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Autoroute 30 - Discussion générale


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  • 7 mois plus tard...

Les investissements au rendez-vous de l'A30

Publié le 15 décembre 2013 à 07h00 | Mis à jour le 15 décembre 2013 à 07h00

 

(Marie Tison) «Le parachèvement de l'autoroute 30, c'était le chaînon manquant.»

 

Pour la directrice générale du centre local de développement Beauharnois-Salaberry, Johanne Brunet, la situation qui prévalait avant le parachèvement constituait un frein à l'essor de la région.

 

«L'autoroute devient le chaînon qui permet que tout fonctionne, que tout s'imbrique», affirme-t-elle.

 

Les choses n'ont pas tardé à bouger.

 

«Alors qu'on procédait à l'inauguration, ici, à Beauharnois-Salaberry, on a vu une augmentation des demandes de renseignements de la part d'entreprises qui voulaient éventuellement s'installer dans la région, dans divers secteurs, mais notamment dans le secteur manufacturier et dans la logistique et le transport», affirme Mme Brunet.

 

Elle soutient que, depuis cette fameuse inauguration, on a annoncé plus de 1 milliard de dollars d'investissements dans la région.

 

«L'autoroute a désenclavé le territoire, indique-t-elle. Ça nous permet de nous présenter comme une plateforme où transite la marchandise de façon optimale. Ça vient confirmer les créneaux que nous avons mis en valeur au cours des dernières années.»

 

La région fait notamment valoir l'accès à plusieurs infrastructures de transport, le port, le chemin de fer et l'autoroute, et sa proximité avec Montréal, l'aéroport Montréal-Trudeau, les États-Unis et l'Ontario.

 

«Nous sommes à 20 minutes de tout», lance Mme Brunet.

 

C'est l'ensemble des infrastructures de transport de Salaberry-de-Valleyfield qui a amené Argex Titane à investir 250 millions pour y établir une usine de production de dioxyde de titane.

 

«Le parachèvement de l'autoroute 30 a fait partie de la décision», indique le grand patron d'Argex Titane, Roy Bonnell.

 

Le désenclavement permet également à la région de Beauharnois-Salaberry de faire valoir des terrains industriels «prêts à construire».

 

«Si on fait l'inventaire des terrains industriels disponibles dans la grande région de Montréal, on voit qu'il n'y a pas beaucoup de municipalités qui peuvent en offrir en quantité suffisante», soutient Mme Brunet.

 

Régis Martel, économiste à Emploi-Québec, croit que les effets du parachèvement de l'autoroute 30 ne font que commencer à se faire ressentir.

 

«Depuis un bon moment, la région de Beauharnois-Salaberry était en situation de stagnation en fait d'activité économique, affirme-t-il. Ça a amené un vent de fraîcheur, un vent d'espoir.»

 

Il note que plusieurs annonces d'investissements ne portent pas sur de nouvelles activités, mais sur des relocalisations.

 

La situation du pont Champlain augmente également l'attrait de la région.

 

«C'est maintenant un handicap important que de transiter par Montréal», note M. Martel.

 

Un peu plus à l'ouest, à Vaudreuil-Soulanges, les impacts du parachèvement de l'autoroute 30 sont moins grands. La région était déjà desservie par les autoroutes 20 et 40.

 

«Il y a plus de trafic, indique le directeur général du CLD Vaudreuil-Soulanges, Julien Turcotte. Ça vient confirmer notre position, avec l'A20, l'A30 et l'A40. Ça nous donne un avantage encore plus grand pour se positionner au point de vue de la logistique.»

 

Si le secteur industriel répond à l'appel, le secteur commercial pourrait être un peu plus problématique.

 

«Il peut y avoir des fuites vers d'autres territoires, dit Mme Brunet. Il est maintenant plus facile pour les consommateurs de se déplacer vers les grands centres commerciaux de l'extérieur de la région.»

 

Beauharnois-Salaberry doit donc prévenir cette fuite éventuelle en mettant en place une offre intéressante et complémentaire sur place.

 

«Il y a des occasions de développement commercial, affirme la directrice du CLD. Les gens n'auront pas besoin de se déplacer, et en plus, nous pourrons attirer des gens de l'extérieur. Ça va dans les deux sens.»

 

Projets d'investissement dans la région

 

Au cours de la dernière année, plusieurs projets ont été annoncés dans la région desservie par le nouveau tronçon de l'autoroute 30. En voici quelques-uns.

