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Maison Alcan (agrandissement) - 38 étages (2015)


IluvMTL

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Don't worry, Bumbaru is on the case now. Vows to have the Maison Alcan declared a heritage complex. (Overreaction to the MAX now).

 

Bumbaru a réussi a faire déraper le fameux projet de la tour de plusieurs étages ( une bonne trentaine ) qu'un promoteur voulait ériger derrière la Buffet Marahdjah sur René Lévesque ouest.Le projet initial conservait intact les belles residences victoriennes, ce projet aurait relancer ce secteur qui en a grandement besoin, qu'on pense à Hotel Maritime abandonné, le côté nord de René Lévesque fait vraiment pitié avec ces petits buildings nains et des cochonneries comme le Pavillon de l'Université Concordia. C'est tellement désolant de voir une artère qu'on dit prestigieuse être sous-développée de la sorte.À Chicago, New York , Toronto , Boston et meme Vancouver on aurait déjà développé un secteur aussi névralgique en plein centre-ville.

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All the interest shows that they mean business and they want to do it here. I wouldn't worry too much about big developers. They've got lobbyists to take care of things. They're just looking out for themselves and their shareholders. They don't care about much else.

 

sent via Tapatalk

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Québec aura le dernier mot sur la Maison Alcan

 

Le projet de développement d’une tour de 30 étages derrière le complexe de la Maison Alcan devra être examiné par le ministère de la Culture et des Communications (MCC) avant de que l’entrepreneur puisse songer à aller de l’avant.

 

Déjà, des organismes comme Héritage Montréal comptent d’ailleurs interpeller Québec pour l’inciter à faire avorter le projet.

 

Bien que l’arrondissement de Ville-Marie doive donner son approbation finale en septembre à ce projet immobilier au coin des rues Sherbrooke et Stanley, c’est la ministre de la Culture, Hélène David, qui aura le dernier mot si elle estime que le projet ne satisfait pas à l’ensemble des critères énoncés, a confirmé à Métro le MCC.

 

Comme la Maison Alcan se situe dans l’aire de protection du Mount Royal Club et du Mount Stephen Club – deux immeubles adjacents classés patrimoniaux, selon la loi provinciale –, la ministre pourrait donc renvoyer l’entrepreneur à la table à dessin ou mettre un terme au projet si elle juge que le projet ne satisfait pas aux critères de conservation de la valeur patrimoniale.

 

Le ministère n’a pas encore reçu de demande d’autorisation de la part de l’entrepreneur, mais comme celui-ci est obligé de faire cette demande, le processus devrait être enclenché prochainement. Après quoi, les experts du ministère évalueront le projet et «l’impact qu’il peut avoir sur les immeubles classés patrimoniaux», ce qui permettra ensuite à Mme David de prendre sa décision, a indiqué le cabinet de la ministre.

 

«Il y a très peu de projets aussi importants pour nous dans les 40 dernières années que la Maison Alcan, a soutenu quand à lui Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal, qui célèbre cette année ses 40 ans. La Maison Alcan prouve que le développement de la ville par le secteur privé peut se faire à échelle humaine et en enrichissant le patrimoine», dit-il alors qu’il compte interpeller la ministre de la Culture sur le sujet dans les prochaines semaines.

 

«Ça soulève la question du manque de reconnaissance dont jouit la Maison Alcan comme patrimoine.» – Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal, inquiet pour la suite du projet immobilier aux abords de la Maison Alcan

 

Il fait remarquer que les aires de protection du Mount Royal Club et du Mount Stephen Club, dans lesquelles se trouve la Maison Alcan, sont pionnières dans leur domaine. «Elles ont été créées en 1975, alors que la loi sur le patrimoine du Québec date de 1972. C’était donc parmi les premiers gestes qui ont été posés pour essayer de sauver le patrimoine», souligne-t-il.

