Aller au contenu
publicité

Né entre les rapides

Membre
  • Compteur de contenus

    7 429
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    11

Tout ce qui a été posté par Né entre les rapides

  1. La transition n'est pas parfaite, mais ce n'est pas un méli-mélo non plus. Ainsi, du côté sud de St-Elzéar entre les boulevards Chomedey et Curé-Labelle, ce sont uniquement des tours résidentielles, les plus hautes du secteur. Côté nord, c'est seulement l'extension du quartier d'unifamiliales centré sur le parc-Emile-Zola qui y fait face directement. Par contre, sur St-Elzéar à l'est du boulevard Chomedey c'est plus "inégal", mais quand même pas en désordre. C'est tout simplement la conséquence quasiment inévitable du rapprochement graduel de développements résidentiels, commerciaux et industriels initiés à différentes époques pour profiter des opportunités qui sont apparues avec le temps. Si on avait voulu empêcher que ces différents types d'occupation du sol deviennent pratiquement contigus, il aurait fallu soit 1) constituer de larges bandes tampons, soit 2) planifier (avant que toute forme d'urbanisation ne débute) le développement d'un vaste territoire et y créer des zones dites de "développement différé". La première option est coûteuse si on doit recourir à des expropriations de terrains ayant acquis une grande valeur du fait de leur proximité d'activités existantes. La seconde n'aurait été concevable que si l'ensemble du territoire, par exemple de Laval, avait été sous l'autorité d'une administration unique bien avant que l'urbanisation rapide de l'île Jésus commence dans les années 1950. 15 ans plus tard, de nombreux foyers (noyaux) d'urbanisation avaient déjà émergé presque partout sur l'île. De hautes tours au milieu ou à proximité de maisons basses, on en voit partout dans le monde; ce n'est certainement pas une particularité lavalloise, québécoise ou nord-américaine. Et ce n'est pas nécessairement une tare (défaut). L'harmonisation n'est pas automatique; ça prend une volonté, des efforts et parfois des décrets imposés par les autorités.
  2. C'est vrai, et tu n'étais pas le seul. Mais essayons de nous rappeller (ou de documenter) ce qu'en pensaient les marchands de la rue Saint-Hubert. C'est trop vague dans ma mémoire pour que je puisse y référer et en tirer une leçon.
  3. Nécessaires? -- Non. Nuisibles? -- Souvent Oui. La rue Saint-Joseph à Québec se porte beaucoup mieux depuis que le "Mail Saint-Roch" a été démoli. Idem pour la rue Rideau à Ottawa. Mais toutes ces choses avaient déjà été discutées sur ce forum, quand le projet de modernisation (?) de la Plaza Saint-Hubert avait été présenté. En vain. L'expérience des autres, qui aurait pu servir d'exemple, n'a pas servi.
  4. Technologies de l'information (TI)-- Je fais référence aux derniers messages et aux articles cités par @Normand Hamel et @andre md. Le problème abordé concerne la pénurie (actuelle et appréhendée) de main-d'oeuvre dans le secteur. On y identifie quelques facteurs explicatifs (causes) et quelques pistes de solution (moyens). Tous ces points sont valides, mais j'aimerais y apposer quelques commentaires: - La rémunération (plus précisément le "salaire moyen offert pour les postes vacans en TI") est plus faible à Montréal. On prétend que ça s'explique essentiellement par le plus faible coût de la vie à Montréal, une explication que je n'accepte pas, car s'il est vrai que le coût de la vie est plus bas à Montréal, ça ne constitue pas une contrainte empêchant d'offrir des salaires plus concurrentiels, étant donné que le marché des TI est national/continental/mondial. - Je regarderais plutôt du côté de la composition des postes offerts en TI. Le salaire "moyen" cache des différences importantes dans la complexité des tâches et les salaires qui y sontt rattachés. Le secteur des TI à Montréal me semble regrouper des fonctions sensiblement différentes de celles effectuées à Washington, Boston et Toronto par exemple. L'animation et les jeux vidéos, ce n'est pas la même chose que le militaire et la finance. (Même si Montréal est aussi présente dans ces secteurs). - Il faut aussi tenir compte de la taille respective des bassins de main-d'oeuvre. Montréal est sensiblement moins peuplée que les trois villes sus-mentionnées (et d'autres aussi). Pour avoir un secteur des TI aussi gros (en valeur absolue) que celui des autres villes, il faudrait que la proportion de la main-d'oeuvre apte à y oeuvrer soit plus élevée. Ça fait un bout de temps que Montréal se vante d'avoir le pourcentage le plus élevé d'emplois dans les TI (toutes branches confondues), mais ça n'équivalait pas à dire que le nombre d'emplois y était plus élevé, et encore moins (de dire) que la rémunération totale l'était.
