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Modernisation rue Notre-Dame


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30 millions en frais et honoraires !???

Pourquoi ces gens là ne vont pas voir du monde normal qui font une aussi bonne job comme Cataclaw. Je suis certain que tu aurais fais le tout pour 1 million !

 

 

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Publié le 22 mars 2010 à 00h00 | Mis à jour le 22 mars 2010 à 06h31

 

Le projet de la rue Notre-Dame encore dans un cul-de-sac

 

Bruno Brisson

La Presse

 

Après quatre ans d'études et de planification, et des dépenses de presque 60 millions - dont la moitié en frais et honoraires -, le projet de modernisation de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal, est de nouveau dans l'impasse.

 

Ouvert en octobre 2006, le Bureau de projet conjoint du MTQ et de la Ville de Montréal est fermé depuis un mois. «Temporairement», précise-t-on au cabinet de la ministre des Transports du Québec, Julie Boulet.

 

Son mandat a été suspendu à la fin de janvier avec la présentation à la Ville d'une version «révisée» et moins chère de ce projet routier qui est en suspens depuis plusieurs mois, en raison de ses coûts estimés à 1,5 milliard.

 

À la Ville de Montréal, un porte-parole du comité exécutif, Bernard Larin, a expliqué que les responsables du projet vont examiner la proposition du MTQ, et qu'ils formuleront leurs demandes et commentaires au Ministère en temps et lieu. Quand? Lorsque leur analyse sera terminée.

 

Selon plusieurs sources de La Presse, cela pourrait prendre du temps.

 

Avec l'annonce imminente du début des travaux de reconstruction de l'échangeur Turcot dans le sud-ouest de la ville, un chantier de 2 milliards qui durera au moins sept ans, les services municipaux concernés sont déjà très occupés. Le projet de la rue Notre-Dame, qui a été la priorité des grands chantiers de la métropole pendant les 10 dernières années, est maintenant au deuxième rang.

 

De plus, selon nos sources, la révision du projet Notre-Dame qu'a faite le Ministère aurait été assez froidement accueillie par la Ville, en raison de certaines parties retranchées au projet initial, notamment pour la mise en valeur du fleuve et du patrimoine architectural qui bordent la grande artère de l'Est.

 

À la Ville de Montréal, tout comme au MTQ, aucun échéancier n'a été avancé, la semaine dernière, pour la remise en marche de ce projet, et aucun détail n'a filtré quant aux changements que le Ministère a apportés dans cette dernière mouture.

 

Il s'agit d'une quatrième version en neuf ans du mégaprojet routier qui vise à transformer cette artère de l'Est, dysfonctionnelle, bruyante et souvent congestionnée, en un lien routier moderne à huit voies de circulation - quatre par direction - entre l'autoroute 25 et le centre-ville de Montréal.

 

Quatre projets depuis 2001

 

Il y a neuf ans, en mars 2001, le ministre des Transports du Québec de l'époque, Guy Chevrette, présente pour une première fois le grand projet de modernisation de la rue Notre-Dame. Le projet ressemble à s'y méprendre à l'autoroute Décarie, et affiche un coût estimé de 100 millions.

 

À la fin de la même année, avec un coût revu à 263 millions, le projet traverse une tempête imprévue lors des consultations du Bureau d'audiences publiques sur l'Environnement (BAPE). En janvier 2002, l'administration du maire Gérald Tremblay, nouvellement élue, rejette sans équivoque le projet, devant le BAPE, et sonne le glas de cette autoroute encaissée.

 

En septembre 2002, Québec adopte un décret imposant 19 conditions de réalisation au MTQ. La nécessité d'une entente formelle entre le Ministère et la Ville de Montréal sur le concept du projet fait partie de ces conditions. Ce décret est toujours valide.

 

Entre-temps, en juin 2002, au Sommet de Montréal, le maire Gérald Tremblay présente un concept de boulevard urbain comptant huit voies de circulation, des intersections à plat avec le réseau de rues locales, des feux de circulation, etc. Un an plus tard, cette deuxième version du projet, avec un coût d'environ 500 millions, est jugée non fonctionnelle et trop chère, et laissée de côté.

 

Une troisième version du projet Notre-Dame est présentée au public en juillet 2005, en présence du premier ministre Jean Charest. Il s'agit d'un concept hybride d'autoroute et de boulevard. Une des particularités du projet tient dans ses feux de circulation qui fonctionneront seulement aux périodes hors pointe. Pendant les pointes du matin et soir, les feux resteront verts en permanence pour les usagers du boulevard.

