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Normand Hamel

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Tout ce qui a été posté par Normand Hamel

  1. Je ne comprends pas ce qui m'arrive: je suis en total désaccord avec acpnc et complètement d'accord avec le propos de Rocco. Je vais devoir consulter car je crois que je suis en train de perdre la raison. ?
  2. UN ÉCOSYSTÈME DE PLUS EN PLUS SOPHISTIQUÉ Didier Bert L’offre en incubation d’entreprises s’est développée au cours des dernières années au Québec. Certains incubateurs parviennent même à se hisser vers les sommets internationaux. Mais tous les incubateurs, qu’ils soient généralistes ou spécialisés, internationalisés ou régionaux, tendent à échanger de plus en plus. UN ÉCOSYSTÈME DIVERSIFIÉ Il existe près de 70 incubateurs et programmes d’accompagnement similaires dans la province, selon le répertoire de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM). Certains ont vu le jour récemment, comme le MT Lab, l’incubateur en tourisme, culture et divertissement, fondé l’an passé. « L’écosystème est en train de se bâtir, comme une forêt où des arbres robustes côtoient des arbustes en croissance, illustre Manaf Bouchentouf, directeur exécutif et de l’accompagnement entrepreneurial au Pôle entrepreneuriat, repreneuriat et familles en affaires de HEC Montréal. Mais cette forêt n’est pas encore structurée comme un jardin botanique. » LA RÉVOLUTION DU CENTECH Au sein de cet écosystème, le Centech se démarque. Fin 2015, Richard Chénier prend les rênes de l’incubateur de l’École de technologie supérieure (ETS) de Montréal. Son plan est simple : tout changer pour devenir un des meilleurs incubateurs technologies au monde. « Les programmes vieillissaient, et nous devions gagner en rapidité », explique-t-il. Avec son collègue Luc Giguère, responsable du programme d’accélération, Richard Chénier va effectivement tout changer. Ils analysent les meilleures pratiques, et ils réinventent tous les programmes en s’appuyant sur le Lean Startup avec une mission : transformer des scientifiques en entrepreneurs. Le Centech applique aussi une barrière élevée à l’entrée : la concentration en technologie doit être élevée. Au moment de mettre la nouvelle stratégie en application, 15 start-up étaient hébergées par le Centech. « On en a arrêté 10 », se rappelle Richard Chénier. UNE EFFICIENCE RECORD Depuis, le Centech sélectionne de 100 à 125 projets par an, en partenariat avec 26 universités, canadiennes et étrangères. L’incubateur reçoit des candidatures du Mexique, des États-Unis – y compris de la Silicon Valley – et de France. Aujourd’hui, le Centech sort en moyenne une entreprise en croissance par mois. « Nous sommes un des incubateurs les plus efficients au Canada, se félicite M.Chénier, mais nous visons en sortir deux à trois par mois. » Centech se placerait alors parmi les incubateurs les plus performants du monde. L’objectif pourrait être atteint d’ici deux ans. « Nous demandons à nos entrepreneurs d’avoir de l’ambition, nous devons en avoir nous-mêmes. » — Richard Chénier, directeur général du Centech UN ÉCOSYSTÈME PROPICE À L’ÉCHANGE Un des atouts de l’écosystème d’incubation québécois est sa taille modeste. « Nous nous connaissons tous, et nous nous parlons, souligne Manaf Bouchentouf. Nous sommes capables d’émettre des critiques constructives, les uns envers les autres. C’est une force. » Plusieurs dirigeants d’incubateurs témoignent de l’absence de compétition entre incubateurs. « Quand on accompagne une start-up, on veut qu’elle ait toutes les ressources nécessaires avec elle », dit-il. Certaines start-up envoient ainsi un de leurs membres dans un incubateur spécialisé en technologie, pendant qu’un autre travaillera au sein d’un incubateur tourné vers le management, observe M. Bouchentouf. VERS LA GRATUITÉ Les modalités d’incubation sont en cours d’évolution. Comme ils le faisaient il y a 20 ans, des incubateurs proposent encore la location mensuelle d’un espace et la facturation d’expertise. D’autres accompagnent les start-up en échange d’une prise de capital. La formule la plus récente, très présente dans le monde universitaire, consiste à dire : « Nous n’investissons pas, nous nous assurons que la start-up réussisse pour l’amener le plus vite le plus loin possible, et nous avons des investisseurs autour de nous pour nous y aider », observe Manaf Bouchentouf. Pour ces derniers, c’est la façon de produire qui doit innover, davantage que la technologie utilisée. http://plus.lapresse.ca/screens/c15cdce9-ff60-4bf9-a1b9-492c771e293d__7C___0.html?utm_medium=Ulink&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen
  3. Parmi les millions de tonnes de marchandise qui transitent chaque année par le Port de Montréal, on a rarement connu un défi logistique aussi impressionnant que celui des milliers de pièces surdimensionnées du nouveau pont Champlain. Un des plus grands chantiers en Amérique du Nord, le nouveau pont Champlain est constitué de plus de 1300 pièces hors-normes, de 9600 dalles de tablier fabriquées dans plusieurs usines au Québec et de 204 pièces surdimensionnées en provenance d’Espagne. « Un bel enjeu logistique » résume Alexandre Demers, directeur, Gestion des matériaux-approvisionnement de SSL (Signature sur le Saint-Laurent), qui a coordonné la logistique et le transport de ces matériaux hors du commun. En tout, ce sont quelque 35 000 tonnes d’acier qui ont été véhiculées en vrac surdimensionné via le Port en l’espace d’environ deux ans. Au rang des plus grands défis relevés figurent les 158 pièces d’acier qui composent la superstructure du pont à haubans ainsi que les 37 chevêtres qui font le lien entre les piliers et la superstructure du pont, venues des trois entreprises espagnoles Megusa, Tecade et Dizmar. Les énormes poutres latérales en forme de W que sont les chevêtres, sur lesquelles les trois corridors de circulation viendront se poser, pèsent chacune 400 tonnes et mesurent 52 mètres de long. Les premiers modèles ont quitté le port de Séville à la fin mars 2016, pour arriver deux semaines plus tard au Port de Montréal. Jusqu’à la fin de l’été 2018, un navire transatlantique spécialement affrété par SSL pour le projet a fait des aller-retour incessants à raison d’un voyage par mois. « Une initiative audacieuse et unique, qui permet de gérer toute la logistique entourant le chargement en Espagne et la livraison jusqu’à la destination finale », dit Alexandre Demers. S’adapter à tous les imprévus Une fois les pièces fabriquées, tous les modes de transports sont envisagés par l’équipe pour les acheminer jusqu’au chantier. « Dépendamment de l’origine et de la destination de la pièce à transporter, mais aussi du temps qu’il fait et de nos échéanciers, nous optons pour le transport maritime, ferroviaire ou routier, ou une combinaison des trois ». Pour les pièces transitant par le Port, l’équipe a dû se tourner vers un système de transport sur barge qui permet de remonter le fort courant du fleuve Saint-Laurent. « Pour accéder au chantier, le fleuve n’est pas facilement navigable : on parle d’un bon courant avec une faible quantité d’eau, surtout à ce temps-ci de l’année. » Des remorqueurs très puissants conçus pour naviguer dans très peu d’eau et un système de barge constitué d’un câble de presque 2 km et d’un treuil tirant la barge contenant les pièces ont permis de surmonter les obstacles. Et les défis se multiplient, notamment au gré de la météo capricieuse. « Il y a vraiment une évolution constante dans la logistique d’un projet d’une telle envergure. Que ce soit les intempéries, les imprévus ou le changement de saison, il faut toujours être prêt à s’ajuster. En fonction de la météo et de l’échéancier de construction, on peut choisir de mettre les pièces à quai ou de les décharger directement sur barge. » Et dans tous les cas, il a fallu rivaliser d’ingéniosité pour que le chevêtre fasse la rotation de la position horizontale à la position verticale, pour permettre l’installation en toute sécurité. De plus, l’hiver ne fait rien pour faciliter les choses. « Pour sauver du temps au chantier quand la voie maritime était fermée, nous avons utilisé les installations du Port de Montréal pour pré-assembler et travailler sur les chevêtres d’acier ». Une nouvelle étape Le mois de juillet 2018 a marqué la fin de l’installation des chevêtres ainsi que de la fabrication des composantes de la superstructure de la portion haubanée du pont, deux étapes majeures avant d’attaquer la prochaine : compléter la pose des 600 poutres-caissons fabriquées par l’entreprise CANAM à Québec et ses sous-traitants. Des pièces de 35 mètres de long, de 3 à 4 mètres de large pesant entre 40 et 80 tonnes chacune, pour un total de 44 000 tonnes métriques déchargées en partie au Port par grues et rechargées sur barge pour transiter jusqu’au chantier. Toute une autre logistique à mettre en place… Un premier bilan de ce vaste chantier compliqué ? « Nous sommes très impressionnés par la façon avec laquelle les équipes ont travaillé ensemble. Nous sommes très satisfaits et fiers de ce qui a été accompli. » Au final, une belle histoire de partenariat, de coordination et tout un défi logistique relevé avec pas mal de brio et beaucoup d’ingéniosité ! http://lehublot.port-montreal.com/le-nouveau-pont-champlain-passe-par-le-port-de-montreal/ https://twitter.com/PortMTL/status/1044995267483901953
  4. On voit bien que les changements climatiques c'est un mythe! ?
  5. Petit reportage de Radio-Canada qui nous fait visiter l'intérieur du Biodôme alors qu'il est maintenant complètement vide: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1126172/operation-lifting-biodome-montreal?utm_source=dlvr.it&utm_medium=twitter
  6. Image provenant de la caméra de chantier en date du 24 septembre. Cela nous donne une vue d'ensemble de la progression de l'installation du pavé uni que l'on pouvait voir de plus près sur les magnifiques photos de Rocco. On voit aussi du gazon frais devant l'édicule du métro. Et au bas de l'image on aperçoit de grands trous prêts à accueillir les nouveaux arbres qui remplaceront en parti ceux qui ont été abattus. J'espère qu'ils bénéficieront d'une météo clémente d'ici à Noël afin d'en faire le plus possible avant l'hiver.
