le-plateau-mont-royal Actualités du Plateau Mont-Royal

[p_xavier]

30 minutes ago, UrbMtl said:

Eh boy on n'a pas marché sur la même rue visiblement. 

Le réaménagement fait tellement dur qu'on dirait que ça été fait pour pas y marcher.

[Rocco]

il y a 2 minutes, p_xavier a dit :

Le réaménagement fait tellement dur qu'on dirait que ça été fait pour pas y marcher.

Effectivement il peut être hasardeux de vouloir regarder les commerces de part et d'autres de l'allée quand on doit fixer devant soit pour ne pas s'enfarger dans les blocs de granit perpendiculaires à la rue.

[ToxiK]

Il y a 4 heures, UrbMtl a dit :

Eh boy on n'a pas marché sur la même rue visiblement. 

Peut être que les commerçants on barricadés leurs locaux en apercevant Rocco qui s'amène.  Pourrait-on les blâmer de l'avoir fait?

[UrbMtl]

Il y a 5 heures, Rocco a dit :

Bof j'ai l'habitude des gens qui tiennent leur bout à l'aveuglette pour avoir raison. C'est d'autant plus stimulant. Je dois justement y retourner cette semaine, je me ferai un plaisir de prendre des photos pour ma collection personnelle #lesruescommercialesdemontrealsemeurent. J'espère également que les affreux bacs bleu poudre auront été mis au rancart.

Je t'ai sauvé le supplice. J'y passe plusieurs fois par semaine de mon côté.

Alors voilà, tout frais de tantôt, sous la formule de Vince :

Prince Arthur Est

Il y a un total de 30 locaux commerciaux entre le boulevard Saint-Laurent et l'avenue Laval.
25  locaux sont actuellement occupés par un commerce ou en voie de l'être.
1 a une pancarte "à louer".
4 sont actuellement inoccupés, mais sans pancarte "à louer".

Cela donne donc un taux de 16.6% des locaux commerciaux qui ne sont pas en utilisation en ce moment, et 3,3% des locaux de l'artère à louer. 

Fait intéressant : parmi les 25 locaux occupés, 13 ont ouvert leurs portes dans les 5 dernières années (confirmé sur Streetview), soit après la vague de fermeture des clubs et des gros restos du coin. Plusieurs rénovations et nouveaux bâtiments également. 

 

P.S. J'ai compté le bar Maskerade au coin Coloniale comme un local vacant parce que je ne voyais rien à l'intérieur (sans pancarte à louer non plus), mais je réalise par Streetview qu'en 2016, l'endroit s'appelait Havana. Aucune idée si l'endroit est ouvert ou non.  Je le maintient dans cette catégorie.

 

Je termine par un article du 4 octobre 2017 : http://www.journaldemontreal.com/2017/10/04/un-bilan-de-fin-de-saison-plutot-positif-pour-les-restaurateurs

Citation

Un bilan de fin de saison plutôt positif pour les restaurateurs

FRÉDÉRIC T. MUCKLE

Mercredi, 4 octobre 2017 18:34MISE à JOUR Mercredi, 4 octobre 2017 18:39

MONTRÉAL | Le réaménagement de la rue Prince-Arthur semble avoir donné un nouveau souffle aux commerçants de l’artère piétonne, selon plusieurs restaurateurs.

«Je crois qu’on a eu du succès à sauver la rue, a expliqué Leonardo Nieto, le président de l’Association des commerçants de Prince-Arthur et propriétaires du restaurant O.Noir. Les gens semblent très contents.»

Les travaux de 3,8 millions $ terminés en juin incluent notamment l’ajout de mobiliers urbains et de végétaux en plus de l'aménagement d’espaces au centre de la rue pour installer les terrasses.

«C’était plein de gens, a ajouté M. Nieto à propos des terrasses. Pour certains commerces, c’était un taux de fréquentation qu’ils n’avaient pas vu depuis longtemps. »

Des événements de danse et un marché public ont aussi été organisés tout au courant de l’été pour animer la zone se situant entre le boulevard Saint-Laurent et le square Saint-Louis.