 

En octobre 2006, Montréal et le MTQ lancent un Bureau de projet conjoint. En novembre 2007, on donne le feu vert au lancement des travaux, dont les coûts sont alors estimés de 700 à 750 millions. Un an plus tard, une nouvelle évaluation fait exploser les coûts: 1,5 milliard. Le projet est soumis à une révision pour en réduire la facture. Le résultat de cette version remaniée du projet Notre-Dame, la quatrième en neuf ans, est soumis à la Ville de Montréal à la fin de janvier 2010.

 

59 millions depuis 2006

 

Du 1er avril 2006 au 1er mars 2010, le ministère des Transports du Québec a investi 56,3 millions dans le projet Notre-Dame, selon les données fournies par le MTQ (voir tableau). De ce total, 27 millions ont été consacrés aux frais de fonctionnement du Bureau de projet et au paiement des honoraires à des consultants privés.

 

À la Ville de Montréal, on estime à 2,7 millions les investissements consentis au Bureau de projet de la rue Notre-Dame depuis son ouverture. Un peu plus de la moitié de cette somme (1,4 million) a été versée en salaires à des employés de la Ville affectés au Bureau. Des honoraires de 1,3 million ont aussi été payés à des consultants pour divers avis et études.

 

Au total, selon les données que La Presse a recueillies, la modernisation de la rue Notre-Dame a entraîné des coûts de 59 millions en quatre ans, dont la moitié seulement en travaux routiers.

 

Ces investissements ont permis la reconstruction et l'élargissement de la bretelle Souligny qui relie l'autoroute 25 à la rue Notre-Dame actuelle. La bretelle a été construite en fonction des besoins du futur boulevard ou de la future autoroute qui sera, un jour, construite dans l'axe de la rue actuelle.

 

Le MTQ prévoit un investissement de 3,2 millions, en 2010, pour terminer ces travaux. Aucune autre somme n'est prévue aux crédits du Ministère pour le projet de la rue Notre-Dame d'ici 2011.

 

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Bonjour,

 

60 millions en quatre ans.

 

Imaginez maintenant le coût des études depuis le tout début du projet. :eek:

 

Dans les années 60, il y avait un projet d'autoroute qui aurait divisé Hochelaga-Maisonneuve en deux. Heureusement que ça ne c'est pas concrétisé de cette manière.

Ensuite, dans les années 70, le tracé c'est déplacé sur l'axe de la rue Notre-Dame.

 

Depuis tout ce temps et après toutes les études qui ont été réalisées j'espère que l'ultime solution sera bientôt trouvée. Le coût global des études doit probablement s'approcher du montant nécessaire à la réalisation du projet.

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30 millions en frais et honoraires !???

Pourquoi ces gens là ne vont pas voir du monde normal qui font une aussi bonne job comme Cataclaw. Je suis certain que tu aurais fais le tout pour 1 million !

 

Merci monctezuma!

 

C'est ce genre de commentaire qui m'encourage a continuer mon travail!! :)

 

Hmm, j'aime un défi. :goodvibes: Ok, je me lance dans le dossier Notre-Dame. Ma vision à venir bientôt. La solution que j'envisage : une solution hybride entre le prolongement de l'A-720 et une solution de boulevard.

 

Je suis ouvert aux suggestions! Je lance l'appel aux forumeurs Mtlurb! Quelles sont vos idées pour l'axe Notre Dame? On connait déjà les deux extremes (autoroute en tranchée, boulevard urbain "cute" avec des petits cafés de Etienne)

 

Deux semaines et 0$ et je propose ma vision à la ville. Le but : prouver que des idées ne coutent pas 30 millions!

(Hmm, ok.. 3 semaines. Je veux finir mon plan pour Turcot version 3.0 en premier ainsi que mon plan pour le secteur des HLM Jeanne-Mance!)

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Voici mes idées : dans les coins plus résidentiels : maximiser les espaces verts, voir même, construire en tranchée et recouvrir le tout avec des parcs, des terrains de soccer, baseball, beaucoup d'arbres. Dans les coins plus commerciaux, prôner le boulevard urbain, avec des larges trottoirs et un terre plein dans le milieu des voies pour y planter des arbres, des fleurs. Dans les coins plus industriels, sauver de l'argent sur le projet en continuant le boulevard urbain, mais moins orienté sur le piéton et la vie de quartier, donc je couperais le terre plein central avec des arbres et des fleurs à ce point là et les trottoirs pourraient être moins importants.