  5. OK (keep in mind that this was intended to convey a more positive message to what I otherwise described as as "sad state of affairs" in my original post). So here it goes: Reaching for the sky * Reachin' for heaven * Rendezvous** with the clouds*** * one and two are extracts from existing lyrics ** no hyphen in English (rendez-vous in French) *** Clouds (with a capital "c") can also refer to a song, and subsequently a movie.
  6. Oh! That was a quickie. Good point for you. To answer your question, I would respond "Yes we can". However, I am afraid that this would not suffice to solve many of the problems referred to in my previous post. But then, solving just a few would be a great accomplishment in itself. Accordingly I will "accept" your implicit suggestion as being a contributing element. But we need more from you.
  7. So many problems "solved" on this forum! (see above) But meanwhile, so many new problems having emerged with no fully satifactory solutions in sight yet. 😭 Our Messiah needs to stay among us for a little while. (Please) find below a list of some problems (big and small) awating a solution: - Search for an acceptable design for the REM de l'Est project; - Lack of affordable housing in the face of insufficient public funding; - Continued flight to the suburbs and exurbs despite the introduction of restricting policies; - Covid; - Population ageing; - Climate change and its consequences; - Sustainability of neighborough commercial arteries; - Reconstruction of the Met; - Coexistence of cars with the unmentionables; - Conundrum of height limits and increased density while maintaining conviviality; - Downtown stadium for a MLB team in Montreal. And so many others, the point being that the above were not on the radar in the (more or less) distant past.
  8. Not only West Islanders, but all visitors transiting along the Trans-Canada. It is no laughing matter, even if in a corner of my mind I was tempted to extract a joke* from this sad state of affairs. 😞 * available upon request only
  9. Avec à gauche le Skaehetsikona, pointant... Kondiaronk n'aurait pas imaginé pareille tournure 320 ans auparavant. Mais reconnaissons que ce n'est pas Valérie Plante qui a confondu le sens de la Grande Paix de Montréal de 1701 et celui de la Grande Loi de la Paix (Kaianerekowa) des Iroquois (Haudenosaunee). Elle n'a fait que suivre la voie tracée. Prenez connaissance de ce que dit ladite loi... Mes excuses pour cette dérive, mais la photo était trop suggestive/éloquente pour que je puisse résister à la tentation. Admettez que ça concerne Montréal.
  10. Contenu similaire sur le fil "Expos coming back". Une fusion des deux fils serait souhaitable.
  11. C'est ce que je pense aussi. Pas de décision du gouvernement du Québec avant les prochaines élections. Entretemps, les promoteurs privés peuvent "progresser" dans leurs analyses et peaufiner leur proposition, mais celle-ci devrait rester sans réponse définitive avant la fin de l'année 2022 au plus tôt. Les discussions impliquant directement la Ville de Montréal et les promoteurs ont leur importance, mais je ne crois pas que les ententes de principe qui pourraient en découler, même dans le meilleur des cas, suffiraient pour convaincre les promoteurs privés d'aller de l'avant sans savoir ce que Québec déciderait. Le titre de la nouvelle dont on parle -- "Rencontre cruciale avec la mairesse mardi 14 décembre" laisse entendre que c'est maintenant ou jamais. J'aurais été plus modeste et dit: "Rencontre importante ..."
  12. Je suis heureux que tu poursuives cette discussion. Ça nous permet d'approfondir nos connaissances et de partager des opinions sur le sujet. Il ne s'agit pas pour moi (ni toi non plus je pense) de chercher à "avoir raison", car ce serait puérile.
  13. La tendance positive en faveur du Québec est nette, incontestable. Mais des remarques importantes s'imposent: 1) Les données utilisées portent uniquement (ce qui est inhabituel) sur une partie de l'ensemble des groupes d'âge normalement considérés; en particulier, le groupe d'âge 55-64 est exclu de l'analyse présentée. Leur inclusion aurait pu changer le portrait. 2) Il serait éclairant d'observer l'évolution du taux d'emploi par sexe; intuitivement, on devine que le taux d'emploi des femmes québécoises a pû s'accroître plus rapidement que celui de leurs consoeurs des autres provinces, grâce à une bien plus grande disponibilité de garderies à prix abordables. 3) Evidemment, un taux d'emploi élevé est aussi le reflet d'une amélioration comparative du marché de l'emploi (ce qu'on sait aussi quand on observe un autre indice statistique -- le taux de chômage). 4) Par contre, un ralentissement comparatif de la croissance du bassin de main-d'oeuvre est aussi un facteur contribuant à faire augmenter le taux d'emploi de ceux et celles qui restent.
