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<header class="entry-header" style="border: 0px; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 13px; margin: 0px 0px 20px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline; color: rgb(102, 102, 102); line-height: 13px;">Sauter dans le fleuve en plein cœur de Montréal : Projet Montréal propose un projet de bain portuaire

 

<time class="entry-date" datetime="24 juillet 2014" style="border: 0px; font-family: inherit; font-size: 13px; font-style: inherit; font-weight: inherit; margin: 0px; outline: 0px; padding: 0px; vertical-align: baseline;">24 juillet 2014</time>

</header>bainsurbains.jpgRichard Bergeron, chef de Projet Montréal et conseiller du district Saint-Jacques, a proposé aujourd’hui l’implantation d’un projet de bain portuaire au cœur du Vieux-Port de Montréal. À la suite du Grand Splash, tenu plus tôt cette semaine, qui vise à sensibiliser les Montréalais à l’importance de se réapproprier les berges du fleuve, Projet Montréal souhaite concrétiser l’idée avec l’installation d’un bain portuaire.

« Montréal est une île, mais les citoyens ont très peu accès à ses rives pour la baignade. Pourtant, la qualité de l’eau en bordure des rives montréalaises est bonne et 60 endroits sont compatibles avec la baignade », a affirmé Sylvain Ouellet, porte-parole de Projet Montréal en matière d’eau. « Les Montréalais veulent se réapproprier le fleuve comme en témoigne le grand achalandage des plages publiques. Par exemple, 40 000 personnes se baignent annuellement au cap Saint-Jacques », a ajouté Marianne Giguère, conseillère dans Le Plateau-Mont-Royal.

La mise en place d’un bain portuaire dans le Vieux-Port de Montréal offrirait aux Montréalais une infrastructure permettant la baignade en plein cœur de l’île, et viendrait compléter les projets de plages publiques à Pointe-aux-Trembles et Verdun. « Ce projet serait non seulement bénéfique pour la population montréalaise, mais aurait le potentiel de devenir un emblème touristique comme ce fut le cas à Copenhague, Berlin et Sydney où l’on a adopté ce type d’infrastructure », a pour sa part mentionné Richard Bergeron.

L’exemple de Copenhague

En 2003, la Ville de Copenhague a inauguré le bain portuaire « Islands Brygge » qui est devenu l’un des projets emblématiques de la revitalisation des berges de la capitale danoise. Construites au coût de 850 000 $, les installations flottantes sont nettement plus économiques que la construction d’une piscine intérieure (10 à 15 millions $) ou d’une piscine extérieure (5 à 8,5 millions $) et permettent d’accueillir 600 personnes. « L’exemple de Copenhague démontre qu’il est possible de construire des infrastructures de baignade publique offrant un excellent rapport qualité-prix pour l’achalandage », a ajouté Marc-André Gadoury, leader de Projet Montréal.

« Chaque année, je participe au Grand Splash dans le but de réaffirmer le caractère insulaire de Montréal, mais je souhaite qu’on cesse d’en parler et que des projets concrets voient le jour », a conclu Richard Bergeron.

Pour consulter la motion, cliquez ici.

Renseignements : Catherine Maurice, Attachée de presse, Cabinet de l’opposition officielle, 514 872-3153 / 514 601-5542, catherine.maurice@ville.montreal.qc.ca

Copenhague-Copencabana.jpgCopenhague Copencabana

Copenhague-2014-Kastrup-Sea-Bath.jpgAmager Strandvej White Arch

Berlin-2014-Badeschiff.jpgBerlin Badeschiff

Sydney-2014-The-Icebergs.jpgSydney – The Icebergs

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Le projet Amager Beach White sea bath à Kastrup est génial. On voit bien le projet mûrement réfléchi où tout a été pris en considération. Le choix du bois, un matériel organique en surabondance en Scandinavie, les LEDs incrustés, les rampes de sécu, les sanitaires et même les larges surfaces vitrées. Le design, la sécurité, la nature durable du projet… bref tout y est. Ce serai bien d’avoir quelque chose de semblable le long du fleuve ou sur le pourtour d’un îlot, mais en beaucoup plus grand… le fun que cela va créer l’été… et pourquoi pas un waterpark, un Aquarium thématique, etc. via des PPP. Les Schtroumpfs, ils vont s'éclater grave

 

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  • 2 semaines plus tard...

