ville-marie Gare Viger

[monctezuma]

Tout ce qu'il manque à ce beau scénario, c'est un maire vendeur conscient de ce potentiel inouï et qui travaille comme ambassadeur de sa ville sur toutes les tribunes locales, provinciales, nationales et internationales. Quand on dit que Montréal fait partie de la liste prestigieuse des villes d'avenir, c'est justement à cause de ces énormes possibilités de développement et du nombre d'institutions d'importance dans le coeur même de l'action.

 

Il y a un début à toute chose :

 

En entrevue à Mongrain

Montréal va bien, selon le maire Tremblay

Agence QMI

26/04/2011 13h13

 

MONTRÉAL – Malgré la vague de scandales qui déferle depuis plusieurs mois sur Montréal, le maire Gérald Tremblay est catégorique: la métropole va bien.

 

«Ça bouge à Montréal, a-t-il déclaré en entrevue à l'émission Mongrain, mardi. Ça n'a jamais autant bougé à Montréal.»

 

Le maire Tremblay dit ne pas se laisser pas ébranler par les différents sondages qui démontrent le manque de confiance des Montréalais vis-à-vis de son administration.

 

«Le gros sondage, c'est celui du monde économique, a-t-il rétorqué. Il n'y a jamais eu autant d'activités depuis 1976. Il y a cinquante grues, des chantiers partout.»

 

Il a estimé que la surmédiatisation des questions éthiques éclipse ce qu’accomplit son administration et a assuré qu’il se consacrait à «l'amélioration de la qualité des services et au développement économique de la métropole du Québec».

 

«Malheureusement, ce qui se passe à l'échelle du Québec, ça fait ombrage», selon lui.

 

Concernant son intégrité, Gérald Tremblay a dit n'avoir rien à se reprocher. «On a fait le travail qu'on avait à faire», a-t-il soutenu. Il a également promis de collaborer avec les diverses enquêtes présentement en cours dans la métropole.

 

Le maire de Montréal est allé jusqu’à affirmer que «ça n'a jamais été aussi transparent».

 

Il s’est par ailleurs défendu suite à la pluie de critiques qui l'accusent de ne pas savoir ce qui se trame dans sa ville.

 

«Est-ce que je savais que Tony Accurso avait un bateau? Je pense que tout le monde au Québec l'ignorait», a-t-il expliqué.

 

«Ce n'est pas parfait, Montréal. Mais il y a des choses très positives qui se passent.»

[acpnc]

Il faut que le maire soit complètement inconscient pour ne pas reconnaitre la piètre qualité de son administration et son image publique désastreuse. Bien sûr la ville a fait de bonnes choses, mais son bilan total ne fait pas le poids devant les scandales et les mauvaises décisions dans certains gros contrats qui ont ou auraient coûté une fortune aux montréalais s'ils n'avaient pas été dénoncés ou annulés. Étrangement il ne semble pas avoir appris, après toutes ses années de pouvoir, et continue à projeter la même image désolante d'amateurisme.

[montréaliste]

Il faut que le maire soit complètement inconscient pour ne pas reconnaitre la piètre qualité de son administration et son image publique désastreuse. Bien sûr la ville a fait de bonnes choses, mais son bilan total ne fait pas le poids devant les scandales et les mauvaises décisions dans certains gros contrats qui ont ou auraient coûté une fortune aux montréalais s'ils n'avaient pas été dénoncés ou annulés. Étrangement il ne semble pas avoir appris, après toutes ses années de pouvoir, et continue à projeter la même image désolante d'amateurisme.

 

Tout à fait d'accord. Cependant, comme alternative on a Bergeron qui risque d'être un électron libre à certains niveaux, on a Louise qui devrait aller planter des choux. J'espère que qqn de solide se présentera pour relancer la ville. OK, peut-être Tremblay n'a-t-il pas eu vent de toutes ces machinations, mais à ce compte, on peut se demander qui a les mains sur le volant... Ça ne marche pas, on a pas l'impression que la ville est guidée vers quelque chose de plus grand. Peut-être Tremblay a-t-il hérité de problêmes difficiles comme une infrastructure vétuste, mais il n'y a aucune tentative pour expliquer des choses simples aux citoyens. Dans le cas du boulevard urbain sur Notre-Dame par exemple, pourquoi met-on çà sur une tablette pour le ressortir à tout bout-de-champ? Il est évidemment compliqué de réorganiser les entrées et sorties de camions à partir du Port de Montréal et de toutes les installations industrielles sur l'ensemble de l'est de l'île. Ils n'ont pas le courage de dire qu'il y a de grands problêmes à résoudre pour conserver les acquis industriels autour de ce remodelage. Ce n'est qu'un exemple du manque de vision et de vérité dans l'arène politique de Montréal.

[LindbergMTL]

Qui veut être Maire de Montréal? Y-a-t-il un volontaire dans la salle? Montréal a besoin d'un super héros mutant. Le dernier, c'était Jean Drapeau.

[yarabundi]

Qui veut être Maire de Montréal? Y-a-t-il un volontaire dans la salle? Montréal a besoin d'un super héros mutant. Le dernier, c'était Jean Drapeau.

Euh, pas vraiment. Faut vraiment ne pas avoir vécu les années Drapeau pour dire ça. À part le métro, le bilan de ce maire est essentiellement négatif !!