  14. Je crains davantage les p'tits monstres. Un monstre imposant m'a l'air sympathique, car il ne ressent pas le besoin de manifester de l'aggressivité pour se faire respecter. La Place des Festivals gagnera beaucoup en prestance grâce à la venue du Maestria: on n'aura plus l'impression d'être en marge du centre-ville, on sentira bien qu'on se trouve au coeur de l'action, même si ce qui se trame derrière les murs n'est pas de la même nature que de ceux plus à l'ouest.
  15. Je ne cherche pas à te relancer inutilement, mais en pensant au char pas encore sorti du garage, je me suis souvenu d'un cas où, en rétrospective, une acheteuse qui n'avait même pas de voiture avait regretté de ne pas avoir acheté un espace de garage en même temps que son condo! La raison? -- Peu de temps après l'achat de son condo, la valeur marchande (et le prix demandé) pour le même espace de garage avait grimpé en flèche: elle aurait réalisé un juteux gain de capital en revendant cet espace inutile pour elle. (Ça se passait à New York). C'est ça semble fou en effet de consacrer autant d'argent pour quelque chose dont l'utilité est douteuse quand on habite au coeur d'une grande ville où les moyens alternatifs de déplacement sont abondants, et les contraintes inhérentes à la possession (et au stationnement) d'une voiture sont importantes. On pourrait penser que seuls les super riches se permettent de telles "folies", mais il semble que "non". Pour plusieurs, la voiture n'est pas vue comme un simple moyen (ou instrument) pour se déplacer; il y a (encore) un élément de "prestige" rattaché à la possession d'une voiture. Agir sagement et louer une voiture pour les sorties occasionnelles à l'extérieur de la ville ne leur convient pas. Mais ce n'est plus tout le monde qui pense comme ça; le contraire a même commencé à prendre racine -- dans certains milieux, la possession d'une voiture est mal vue, comme le port d'un manteau de fourrures!
  16. Sur la photo, les plus grands stationnements appartiennent au secteur public (AMT pour la station de métro, et Collège Montmorency). Je ne dis pas que ça constitue un obstacle insurmontable pour leurs transformations éventuelles, mais seulement que le secteur public ne donne pas l'exemple. Longueuil? -- Pas vraiment comparable. Le site comporte l'avantage d'offrir des vues directes sur le centre-ville de Montréal, mais je ne le considère pas comme un vrai centre-ville satellite, 1) parce qu'il lui manque des fonctions essentielles -- commerces et bureaux en grand nombre, et 2) que l'espace est insuffisant pour développer une masse critique fonctionnelle. Je le vois difficilement émerger à titre de point focal de la Montérégie urbaine; il est et demeurera un appendice à prédominance résidentielle au c-v de Montréal. Globalement, je considère que les immeubles résidentiells en hauteur, existants et prévus, tant à proximité de la station de métro Montmorency que ceux aux abords de la station Longueuil/UdeS, ne constituent pas en soi des embryons de centre-ville satellites, si les occupants de ces immeubles sont majoritairement tournés vers Montréal (pour le travail, les études, les services etc.). Ça prend aussi des destinations in situ pour ces fonctions. Sur ce point, le c-v de Laval me semble en meilleure posture. Je propose une comparaison avec deux cas connus, un très grand et un autre sensiblement plus petit: Mississauga et Sainte-Foy.
  17. La volonté peut se déployer dans tous les sens, de toutes les façons possibles et imaginables. Dans le cas spécifique du Montréal actuel, il appert que la volonté manifestée par les détenteurs du pouvoir penche en faveur de hauteurs modestes, ce qui va à l'encontre d'un autre objectif -- la densification. Il se peut que les autorités estiment que la requalification des sites abandonnés sur le territoire de la ville suffirait à atteindre cet objectif, mais je ne partage pas cet avis. Si les sites qui ont un certain potentiel de requalification étaient (dans l'avenir) développés en vertu d'un zonage ne permettant que de modestes hauteurs, le nombre de nouveaux logements (sur ces sites) ne représenterait qu'une fraction du nombre total de logements requis eu égard aux prévisions de croissance démographique de la région métropolitaine. La demande excédentaire de nouveaux logements devrait alors être satisfaite en banlieue, en commençant pas les sites bien desservis par le TEC. C'est un choix, conscient ou pas.