Un article intéressant dans Le Devoir d'aujourd'hui ...

 

 

Flotter sur la conjoncture «parfaite» pour revitaliser le Vieux-Port

2 août 2014 |Philippe Orfali | Montréal

 

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Photo: Smith Vigeant Architectes inc.

 

Les architectes Vincent Léger et Daniel Smith font partie d’un groupe d’architectes, d’ingénieurs et de férus de développement urbain qui planchent depuis le printemps sur un projet de plateforme flottante dans le Vieux-Port de Montréal.

Richard Bergeron n’est pas le seul à rêver d’une piscine dans le Vieux-Port : des architectes montréalais tentent déjà depuis quelques mois de convaincre le gouvernement fédéral de donner son feu vert à un tel projet, à temps pour le 150e anniversaire du pays, a appris Le Devoir.

 

Le Canada aura 150 ans en 2017, alors que Montréal soufflera de son côté ses 375 bougies. Une conjoncture « parfaite » pour revitaliser un pan du Vieux-Port et célébrer ce qui fut pendant plus d’un siècle l’un des principaux théâtres de l’activité industrielle et commerciale du pays.

 

Les architectes Vincent Léger et Daniel Smith font partie d’un groupe d’architectes, d’ingénieurs et de férus de développement urbain qui planchent depuis le printemps sur un projet de plateforme flottante comprenant de véritables piscines dans lesquelles pourraient se baigner résidants de l’arrondissement de Ville-Marie, travailleurs du centre-ville et touristes de passage dans la métropole.

 

L’ébauche initiale prévoyait également l’installation d’aires de camping « clef en main » et la rénovation complète de la tour des Convoyeurs, face à laquelle serait située la plateforme flottante.

 

Construite au milieu des années 1950, la tour des Convoyeurs servait autrefois au déchargement des grains des bateaux vers les silos. À l’époque, deux tours marines trônaient sur le quai. Il s’agit du dernier édifice du genre sur le territoire du Vieux-Port, et plusieurs de ses composantes d’origine, telles que les jantes marines, les godets, les trémies et les tuyaux d’aspiration, sont encore en place, bien qu’inutilisées depuis des décennies.

 

MM. Léger et Smith aimeraient en faire une tourd’observation, offrant une vue du fleuve Saint-Laurent, du Vieux-Montréal, du centre-ville et de l’ensemble du Vieux-Port.

 

Boréalis Eco-Design LAB a présenté il y a un mois sa vision à la Société immobilière du Canada (SIC), l’entreprise d’État qui gère, au nom du gouvernement fédéral, les 117 acres du Vieux-Port.

 

Une quinzaine de jours plus tard, le chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, proposait quant à lui de construire un « bain portuaire », sorte de passoire géante dans laquelle les baigneurs pourraient nager, en toute sécurité, dans les eaux du fleuve Saint-Laurent.

 

Alors que le projet de Richard Bergeron est calqué sur ce qui se fait à Copenhague, le projet du collectif montréalais s’inspire directement du projet +POOL à Brooklyn. Dans l’East River, cette piscine cruciforme, qui doit être inaugurée en 2016, offrira une pataugeoire, des aires de baignade et une piscine olympique, dans une eau propre.

 

À l’instar de la piscine new-yorkaise, celle conçue par Boréalis prévoit le filtrage de l’eau du fleuve avant son arrivée dans une piscine.

 

Si certains secteurs du Vieux-Port sont effectivement propices à la baignade, le filtrage de l’eau faciliterait la nage pendant une plus longue période, selon les concepteurs.