 

Rappelons que dans une lettre ouverte publiée la semaine dernière, le maire de Montréal, Denis Coderre, s’est positionné en faveur de ce projet, faisant valoir qu’«un travail très soigné a été réalisé […] pour s’assurer de ne pas porter atteinte aux qualités reconnues de la Maison Alcan». Il estime qu’un tel projet est la démonstration du regain de vitalité du centre-ville.

 

Le Conseil du patrimoine de Montréal et le Comité Jacques-Viger ont étudié le projet le 15 mai dernier. Dans leur avis, les représentants disent avoir «un malaise devant la transformation majeure du site de la Maison Alcan […] et considèrent que le projet devrait s’arrimer davantage avec l’esprit qui a guidé le projet de conservation de la Maison Alcan au début des années 1980». Ils recommandent notamment de revoir «le positionnement de la tour de manière [à] respecter l’esprit du lieu» et «revoir la volumétrie du projet de manière à ce qu’elle soit compatible et harmonieuse avec le reste de l’îlot».

 

http://journalmetro.com/actualites/montreal/814119/quebec-aura-le-dernier-mot-sur-la-maison-alcan/

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i very much doubt that bumbaru could possibly be deluded enough to believe that david or couillard would ever stop this project. 1) it's the sort of development that governments dream of; 2) it has two of quebec's six billionaires behind it; 3) the mayor and bergeron are fully committed; and 4) the construction unions and business groups downtown want it while the opposition is coming from a group that would never support the government. bumbaru is smart enough not to imagine he'll have success using this as a veto point, but i don't blame him for taking every opportunity to get people thinking about montreal's built heritage.

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Le fait que tant de monde s'intéresse au projet, prouve qu'il a son importance pour le futur de la ville. C'est vrai que ce site est à échelle humaine et peut être considéré comme une réussite en ce qui a trait à son redéveloppement dans les années 70. Il est d'ailleurs bien intégré aux édifices historiques. J'aimais bien les volumes et l'apparence général des lieux avec ses jardins et petites places, on se serait cru dans un complexe comme il s'en fait beaucoup en Europe.

 

Je ne pleurerai donc pas si le projet est modifié, réduit ou simplement abandonné, puisqu'il y a plein de terrains vagues ou prêts pour une nouvelle vocation, dans le centre-ville, de St-Laurent à Guy. Quant à Héritage Montréal http://www.heritagemontreal.org/fr/category/heritage-montreal/mission-et-definition/, l'organisme fait son travail de chien de garde, en alertant la population sur les dangers qui pèsent sur le patrimoine montréalais. On peut ne pas être d'accord avec certains de ses choix, mais dans l'ensemble je dirais qu'ils sont grandement motivés pour la préservation et la survie de l'histoire de la ville.

 

En ce qui concerne l'édifice à bureaux, si ce n'est pas lui qui s'élève dans le ciel de Montréal, ce sera un autre. Il y a plein de projets déjà annoncés qu'on voudrait voir s'élever et qui tardent à se réaliser. Comme tout le monde le sait, le marché des bureaux à Montréal se développe très lentement. Donc chaque projet prend une part de la tarte, ce qui en laisse souvent trop peu pour déclencher la construction d'un autre édifice tant attendu.

 

Dans les circonstances, je préférerais donner priorité à des projets structurants comme le Carré St-Laurent et le site de l'ilot Voyageur, qui auraient un effet d'entrainement certain dans leur périmètre immédiat. Pareil pour les projets autour de la Place des Festivals dont la fameuse tour QdS et l'autre de l'ONF. On ne peut pas tout faire en même temps, alors il faut choisir judicieusement ses projets. Or certains coups de pouce au bon endroit peuvent faire toute la différence, en déclenchant une renaissance définitive d'un secteur donné.

 

Je voterais donc pour le Carré St-Laurent avant tout autre. N'oublions pas qu'il est lui aussi dans le périmètre d'un édifice historique, le Monument National et c'est une disgrâce d'avoir un quadrilatère complet abandonné tout juste à côté. Il faut que cette cicatrice hideuse disparaisse le plus tôt possible du quartier des Spectacles, car c'est un honte pour une ville qui se targue d'être une ville de design.

