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Quebec ponders bailouts

Consortia bidding on work have trouble getting bank loans

 

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By AARON DERFEL, The GazetteMarch 13, 2009

 

This is the McGill University Health Centre's tentative design, subject to change, of its project, as seen from St. Jacques St.

 

This is the McGill University Health Centre's tentative design, subject to change, of its project, as seen from St. Jacques St.

Photograph by: Photo courtesy of McGill University Hospital Centre, Photo courtesy of McGill University Hospital Centre

 

The Quebec government is poised to bail out the private consortia that are bidding to build and manage Montreal's two superhospitals.

 

Provincial Finance Minister Monique Jérôme-Forget is considering various options, including providing the private firms with a government-backed financial guarantee as they seek bank loans for the megaprojects.

 

The consortia are expected to submit their financing proposals by November.

 

But they have run into severe problems raising long-term financing and some of the partners have withdrawn. As a result, the consortia have approached the Quebec government for some form of bailout.

 

Two consortia are competing for a $1.1-billion contract to build and manage the McGill University Health Centre's hospital in the city's west end. Two other consortia are vying for a similar project by the Centre hospitalier de l'université de Montréal, estimated to cost at least $1 billion.

 

The government assistance would mark a dramatic shift in policy on public-private partnerships, or PPPs.

 

When the provincial government approved the hospital projects three years ago, Jérôme-Forget said the advantage of a PPP is that all the financial risk and potential cost overruns would be transferred to the private sector.

 

But given the global credit crisis, Jérôme-Forget is ready to change the PPP formula and is to reach a decision in the next few weeks, her press attaché, Catherine Poulin, confirmed last night.

 

"It's not exactly a question of (the government) assuming the risk," Poulin said in an interview.

 

"It could simply be in helping out with the financing.

 

"We have two priorities: One, that the (new) measures we take not cost more for the taxpayer. Two, that they will not slow down the projects."

 

Among the options under consideration:

 

- The government would contribute 25 per cent toward the hospitals' construction cost, or provide a financial guarantee to the winning bidders for 25 per cent of their financing.

 

- The government would pay the consortia one-third of the cost of construction once the hospitals are completed. Previously, the province would have made equal payments, spread out over 30 years.

 

Construction of the two hospitals could be finished by the end of 2013. Under this scenario, the government would have to make a total payment to the consortia of about $600 million in four years.

 

- The consortia would be permitted to seek financing from the private sector for only 10 years, after which they would have to look for new financing. Under the traditional PPP formula, a consortium obtains 30-year financing. Though this option provides leeway to the private sector, it could pose problems for the government in future negotiations.

 

Hugo Delaney, a spokesperson for the provincial Agence des partenariats public-privé, defended the need to make changes to the PPP formula.

 

"The consortia in both the CHUM and MUHC projects are facing difficulty in obtaining financing," Delaney said.

 

"They see the market is more difficult because of the financial crisis, and they are asking the government what it can do for them in response to the crisis.

 

"It's possible to carry out PPPs at the present time, and we see governments around the world are finding solutions to deal with the crisis."

 

Critics, however, contend PPPs, especially those involving hospitals, cost the taxpayers more in the long run. A report by Ontario's auditor-general came to that conclusion involving one PPP hospital in that province.

 

The bidding consortia in the superhospital projects have heavy representation from foreign companies. In November, John Laing Investments Ltd. of Britain pulled out of one consortium.

 

As well, Australian-based Babcock & Brown Infrastructure Group has withdrawn from the consortium to build a concert hall for the Montreal Symphony Orchestra.

 

Speculation is mounting that Babcock & Brown will soon be replaced in one of the consortia bidding on the CHUM project.

 

aderfel@thegazette.canwest.com

© Copyright © The Montreal Gazette

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On peut émettre une critique majeure sur les PPP: Ils exposent le gouvernement à de nouveaux risques conjoncturels qui ne se poseraient pas sinon.

 

En formule conventionnelle, le gouvernement n'aurait aucune difficulté à se financer lui-même ( les obligations gouvernementales sont en grande demande ces temps-ci).

Or en optant pour la formule PPP, les risques de financement et de dérapage deviennent plus grand.

 

Le principal 'avantage' des PPP est supposément que le gouvernement ne supporte pas les risques si il y a des défauts, des dépassements de coûts, etc.

 

Mais si le gouvernement doit offrir sa garantie financière et bail-outer les promoteurs, c'est lui qui prend les risques financiers à sa charge.

 

Si il y a de gros dépassements et le promoteur n'a pas la capacité financière de les assumer, c'est qui qui paye ???

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Je trouve surprenant que ces consortiums ont de la misère à aller chercher du financement, même si ont est dans un crise économique, ces hôpitaux n'auront qu'un seul locataire, le gouvernement du Québec pendant 30 ans qui verseras un loyer, l'édifice va se payer tout seul, les risques sont nuls que les consortiums perdent de l'argent.