  7. Pour ceux que cela intéresse, il y aura une journée Portes ouvertes au siège social actuel de l'ONF dimanche prochain, le 30 septembre. Dernière chance avant le grand déménagement! https://twitter.com/onf/status/1044655350740332544
  8. Cinéma et télévision : Valérie Plante veut plus de contrats à Montréal La mairesse de Montréal Valérie Plante s’envolera à Los Angeles en novembre avec des représentants de l’industrie du cinéma et de la télévision dans l’espoir d’augmenter le nombre de contrats dans la métropole dans ce secteur. SARAH DAOUST-BRAUN « On a énormément à offrir. Des artistes, des artisans de la télévision, du cinéma, et des jeux vidéo. On se démarque à l’international et je pense qu’il faut profiter de cette expertise et de ce rayonnement pour aller chercher une plus grosse part du gâteau », a indiqué mardi la mairesse en marge d’un dîner-causerie organisé par le Conseil des relations internationales de Montréal. Elle prendra part à la mi-novembre à une mission en compagnie du Bureau du cinéma et de la télévision du Québec et d’entreprises pour faire du démarchage à Los Angeles, reconnue mondialement pour ses productions hollywoodiennes. « J’ai appris que l’industrie du cinéma et de la télévision c’est à peu près 400 millions dollars de retombées économiques annuelles [à Montréal]. C’est très bon, mais quand j’ai appris qu’à Toronto c’est 1,5 milliard de dollars, j’ai dit : ‘’ça ne marche pas, je veux plus!’’ » a lancé Valérie Plante lors de son allocution. La mairesse a plus tard spécifié que Montréal et Toronto étaient deux villes différentes, mais que la métropole québécoise était capable d’aller « une coche plus haut » que les 400 millions de dollars annuels. Transport Lors de son séjour à Los Angeles, Valérie Plante participera aussi à la conférence LA CoMotion, centrée sur la mobilité et le transport durable en milieu urbain. « On veut maximiser le travail, a-t-elle souligné. On veut voir ce que d’autres villes font, être inspirés, rencontrer des experts, parce que ça évolue la question du transport. » Le responsable du développement économique et des relations gouvernementales Robert Beaudry s’envolera de son côté à l’automne à Bilbao pour le Forum mondial sur l’économie sociale, et à Shanghai avec des entreprises pour l’Exposition internationale d’importation de la Chine, a annoncé la mairesse. https://www.journaldemontreal.com/2018/09/25/cinema-et-television--valerie-plante-veut-plus-de-contrats-a-montreal
  9. Je dirais plutôt le contraire. Car lors de la dernière crise économique le Québec s'en est bien sorti grâce au programme d'infrastructures lancé par le gouvernement Charest juste avant la Grande Récession. Or, nous venons de traverser une période d'austérité budgétaire et l'économie du Québec ne s'est jamais si bien portée. Et comme le gouvernement a recommencé à dépenser massivement et a lancé d'importants travaux d'infrastructures, comme l'échangeur Turcot et le REM par exemple, cela pourrait nous mettre encore une fois à l'abri si une nouvelle récession devait survenir dans les prochaines années. L'économie du Québec, surtout celle de Montréal, a été fortement ralentie par l'exode des angryphones au cours des décennies précédentes. Il y avait donc un rattrapage important à faire et c'est ce qui s'est produit dans la dernière décennie où le Québec a connu une croissance soutenue. Ce dont nous sommes témoins aujourd'hui est tout simplement le retour à une certaine normalité suite à une longue période de réajustement social. Tu as donc raison MtlMan de parler de résilience.
  10. La Grande Récession vue du Québec La faillite de la banque d’affaires Lehman Brothers, le 15 septembre 2008, a plongé l’économie mondiale dans sa pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. Ce choc et les effets de la « Grande Récession » qui a suivi, en venant exacerber le creusement des inégalités et alimenter la montée du populisme, restent encore bien ancrés dans notre quotidien économique et social. Huitième d’une série d’articles sur cette crise, dix ans plus tard. Éric Desrosiers - Le Devoir À regarder les statistiques de l’emploi des dix dernières années au Québec, on pourrait presque croire que la Grande Récession est passée au-dessus de la province sans s’y poser. À 71,4 % le mois avant la faillite fracassante de la banque d’affaires Lehman Brothers en septembre 2008, la proportion de sa population âgée de 15 à 64 ans qui occupait un emploi (taux d’emploi) avait bien reculé à 70 % un an après, mais s’était tout de suite mise à remonter, pointant déjà à 71 % en août 2010. En guise de comparaison, le même taux d’emploi avait dégringolé de 73 % à 70 % durant la première année seulement en Ontario et de presque 74 % à 70 % aux États-Unis, où il est resté à ce niveau au moins jusqu’en 2011. Dix ans plus tard, l’économie américaine est revenue à un taux d’emploi de 75,3 %, soit presque le même qu’au Québec (75,2 %). Ce dernier ne tire désormais plus de l’arrière et fait même mieux que l’Ontario (72,4 %). La crise économique aura ainsi permis au Québec de gagner à ce chapitre 4,5 points de pourcentage par rapport à sa voisine. Des facteurs structuraux « On entend beaucoup dire que la dernière crise économique a été la pire depuis la Deuxième Guerre mondiale, dit l’économiste Pierre Fortin. Cela a été vrai notamment, aux États-Unis, mais pas au Québec, où elle a été relativement bénigne. Le taux de chômage a augmenté de six points de pourcentage en 1982, de quatre en 1991 et de seulement deux en 2008. » La bonne tenue du