  18. Comme son nom l'indique le rôle du CCU est consultatif. Ce qui peut avoir changé, c'est que les autorités municipales qui ont pouvoir de décision vont de plus en plus dans le sens des avis de l'autre, notamment en ce qui a trait à la question des hauteurs permises. Ça ne devrait pas être tellement surprenant, sachant que cette question avait été pour un temps, au cours de la campagne électorale municipale, un enjeu important, et que le parti qui a remporté les élections penchait plutôt en faveur de moindres hauteurs que le parti rival, qui avait tenté de faire valoir les avantages associés à de plus grandes hauteurs -- d'abord au centre-ville, en relation avec le Mont-Royal, et subséquemment, d'une façon plus générale sur l'ensemble du territoire. Qui l'emporte? -- Le parti qui a gagné les élections. Si le parti de Denis Coderre les avait remportées, il aurait pu en toute légitimité faire fi des avis du CCU. Je pense la capacité d'absorption du marché se mesure en termes de nombre d'unités, plutôt qu'en termes de hauteurs. Tu veux probablement dire qu'un projet de (par exemple) 120m aurait pu être rentable sur le site en question: d'accord. Cependant, si on suppose toujours que la capacité d'absorption du marché sur une période donnée (déterminée, par exemple un an) est limitée, alors l'addition d'un projet de 120m dans le secteur aurait pu avoir pour effet de réduire, à court terme, l'intérêt à mettre en chantier d'autres immeubles dans le même secteur. J'ai souligné "aurait pu" pour indiquer que ce n'est qu'une hypothèse, parce que je ne sais pas quelle est l'étendue (géographique) pertinente à laquelle se rapporte la demande: est-ce tout juste autour, ou bien si ça concerne une bonne partie de l'ensemble du centre-ville? En définitive, les hauteurs permises, ce n'est pas (tellement) une question de capacité, mais de volonté.
  19. C'est vraiment Griff et plus. Pourquoi? -- Peut-être pour montrer à ceux qui pensent s'installer dans Griffintown que ce quartier est situé à proximité d'un grand nombre d'attraits majeurs. Griffintown ne serait pas ce qu'il est s'il n'avait que le canal Lachine comme point d'attraction. Un excellent argument de vente!
  20. Ce qui est pourquoi j'avais déjà écrit que ce nom n'était pas inspirant. Qui se trouve ou se rend au centre-ville pour y chercher la tranquilité? C'est supposé/censé être tout le contraire -- l'animation, la vitalité, la trépidation.
  21. @Exposteve: bravo une fois de plus pour un excellent message -- quelles que soient nos préférences personnelles. @Rocco: si tout est si sombre présentement, c'est qu'on approche du solstice d'hiver et qu'il manque de neige. Au lendemain du lundi 3 octobre 2022, les arbres de Montréal et de tout le sud du Québec seront encore resplendissants de couleurs vives, et les (nouveaux) élus n'auront plus à craindre de dérapage imprévisible des intentions de vote au cas où une décision ferme ayant trait au "Stade des Expos" aurait été prise avant. Les discussions et le peaufinage du projet devraient pouvoir se poursuivre avantageusement jusqu'à ce moment, sans compromettre l'issue finale.
  22. Je suis bien d'accord, d'autant plus que je ne viserais pas l'éradication totale des graffitis, mais seulement leur exclusion des zones/surfaces où leur présence est franchement indésirable. Imagine que nous, habitués à voir des graffitis un peu partout (mais sans excès), arrivions dans une ville que nous parcourerions en long et en large sans jamais apercevoir le moindre graffiti: ne ressentirions- nous pas un certain malaise, comme s'il manquait quelque chose?
  23. Sur un mode humoristique (parce que rien n'est simple): taxe substantielle= 1) création de conditions favorisant la contrebande (de canettes de peinture!), surtout si une taxe comparable n'était pas imposée dans la province voisine; et 2) (pourquoi pas!) création d'un programme spécial d'aide aux artistes-non-tagueurs qui utilisent les mêmes instruments. Question supplémentaire: "pour aider les villes à nettoyer leurs murs" ça va, mais "sévir contre les tagueurs": comment exactement?
  24. On se comprend. Mais il me semble que d'une part la pénurie de logements s'est répandue bien au-delà de Montréal, et que d'autre part la pénurie d'employés touche aussi bien des établissements en région, et qu'il faudrait aussi que de la main-d'oeuvre immigrante y soit déployée -- d'où, globalement, une demande supplémentaire de logements. Il se peut que dans certaines (lesquelles?) villes et régions, on trouve un stock suffisant de logements inoccupés -- mais ce serait typiquement dans une ville/région en déclin, pas dans une où l'économie est dynamique mais où la croissance est compromise par le pénurie de m-o. En résumé: est-il nécessaire (comme je le suggère) d'inclure un volet habitation dans la stratégie d'accueil d'un nombre exceptionnellement élevé d'immigrants et de "travailleurs-immigrants"? Si la réponse est non et qu'elle est soutenue par des données probantes, je serai aussi satisfait.
×
×
  • Créer...