 

Argex Titane

 

Usine de production de dioxyde de titane

 

Salaberry-de-Valleyfield

 

Investissement de 250 millions

 

150 emplois

 

CSX Transportation

 

Terminal intermodal

 

Salaberry-de-Valleyfield

 

Investissement de 107 millions

 

300 emplois

 

Forage Géomax

 

Bureaux et garage

 

Beauharnois

 

Investissement de 1 million

 

Emballage Winpak

 

Agrandissement et revitalisation d'une usine

 

Vaudreuil-Dorion

 

Investissement de 36 millions

 

Port de Salaberry-de-Valleyfield

 

Ajout d'un huitième quai

 

Salaberry-de-Valleyfield

 

Investissement de 35 millions

 

Métaux et poudres Solument

 

Relocalisation d'une usine

 

Beauharnois

 

Investissement de 10 à 15 millions

 

Transfert de 30 emplois

 

Nemaska Lithium

 

Usine d'hydroxyde et de carbonate de lithium

 

Salaberry-de-Valleyfield

 

Investissement de 300 millions

 

85 emplois

 

Ericcson

 

Centre de technologies de l'information

 

Vaudreuil-Dorion

 

Investissement de 1,27 milliard

 

Consolidation de 1400 emplois

 

Groupes immobiliers Custeau et Lagacé

 

Immeuble de bureaux, station-service et hôtel

 

Beauharnois

 

Investissement de 50 millions

 

300 emplois

 

Target

 

Magasin

 

Candiac

 

Investissement de 8,4 millions pour le terrain

 

De l'oxygène pour les camionneurs

 

Lorsqu'il pense aux tribulations qui attendent encore le pont Champlain, Marc Cadieux soupire.

 

«Une chance qu'on a l'A30, lance le président de l'Association du camionnage du Québec. Depuis que l'autoroute a été terminée, ce sont des milliers de camions qui ne transitent plus par le pont. Ça ne règle pas tout, mais au moins, c'est un peu d'oxygène pour une partie du trafic.»

 

Selon les statistiques du consortium de l'autoroute 30, environ 20 400 véhicules, dont 3260 camions, empruntent chaque jour le dernier tronçon de l'autoroute.

 

Ces chiffres ont beaucoup augmenté au cours de l'année. «L'autoroute semble bien fonctionner, souligne le porte-parole de CAA-Québec, Philippe St-Pierre. C'est une bonne voie de contournement.»

 

Il n'y a peut-être aucun lien avec le parachèvement de l'autoroute 30, mais selon l'index de congestion préparé par le fabricant néerlandais de GPS TomTom, Montréal est la ville américaine où la congestion a le plus diminué entre 2012 et 2013.

 

Selon cet index, Montréal est au 12e rang des villes les plus congestionnées en Amérique, tout de suite après New York.

 

L'autoroute 30 demeure cependant mal connue, selon le directeur général du consortium Nouvelle Autoroute 30, Denis Léonard.

 

«Environ 25% des automobilistes ne connaissent pas la nouvelle partie de l'A30 qui permet de traverser le fleuve Saint-Laurent et de contourner Montréal par Vaudreuil-Dorion.»

 

M. Cadieux estime également que l'autoroute 30 n'est pas à son plein rendement.

 

«On devrait continuer à encourager son utilisation en dépit du péage», lance-t-il.

 

Aux yeux des camionneurs, ce péage, situé entre le tunnel Soulanges et le pont qui relie Les Cèdres à Salaberry-de-Valleyfield, constitue le principal défaut de l'autoroute 30.

 

«Notre association était contre l'idée d'un péage parce que notre industrie considérait qu'elle contribuait déjà largement à l'assiette fiscale, explique M. Cadieux. La contribution de l'industrie atteint 1 milliard de dollars par année en redevances, taxes, permis d'exploitation, etc.»

 

La plupart des camionneurs ont fini par s'y faire. Il est possible d'éviter le péage en empruntant le boulevard Monseigneur-Langlois, dans Salaberry-de-Valleyfield, mais M. Cadieux fait valoir que ce n'est pas payant.

 

«Un transporteur qui fait une fine analyse de ses coûts d'exploitation voit bien qu'il n'y a pas d'avantage à éviter le péage parce qu'avec tous les arrêts et les feux de circulation, on augmente la consommation d'essence, le temps de déplacement, la possibilité d'accidents et l'usure du camion et des pièces», affirme M. Cadieux.

