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Article décrivant certains travaux du REM qui ont débutés sur le pont Samuel-De Champlain.  Bien hâte d'y voir circuler les rames... :hyper:

Un an plus tard, encore des travaux à compléter sur le pont Samuel-De Champlain

TVA Nouvelles  |  Publié le 1er juillet 2020 à 19:59

Un an après avoir célébré son ouverture officielle à la circulation dans les deux directions, les travaux sur le pont Samuel-De Champlain ne sont pas tout à fait terminés.

À lire aussi: Le consortium choisi pour la déconstruction du pont Champlain

Retouches de peinture, travaux de pavage et réalisation d’aménagements paysagers: il reste du travail à faire sur l’infrastructure, qui est somme toute complétée à 98%.

Par ailleurs, n’oublions pas que le Réseau express métropolitain (REM) circulera sur le tablier central de la nouvelle traversée. 

Signe que le chantier s’est récemment installé, les travaux préparatoires à l’installation des rails ont récemment commencé.

Les équipes s’affairent à l’heure actuelle à la préparation du coffrage pour les longrines. Ce sont d’imposantes structures en béton qui vont supporter les futurs rails du REM.

Les garde-corps qui serviront à empêcher les chutes des personnes dans le vide sont aussi en construction.

«C’est un train électrique, il faut [tenir] compte de ce qu’on appelle des courants parasites qui peuvent se développer dans le tablier du pont», indique Normand Tétrault, président de Soconex.

Mais un an plus tard, il est toujours impossible de connaître le montant des pénalités qui seront imposées à SSL, consortium responsable de la construction du pont, pour les retards de plusieurs mois. Celles-ci pourraient atteindre 150 millions de dollars.

Pour sa part, Infrastructure Canada confirme que des discussions sont toujours en cours et ajoute que ce «n’est pas inhabituel dans des projets de grande envergure, comme celui du corridor du pont Samuel-De Champlain, que de telles questions soient réglées après la fin des travaux de construction».

Rappelons enfin que le contrat pour la déconstruction de l’ancien pont Champlain vient d’être signé. Une facture qui s’élève à 225 M$, auxquels a s’ajouteront des frais directs à venir liés à la mise en place de mesures sanitaires en contexte de pandémie.

https://www.tvanouvelles.ca/2020/07/01/un-an-plus-tard-encore-des-travaux-a-completer-sur-le-pont-samuel-de-champlain

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Le 2020-06-26 à 18:27, Decel a dit :

C'est tout un contraste avec l'autre gros projet de transport en commun...

L'autre projet est comparable seulement en termes de budget d'immobilisation en infrastructure (c'est pourquoi on l'appelle "gros").  Mais il y a suffisamment de différences pour ne pas se surprendre en termes de rapidité d'exécution:

-  Le budget d'investissement pour le prolongement de la ligne bleue provient exclusivement des gouvernements.  Au contraire, le REM est financé principalement par une organisation (CDPQ-i) qui est à but lucratif , d'où l'intérêt pour cette dernière à compléter le projet au plus tôt afin de commencer à en tirer des revenus.

-  L'impact sur l'ensemble du réseau de TEC dans la région de Montréal est incomparable.

-  Depuis le temps qu'on parle du prolongement de la ligne bleue, l'hésitation à le réaliser n'est pas étrangère aux réticences de plusieurs quant à sa priorité; pour éviter d'avoir à le dire ouvertement, les gouvernements successifs ont adopté divers stratagèmes (eg. création d'un "Bureau de projet") ayant pour effet de reporter à plus tard les engagements financiers conséquents.  

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il y a 45 minutes, Né entre les rapides a dit :

L'autre projet est comparable seulement en termes de budget d'immobilisation en infrastructure (c'est pourquoi on l'appelle "gros").  Mais il y a suffisamment de différences pour ne pas se surprendre en termes de rapidité d'exécution:

-  Le budget d'investissement pour le prolongement de la ligne bleue provient exclusivement des gouvernements.  Au contraire, le REM est financé principalement par une organisation (CDPQ-i) qui est à but lucratif , d'où l'intérêt pour cette dernière à compléter le projet au plus tôt afin de commencer à en tirer des revenus.

-  L'impact sur l'ensemble du réseau de TEC dans la région de Montréal est incomparable.

-  Depuis le temps qu'on parle du prolongement de la ligne bleue, l'hésitation à le réaliser n'est pas étrangère aux réticences de plusieurs quant à sa priorité; pour éviter d'avoir à le dire ouvertement, les gouvernements successifs ont adopté divers stratagèmes (eg. création d'un "Bureau de projet") ayant pour effet de reporter à plus tard les engagements financiers conséquents.  

  • De mon point de vue ce sont des excuses. Publique ou privé, un projet n'apporte des bénéfices à la population que lorsqu'elle est opérationnelle. Il y a des réseaux de TEC privés dans le monde qui fonctionnent à merveille.
  • Tout à fait d'accord, si l'argument est que l'apport de la fréquence métro du REM est incomparablement meilleur à l'ajout des 5 stations de la ligne bleue après plus d'une génération d'attente, si elle se réalise.
  • Apologie, quel que soit le gouvernement en place.
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