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p_xavier

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Il y a 21 heures, p_xavier a dit :

Oui, et ça prendra des années à la STM de pouvoir mettre en place la capacité et la construction de garages pour la ligne verte, et n'oublions pas que Berri-UQAM était déjà à saturation.  La mairesse a faite la plus grosse gaffe dans l'histoire du transport collectif à Montréal. La proposition alternative des experts était intéressante, mais j'aimerais pas voir les coûts.

J'ai dû en perdre un bout. De quelle gaffe de la mairesse parlez-vous?

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Il y a 1 heure, Corbeau a dit :

Et Légault est le PM des régions.

Je ne veux pas partir de polémique politique. Mais ce que je constate depuis 40 ans, c'est que Montréal a toujours été désavantagée par le Gouvernement du Québec sur le plan du transport routier et collectif (quand on regarde le ratio population versus investissements), peu importe le parti au pouvoir. Le PQ d'autrefois et la CAQ maintenant avaient/ont leur base électorale à l'extérieur de Montréal et faisaient/font tout pour plaire aux régions. Avec les libéraux, ce n'était pas mieux. Ils prenaient Montréal pour acquis, donc devaient plaire aux régions pour élargir leur base électorale.

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  • 3 mois plus tard...

Des autobus de Laval à Montréal, et vice-versa?

hier à 16 h 16
Un autobus de la ligne 25 d'exo en hiver.

Désargentée, l'Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) songe à « mutualiser » certains des services offerts par ses opérateurs dans l'espoir de prouver à Québec qu'elle est capable de diminuer ses coûts.

Le directeur général de l'organisme, Benoît Gendron, a confirmé jeudi en entrevue à l'émission Tout un matin avoir déjà présenté sa feuille de route aux dirigeants de la STM, de la STL, du RTL et d'exo, des réseaux qui, souligne-t-il, fonctionnent de façon isolée.

Ce qu'on veut regarder, c'est comment on peut mutualiser certains services qui passent sur les mêmes axes à l'intérieur du territoire et faire en sorte qu'on va améliorer la fréquence de passage des autobus pour la clientèle, explique-t-il.

Certains bus partant de la couronne nord pour se rendre au centre-ville pourraient par exemple s'arrêter en route pour embarquer des usagers à Laval, illustre M. Gendron. De la même façon, la STL pourrait également mettre sa flotte au service des Montréalais, et vice-versa.

« On dit qu'il y a peut-être moyen de mutualiser [les ressources des différents opérateurs] pour faire en sorte qu'on va offrir un meilleur service aux citoyens, et ce, à moindre coût. »

—  Benoît Gendron, DG de l'ARTM

L'ARTM est aux prises avec d'importants problèmes financiers depuis le début de la pandémie de COVID-19, qui a fait fondre l'achalandage comme neige au soleil et propulsé la popularité du télétravail. Elle accumule depuis les déficits, effacés chaque année par le gouvernement Legault.

Cette fois, son manque à gagner est estimé à environ 500 millions de dollars pour 2023, montant qu'elle espère voir rayer des livres le 21 mars, au moment du dépôt du prochain budget du ministre des Finances, Eric Girard.

Agrandir l’image

L'ARTM et ses opérateurs sont désespérément à la recherche de nouvelles façons d'accroître leurs revenus et de diminuer leurs dépenses.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La réunion au cours de laquelle l'ARTM a présenté sa feuille de route aux principaux opérateurs de transport en commun de la grande région de Montréal a eu lieu mercredi, indique M. Gendron, confirmant du même souffle des informations révélées en premier lieu par La Presse.

L'exercice et les différents chantiers qui en découlent ont pour but d'améliorer la performance des systèmes, de relancer l'achalandage et de trouver du financement pour équilibrer les finances de l'organisme, résume-t-il en entrevue.

Outre la mutualisation de certains services, l'organisme réfléchit aussi à la possibilité d'offrir davantage de liaisons à l'intérieur même de la banlieue, un besoin qui, selon lui, s'est accru au cours des dernières années.