marché de l’emploi ces dix dernières années, dit-il, tient à « des facteurs conjoncturels, mais aussi à des facteurs structuraux qui sont en action depuis bien plus longtemps ». Du côté conjoncturel, le Québec a d’abord été moins exposé à la crise en raison notamment de la plus grande solidité du système bancaire canadien et de la concentration en Ontario de l’industrie de l’automobile durement secouée. Il a aussi eu l’incroyable chance que le programme de réinvestissement dans les infrastructures, décidé par le gouvernement de Jean Charest après l’effondrement d’échangeurs routiers, commence au moment même où l’économie avait besoin que l’État prenne la relève du secteur privé en pleine déroute. Une autre chance a été de pouvoir compter, durant toutes ces années, sur des ministres des Finances qui n’ont pas plombé la reprise en cherchant, comme d’autres, à rétablir trop vite l’équilibre budgétaire, explique l’économiste émérite de l’Université du Québec à Montréal. Du moins, exception faite, de la prétendue « politique de rigueur » du gouvernement Couillard. La relative bonne tenue de l’économie s’est traduite par une hausse de l’emploi pour le groupe des travailleurs plus jeunes et celui des travailleurs plus âgés, observe l’économiste du Mouvement Desjardins Joëlle Noreau. « La vigueur de l’économie et la rareté grandissante de la main-d’oeuvre amènent de plus en plus d’employeurs à aller jusqu’à engager des travailleurs qui n’ont pas les compétences requises et à les former en entreprise. Contrairement aux années 90, où le secteur public avait des programmes de départs anticipés à la retraite, on cherche de plus en plus aujourd’hui à convaincre les travailleurs plus âgés de rester sur le marché du travail un peu plus longtemps. » La hausse de l’emploi des travailleurs jeunes et âgés était toutefois déjà en cours bien avant 2008, observe Joëlle Noreau. De dix points de pourcentage en 2000, le retard du Québec sur l’Ontario en matière de taux d’emploi des 55-60 ans est désormais complètement effacé alors que les six points de retard que les jeunes Québécois de 15 à 24 ans accusaient par rapport à leurs homologues ontariens se sont transformés en avance de 7 points. La place des femmes Ces tendances reflètent les facteurs structuraux évoqués par Pierre Fortin. « L’un des plus importants changements économiques survenus au Québec a été sa révolution éducative des années 60 », dit-il. Le degré de scolarisation se révèle en effet le principal déterminant du taux de participation au marché du travail et du taux d’emploi. Or, longtemps loin derrière celle de l’Ontario, la moyenne d’années d’études chez les 25-44 ans au Québec est aujourd’hui pratiquement la même, à 15,2 années. « C’est un type de changement qui met du temps à donner des résultats parce qu’il faut attendre que les cohortes qui en ont profité remplacent, petit à petit, celles qui les précédaient. Nous en récoltons maintenant les fruits. » Une autre évolution structurelle fondamentale de l’économie québécoise est la forte augmentation de la participation des femmes au marché du travail. En 1980, moins de la moitié (47,4 %) de celles qui étaient âgées de 15 à 64 ans occupaient un emploi contre presque 59 % des Ontariennes. Aujourd’hui, ce sont presque les trois quarts (73,7 %), comparativement à 69,4 % en Ontario. « C’est le résultat de nombreuses avancées au fil des ans, dont la plus importante, dernièrement, a été la création du réseau public de garderies qui permet une meilleure conciliation famille-travail et que le monde entier nous envie », se félicite Pierre Fortin. Une autre crise économique viendra fatalement, rappelle l’économiste. Il se peut que les facteurs conjoncturels nous soient alors moins favorables. « Mais ce qu’il y a de bien, c’est que, quel que soit ce contexte, nos progrès en éducation et du côté des femmes continueront d’être des atouts. » https://www.ledevoir.com/economie/537517/la-grande-recession-vue-du-quebec
  11. Ma priorité serait de reconstruire le parlement du Canada (place d'Youville) compte tenu de son importance historique et des circonstances dans lesquelles il a été détruit.
  12. Le laboratoire en intelligence artificielle de Facebook à Montréal a un an Il y a un an, le géant américain des réseaux sociaux Facebook ouvrait un laboratoire de recherche en intelligence artificielle à Montréal, qui devenait ainsi la quatrième ville du monde à accueillir un tel laboratoire, après New York, Paris et Menlo Park, en Californie. Et l'année a été fructueuse pour le FAIR (Facebook Artificial Intelligence Research) de Montréal, qui a multiplié les projets. Jeudi, les chercheurs ont présenté le fruit de leur première année de labeur dans des domaines variés : cuisine, imagerie médicale, apprentissage de tâches aux robots. En exemple, la possibilité pour un ordinateur de reconnaître les ingrédients qui se trouvent dans un plat cuisiné à partir d’une photo, afin d’en donner la recette. Ce qui peut être pratique, par exemple, lorsqu'on revient satisfait d’un repas au restaurant. « La machine a appris en observant, explique la directrice de FAIR à Montréal, Joëlle Pineau. On lui a enseigné en lui montrant des milliers de photos et de recettes correspondantes. Donc, avec ça, la machine est capable de faire les associations. » L’équipe essaie aussi de voir comment la qualité de l’information peut être améliorée, « parce que là, on est devant un déluge d’informations », déplore Joëlle Pineau. « On veut savoir comment on peut s’assurer que les gens reçoivent l’information