 

« On habite sur une île. Pourtant, c’est facile de l’oublier, note Daniel Smith. On veut alimenter une réflexion, tout comme M. Bergeron, sur ce que l’on peut faire avec le Vieux-Port avec ce projet-là. »

 

Évaluée à près de 5 millions de dollars, la vision de Boréalis pourrait être réalisée sur une période de 24 mois, en deux phases, c’est-à-dire la conception et la construction des structures flottantes, puis la réfection de la tour des Convoyeurs.

 

Richard Bergeron accueille avec enthousiasme le projet de Boréalis Eco-Design LAB même si celui-ci dépasse largement l’envergure visée par sa formation politique.

 

« C’est nettement au-delà de ce que nous nous imaginions. Nous, plus humblement, on souhaite donner accès à l’eau aux Montréalais. C’est quelque chose qui pourrait se faire dès l’an prochain, avec notre approche », dit-il.

 

M. Bergeron a déposé vendredi une motion visant à débattre au conseil municipal de l’installation d’un bain portuaire. Le chef de l’opposition officielle se dit certain de pouvoir persuader ses collègues de l’hôtel de ville.

 

Encore devra-t-il convaincre la Société immobilière du Canada. Projet Montréal n’avait pas communiqué avec les propriétaires des lieux avant de proposer la construction de ce bain portuaire.

 

« Surprise » par la proposition de M. Bergeron, la Société veut bien néanmoins connaître les détails du dossier. « On est intéressés à toute offre pour améliorer le divertissement et l’offre d’activités au Vieux-Port », a indiqué un porte-parole.

 

Celui-ci a confirmé qu’une rencontre avait été tenue avec Boréalis, comme c’est de temps à autre le cas avec d’autres groupes.

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En parcourant le rendu, je me suis aussi dit que ça a l’air d’être un vieux projet échelonné sur plusieurs phases. Voilà comment je vois les choses :

1. Les minces étendues d’arbres valorisent beaucoup l’existant occupé par un parking. L’effet rafraîchissant des plans d’eaux prend un sacré coup par la présence d’une flotte de bagnoles sur les quais du fleuve.

2. Il se pourrait que l’évolution du Vieux-Port suivra la tendance d’autres projets de cité portuaire (à l’instar d’Euroméditerranée) avec la transformation des hangars en esplanade avec ombrière (Norman Foster), musées (hangar J4), voire ateliers éphémères (hangar J1).

3. Les développements résidentiels, genre Condo 5ème Quai ou Solano, sont mouaaaais… mais je trouve que ce secteur-là mérite une architecture plus sophistiquée à la limite calquée sur le modèle d’immeubles en porte-à-faux d’Hafencity, longeant les quais de Hambourg.

4. Pour finir Montreal manque un « low-rise » avant-gardiste tel le CC-ial Peek & Cloppenburg de Cologne ou la nouvelle fondation Pathé dans le VIIIème à Paris. Des structures contemporaines au morphisme se prêtant au jeu du mimétisme de créatures marines, tel un poisson d’argent, produiront un contraste moderne–classique qui s’intégrera parfaitement dans le Vieux-Port.

Quelques images pour illustrer mes propos :

 

Fondation Pathé :

 

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Image source: http://www.polygone-pose.com

 

P&C Koln :

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Bild: Andreas Fechner for Peek & Cloppenburg KG Düsseldorf

 

HafenCity :

 

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Perspectives d'avenir pour le Vieux-Port de Montréal :

 

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Image source: http://www.graphsynergie.com

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http://aduq.ca/2014/08/des-rives-et-des-reves-les-baignades-urbaines/

 

 

 

Des rives et des rêves – Les baignades urbaines -


    [*=left]05AOÛT

PAR ADUQ

 

PUBLIÉ DANS LA CATÉGORIE :ARTICLES, NOUVELLES

TAGS : APPROPRIATION, EAU,URBANISME TACTIQUE

 

 

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Il y a plus de 30 ans dans son ouvrage The social life of small urban spaces, le grand urbaniste américain William Whyte écrivait la phrase suivante : « water should be accessible, touchable, splashable ». Si cette dernière semble plus que jamais d’actualité sur l’île de Montréal, c’est bien que la promesse n’a jamais réellement abouti depuis. Face à ce constat décevant, et par amour de la baignade autant que des villes, nous avons créé il y a un an le Laboratoire des Baignades Urbaines Expérimentales. L’objectif est simple : faire connaître et reconnaître une pratique que la plupart des gens pensent aujourd’hui impossible en ville.

