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ErickMontreal

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Un pan du rêve américain s'écroule

AFP

Édition du jeudi 24 juillet 2008

 

Washington -- L'accession à la propriété était une étape majeure du rêve américain, mais aujourd'hui ce socle de la mobilité sociale s'effondre, et avec lui s'enclenche un cercle vicieux dont les professionnels ne voient toujours pas la fin, au bout d'un an de crise.

 

Et cette spirale infernale s'étend à l'ensemble de l'économie. Comme l'a souligné début juillet le président de la Réserve fédérale Ben Bernanke, le déclin du marché immobilier est «une cause majeure du ralentissement plus large de l'activité économique».

 

De nombreux foyers modestes avaient vu dans les facilités de crédit accordées par les banques l'occasion de s'acheter un logement: en cinq ans, la proportion de ménages ayant apporté moins de 20 % du capital nécessaire à l'achat d'une maison ou d'un appartement est passé de 45 % à 58 %.

 

Mais les banques ont fait payer cette facilité de crédit avec des taux d'intérêt plus élevés que la moyenne.

 

Tant que le marché immobilier était haussier, les emprunteurs pouvaient toujours vendre ou renégocier leur crédit, s'ils n'étaient plus en mesure d'honorer les traites. Mais avec un marché immobilier en baisse, «cette porte de sortie se referme», comme l'explique William Emmons, un économiste de la Banque fédérale de réserve de Saint Louis dans une étude. «Tout revers financier peut rapidement se traduire en défaut de paiement.»

 

Par pâtés de maisons

 

À terme, les banques peuvent saisir les logements: 2,2 millions de procédures ont été lancées en 2007, selon le cabinet RealtyTrac.

 

Les ménages surendettés sont expulsés, la maison abandonnée se dégrade, cela pèse sur le standing du quartier, et la banque est prête à brader le logement non remboursé, ce qui pèse sur le marché d'ensemble.

 

«S'il y a beaucoup de logements vacants, à un moment ça bascule», relève Leif Haase, un responsable du centre de réflexions New American Foundation en Californie.

 

Dans la capitale de l'État, Sacramento, touchée de plein fouet, «on voit certains pâtés de maisons où trois ou quatre maisons ont été saisies et restent vides. [...] Sans parler des lotissements construits et non habités, parce que les gens ne veulent pas vivre dans des villes fantômes».

 

Pour finir, «l'effet boule de neige» peut conduire au développement de la criminalité, avec la promesse d'une dégradation durable des quartiers. La question qui se pose maintenant, c'est de savoir si on a touché le fond.

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Il y a plusieurs excellents articles sur le sujet dans l'Economist de la semaine.

 

C'est fou comment les deux compagnies impliquées devaient faciliter l'achat de maisons en baissant les coûts d'intérêts pour pour rendre service aux citoyens américains, ce qu'ils n'ont pas faits.

 

Les profits ont étés empochés par des firmes d'investisseurs et maintenant qui doit ramasser les pots cassés??? Le même citoyen américain pour environ 125 milliards de dollars!!!

 

Est-ce qu'il faut punir ces compagnies par principe au détriment de la stabilité économique ou bien intervenir à coups de milliards pour garder un semblant de stabilité économique......

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