dont ils ont besoin », dit-elle, expliquant que même si ce modèle existe déjà sur Facebook, il doit aussi être appliqué aux objets intelligents qui se trouvent dans les résidences (lumières, réfrigérateur, etc.) Joëlle Pineau explique que le rôle de son équipe de recherche est d’être « à l’affût des tendances », de comprendre « quelles sont les décisions que les machines devront prendre dans 3, 5 ou 10 ans ». Une équipe en expansion En un an, l'équipe du FAIR est passée de 4 à 20 chercheurs. Et elle changera bientôt de locaux. « On a de l’espace pour doubler ou tripler l’équipe », soutient Joëlle Pineau, indiquant chercher des « talents assez particuliers ». La directrice du FAIR ajoute fièrement que partout où elle va, que ce soit en Corée du Sud, à Londres ou à New York, elle se fait demander : « qu’est-ce qui se passe à Montréal, qu’est-ce qui se passe en intelligence artificielle? » Pour elle, Montréal se démarque par son expertise en recherche, par l’effervescence de l’écosystème et par ce qui se passe dans ses laboratoires universitaires et industriels. Le FAIR œuvre en partenariat avec l'Institut canadien de recherches avancées, l'Institut des algorithmes d'apprentissage de Montréal (MILA), l'Université McGill et l'Université de Montréal. Facebook compte actuellement sur le travail d’une équipe de 110 chercheurs dans le monde en matière d’intelligence artificielle. Voir les deux reportages: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1125202/laboratoire-intelligence-artificielle-facebook-montreal-anniversaire-expansion-montreal
  13. Unity: le secret le mieux gardé de Montréal Si vous avez ouvert un jeu vidéo récemment, il y a fort à parier que vous avez vu apparaître le logo de Unity. Cette plateforme utilisée par un développeur sur deux dans le monde, dont pratiquement tous les studios indépendants et les étudiants, est également l'un des secrets les mieux gardés de Montréal. Depuis cinq ans, la minuscule filiale a connu une croissance exponentielle. Karim Benessaieh - La Presse Quelque 120 personnes travaillent aujourd'hui pour le bureau montréalais de Unity Technologies, ce qui en fait le troisième en importance dans le monde, après le siège social de San Francisco et après Seattle, mais devant Tokyo, Stockholm, Paris et Berlin. Fondée au Danemark en 2004, Unity Technologies compte 27 antennes dans le monde qui regroupent quelque 2000 employés. Fraîchement déménagée dans Pointe-Saint-Charles, dans de nouveaux locaux qui lui ont permis de tripler sa superficie à 4600 mètres carrés, la filiale montréalaise embauche activement et prévoit atteindre les 300 employés à moyen terme. Il y a cinq ans à peine, le studio montréalais comptait trois personnes « qui travaillaient surtout de la maison », se rappelle André Gauthier, chef de studio et directeur du développement. « On a doublé de taille chaque année. On devrait embaucher 50 ou 60 personnes l'année prochaine, mais c'est un peu difficile de donner un chiffre, on le sous-estime chaque fois... » Unity, c'est ce qu'on appelle un « moteur de jeu », traduction littérale de l'anglais game engine, soit un ensemble de logiciels gratuit qui permet d'intégrer tout ce qui compose un jeu vidéo sans tout encoder à partir de zéro. « Unity, c'est la démocratisation, dit M. Gauthier. Ce n'est pas qu'un simple mot : ses fondateurs, à Copenhague, sont des gens de gauche qui ont tenu à mettre en place une culture très ouverte, pour en élargir l'accessibilité. » C'est à l'amélioration de cette plateforme et de ses centaines de composants que travailles ses quelque 2000 employés dans le monde, dont ceux de Montréal, qui ont notamment développé une expertise dans les microjeux, qu'on trouve sur des appareils simples ou des réseaux sociaux, et la qualité visuelle. Aves un simple go La fondation du bureau de Montréal reflète bien la culture décentralisée et ouverte prônée par les fondateurs danois. En 2011, Unity Technologies a acheté un studio montréalais spécialisé en animation, Mecanim, qui a été le point de départ de la filiale. « Il y a cinq ans, j'ai parlé avec un des fondateurs de Unity. J'ai vraiment aimé ce que j'ai entendu, raconte M. Gauthier. Les moteurs de jeu se vendaient à coups de millions en royautés, eux le donnaient. J'ai avancé l'idée d'ouvrir un bureau à Montréal. Ils ont dit : "Go !" » D'un petit bureau, rue Sainte-Catherine, Unity Technologies est passée à une superficie de quelque 1400 mètres carrés à la Cité du multimédia, rue Queen. Les nouveaux bureaux dans un édifice de Pointe-Saint-Charles très prisé des start-up, rue Richardson, permettront de réaliser les ambitions de l'entreprise, estime André Gauthier. On y a aménagé de grandes salles de formation, des aires de rencontre, une table de billard, des locaux pour l'allaitement, la prière ou la relaxation. Un traiteur vient même tous les midis préparer le dîner, offert gratuitement aux employés. « On a de la place pour grandir. On veut ouvrir sur la communauté, être en contact avec les indépendants. » Dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, le chef de studio estime qu'il pourra convaincre plusieurs dizaines de professionnels de choisir Unity, qui propose un défi bien différent de celui des studios plus connus de jeux vidéo. « On n'est pas une boîte de production, mais un fabricant d'outils. On a une autre vibe, c'est très décentralisé, on doit faire preuve d'initiative tout en étant apte à la collaboration. C'est la plus belle job.  