 

Un usage oublié

 

Malgré ce que les gens peuvent parfois penser, urbain et baignade ont longtemps fait bon ménage. Dans la plupart des grandes villes mondiales, malgré les courants et la probable pollution, les rivières et les fleuves accueillaient de nombreux adeptes. Les lieux de baignades représentaient alors des espaces de sociabilité gratuits et ouverts à tous, et permettaient une appropriation intense des berges. Malheureusement, la baisse de la qualité des cours d’eau à partir des années 50 s’est souvent accompagnée d’une augmentation des interdictions de baignade et d’une progressive disparition des bains collectifs.

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Baignade parisienne dans la Seine, 1943

 

Mais les temps changent, et les habitants des villes réclament aujourd’hui de nouveaux modes de vie, plus respectueux de l’environnement, en lien direct avec la nature tout en y développant de nouveaux loisirs et de nouvelles aménités. Le succès record du Grand Splash, organisé cette semaine pour la 11e année consécutive et qui a rassemblé plus de 200 citoyens et élus amoureux de Montréal, en est symptomatique.

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Existe-t-il une meilleure façon d’être heureux ? Crédits photos Chantal Levesque

 

De la même façon, l’engouement brutal et inattendu autour de l’organisation du premier Rubberboot Missie à Montréal prouve, de façon moins militante, mais tout aussi forte que le Grand Splash, un désir d’un plus grand accès au cours d’eau de la ville. L’événement depuis reporté pour des raisons de sécurité, proposait une réappropriation collective et festive du Canal de Lachine le temps d’un après-midi, à l’image des Beer floating finlandais et de ce qu’il se fait à Ultrecht. Malgré l’annulation, nul doute que beaucoup de montréalais auront quand même envie de se rendre sur le canal pour y vivre une expérience bien plus intense que d’habitude.

 

Révélateur de possibles

 

Si les attentes sont fortes sur le plan environnemental, il est utile de s’intéresser au rôle que peut jouer la baignade d’un point de vue du design et de son impact sur le paysage urbain. De par sa capacité à rassembler et à enchanter, la baignade, même hors-sol, a toute sa place dans des interventions tactiques d’urbanisme éphémère. L’été dernier, le collectif citoyen montréalais Après l’asphalte a investi un délaissé urbain près du marché Jean-Talon grâce à l’aide d’une petite piscine faite main.

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Le pouvoir de la baignade. Crédits photos Andréanne Maltais Tremblay

 

 

À Bucarest, le collectif d’architecture studioBASAR a réalisé le projet Public Bath à l’aide de quelques palettes et d’une vieille bâche. Ils ont finalement réussi à transformer une banale rue de Bucarest en une artère vivante et vibrante grâce à cette piscine gratuite à ciel ouvert. Loin d’être réservés aux seuls collectifs, ces projets agiles peuvent être impulsés par les municipalités, comme à New York avec les Mobile Dumpster Pools.

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Public Bath, de quoi donner des idées à Bellastock Québec … Crédits photos studioBASAR

 

Le design urbain et les usages liés à l’eau ont ainsi beaucoup à s’apporter, dans leur capacité à relever des possibles en activant un espace et à réinterroger par la même occasion son devenir. Le collectif international d’architectes Exyzt s’est fait une spécialité d’arriver à faire dialoguer architecture et eau, design et baignade. Presque chaque été, le collectif investit une friche urbaine de grande métropole (Madrid, Londres, Varsovie) pour y développer un projet frôlant l’utopie, où la baignade y tient une place de choix. Pataugeoire géante, lac artificiel, fontaine patrimoniale revisitée, piscine pour enfants ou pour adultes, tout y passe et tout le monde est conquis. L’accès à l’eau de façon libre et gratuite pour tous représente un moyen ludique pour réunir les gens d’horizons différents et leur permettre de s’approprier autrement l’espace urbain. Une approche sociale de la baignade qui est ici loin d’être anecdotique.