Certains commerçants de la rue Prince-Arthur attendent quant à eux de voir si les rénovations changeront vraiment la rue pour le mieux sur le long terme avant de se réjouir.

«C’est beau, c’est différent et je pense que si d’autres bons restaurants rouvrent ici, que ça va ramener du monde», a expliqué le propriétaire du restaurant Rubs BBQ Américain Mike Michakis.

Il se garde cependant une réserve en attendant de voir, par exemple, la façon dont la rue sera déneigée et nettoyée cet hiver par l’arrondissement. «Ils ont fait des promesses, on va voir s’ils vont les tenir», a dit M. Michakis.

«J’ai l’impression qu’avec les terrasses ça l’attire beaucoup plus les gens [...], mais je pense que ça serait intéressant d’avoir plus de places assises pour les restaurants», a souligné Catherine Gascon-David, gérante au Taqueria Arturo.

Michel Tanguay, chargé de communication pour l’arrondissement du Plateau-Mont-Royal, a expliqué que pour l’arrondissement il est encore trop tôt pour dresser un bilan.

Passage dangereux pour les serveurs

«Ça fait trois ou quatre fois que je me suis presque fait frapper», a fait savoir Mike Michakis à propos du problème des cyclistes utilisant la rue piétonne comme piste cyclable. «On aimerait que la ville regarde cette problématique», a ajouté M. Nieto.

Michel Tanguay de l’arrondissement a expliqué que la situation n'est pas différente des terrasses que l'on trouve ailleurs dans l'arrondissement, où il faut traverser l'allée piétonne pour servir la clientèle.

 

[steve_36]

Excellent boulot de Vince et UrbMTL. Cela nous donne une idée assez précise de l'occupation des locaux de ces artères dans le Plateau.

Je me suis baladé très souvent dans le secteur dernièrement et sans avoir fait de comptage de commerces, j'ai pu constater qu'il se passait quelque chose d'intéressant, une dynamique assez impressionnante. Il y a du monde, de beaux petits commerces nouveaux, des cafés et une créativité assez remarquable. D'ailleurs, que ce soit sur St-Laurent, sur Mont-Royal et même St-Denis, les trottoirs sont trop étroits ! Tôt ou tard il faudra élargir.

Donc merci pour le travail bien fait les gars.

[UrbMtl]

Rachelle Bery déménage de son mini-local de la rue Rachel vers l'ancien Château au coin St-Denis et Rachel. Ils prennent 4 locaux sur les 5 de l'immeuble. C'est très gros, et c'est une formule plus épicerie que d'autres succursales. Enfin une vraie épicerie dans le coin. 

Les affiches ont été apposées aujourd'hui. Ouverture en 2018 (été je crois).

C'est enfin le virage que devait prendre l'artère. Le coin deviendra une destination quotidienne plutôt qu'occasionnelle. 

[Rocco]

Une excellente nouvelle. Il est grand temps que les résidents reprennent possession de leur quartier.

[IluvMTL]

Bonne nouvelle ! J'adore l'Épicerie Rachelle-Bery dans le Village.  

[ScarletCoral]

L’Gros Luxe Végé contraint de fermer ses portes

Journal Métro par Charlotte Lopez

 

La saga du restaurant L’Gros Luxe avec la Régie des alcools des courses et des jeux (RACJ) finit finalement mal pour le restaurant de la rue Saint-André, dans le Plateau-Mont-Royal. Le propriétaire a décidé de mettre la clef sous la porte suite à une décision rendue par la RACJ qui lui sommait de fermer l’établissement pendant 30 jours, en raison d’une plainte d’une résidente.

«À un moment donné il faut s’avouer vaincu malheureusement, je vois que la voisine directement en haut ne va jamais me lâcher, lance Alexandre Bastide propriétaire des restaurants L’Gros Luxe. Je ne peux plus me permettre de faire marcher une entreprise dans cet environnement-là, car je vais toujours me ramasser en cour.»

