comme slogan. Dans le cas du Quinzecent, de bonnes raisons peuvent expliquer la configuration inhabituelle (à défaut d'être "unique"). Ce serait bien de les découvrir et de nous les faire connaître.

Oui. Un ensemble qui se qualifie sur le critère de la concentration locale. Il ne reste qu'à souhaiter que le projet "Longueuil 2035" (peu importe l'année exacte de sa concrétisation) ajoute suffisamment d'éléments -- aux bons endroits et à des hauteurs appropriées, pour créer un profil distinctif. Ce n'est jamais évident. La ligne d'horizon varie beaucoup selon l'endroit où on se positionne, et évidemment de la distance. Par exemple une perspective découverte en remontant le fleuve en aval du pont Jacques-Cartier sera plus spectaculaire que celle obtenue à partir du sommet des tours du centre-ville de Montréal.

Pleinement d'accord moi aussi. Les grands boulevards ne sont pas à l'échelle dite "humaine", mais ils sont nécessaires, et dès lors, des barrières sont requises pour empêcher les piétons de traverser ailleurs qu'aux endroits désignés et sécurisés. C'est à l'intérieur des quadrilatères définis par ces grands boulevards que le mode piétonnier peut le mieux s'épanouir. Pareil dans les grandes villes d'Europe. Naturellement, Laval, qui s'est initialement développée comme un ensemble plus ou moins disparate de quartiers à faible densité, et où les déplacements en automobile dominent, ne pouvait pas se transformer instantanément en ville densément construite comme le sont les quartiers centraux anciens des villes européennes petites et grandes. Une plus juste comparaison doit être faite avec les nouvelles banlieues des villes européennes, dans les cas où la croissance démographique se poursuit.

Avec ses nombreuses photos,@Rocco poursuit son excellent travail de chien de garde. Nous sur MTLURB avons pris conscience de l'étendue du désastre -- il ne s'agit pas de cas isolés. Il faudrait juste que cette réalité franchement désolante fasse partie de la conscience collective des Montréalais. Pour l'instant, c'est comme si les usagers réguliers du métro trouvaient la situation "normale", ou qu'ils s'y sont habitués et ne voient plus rien. Des visiteurs posant un regard "neuf" ont certainement une autre opinion. Seuls ceux qui se contentent d'admirer les cartes du réseau sans jamais y aller peuvent continuer à être impressionnés.

Une photo "instructive" qui m'inspire les réflexions suivantes. Ça prend plus que quelques immeubles, quelles que soient leurs hauteurs, pour former une ligne d'horizon digne de ce nom et reconnaissable entre toutes. Ce n'est pas nécessairement un défaut, et ça s'applique aussi à quelques autres villes du Québec où s'élèvent un petit nombre de tours. Par contre, une topographie contrastée peut à elle seule créer une ligne d'horizon remarquable, même si dans ce cas on parle plutôt de paysage. Pour l'ensemble de la Montérégie urbaine, dont fait partie Longueuil, j'imagine pour l'avenir une combinaison de 1) quelques points focaux à la jonction d'axes de transport, et 2) des alignements en bordure du fleuve. Je ne sais pas si ça suffirait à constituer un skyline qu'on peut embrasser d'un seul coup d'oeil. Plutôt une constellation formée d'étoiles de dimensions modestes.

Cette caravane passera peut-être, mais d'autres organisateurs de caravanes choisiront d'éviter les passages (trajets) truffés d'obstacles, même quand ils ne sont pas insurmontables, ce qui affectera la trame des développements futurs sur le territoire. Si les aboiements étaient toujours sans effets ils cesseraient, mais en réalité ils réussissent souvent à faire dévier de leurs chemins les caravanes, qui s'adaptent. Qui prétendra que c'est un drame, quand ce n'est qu'une issue alternative?

Cette photo met en évidence, en l'exagérant, le tracé en serpentin.