 

Toutefois, l'Association demeure vigilante.

 

«Il faut que la tarification demeure incitative et concurrentielle», lance le porte-parole.

 

Si le parachèvement de l'autoroute 30 permet de désengorger quelque peu la circulation au coeur de Montréal, il peut y avoir formation de bouchons ailleurs.

 

«Il y a un goulot d'étranglement qui se dessine sur l'autoroute 30, entre les routes 112 et 116, en raison de la convergence de la circulation, observe Régis Martel, économiste à Emploi-Québec dans la Montérégie. Il faudra résoudre ce bouchon si on veut donner à l'autoroute 30 son plein allant, si on veut qu'elle joue son rôle pleinement.»

 

Ce type de ralentissement pourrait apparaître ailleurs sur l'autoroute 30.

 

«Lorsqu'on crée une voie de contournement, des activités commerciales et industrielles finissent par se greffer le long de ces autoroutes, explique M. Martel. Le fait que les gens entrent et sortent entraîne des zones d'accélération et de décélération. Ça crée un ralentissement des flux de circulation s'il n'y a pas de bretelles.»

 

Pour sa part, le directeur général du centre local de développement Vaudreuil-Soulanges rêve toujours au parachèvement de l'autoroute 20.

 

«Il reste un petit bout dans L'Île-Perrot et à Dorion où l'autoroute devient un boulevard urbain, avec des feux de circulation, rappelle-t-il. Si on avait mieux planifié, on aurait pu aider Montréal à se désengorger. Mais il n'est peut-être pas trop tard.»

 

Les secteurs à suivre

 

1 - Certains automobilistes cherchent à éviter le poste de péage de la nouvelle autoroute 30 en empruntant un boulevard au coeur de Salaberry-de-Valleyfield. Le tarif du péage est de 1,50$ par voiture ou, s'il s'agit d'un camion, de 1,15$ par essieu. (Le pont sur la route 30 entre Valleyfield et Vaudreuil-Dorion)

 

2 - Une nouvelle zone d'embouteillage est en train de prendre naissance entre les routes 112 et 116, essentiellement pendant l'heure de pointe, en raison de la convergence des diverses routes. Il faudra résoudre ce goulot d'étranglement pour permettre à l'autoroute 30 de jouer pleinement son rôle. (la 30 entre la 112 et la 116)

 

3 - Le pont Champlain est une source d'inquiétude. La situation serait encore plus délicate si l'autoroute 30 n'avait pas été parachevée. L'inquiétude créée par la situation précaire du pont pourrait amener davantage d'entreprises à se relocaliser au long de la nouvelle autoroute.

 

4 - Contrecoeur convoite un nouveau pôle logistique de transport intermodal. Les militants péquistes sont en faveur de cet emplacement, où le port de Montréal prévoit construire un nouveau terminal de conteneurs.

 

5 - Pendant la campagne électorale de 2012, les libéraux avaient promis d'établir à Vaudreuil-Dorion un nouveau pôle logistique de transport intermodal. La région peut notamment compter sur une desserte ferroviaire.

 

6 - Une section de l'autoroute 20 n'est toujours pas achevée. Dans L'Île-Perrot et à Dorion, l'autoroute devient un simple boulevard urbain, avec les feux de circulation que cela implique. (la 20 sur L'Île-Perrot)

 

Statistiques de circulation, en nombre moyen de véhicules par jour :

 

1 - 20 400 véhicules; 16% de camions (Section de la 30 entre la 530 et la 20)

 

2 - 17 750 véhicules; 17% de camions (530 dans Salaberry-de-Valleyfield, entre la 30 et la 201)

 

3 - 25 400 véhicules; 20% de camions (la 30, entre Salaberry-de-Valleyfield et Beauharnois)

 

4 - 24 700 véhicules; 20% de camions (la 30, entre Beauharnois et Châteauguay)

 

5 - 24 850 véhicules; 19% de camions (la 30, entre Châteauguay et St-Constant)

 

http://affaires.lapresse.ca/economie/transports/201312/13/01-4720785-les-investissements-au-rendez-vous-de-la30.php

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Il y aurait tant à dire, ou à redire... alors je débute avec une série de points à développer ultérieurement.