UNITY, C'EST QUOI ? Vers 27 plateformes Peu connu du commun des mortels, même des joueurs qui ne font qu'apercevoir son logo au début d'une partie, Unity est une institution pour les développeurs. Ce « moteur de jeu » assemble des éléments artistiques en 2D et en 3D, permet d'y ajouter des éclairages, de l'audio et des effets spéciaux et d'en contrôler l'interactivité et les lois physiques. À partir d'un projet de base, on peut ensuite exporter le jeu sur 27 plateformes, notamment Android, iOS, Windows, les réseaux sociaux et toutes les consoles de jeux existantes. Bien que principalement utilisé pour le jeu vidéo, Unity est également mis à contribution au cinéma et dans certaines applications industrielles, notamment pour la simulation et la formation. Gratuit On estime que 1,1 million de développeurs l'utilisent sur une base mensuelle, et près d'une dizaine de millions sont enregistrés. Son modèle est particulier puisqu'on peut le télécharger et l'utiliser gratuitement, avec des fonctions limitées. Ce n'est qu'à partir de revenus annuels de 100 000 $US que l'utilisateur doit passer à une version payante et plus complète, Unity Plus, pour environ 400 $ par année, ou la version Pro pour 165 $ par mois. On propose également un partage de la publicité s'affichant sur les productions. Communautaire La gratuité de la plateforme est la raison principale pour laquelle les studios indépendants, les débutants et même les prototypes des grands studios recourent pour la plupart à Unity. À Montréal, Ludia, Bethesda et le département d'expérimentation d'Ubisoft, la Fun House, l'utilisent, ainsi que l'écrasante majorité des plus petits studios. Un des résultats de la popularité de Unity, qui a explosé à partir de 2010 avec l'arrivée en masse des jeux mobiles, c'est qu'une vaste communauté d'usagers échange et met en commun des ressources. On y trouve constamment de nouveaux outils créés ou modifiés par des utilisateurs que les débutants vont pouvoir télécharger. http://www.lapresse.ca/techno/jeux-video/201809/21/01-5197424-unity-le-secret-le-mieux-garde-de-montreal.php
  14. J'avais en tête l'habillage de la fenestration qui semble être plus ou moins du même vert que Parthenais (SQ) et le pont Jacques-Cartier.
  15. Vue de la caméra de chantier en date du 19 septembre 2018: beaucoup de ciment a déjà commencé à être coulé.
  16. Vue de la caméra de chantier en date du 19 septembre 2018: on commence à avoir une bonne idée de quoi cela aura l'air.
  17. Été 2018: plus de touristes à Montréal que lors du 375e anniversaire Encore plus de touristes qu'en 2017 ont choisi de passer leurs vacances dans la métropole québécoise cet été. Isabelle Dubé - La Presse Selon le bilan de Tourisme Montréal, que La Presse a obtenu, la saison estivale se termine avec une hausse marquée de 10 % des passagers internationaux à l'aéroport Montréal-Trudeau et de 34 % du nombre de festivaliers. Comme l'avait écrit La Presse en août, plusieurs indices pointaient vers un autre été record. Ils sont confirmés aujourd'hui par le nouveau bilan de l'organisme privé sans but lucratif. Un an après les festivités du 375e anniversaire de Montréal, qui avait créé un achalandage record dans la métropole depuis 1967, l'augmentation du nombre de touristes se poursuit. « Le bilan d'été est meilleur que ce qu'on anticipait, affirme Yves Lalumière, président-directeur général de Tourisme Montréal, lors d'une entrevue dans les locaux de La Presse. On ne pensait pas avoir une croissance sur 2017. Elle est incontestable. » Selon Tourisme Montréal, cette hausse est attribuable à la promotion de la destination qui a été faite en amont. « On a fait des investissements dans les médias ces dernières années, et 2017 a été une très belle année à cause des festivités, ce qui fait qu'on en verra les retombées pour deux-trois ans », explique Yves Lalumière. « L'année passée, Le Routard et le New York Times ont dit que le Canada et Montréal étaient des destinations à visiter en 2017. Les gens l'ont lu, mais il y en a qui ne sont pas venus en 2017, ils viennent l'année suivante. » PASSAGERS EN HAUSSE À l'aéroport Montréal-Trudeau, le nombre de passagers internationaux en provenance de l'extérieur du Canada a augmenté de 10,7 %, en juin et juillet. Si on prend les données depuis le début de l'année 2018, le nombre de touristes provenant d'outre-mer a connu une hausse de 7,2 % par rapport à 2017. Tourisme Montréal, qui a pour mission de positionner la métropole parmi les destinations de calibre international, se réjouit de voir que les principaux marchés ont tous bien fait. Pour les mois de mai et juin, l'Europe francophone a connu une hausse de 10,8 % par rapport à l'an dernier. L'Allemagne, de son côté, a fait un bond de 17,4 %. L'ajout de vols directs vers le Japon et la Chine a permis une hausse spectaculaire de 139,2 % pour le Japon et de 20,8 % pour la Chine. « On n'a jamais eu autant de Chinois et de Japonais à Montréal, soutient Yves Lalumière. Vu que les hôteliers ne connaissaient pas cette clientèle-là, on leur a donné la formation et accréditation "China Ready" pour savoir qu'est-ce que tu devrais avoir dans ton hôtel, qu'est-ce que ton concierge devrait dire, quelles excursions les touristes chinois vont aimer. « On a encore un peu de travail à faire sur l'hiver, poursuit-il. On est en train de mettre un peu plus d'argent pour positionner l'hiver comme un endroit chaleureux. » http://www.lapresse.ca/affaires/economie/quebec/201809/17/01-5196780-ete-2018-plus-de-touristes-a-montreal-que-lors-du-375e-anniversaire.php