[jesseps]

What they going to call the hotel? Le petit Chateau Frontenac? I would love to see the Four Seasons take up the hotel portion It be our version of the Four Seasons Gresham Palace in Budapest (one of the most beautiful hotels)

 

Modifié 27 avril 2011 par jesseps

[Davidbourque]

Euh, pas vraiment. Faut vraiment ne pas avoir vécu les années Drapeau pour dire ça. À part le métro, le bilan de ce maire est essentiellement négatif !!

 

Et il va en être de même de celui de Labaume....

 

une belle réalisation dans un océan de désastre!

[LindbergMTL]

Jean Drapeau portait une cape avec le logo de Montréal. Il la cachait sous sa chemise. Un jour, il s'est lancé du haut d'une grande tour et il n'a pas pu la sortir à temps.

[cprail]

Tant que le square viger ressemblera à ce qu'il est aujourd'hui et l'autoroute ne sera pas couverte, il ne faut pas s'attendre à grand chose de la Gare...

[Gbx]

Feuilleton immobilier chez Homburg

Publié le 30 juillet 2011 à 06h00 | Mis à jour le 30 juillet 2011 à 06h00

 

Maxime Bergeron

LA PRESSE

 

Homburg Invest (HI), qui ambitionne de réaliser un projet immobilier de plusieurs centaines de millions à l'ancienne gare Viger de Montréal, vit un véritable feuilleton entourant sa prise de contrôle.

 

Le fondateur de la firme d'Halifax, Richard Homburg, est au coeur de l'affaire. L'homme est actionnaire majoritaire de HI, avec 46,2% des actions en circulation et 72,5% des droits de vote, mais il a quitté la présidence de l'entreprise et du conseil d'administration en mars dernier.

 

Moins de trois mois plus tard, en juin, M. Homburg a déposé une offre par le biais d'une société qu'il contrôle indirectement - Homburg Canada inc. (HCI) - pour racheter toutes les actions de HI et fermer son capital. La proposition, qui accolait une valeur de 3,25$ l'action, aurait totalisé environ 63 millions de dollars.

 

Le conseil de HI a rejeté unanimement cette offre mardi dernier, jugeant qu'elle n'était pas «dans les meilleurs intérêts» de la société. Ce à quoi Richard Homburg a répliqué, dans la nuit d'hier, avec une proposition d'achat hostile reprenant en gros les termes de sa première offre.

 

Liens étroits

 

Jusqu'à hier, M. Homburg avait maintenu des liens très étroits avec HI : sa société HCI agissait comme gestionnaire pour les immeubles détenus par le groupe. La proximité entre les deux entités était si grande que le nouveau chef de la direction d'HI, Jan Schöningh, et le chef des finances, étaient rémunérés par HCI.

 

Or, HI a décidé hier matin de couper les ponts avec HCI. La firme a rapatrié les postes de ses deux principaux dirigeants à l'interne, en plus de rompre le contrat de gestion des immeubles. «Il y a clairement une cassure», a commenté sous le couvert de l'anonymat un analyste qui suit de près l'entreprise.

 

HI a refusé de répondre à la proposition hostile de M. Homburg, hier, soulignant dans un communiqué qu'«aucune offre formelle n'a été faite». Les dirigeants de HI ont aussi décliné les demandes d'entrevues de La Presse Affaires.

 

Distanciation

 

HI, qui possède une centaine d'immeubles en Europe et en Amérique du Nord, a été frappé de plein fouet par la crise du crédit. Affaibli, le groupe a décidé en décembre 2009 de se scinder en cinq entités distinctes, dont le Fonds de placement immobilier (FPI) Homburg, qui gère tous les actifs canadiens.

 

Ce fonds, doté d'une équipe de direction indépendante, détient notamment la Place Alexis Nihon et la Gare centrale du CN à Montréal. HI détenait au départ environ 50% des parts du FPI Homburg, un pourcentage qui a baissé graduellement jusqu'à 24,4% en date d'hier.

 

Les efforts pour se distancier du fondateur Richard Homburg ne sont pas fortuits, croit l'analyste qui longuement parlé à La Presse Affaires hier. Il estime que la réputation de l'homme d'affaires a été «ternie» auprès des actionnaires de HI, qui ont vu la valeur de leurs actions fondre depuis 2007.

 

Le FPI Homburg, pour sa part, poursuit sur sa lancée. Il multiplie les acquisitions au Québec et en Alberta depuis plusieurs mois, et son président confiait ce printemps avoir d'autres cibles en vue à Montréal, où se trouve son siège social. La valeur de ses propriétés dépasse 1,1 milliard de dollars.

 

Les parts du FPI ont clôturé hier à 12,48$ hier à la Bourse de Toronto, en hausse de 1,3% sur une journée et de 24% depuis un an. Selon l'analyste, les tribulations entourant la prise de contrôle d'HI ne devraient pas avoir d'incidence sur le Fonds.

 

Quant à HI, les discussions sur une possible prise de contrôle ont stimulé le cours de ses actions, hier. Le titre a clôturé à 2,78$ hier à la Bourse de Toronto, en hausse de 13,5% en une séance. L'action a perdu 49,5% de sa valeur depuis un an.

 

Fin avril, le président de HI, Jan Schöningh, affirmait que le projet d'un vaste complexe résidentiel et hôtelier à la gare Viger était toujours bien vivant. La valeur du complexe, situé non loin de la tour de Radio-Canada dans l'est du centre-ville, pourrait osciller au total entre 200 et 250 millions de dollars.