 

 

1) Investissements présents et futurs: considérer l'existence ou non de sites de grandes dimensions, si cela devait requérir des changements au zonage agricole; même préoccupation ayant trait au secteur résidentiel, sinon le bassin de main-d'oeuvre à proximité pourrait être insuffisant à moyen terme.

 

2) Impacts positifs pour les manufacturiers exportateurs établis dans les environs de Longueuil/Boucherville.

 

3) Dans le même ordre d'idées: à quels endroits/dans quelles circonstances devient-il intéressant pour un expéditeur de l'est de l'ïle de Montréal de diriger son traffic (destiné à l'ouest) par l'A-30?

 

4) Congestion sur les segments "pré-existants" de l'A-30: ajouter la question de l'échangeur A-20/A-30 dans la partie est.

 

5) Incongruité des trajets entre la Montérégie et le Mid-West américain et au-delà, avec un double franchissement du fleuve Saint-Laurent (A-30 au Québec, puis I-81 entre l'Ontario et l'Etat de New York): pourquoi donc un trajet entièrement sur la rive gauche (sud) n'est-il pas à nouveau envisagé, alors que cela existe par voie ferrée depuis très longtemps.

 

6) Impact(?) sur le développement de centres de distribution dans les environs de Cornwall (Ontario) ayant pour mission de couvrir (notamment) le marché québécois.

 

7) Intermodalité à Valleyfield (port, train, camion): à suivre.

 

8) Dans le même ordre d'idées: intermodalité à Contrecoeur. Dans ce cas, aborder aussi la question de la construction d'une grande gare de triage sur la Rive-Sud.

 

9) Avec tous les développements envisagés: considérer un élargissement des limites de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour fins de planification. (En passant, la même chose devrait s'appliquer au "Grand Saint-Jérôme").

 

xxx) souvent, les "propositions" sont proposées en dix points; mais on dit que les chats ont neuf vies: j'ai donc choisi de m'arrêter à 9, mais en réalité le nombre de considérations est presque qu'infini...

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http://journalmetro.com/actualites/montreal/419326/lautoroute-30-encore-meconnue-apres-un-an-dexistence-2/

 

<header id="page-header" style="color: rgb(135, 135, 135); font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 16px; position: relative !important;">L’autoroute 30 encore méconnue après un an d’existence

r-B. / Métro

</header><article class="primary-article" style="margin-bottom: 25px; color: rgb(86, 86, 86); font-size: 15px; line-height: 1.8em; font-family: adelle, Adelle, Georgia, serif;"><figure style="display: inline-block; margin: 0px; max-width: 100%; box-sizing: border-box; padding: 6px; position: relative; border: 1px solid rgb(227, 227, 227) !important;">autoroute-30-3-crecc81dit-christian-carpentier.jpeg?w=618&h=408&crop=1<figcaption style="background-color: rgba(0, 0, 0, 0.8); bottom: 0px; box-sizing: border-box; color: rgb(255, 255, 255); font-family: Arial, sans-serif; font-size: 12px; left: 0px; line-height: 1.4; border-style: solid; border-color: rgb(255, 255, 255); border-width: 0px 6px 6px; padding: 10px; position: absolute; width: 630px;">Christian CarpentierLe poste de péage de l'A30 a été décoré de centaines de ballons multicolores, dimanche à l'occasion du premier anniversaire, et les automobilistes ont reçu des biscuits chinois contenant des messages les invitant à emprunter l'autoroute 30.</figcaption></figure>

 

Même si les nouveaux tronçons de l’A30 express sont ouverts depuis un an, encore 25% des automobilistes ignorent l’existence de cette route.

 

À l’occasion du premier anniversaire, le directeur général de l’A30, Denis Léonard, a commandé à la maison Léger la réalisation d’un sondage réalisé auprès d’habitants de Montréal. Il a constaté que le quart des automobilistes et camionneurs sondés ne «connaissent toujours pas le nouveau pont pour traverser le fleuve, qui offre une voie fluide et accessible pour contourner Montréal», indique M. Léonard.

«Même si ça a fait beaucoup les manchettes à l’ouverture, pour beaucoup de gens, tant qu’ils n’ont pas à venir dans le secteur, ça reste quelque chose de mystérieux», avoue le M. Léonard.

Il reste toutefois optimiste à la vue des statistiques d’achalandage qui montrent une augmentation constante depuis l’ouverture. Si la période estivale a permis d’enregistrer une circulation de près de 30 000 véhicules lors de certains vendredis, entre le 31 juillet et le 16 novembre, ils ont également noté une augmentation de près de 17%.

