ville-marie Le Duke - 25 étages (2021)

[Dominic723]

[Mtlarch]

Une vue à partir du pont Jacques-Cartier. Le Duke ressort un peu et semble faire le lien entre le plateau de Griffintown et le CV. Il ne manque qu’un projet intermédiaire entre le Duke et la future tour BNC pour donner cet effet graduel de skyline qui manque cruellement dans l’axe Nord-Sud du CV ( pour la portion en bas de René-Lévesque). Par contre, seul le côté‘Est’ de Robert- Bourassa en profitera. Côté Griffintown, espérons que l’aménagement des passages sous le viaduc ferroviaire saura mettre un peu d’attrait dans cette portion du quartier assez mal desservie en terme de concepts architecturaux innovateurs. Au final , le Duke est celui qui ressort le milieu des récentes constructions.

[KOOL]

11 hours ago, Mtlarch said:

Une vue à partir du pont Jacques-Cartier. Le Duke ressort un peu et semble faire le lien entre le plateau de Griffintown et le CV. Il ne manque qu’un projet intermédiaire entre le Duke et la future tour BNC pour donner cet effet graduel de skyline qui manque cruellement dans l’axe Nord-Sud du CV ( pour la portion en bas de René-Lévesque).

Superbes photos. Le BEG va disparaître à court/moyen terme et il y a aussi, tout juste au Sud entre Saint-Maurice et Saint-Paul O, un immense stationnement qui donne en bonne partie sur R-B. Ces deux terrains devraient créer le lien que tu souhaites. 

[Mtlarch]

Il y a 23 heures, KOOL a dit :

Superbes photos. Le BEG va disparaître à court/moyen terme et il y a aussi, tout juste au Sud entre Saint-Maurice et Saint-Paul O, un immense stationnement qui donne en bonne partie sur R-B. Ces deux terrains devraient créer le lien que tu souhaites. 

Effectivement, ça prendrait quelques projets de hauteurs intermédiaires 100-140m pour combler le vide apparent afin de créer un effet visuel similaire à ce qu'on a su réaliser à l'Ouest du 1250 René-Lévesque.

[acpnc]

Il y a 22 heures, Mtlarch a dit :

Effectivement, ça prendrait quelques projets de hauteurs intermédiaires 100-140m pour combler le vide apparent afin de créer un effet visuel similaire à ce qu'on a su réaliser à l'Ouest du 1250 René-Lévesque.

Tout à fait d'accord avec toi. Créer le paysage urbain de la ville à la manière d'un immense tableau dont l'harmonie se dégage, voilà ce que l'on peut faire de mieux en jouant justement avec les hauteurs des immeubles à construire. À date l'oeuvre est plutôt réussie comme je l'ai déjà mentionné à quelques reprises, mais elle est loin d'être achevée. C'est la prochaine mouture de tours élevées qui devrait en confirmer l'orientation,  en peaufinant la ligne d'horizon selon les angles de vue.

[SameGuy]

Montreal’s construction booms seem to follow roughly a 30-year cycle, so hopefully I’ll be around for the next one that fills in R-B. 😉

[Mondo_Grosso]

[Rocco]

Il commence drôlement à ressembler à un YUL applati celui-là, avec ses bandes blanches verticales.

[acpnc]

Il y a 21 heures, SameGuy a dit :

Montreal’s construction booms seem to follow roughly a 30-year cycle, so hopefully I’ll be around for the next one that fills in R-B. 😉

Sans vouloir te contredire dans la périodicité des boums à Montréal (30 ans), celui-ci est différent parce qu'il est nourri par d'autres facteurs plus durables. En effet la perception du centre-ville comme quartier de résidence est un phénomène encore relativement nouveau auprès des montréalais. Il suit une tendance généralisée qui nous a précédé dans plusieurs villes canadiennes et américaines, particulièrement à Vancouver et Toronto.

D'une part l'immigration croissante fait partie de l'équation, aussi les dizaines de milliers d'étudiants étrangers https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1146095/etudiants-etrangers-quebec-augmentation-genie-administration-affaires, les investisseurs de l'extérieur et finalement la vague des nouveaux retraités dynamiques (babyboomers) qui quittent leur maison payée en banlieue, pour vivre au coeur de l'action dans des espaces plus compacts mais aussi plus luxueux.

Un autre facteur important est l'élan économique qui ne se dément pas depuis une dizaine d'années et qui prend des proportions importantes dans l'ensemble de l'écosystème industriel québécois. Le Québec s'enrichit et se diversifie en multipliant les opportunités d'affaires et les maillages à l'étranger. On ne compte plus les succès et les progrès qui touchent toutes les activités humaines, où les nouvelles technologies occupent une place de choix.

En somme en dépit de la pandémie, nous retrouvons peu à peu un rythme plus cadencé, particulièrement dans certains domaines. Or  rien n'indique à terme que ce mouvement s'essoufflera, parce que c'est une tendance lourde.

Un dernier facteur tout aussi déterminant: la stabilité politique et le plus grand pragmatisme de nos politiciens, qui visent aujourd'hui davantage l'indépendance économique pour assurer plus d'autonomie au Québec, dans un Canada aussi plus flexible et ouvert.

En d'autres mots l'enrichissement soutenu du Québec en fait un partenaire économique et politique plus intéressant et moins menaçant, pour lequel il est plus facile de concéder davantage de liberté (opting out) vers une sorte d'asymétrie de facto. 

Donc tu devrais être là pour la prochaine vague et toutes les années intermédiaires, puiqu'elle devrait se poursuivre et perdurer, si le Québec maintient sa bonne gestion et sa vision économique en équilibre avec les besoins sociaux. Tout cela à l'image du modèle social-démocrate des pays nordiques européens, vers lequel nous tendons avec un certain succès.

[Anderson]

18 juillet 2020

Forme finale de l'édifice.