  18. L'année zéro du Cinéma du Musée À l'heure où l'on évoque souvent la crise de diffusion du cinéma d'auteur, voilà qu'une nouvelle salle lui étant entièrement consacrée ouvrira ses portes à la fin du mois. Situé en plein coeur du Carré doré, le Cinéma du Musée sera aussi le seul cinéma de l'ouest de la ville à offrir une programmation entièrement accessible au public francophone. Marc-André Lussier - La Presse Les cinéphiles et amateurs d'art connaissent déjà l'auditorium Maxwell-Cummings du Musée des beaux-arts (MBAM) pour avoir ponctuellement assisté à des projections de films, organisées dans le cadre de différents festivals. L'endroit a fait l'objet de très importantes rénovations afin d'être transformé en vraie salle de cinéma. À compter du 25 septembre, le Cinéma du Musée sera ouvert aux cinéphiles tous les jours au gré d'une programmation régulière, laquelle sera établie par l'équipe du Cinéma Beaubien. « Les beaux-arts accueillent le septième art, lance la directrice du MBAM, Nathalie Bondil, en faisant visiter le chantier. L'idée était de mieux utiliser cet espace, très bien situé au centre-ville. Je crois que la demande est là, et notre modèle est quand même distinct. La salle de cinéma du MoMA à New York est très différente parce que la sélection est liée aux expositions, plutôt que de s'inscrire dans la programmation régulière des cinémas de la ville. J'ai souhaité m'associer avec des experts et faire de cette équipe un partenaire en résidence. On souhaite attirer aussi un public autre que celui déjà acquis au Musée. » NEUVIÈME SALLE DU RÉSEAU Pour Mario Fortin, à la tête de l'équipe du Cinéma Beaubien, le Cinéma du Musée constituera la neuvième salle d'un réseau qui, outre les cinq salles du Cinéma Beaubien, compte aussi les trois salles du Cinéma du Parc. On s'y fera un devoir de rendre les films accessibles aux deux principales communautés linguistiques de la ville en présentant des versions sous-titrées, peu importe leur provenance. L'engagement est de taille, car, mis à part le Cinéma du Parc, qui présente parfois - pas toujours - des versions sous-titrées dans la langue de Molière, aucun complexe de cinéma situé à l'ouest du boulevard Saint-Laurent ne présente de films accessibles au public francophone. « Nous souhaitons des conditions optimales, indique Mario Fortin. Le nouvel écran est deux fois plus grand, et nous avons installé un projecteur laser - le Smart Laser, fourni par Barco - qui sera l'un des premiers en fonction à Montréal. Aussi, cette salle contient 294 places. Une salle de cette dimension - qui est même plus grande que la plus grande des salles du Beaubien - n'existait pas encore à Montréal et elle répond à un besoin. » LA CRÈME DE LA CRÈME Étant doté d'un bel escalier menant à la salle, l'endroit sera aussi l'hôte de premières de films et accueillera des festivals. Cela dit, la vocation du Cinéma du Musée sera de proposer des films en séances régulières. « Nous visons une clientèle qui ressemble à celle que nous accueillons dans les deux autres cinémas, d'autant que la proximité des universités McGill et Concordia amènera aussi plusieurs étudiants, explique Mario Fortin. Et puis, ce cinéma de près de 300 places va donner un peu d'air frais aux deux autres. C'est-à-dire que nous présenterons ici en primeur la crème de la crème, et ces films pourront ensuite poursuivre leur carrière au Beaubien ou au Cinéma du Parc. Le roulement risque quand même d'être un peu plus rapide ici, car pour remplir une salle de près de 300 places, il faut des films qui attirent les gens. » Les distributeurs québécois qui font déjà affaire avec le Beaubien et le Cinéma du Parc sont évidemment d'accord pour suivre le MBAM dans cette nouvelle aventure, avec une nouvelle salle dont la programmation sera entièrement constituée de cinéma d'art et d'essai. « La mission première de ce cinéma est de présenter des primeurs en séances régulières, de la même manière qu'on le fait au Beaubien et au Cinéma du Parc. » - Mario Fortin, PDG des Cinémas Beaubien et Du Parc « À travers cette programmation de base, des événements se grefferont naturellement au Musée, grâce à des films qui peuvent exister en lien avec les expositions, histoire de construire une programmation qui tient compte du lieu dans lequel on est », ajoute M. Fortin. Par ailleurs, Nathalie Bondil ne compte pas s'arrêter là. « À plus long terme, nous avons le projet d'ajouter une salle, annonce-t-elle. Tout est déjà prêt pour ça. Là, nous nous attardons à soigner l'accueil et à faire du hall d'entrée un endroit magnifique, avec cet escalier qui n'attend plus que les premières. Et puis, il y aura un salon et du popcorn ! » Dès le 25 septembre, le Cinéma du Musée s'offrira quelques jours de rodage avant d'accueillir les films du Festival du nouveau cinéma. Ensuite, on procédera à une autre période de rodage avant que n'arrivent les spectateurs des Rencontres internationales du documentaire de Montréal. « Ça nous fera un mois ou deux de rodage, indique Mario Fortin. Ce sera comme notre année zéro ! » http://www.lapresse.ca/cinema/nouvelles/201809/14/01-5196544-lannee-zero-du-cinema-du-musee.php