«Il y a du bouche à oreilles, les gens l’utilisent de plus en plus, mais on n’a pas atteint le plein potentiel parce qu’il y a toujours une progression chaque mois», lance le directeur.

 

M. Léonard ne croit pas que le péage de 1,50$ imposé sur l’un des ponts de l’autoroute rebute les automobilistes à emprunter cette voie. «C’est un tarif que les gens considèrent comme bas, selon nos sondages. L’Association des camionneurs a dit qu’après évaluation, c’est plus rapide de passer par l’autoroute 30 que par toute autre autoroute, même considérant le péage», affirme M. Léonard.

 

Selon le directeur, le ministère des Transports, avant de donner le contrat au partenaire privé, a réalisé une étude démontrant que cette nouvelle autoroute de contournement permettait aux usagers de sauver 30 minutes en passant par l’A30 de Boucherville, plutôt que de traverser la ville par l’A40.

«L’Association des camionneurs a mentionné qu’ils sauvaient une heure. Tout le monde confirme ces études», affirme M. Léonard, ajoutant que cette autoroute assurait également le désengorgement des voies de la région métropolitaine.

 

L’autoroute 30 permet de contourner le centre-ville de Montréal tout en traversant le fleuve par Vaudreuil-Dorion.</article>

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Tous les travaux qui auront lieu dans le secteur du pont Champlain vont probablement inciter bien du monde à étudier une nouvelle route pour l'éviter.

Parmi ceux-ci, ceux qui passent par Montréal sans devoir s'y arrêter découvriront la nouvelle 30.

Je suis certain que dans quelques années, cette section d'autoroute sera très fréquentée.

Il m'a été raconté que, peu après l'ouverture du pont Champlain, une caricature de La Presse montrait une famille qui piqueniquait sur le pont en disant «Enfin, un endroit tranquille»!

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A propos de méconnaissance (de l'existence de la route): peut-être cela aiderait-il si les panneaux de signalisation en direction ouest à partir de Saint-Bruno annonçaient A-30 ouest "Toronto/Ottawa" plutôt que "Vaudreuil/Dorion". Après tout, sur l'A-40 est à la hauteur de l'A-13, on annonce déjà "Québec" et à l'approche du Pont Champlain du côté de Montréal: A-15 sud "New York". Cela serait aussi plus consistant.

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A propos de méconnaissance (de l'existence de la route): peut-être cela aiderait-il si les panneaux de signalisation en direction ouest à partir de Saint-Bruno annonçaient A-30 ouest "Toronto/Ottawa" plutôt que "Vaudreuil/Dorion". Après tout, sur l'A-40 est à la hauteur de l'A-13, on annonce déjà "Québec" et à l'approche du Pont Champlain du côté de Montréal: A-15 sud "New York". Cela serait aussi plus consistant.

 

C'est un excellent point que tu apportes!

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On s'entend que si tu ne connais pas assez ta géographie pour ne pas savoir comment aller à Toronto, on n'est pas obligé de niveler vers le bas pour ceux qui ne savent pas situer Montréal sur une map du Québec.

 

Ce n'est pas une question de géographie physique, mais de connaissance du réseau routier. La portion ouest de l'A-30 est nouvelle, ce qui fait qu'il est normal que des personnes ne savent pas qu'elle rejoint l'A-20 vers la 401. "Vaudreuil-Dorion", pour quelqu'un qui arrive d'Halifax, ça ne doit pas vouloir dire grand chose.

 

Je sais par ailleurs qu'il existe une convention selon laquelle on indique la destination terminale d'une route; selon cette convention, "Vaudreuil-Dorion" serait correct. Mais alors, indiquer "Québec" comme destination sur l'A-20 à Boucherville serait inapproprié, il faudrait plutôt indiquer "Rimouski/Mont-joli". Or, cela ne serait probablement pas une bonne idée. La pertinence doit prévaloir.

 

De la même façon, utiliser l'expression "à l'autre bout de la 20" relève du folklore, car il y a longtemps que l'A-20 se rend bien au-delà de Québec/Lévis; en réalité, Québec est pratiquement au point central entre les deux extrémités.

 

Mais mon propos précédent ne relevait pas de la géographie, mais bien de l'information contenue sur les panneaux de signalisation routière. Et sur ce plan, le Québec est vraiment distinct du ...reste du monde! Problème de nivellement sans doute.

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