 

Prévoir une piste cyclable.

 

Pour le transport en commun, je ne sais pas si c'est nécessaire d'avoir une voie réservée ?

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Le projet est remis aux calendes grecques selon le porte-parole de Simard-Beaudry:

 

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Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, estime que le gouvernement du Québec doit proposer de nouvelles sources de revenus pour financer les transports afin d'éviter que d'autres projets connaissent le même sort que celui de la rue Notre-Dame, victime de compressions budgétaires.

 

 

Dans un entretien avec La Presse, lundi, le maire Tremblay a reconnu que le projet de modernisation de la rue Notre-Dame, dans l'est de Montréal, n'a plus la priorité qu'il avait, en raison de l'imminence des travaux de reconstruction de l'échangeur Turcot, dans le Sud-Ouest. Selon le maire, ce n'est toutefois pas ce changement de priorité qui paralyse le projet, mais des compressions budgétaires de Québec qui ont entraîné des coupes importantes dans le projet initial en raison de son coût, estimé à 1,4 milliard de dollars.

 

«On ne veut pas d'une autoroute en tranchée comme l'autoroute Décarie, a dit le maire Tremblay. On veut des accès au fleuve pour les Montréalais, des espaces verts, une revitalisation du patrimoine en bordure du futur boulevard Ville-Marie.»

 

Le maire Tremblay a été avare de commentaires quant au nouveau projet «révisé» que le MTQ a présenté à la Ville à la fin de janvier. «C'est le résultat d'une analyse faite par des gens de transports, qui ont enlevé tout ce qui ne relève pas exclusivement des transports. Nous, à la Ville de Montréal, ce n'est pas comme ça qu'on voit le projet», a-t-il commenté, sans donner plus de précisions.

 

Le maire a dit comprendre que Québec soit serré sur le plan budgétaire. Il souligne que c'est aussi le cas de Montréal. Or, les problèmes de financement qui ont provoqué la «révision» du projet Notre-Dame risquent aussi d'entraver d'autres projets d'infrastructures,.

 

«On a l'échangeur Turcot, le train de l'Est, la voie réservée du boulevard Pie-IX, qui sont déjà annoncés, a rappelé le maire. Il y a aussi le prolongement du métro, les nouvelles voitures de métro qu'il faut acheter si on veut prolonger le réseau. Ça va prendre beaucoup d'argent pour financer ces projets. Et on n'a même pas encore parlé du projet de la rue Notre-Dame. C'est évident qu'il faut de nouvelles sources de revenus.»

 

En vue du budget provincial qui doit être présenté mardi prochain, le maire Tremblay revendique depuis plusieurs semaines l'imposition d'une taxe sur les carburants pour assurer la consolidation des réseaux de transports en commun et le financement d'autres projets de routes et de transports collectifs.

 

Lundi, La Presse a révélé que l'un des projets prioritaires de son administration depuis 2002, le projet de la modernisation de la rue Notre-Dame, est mis en suspens en raison de ses coûts, que Québec juge trop élevés.

 

Plusieurs chauds partisans du projet Notre-Dame, telles la chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) et l'Association du camionnage du Québec (ACQ), ont déploré ce nouveau report d'un projet qui traîne depuis 2001, tout en évitant de blâmer l'une ou l'autre des parties en cause.

 

Le président de la CCMM, Michel Leblanc, a dit comprendre que le MTQ et la Ville donnent priorité à l'échangeur Turcot en raison de sa vétusté. «Mais cela ne devrait pas les empêcher d'avancer dans la recherche des solutions pour régler les problèmes actuels de la rue Notre-Dame, comme celui des accès au port de Montréal, par exemple», a suggéré M. Leblanc.

 

À l'inverse, un des porte-parole de la Coalition citoyenne pour humaniser la rue Notre-Dame, Gaétan Legault, s'est dit satisfait de la mise en suspens du projet actuel «Je pense qu'il vaut mieux ne pas faire de projet du tout que d'en faire un mauvais, a-t-il commenté, et c'est ce qu'on s'apprêtait à faire avec le projet de la Ville et du MTQ.»

 

M. Legault estime que la Ville de Montréal et l'arrondissement de Mercier-Hochelaga-Maisonneuve pourraient déjà implanter les mesures promises dans le projet Notre-Dame pour réduire la circulation de transit dans les quartiers, et ce, sans attendre le feu vert de Québec.

