Aller au contenu
publicité

Le Carrefour d’innovation INGO ÉTS, phase 1 - 10 étages (2011)


ProposMontréal

Messages recommendés

Le ministre du Développement économique, de l'Innovation et de l'Exportation du Québec, Clément Gignac, et le député fédéral de Lévis-Bellechasse, Steven Blaney, ont annoncé le versement d'une contribution financière de 20 millions $ à l'ÉTS pour la création du Centre d'innovation et d'incubation pour l'industrie (CIII).

 

Tout en poursuivant sa mission première d’établissement d’enseignement et de recherche en génie, l’ÉTS pourra, grâce aux investissements d'Industrie Canada et du MDEIE, accentuer son rôle auprès des entreprises en tant que vecteur de l’innovation. Le CIII fonctionnera selon une formule de condos industriels offerts à des entreprises désirant travailler étroitement avec l’ÉTS à des dossiers d’innovation. Elles auront accès aux laboratoires et à tous les services de l’École comme aux professeurs chercheurs, aux étudiants et aux diplômés, et même à un bassin de stagiaires.

 

Dès sa fondation, l’ÉTS s’est démarquée des autres établissements universitaires et a établi un partenariat unique avec le milieu des affaires, les grandes entreprises et les PME. Chaque année, l’École fait affaire avec bon nombre d’entreprises. Quelque 1100 d’entre elles offrent au-delà de 3000 stages aux étudiants, et 200 confient aux chercheurs des mandats de développement d’applications industrielles.

 

L’École met également à la disposition du milieu industriel le Centre d’expérimentation et de transfert technologique. Ce Centre offre aux chercheurs de l’ÉTS et aux entreprises une expertise en création de partenariats de recherche et en valorisation de la recherche. Les étudiants et les diplômés de l’École ont quant à eux accès aux services du Centre de l’entrepreneurship technologique, un incubateur d’entreprises. À ce jour, 64 entreprises y ont vu le jour et 37 sont actuellement en incubation.

 

«Le nouveau CIII permettra à l’ÉTS de contribuer encore plus au transfert technologique de même qu’à l’émergence de nouvelles technologies et d’entreprises technologiques performantes et, par conséquent, au développement économique de Montréal et du Québec», a souligné Yves Beauchamp, directeur général de l'École.

 

L’ancienne Brasserie Dow, où logera le CIII, a été dessiné par l’architecte montréalais Louis-Auguste Amos, qui a également dessiné l’Édifice Ernest-Cormier de la Cour d'appel du Québec. Cible de squatteurs, d’explorateurs urbains et de photographes amateurs téméraires pendant une quinzaine d’années, cet immense «lieu porteur de valeurs patrimoniales», comme l’a exprimé l’architecte Jean-Claude Marsan, est devenu propriété de l’École en 2004. «En réhabilitant et en redonnant vie à cet édifice construit dans les années 20, l’ÉTS renforce encore plus son engagement envers la revalorisation du Sud-Ouest de Montréal», a ajouté M. Beauchamp.

 

En consolidant au cours des prochaines années le pôle enseignement et recherche à l’ouest de la rue Peel, avec notamment le projet de Maison des étudiants, et en développant le pôle économique et les relations avec l’industrie à l’est, avec le CIII, l’ÉTS se dirige clairement vers la création d’un campus technologique urbain pleinement intégré au sein duquel entreprises, étudiants, diplômés, chercheurs et partenaires pourront accéder facilement à toutes les ressources voulues tant en formation qu’en développement d’innovations.

 

Voilà donc ce qui se trame à la brasserie Dow!

 

ciii_batisse.jpg

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

publicité
  • Réponses 88
  • Créé il y a
  • Dernière réponse

Membres prolifiques

Membres prolifiques

Photos publiées

  • 7 mois plus tard...
Ça intéresse quelqu'un?

 

Michel Simonsen et Simon Cantin sont heureux de vous inviter à la première projection publique de leur plus récente réalisation, un documentaire de 52 minutes intitulé "projet Dow" qui porte sur les restes d'une immense brasserie abandonnée du centre-ville de Montréal, la Dow-O'Keefe.

 

projet Dow, c’est l’histoire de cette série de bâtiments inutilisés depuis 1991. Par leur ampleur et leur situation géographique, ces édifices font l’objet de diverses spéculations : projets immobiliers, commerciaux, industriels, institutionnels, patrimoniaux…

 

Or, la période de latence, entre le moment où il ne se passe plus rien "officiellement" et le moment de la renaissance, donne lieu à une activité clandestine, à l’image de ces édifices qui fonctionnent comme une tache aveugle, un trou dans le tissu urbain.

 

projet Dow, c’est une usine désaffectée présentée de l’intérieur par Richard, qui l'habite. Un parcours inusité, à travers lequel on découvre une autre façon d’habiter la ville, de vivre de ses restes. C'est un documentaire sur ce qui est là sans qu'on le remarque, une visite de l’ombre.

 

La première projection publique du film aura lieu le lundi 7 avril,

à Montréal au :

Cinéma ONF (salle 1),

1564, rue Saint-Denis

coin de Maisonneuve,

Métro Berri-UQAM.