  19. Finances publiques: Montréal vers un surplus de 45 millions Malgré un hiver qui a fait exploser la facture neige, la Ville de Montréal se dirige vers un surplus de 45 millions en 2018, principalement en raison de la vigueur du marché immobilier. Pierre-André Normandin - La Presse La Ville de Montréal a rendu publics hier ses états financiers pour les six premiers mois de 2018. La vigueur du marché immobilier pousse la métropole à anticiper des revenus beaucoup plus élevés que prévu. Celle-ci s'attend à récolter 25 millions de plus en droits de mutation (la célèbre « taxe de Bienvenue ») et 22 millions en permis de construction. De plus, l'ajout de bâtiments a permis à la métropole de récolter 21,8 millions de plus en taxes municipales. Des économies inattendues ont aussi contribué au bilan positif pour les six premiers mois de 2018. Ainsi, une révision du coût des régimes de retraite et des rendements plus importants sur les marchés permettent à Montréal d'anticiper des économies de près de 26 millions. Hausse des contraventions Les revenus d'amendes sont en hausse... mais moins que prévu. Les contraventions ont rapporté 90,3 millions dans les six premiers mois de 2018, soit 10 millions de plus qu'à pareille date en 2017. Mais bien que les policiers aient distribué plus de constats d'infraction, l'augmentation est toutefois en deçà des attentes de l'administration Plante. Celle-ci avait misé dans son budget 2018 sur une hausse plus importante et prévoit ainsi que ces revenus seront de 16 millions inférieurs aux prévisions. Déneigement onéreux Les états financiers révèlent par contre que l'hiver a coûté plus cher que prévu : 45 millions pour être précis. C'est deux fois plus que ce qui avait été évalué en mars dernier. Pour éviter de miner les finances de la métropole, l'administration Plante a décidé d'éponger ce manque à gagner en puisant dans les surplus générés en 2017. http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201809/13/01-5196523-finances-publiques-montreal-vers-un-surplus-de-45-millions.php
  20. Laval annule l'appel d'offres pour son complexe aquatique L'administration du maire de Laval, Marc Demers, a annulé mercredi l'appel d'offres pour la construction du complexe aquatique à cause de l'explosion des coûts. La plus basse soumission reçue est 46 % plus élevée que le budget prévu. Kathleen Lévesque - La Presse Comme le révélait La Presse en juillet dernier, trois entreprises ont déposé une offre, toutes en hausse par rapport au budget alloué. La soumission de Magil Construction à 71,4 millions de dollars (82 millions avec les taxes) est la plus basse. Or, la Ville estimait plutôt la facture à payer à 48,9 millions, de là l'écart de 46 %. Le projet, relancé en 2016, devait totaliser 61 millions (plans et devis, architecture, ingénierie, excavation et construction). L'idée est toutefois discutée depuis 10 ans à Laval ; sous l'ancienne administration du maire Gilles Vaillancourt, il était question d'un projet de 34 millions. Mais, le maire Demers voulait un complexe aquatique de calibre national à l'architecture remarquable. Un concours international a donc été lancé. L'édifice choisi a une forme circulaire, et sa fenestration est abondante afin de donner l'impression d'être en communion avec la nature. Le complexe aquatique devait comporter trois bassins (natation, plongeon et baignade) pouvant accueillir 875 baigneurs. La construction devait démarrer cet été et être prête pour les épreuves de natation de la 55e finale des Jeux d'été du Québec, en 2020. Mais, les trois soumissions reçues (Magil, Pomerleau et TEQ) forcent Laval à reculer. L'administration Demers attribue la situation à une hausse du nombre de chantiers dans la région métropolitaine, ce qui ferait pression sur les coûts. Les délais de réalisation serrés qu'exigeait la Ville afin de remplir son engagement pour les Jeux d'été du Québec ont peut-être également eu une incidence, croit-on. Il en va de même de la complexité de la forme architecturale de l'édifice. Le maire Demers se dit toutefois déterminé à construire le complexe aquatique qu'il s'était engagé à offrir à la population. « Il s'agit d'une infrastructure nécessaire au mieux-être des Lavallois. Par contre, nous ne la bâtirons pas à n'importe quel prix », a indiqué le maire. Pour accélérer les travaux, l'administration Demers avait attribué un contrat d'excavation et de construction des fondations. Tout est prêt ; il faudra maintenant les protéger. Lors de la prochaine assemblée du conseil municipal le mois prochain, les élus seront appelés à se prononcer sur une dépense de 711 000 dollars pour une membrane imperméabilisante à installer sur le béton des fondations qui devront être remblayées. Pour le chef de l'opposition officielle, Michel Trottier, Laval doit saisir l'occasion de revoir sa stratégie et utiliser « le budget restant pour construire un plus grand nombre de piscines à moindre coût et mieux réparties sur le territoire de Laval. Les citoyens continuent de payer pour ce projet de plus en plus incertain. Ce qui est certain, c'est que les quartiers de Laval manquent de piscines », souligne M. Trottier. Le conseiller municipal Michel Poissant, du groupe des sept dissidents, se désole que le maire Demers ait décidé de « jouer d'audace ». « Peut-être qu'il aurait fallu s'inspirer des projets menés dans d'autres villes autour de Laval. Ce sont des complexes aquatiques probablement plus conventionnels, mais dont le coût respecte la capacité de payer des contribuables », a-t-il commenté. http://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/201809/12/01-5196320-laval-annule-lappel-doffres-pour-son-complexe-aquatique.php
  21. Pourquoi certains escaliers sont-ils inconfortables à emprunter? https://ici.radio-canada.ca/premiere/emissions/le-15-18/segments/reportage/86627/marches-architecture-design-marc-andre-carignan
  22. Montréal en chantier. https://twitter.com/macarignan/status/1038461066253152256
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