 

«On pourrait implanter rapidement des mesures pour réduire le trafic de transit dans Hochelaga-Maisonneuve en intervenant sur chaque grande artère du quartier. Et ça, ça ne coûterait pas 700 millions», a dit M. Legault.

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... ils ne savent pas ce qu'ils font"

 

Ils (c'est-à-dire l'Administration Tremblay) ne semblent pas vouloir comprendre le tort qui est fait à l'économie de la ville (et partant, au bien-être de ses citoyens) en prenant une position qui ne peut faire autrement que de retarder la transformation de la rue Notre-Dame en un axe efficient pour le transport (surtout des marchandises).

 

En effet, en insistant pour obtenir des caractéristiques "esthétiques" particulières qui s'avèrent trop coûteuses aux yeux des bailleurs de fonds, "ils" obtiennent rien de moins que le report aux Calendes Grecques des travaux.

 

Or, à l'époque déjà lointaine oû Guy Chevrette était ministre des Transport (sous un gouvernement du PQ), celui-ci considérait urgente la transformation de la rue Notre-Dame notamment pour "soulager" l'autoroute Métropolitaine, et pour permettre subséquemment une "optimisation" de cette dernière.

 

(Pour rappel: le "boulevard" Métropilitain (son nom à l'époque) avait été construit (payé) par les villes de l'Ile de Montréal afin de faciliter les échanges inter-industriels et commerciaux entre l'Est et l'Ouest de l'Ile. La "Métropolitaine devint éventuellement fort congestionnée, d'autant plus que des autoroutes radiales virent s'y greffer de toutes parts, compromettant sa fonction première)

 

Aujourd'hui, certains semblent oublier le rôle majeur dévolu à la rue Notre-Dame dans le réseau montréalais, préférant n'y "voir" qu'un axe routier facilitant aux banlieusards l'accès au centre-ville. Cette perception constitue une grave erreur.

 

Sans une rue Notre-Dame performante, un résultat "surprenant" pourrait être que le transport des marchandises en provenance du Port de Montréal sera plus "facile" vers des destinations telles que Boucherville (via A-25 sud/A-20 est) et Laval (via A-25 nord/A440 ouest), que Lachine ou Saint-Laurent! Les importateurs/distributeurs et manufacturiers utilisant des composantes importées d'outre-mer doivent en prendre bonne note.

 

En même temps, les échanges industriels et commerciaux est-ouest sur l'Ile par l'A-40 continueront de devenir plus longs et plus coûteux.

 

On dirait qu'en choisissant implicitement de retarder la transformation de la rue Notre-Dame, l'Administration Tremblay fait le calcul politique suivant: plaire aux opposants, qui habitent majoritairement dans des quartiers ayant élu des représentants de l'Opposition au Conseil municipal, tout en espérant que les électeurs des autres quartiers se montrenrt indifférents vis-à-vis ce choix.

 

Car je doute fort qu'il s'agisse là d'un choix judicieux pour l'ensemble de la population montréalaise. Savent-ils (vraiment) ce qu'ils font?

 

Et Québec (le gouvernement): il se dira pourquoi s'immiscer dans ce débat, vaut mieux s'afficher comme un fervent démocrate et laisser passer le temps..., surtout que ça permet d'investir davantage sous des cieux politiquement plus rentables!

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  • 5 semaines plus tard...

...La soi-disante nouvelle mouture du projet du complexe Turcot par le MTQ devrait changer la donne en ce qui a trait à cet autre projet qu'est la modernisation de la rue Notre-Dame.

 

En effet, la réduction annoncée de la capacité de l'axe est-ouest (A-720--A20) dans l'échangeur Turcot diminue d'autant la capacité requise du futur "boulevard" Notre-Dame, sinon on crée un goulot d'étranglement, d'autant plus que la capacité du "sous-axe" Notre-dame (A-720)--Bonaventure (A-10) ne sera certainement pas augmentée par la conversion prévue de cette dernière en boulevard urbain.

 

Question: impact sur le transport des marchandises entre le port et les destinations à l'ouest, y compris la gare de triage?

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  • 10 mois plus tard...

Rien n’a toutefois été prévu pour la rue Notre-Dame, une artère que le ministre a qualifié de «majeure» pour le développement économique de Montréal. Des discussions ont toujours lieu entre la Ville et Québec. M. Hamad espère trouver des solutions dans les prochaines jours, voire les prochaines semaines.

 

http://www.journalmetro.com/linfo/article/787931--444-m-pour-les-infrastructures-de-montreal-mais-rien-pour-la-rue-notre-dame

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