 

Le visionnement débutera à 19h00 et

sera suivit d'un cocktail où de la bière O'Keefe et des grignotines seront servies.

 

L’invitation est ouverte à tous et à toutes,

n'hésitez donc pas à la partager.

 

Est-ce-qu'il y a un moyen de le revoir ? Dvd, cinérobotèque ???

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 1 mois plus tard...

''Le projet du Carrefour d’innovation INGO

 

 

Dans un an, ce centre sera destiné à la location à des entreprises désirant travailler étroitement avec l’École à des projets d’innovation technologique. Sis à l’angle des rues Peel et William, cet immeuble faisait partie de l’ancien complexe industriel de la William Dow Brewery Co., mieux connue sous le nom de brasserie Dow.

 

Fondée en 1841, cette compagnie a pris la relève d’une entreprise de fabrication de bière qui s’est établie à cet endroit au début du XlXe siècle. Construit en 1925 mais désaffecté depuis 25 ans, le bâtiment présente une superficie globale de 9574 m² (103 054 pi²) répartis sur 9 étages. Il était utilisé, à l’époque, pour l’étape initiale du brassage de la bière. Travaux de désamiantage, décontamination et nettoyage

 

En septembre 2009, l’entrepreneur Axxys Construction a exécuté,dans unpremier temps, des travaux de désamiantage et de décontamination. Des analyses avaient en effet démontré qu’il était nécessaire de désamianter avant de procéder au démantèlement des structures d’acier et des équipements. Pour procéder au désamiantage, il a d’abord fallu sceller le bâtiment afin d’y maintenir une pression négative, pour ensuite retirer l’amiante, et finalement faire un lavage à l’eau sous pression, en y appliquant un produit de scellement visant à maintenir les particules d’amiante encapsulées aux murs du périmètre extérieur. Une fois le site décontaminé et désamianté, l’étape du démantèlement a débuté. À l’intérieur de l’ancienne brasserie se trouvaient toujours, notamment, d’immenses cuves d’acier d’une hauteur équivalant à environ trois étages, une fournaise tout aussi imposante ainsi que des compresseurs en fonte. Ces travaux ont exigé beaucoup de temps, d’énergie et même d’imagination. Le recours à des coupeuses au plasma a été nécessaire en raison de la grande quantité d’acier à couper et du fait que les travaux ont été effectués à l’intérieur du bâtiment. De plus, l’épaisseur des parois de certains équipements étant très importante, il a fallu utiliser un procédé de coupe particulier utilisant l’oxygène et une tige de cuivre. Ces travaux, très longs à exécuter, se sont déroulés autant de jour que de soir. Le démantèlement de la fournaise, l’une des plus grandes existantes, au dire de l’entrepreneur, s’est révélé la partie la plus critique.

 

Travaux de réaménagement

Les travaux de réaménagement du projet ont été confiés à l’entrepreneur général Les Sept frères Construction Inc. Ils ont débuté le 20 avril et consisté dans un premier temps à dégarnir les étages et les toitures. La phase de dégarnissage a pris fin au début de juin, puis les appentis mécaniques sur les toitures et la plupart des parapets ont été retirés. La fosse d’ascenseur s’est révélée l’un des plus gros problèmes à ce jour puisqu’une tête de pieu, qui se trouvait dans le périmètre de l’excavation, a dû être sciée. L’équipe de construction a par ailleurs été dans l’obligation de relocaliser les pieux devant y être vissés, un bloc de béton obstruant l’espace prévu. Le nettoyage de la brique : un procédé écologique

La brique extérieure a été nettoyée selon le nouveau système écologique de nettoyage de maçonnerie Verso technologie. Créé par la compagnie Hydro- Brick, ce système de nettoyage sans abrasion et sans produit chimique utilise uniquement de l’eau. Le principe est simple : la façade est d’abord arrosée pendant vingt heures consécutives. Ensuite, une vapeur d’eau chauffée à 70°C est projetée sur la brique et suivie d’air compressé. Le cycle est répété plusieurs fois. Ce système air-vapeur fait passer le carbone de l’état solide à l’état liquide, provoquant ainsi une dégradation accélérée de cette pollution. La brique est par la suite arrosée d’eau sous pression, qui élimine ainsi les derniers résidus de pollution. Ce nouveau système écologique récupère pasmoins de 80% des eaux usées, lesquelles sont ensuite filtrées et réutilisées. Au cours de l’été, l’entrepreneur procédera à la fermeture de l’enveloppe du bâtiment. Il débutera par la toiture et enchaînera avec la fenestration''

 

http://www.etsmtl.ca/publications/ETS_360.pdf

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Invité
Répondre à ce sujet…

×   Vous avez collé du contenu avec mise en forme.   Supprimer la mise en forme

  Seulement 75 émoticônes maximum sont autorisées.

×   Votre lien a été automatiquement intégré.   Afficher plutôt comme un lien

×   Votre contenu précédent a été rétabli.   Vider l’éditeur

×   You cannot paste images directly. Upload or insert images from URL.


publicité


×
×
  • Créer...