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Intouchables (Madrid, Londres, Varsovie, Londres) Crédits photos Collectif Exyzt.

 

Le collectif manie le rapport à l’eau avec brio, espérons donc qu’ils donnent envie à d’autres architectes et designers de venir jouer sur leur propre terrain.

 

Volonté politique et vitalité urbaine

 

En marge du Grand Splash auquel il participait une nouvelle fois, Richard Bergeron rappelait que « La population sait que l’eau autour de Montréal est à nouveau saine. C’est la décision politique qui ne suit pas. Il faut qu’elle finisse par suivre. »[1] L’annonce récente d’un projet de plage à Verdun pour le 375e anniversaire, poussé par le maire Jean-François Parenteau pour répondre à des usages informels déjà présents, montre que les choses commencent à bouger dans le bon sens à Montréal. Après le concours pour la création d’une plage dans l’est de l’île par le Bureau du design de la Ville, Montréal a tout à gagner avec ses réalisations, comme ce fut le cas pour Copenhague par exemple.Car c’est bien de la volonté politique qu’il a fallu pour réaliser le projet Islands Brygge dans la capitale danoise, aujourd’hui très souvent montré en exemple. La création de cet ensemble de cinq bassins et d’un plongeoir pouvant accueillir 600 personnes a été encouragée pour renforcer l’attraction et la vitalité d’un quartier alors en grande mutation. L’objectif affiché de baignade a donc

de cet espace proche du port de la ville. Aujourd’hui, l’image de cette partie de la ville a changé grâce aux bassins, et Islands Brygge est le réel moteur du développement urbain de cette zone, permettant des retombées importantes sur l’ensemble du quartier. Devant la forte affluence de ces bassins, de nouveaux ont même été construits dans d’autres quartiers de la ville.

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Copenhague, ville 5 étoiles. Crédits photos : ArchDaily

 

Aujourd’hui, c’est en partie grâce à ces projets, et aux images qu’ils véhiculent à travers le monde que Copenhague possède une si bonne réputation.Ce potentiel en matière d’image de qualité de vie et de marketing urbain, la ville de Bâle en Suisse l’a bien compris. Une offre touristique importante est créée autour de la baignade urbaine dans le fleuve, et mise en avant directement sur lesite de la ville. Bâle joue alors sur la relation privilégiée qu’elle entretient avec le Rhin pour se rendre attractive. Il est par exemple possible de descendre le fleuve en se laissant flotter, ses affaires dans un sac gonflable, pour ensuite finir son chemin sur une des terrasses présentes en bordure d’eau. Une traversée à la nage est aussi organisée tous les ans, la

, regroupant des milliers de locaux et de touristes.

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Découvrir une ville par son fleuve. Crédits photos : www.basel.com

 

 

Il semble évident que l’actualité récente autour de la place de la baignade à Montréal, et les débats qui en découlent, sont une bonne chose pour la ville. En s’appuyant sur la dynamique citoyenne, et un améliorant le rapport au Saint-Laurent ou au Canal de Lachine, les pouvoirs publics locaux n’obtiendront que des bénéfices. Ainsi est la ville de demain : créative, dynamique, en lien direct avec son environnement naturel. Surtout, dans des villes où les épisodes de canicule seront toujours plus courants, il est important d’apporter des réponses concrètes dès aujourd’hui. Nul doute que le design a un grand rôle a joué dans tout ça.

 

 

Rédigé par Pierre Mallet,

co-fondateur du Laboratoire des Baignades Urbaines Expérimentales


[1] Plus d’accès au fleuve Saint-Laurent d’ici 2017, Journal Metro

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  • 2 mois plus tard...

Quel projet emballant (qui mérite d'ailleurs son propre fil spécifique)! En espérant que le fédéral et le provincial vont réaliser que c'est un investissement rentable, avec l'augmentation prévue des croisières, et qu'ils vont annoncer rapidement leur part dans son financement... mais est-ce trop leur demander?

Modifié par jerry
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