Depuis 2016, M. Bastide, qui possède huit restaurants L’Gros Luxe au Québec, est en proie avec la justice concernant une plainte d’une résidente pour problème de cohabitation en raison du bruit de son tout premier restaurant ouvert en 2014, comme les files d’attente trop bruyantes ou les clients présents après l’heure de fermeture.

Pour diminuer les nuisances et avoir une ambiance plus calme, ce dernier a fait du L’Gros Luxe un restaurant végétarien l’année dernière. Il s’est aussi conformé aux conditions de la RACJ qui demandait à ce qu’il ferme à 23h tous les soirs, qu’il prenne les réservations afin d’éviter les files d’attente dehors et qu’il retienne les services d’un portier pour réduire le bruit à l’entrée et à la sortie des clients.

Le propriétaire du L’Gros Luxe s’est plié à ces conditions, n’acceptant plus de nouveaux clients après 22h15, créant une application, puis s’inscrivant au système bookenda pour accepter les réservations.

Sans retenir les services d’un portier, à de nombreuses reprises chaque soir, un des employés s’assurait d’aviser les clients qui quittaient le restaurant ou qui fumaient de respecter le voisinage et de faire le moins de bruit possible.

Malgré la mise en place de ces mesures, et malgré le fait qu’aucun incident n’ait eu lieu et qu’aucun appel fondé à la police pour bruit excessif n’a été fait, selon Alexandre Bastide, la RACJ demande de fermer l’établissement pendant 30 jours.

Mais ce dernier ne peut se permettre de perdre ses employés et sa clientèle, il s’est ainsi résolu à jeter les gants et à fermer l’établissement de la rue Saint-André.

S’installer sur des artères commerciales

«Il faut que les entrepreneurs se rendent compte avec notre histoire qu’il y a des citoyens vraiment décidés à faire la guerre à des entreprises. La ville prend le côté des citoyens en général donc les entrepreneurs doivent faire de meilleurs devoirs avant de s’installer n’importe où. Surtout quand c’est ton seul business ça peut faire très mal», déplore M. Bastide.

Il conseille aux restaurateurs de s’installer sur de plus grosses artères, et de faire attention à l’environnement en allant parler avec les voisins pour être sûr qu’il n’y aura pas d’opposition.

Alexandre Bastide décide maintenant de se concentrer sur ses autres restaurants en important notamment le menu 100% végétarien avec des options vegan dans ses autres commerces.

«C’est un mal pour un bien, ça nous a aidé à mieux choisir nos futures emplacements pour ne pas revivre cette situation» – Alexandre Bastide.

Après Montréal, Québec, Victoriaville et Longueuil, ce dernier ouvre en effet des restaurants à Sherbrooke et Chicoutimi en février et mars prochain.

«C’est dommage parce que maintenant les gens ne se tiennent plus dans le centre du Plateau-Mont-Royal, ils vont plutôt dans Griffintown, dans le Mile End ou Saint-Henri. Le Plateau est en train de mourir c’est très triste, mais c’est la réalité. Les gens payent leurs condos dans le Plateau et ils veulent une sainte paix», commente-t-il.

[acpnc]

Tout est une question de cohabitation et de bon voisinage. Malheureusement certains commerces peuvent devenir victime de leur propre succès, surtout s'ils se trouvent sur une rue résidentielle. Donc pas toujours facile de concilier affaires et habitations, et c'est souvent le commerce qui en fera les frais.

Heureusement le proprio en tire un enseignement qui sera utile pour tous les autres. Ainsi pour assurer le pérennité d'un service, mieux vaut effectivement bien choisir son site, là où les risques de conflits avec les résidents seront réduits au minimum. Dommage pour cette institution et aussi pour les gens du quartier. Tout le monde y perd un peu. Mais la jouissance paisible des résidents est difficilement négociable surtout en dehors des zones commerciales.

Cette mauvaise nouvelle pour le resto est heureusement compensée par l'arrivée du Rachelle-Bery au coin Rachel et St-Denis. Cette épicerie créera un achalandage permanent dans le secteur et favorisera les affaires des commerces dans le coin. Tout le monde en profitera et la qualité de vie des résidents sera accrue par un service de proximité nettement amélioré.