 

D'autant plus qu'à chaque année on accueille des centaines de milliers de visiteurs pour les différents festivals internationaux et à chaque année on leur offre le même spectacle de désolation à seulement quelques mètres de l'action. Ce qui m'amène à exiger un peu de cohérence svp.

Modifié par acpnc
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Les commentaires précédents me conduisent à une observation que confirme largement l'expérience du développement urbain, notamment (mais pas exclusivement) en Amérique du Nord, y compris bien sûr Montréal: les promoteurs privés ont fortement tendance à privilégier (choisir) des sites (à construire) à proximité du bâti existant élégant et/ou prestigieux, et ce même si le prix des terrains (ou des édifices à démolir pour dégager le site) est beaucoup plus élevé que dans des secteurs ordinaires ou moches, toutes autres choses égales par ailleurs, y compris l'accessibilité. A Montréal, le "remodelage" majeur de la partie centrale de la rue Sherbrooke depuis les années 1960 en est probablement l'exemple le plus percutant.

 

Il est vrai qu'un re-développement dans un secteur "moche" peut avoir un effet d'entraînement beaucoup plus substantiel sur les lieux environnants, et que de ce point de vue l'impact total (économique et esthétique) pour la ville peut y être plus élevé. Mais il y a un "hic": cet effet induit (sur les alentours) ne profite pas au promoteur privé d'un projet spécifique; par conséquent, ce promoteur exclura ces considérations de ses calculs de rentabilité, ce qui lui fera préférer le site alternatif (déjà prestigieux bien que plus cher).

 

Pour la collectivité (qui inclut les gouvernements) c'est différent. On peut bien déplorer l'état de fait décrit ci-dessus, mais des prières et des pleurs ne suffisent pas. Toutefois, il existe une panoplie d'instruments/moyens pour infléchir le développement dans le "sens désiré", ce qui ne veut pas dire qu'on puisse se permettre de les employer n'importe comment, car chacun (de ces instruments) comporte des contreparties potentiellement indésirables. En voici quelques-uns:

 

1) L'Etat construit (ou fait construire) lui-même.

 

2) La municipalité accorde des crédits de taxe foncières (pour les développements en sites moins recherchés)

 

3) Plus rarement, l'Etat (chez nous, c'est le Gouvernement du Québec qui était le mieux placé pour le faire) accorde des crédits d'impôts sur le revenu liés à la création d'emplois sur des sites particuliers.

 

4) Par voie législative/réglementaire, on restreint/limite/interdit le re-développement de sites particuliers (mais pas du tout les mêmes qu'au paragraphe 3) ci-dessus!) pour des considérations de zonage ou de conservation du patrimoine.

Modifié par Né entre les rapides
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S'il y a une chose qui me fasse craindre pour ce projet, c'est celle-ci (citation tirée de l'article du journal Métro publié par nephersir7):

 

«Le Conseil du patrimoine de Montréal et le Comité Jacques-Viger ont étudié le projet le 15 mai dernier. Dans leur avis, les représentants disent avoir «un malaise devant la transformation majeure du site de la Maison Alcan […] et considèrent que le projet devrait s’arrimer davantage avec l’esprit qui a guidé le projet de conservation de la Maison Alcan au début des années 1980». Ils recommandent notamment de revoir "le positionnement de la tour de manière [à] respecter l’esprit du lieu" et "revoir la volumétrie du projet de manière à ce qu’elle soit compatible et harmonieuse avec le reste de l’îlot"»

 

Et je persiste à croire que la tour à bureaux prévue au sud de l'îlot Voyageur devrait être abandonnée si le gouvernement actuel ne désirait y reloger une partie de ses fonctionnaires. Ça prendra fort possiblement 1-2 décennie-s (voire plus) avant que l'est du c-v ne représente un attrait pour le marché locatif des espaces de bureaux. En ce moment le marché commence à peine à shifter vers le sud du centre-ville et le QdS. Y'a pas d'explosion en vue...

Modifié par FrancSoisD
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