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Autoroute 30 - Discussion générale


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Pourquoi insiste-t-on autant sur un erreur qui n'affecte en rien le coût du projet pour les contribuables?

 

Les médias au Québec ont vraiment un agenda anti-PPP qui me répugne. Les ingénieurs du Ministère aurait fait la même erreur et on en aurait probablement jamais parlé. En fait, sur toutes les jobs du MTQ se glissent des erreurs souvent coûteuse, et on en parle jamais.

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Transports

Premier pépin majeur

Dany Doucet

Le Journal de Montréal

01/06/2010 06h49

 

 

Le chantier de l'autoroute 30 connaît son premier pépin majeur : les plans d'ingénieur du pont traversant le fleuve Saint-Laurent ont été «mal interprétés» et le consortium privé se voit obligé de reprendre à ses frais une partie des travaux des fondations.

 

 

Le pont Saint-Laurent, qui enjambe le fleuve entre Les Cèdres et Saint-Timothée, est le moins haut des deux que doit construire le consortium du partenariat public privé (PPP) responsable du prolongement de l'autoroute 30, donc théoriquement le plus facile à construire.

 

 

Sauf que le chantier est un peu mal parti...

 

 

La mauvaise interprétation sur le chantier des dessins des ingénieurs «a amené une non-conformité de l'acier d'armature des chevêtres déjà coulés», a confirmé Marie-Claude Lavigne, porte-parole du consortium NA-30

 

 

Les chevêtres sont les structures d'acier, en forme de V, au-dessus des piliers de béton qui s'enfoncent dans l'eau. Ils permettent de supporter le tablier du pont.

 

 

Ce pont double en comptera 82 lorsqu'il sera terminé.

 

 

Calculs à refaire

 

Les ingénieurs sont en train de trouver une façon de s'en sortir.

 

 

«La solution a été trouvée, affirme Mme Lavigne, mais il y a certains calculs à réviser. C'est très compliqué, ça demande des calculs extrêmement précis qui doivent être révisés par tout le monde, dont l'ingénieur indépendant (la firme MMM) embauché par nous et le ministère des Transports du Québec.»

 

 

La bonne nouvelle, c'est que l'erreur d'exécution a été découverte assez rapidement pour ne pas retarder le projet, selon Marie-Claude Lavigne.

 

 

Elle assure que les coûts occasionnés par cette erreur seront assumés par le consortium privé et non par les contribuables québécois.

 

 

Pour décembre 2012

 

Ce pépin est «normal» pour un projet de cette ampleur, selon Mme Lavigne, qui rappelle qu'il s'agit de loin du plus important contrat en PPP au Canada, avec une valeur de 1,5 milliard.

 

 

La partie privée du prolongement de la 30 comprend en effet 42 kilomètres de route et 31 ouvrages de toutes sortes. En plus de deux ponts, on compte des viaducs, de plus petits ponts, des tunnels, des passages cyclistes, etc.

 

 

L'échéancier sera respecté, assure Mme Lavigne, d'autant plus que le chantier était déjà en avance.

 

 

L'autoroute 30, qui sera payante, doit être ouverte au public en décembre 2012.

 

 

 

--------------------------------------------------------------------------------

 

* L'autre pont et principal défi technique du prolongement de la 30 est le pont au-dessus de la voie maritime du Saint- Laurent, présentement en construction dans le canal Beauharnois.

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Pourquoi insiste-t-on autant sur un erreur qui n'affecte en rien le coût du projet pour les contribuables?

 

Les médias au Québec ont vraiment un agenda anti-PPP qui me répugne. Les ingénieurs du Ministère aurait fait la même erreur et on en aurait probablement jamais parlé. En fait, sur toutes les jobs du MTQ se glissent des erreurs souvent coûteuse, et on en parle jamais.

 

Je reste dubitatif devant les critiques très injustes de la formule, surtout quant on voit les "deals" en or que le gouvernement a fait avec l'A25, l'OSM et l'A30. En encore cet article là est justement très intéressant dans la mesure où il illustre bien les risques liés à ces grands projets qui sont couverts par le partenaire et dont il peut faire fasse avec une grande marge de manoeuvre, ce que les soit-disant "experts" y compris le vérificateur général, minimise systématiquement ou refuse carrément de reconnaitre. Étant dans le domaine financier, je suis complétement attéré de voir revenir le même argument sans aucun sens de la comparaison entre le coût de financement du gouvernement, donc supposant que les risques sont totalement supportés par le gouvernement du québec avec le coût de financement d'un projet privé avec des obligations contractuelles... C'est un peu si je vous disais que pour faire des économies, vous devriez cesser de payer votre assurance habitation!!

Modifié par Gbx
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