 

C'est pas comme si c'était des condos où une tour à bureaux, qui doit avoir un certain % de pi/2 déjà loués pour être rentable.

 

Il y a surement quelque chose que je ne comprends pas dans ces PPP?

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Je trouve surprenant que ces consortiums ont de la misère à aller chercher du financement, même si ont est dans un crise économique, ces hôpitaux n'auront qu'un seul locataire, le gouvernement du Québec pendant 30 ans qui verseras un loyer, l'édifice va se payer tout seul, les risques sont nuls que les consortiums perdent de l'argent.

 

C'est pas comme si c'était des condos où une tour à bureaux, qui doit avoir un certain % de pi/2 déjà loués pour être rentable.

 

Il y a surement quelque chose que je ne comprends pas dans ces PPP?

 

Hello,

 

Il n'y a pas 0 risque de perdre de l'argent. Il ne faut pas oublier que les consortium sont en compétition et que des coûts de construction ça explose facilement. Oublie pas que les consortium soumissionent à prix fixe, s'ils se "fourrent" dans leur estimation de coût (ou s'il arrive un blem, genre le toit qui s'effondre en cours de construction, une grêve de leur employés etc...), ils devront le prendre sur leur rendement ou même se mettre en faillite dans les cas les plus grave.

 

Contrairement à ce que les articles disent, le gouvernement ne va pas donner de "garantie" financière mais simplement un paiement de construction qui couvrira seulement une PARTIE des coûts de construction. Ce n'est pas vraiment nouveau, la plupart des PPP sont structurés de la sorte (y compris l'A25 et l'A30 ainsi que la future salle de concert de l'OSM). Cela diminue les besoins de financement du partenaire à long terme sans pour autant modifier le transfert de risque. Ceci n'a rien à voir avec un "bail out" car la construction de certains élements devra avoir été accompli (avec le certifcat d'un expert), pour que le partenaire puisse toucher son paiement fixe.

 

Et même dans l'hypothèse on le paiement de construction atteindrait 100 % des coûts, il y aurait quand même un important transfert de risque dans la mesure ou le prix de la construction est connue et fixe, contrairement au mode conventionnel et que la responsabilité de la conception incombe au partenaire. Si certains d'entre vous travaillent pour des sociétés de construction, vous savez probablement que ces compagnies soumissionnent en conventionnel à prix cassés et font leur argent sur des changements de programme dus à des erreurs de conception. Certaines companies de construction emploient des gens à temps plein afin de trouver des erreurs dans les plans et d'estimer le gain potentiel "post-contrat". Le gouvernement finit donc par attribuer le contrat au meilleur menteur et c'est exactement ce que le gouvernement veut éviter en attribuant des contrats "design-build". Dans ce cas les erreurs de conception sont la respasibilité du contractant.

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Hmmm... citons le PPP Metronet, en Angleterre, où un arbitre a forcé le gouvernement à verser une somme additionnelle de 246 Millions de dollars pour couvrir les coûts, car le secteur privé menaçait de se retirer du projet si le gouvernement ne finançait pas plus, et de laisser un projet à moitié construit à l'abandon.

 

Quel beau transfert de risque !!

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Hmmm... citons le PPP Metronet, en Angleterre, où un arbitre a forcé le gouvernement à verser une somme additionnelle de 246 Millions de dollars pour couvrir les coûts, car le secteur privé menaçait de se retirer du projet si le gouvernement ne finançait pas plus, et de laisser un projet à moitié construit à l'abandon.

 

Quel beau transfert de risque !!

 

Tu as raison, le projet Métronet a effectivement planté... ce qui ne veut pas dire que cela a été un mauvais deal pour le gouvernement. Autre point sur lequel tu as raison: les PPP ne transférent pas l'intégralité des risques, le pourcentage tourne en général autour de 75 %, mais cela varie selon les projets. Faut comprendre que les consortiums derrière Métronet ont quand même essuyé le gros des dépassements de coûts, qui tournait autour de plusieur milliards. Si tu me dit que le gouvernement n'a mis que quelques centaines de millions (je ne connais pas la somme exacte), c'est un méchant bon deal! En conventionnel, c'est le gouvernement qui aurait eu à assumer l'intégralité de ces dépassements.

 

Si le gouvernement choisit de "garder" certains risques, c'est dans un but d'optimisation du prix. En effet il existe des risques que les entreprises privés peuvent peu, ou même pas du tout mitiger (comme les risques archéologiques ou les risques d'inflation). Le prix de ces risques transférés seraient donc supérieurs au coût probable du gouvernement s'il choisit de les conserver.

 

Je sais que dans les travaux actuels de l'A25, il y a eu quelques compensations additionnelles versées au partanaire car en creusant, le partenaire a découvert des choses qu'il était pas supposé (il ont découvert une ancienne décharge entrainant des frais supplémetaires de décontamination non prévus au contrat).

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