Cette sortie de l'ARTM survient après que la STM eut présenté la semaine dernière un plan de réduction des dépenses de 18 millions de dollars. Il lui manque toutefois quelque 60 millions pour équilibrer son budget pour 2023. Exo, pour sa part, évalue son déficit anticipé à 29 millions.

Ces organismes, qui se sont fait entendre lors des consultations prébudgétaires du ministère des Finances, espèrent maintenant qu'Eric Girard entendra leurs appels à l'aide, une fois de plus.

La suggestion bien accueillie à Montréal

L’idée a été somme toute bien reçue à Montréal, où la STM et l’administration de la mairesse Valérie Plante ont affirmé voir d’un bon œil la possibilité d’explorer la mise en commun de ressources et l’optimisation de services à l’échelle métropolitaine.

L'administration Plante, tout en rappelant qu’il est impératif d’aller chercher de nouveaux revenus pour les sociétés de transport, s’est dite convaincue que les appels de la mairesse au ministre Girard ont été entendus lors des consultations prébudgétaires.

C’est essentiel de revoir les modes de financement du transport en commun avec des solutions permanentes, on ne peut plus y aller à la pièce avec de l’aide d’urgence, sans quoi la qualité des services sera inévitablement affectée, plaide la mairie de Montréal.

À la STM, on ajoute que l’ARTM doit se pencher sur les enjeux de fond afin de trouver des sources de financement pérennes et indexées pour les sociétés de transport collectif.

La démarche actuelle ne répondra qu’en partie aux objectifs que nous nous fixons afin de régler le déficit structurel des sociétés de transport collectif, souligne la direction de la STM, dans un courriel envoyé à Radio-Canada.

 

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1960098/plan-mutualisation-services-agence-regionale-transport-metropolitain-operateurs

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  • Administrateur

Transport collectif L’ARTM veut livrer le service « comme une seule business »

Mis à jour hier à 13h07
 

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PHOTO ARCHIVES LA PRESSE

Parmi les avenues proposées : la création « d’axes métropolitains à haute fréquence », qui permettraient par exemple à des bus de Laval ou de Longueuil d’embarquer des passagers sur le territoire de Montréal. 

Mise en commun de ressources, service flexible, investissements ciblés : l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) exhorte les quatre opérateurs du Grand Montréal à penser comme « une seule business », pour économiser. Le milieu réserve toutefois un accueil en demi-teinte à cette feuille de route, insistant sur la nécessité de trouver des solutions permanentes à la crise du financement.

 

L’ARTM demande aujourd’hui à l’industrie de réduire les coûts autant que possible, afin de ne pas devoir hausser les tarifs pour combler son manque à gagner de 500 millions. « Si on était une seule business, plutôt que quatre, comment on fonctionnerait ? C’est un peu ça, la question qu’on se pose en ce moment », a affirmé le directeur général de l’ARTM, Benoit Gendron, en entrevue jeudi.

C’est lui qui a présenté mercredi son « plan d’action » pour « optimiser » les dépenses de la Société de transport de Montréal (STM), de la Société de transport de Laval (STL), du Réseau de transport de Longueuil (RTL) et d’exo, comme le révélait La Presse1, mercredi. Outre la réduction du nombre de cadres et d’employés administratifs, comme l’a déjà fait la STM, l’Autorité planche sur ce qu’elle appelle la « mutualisation des services ».

« Ultimement, ça veut dire qu’il faut décloisonner nos territoires. On ne veut pas couper, mais on veut quantifier les façons d’avoir un service plus performant, au même coût », affirme M. Gendron.

Parmi les avenues proposées : la création d’« axes métropolitains à haute fréquence », qui permettraient par exemple à des bus de Laval ou de Longueuil de faire monter des passagers sur le territoire de Montréal. « On aurait un réseau du Grand Montréal, fiable et fréquent, qu’on peut utiliser sans regarder l’horaire. Et les tronçons qu’on met en commun, ça peut signifier des économies qu’on réinjecte dans le service », poursuit le DG.

Un bus qu’on retire quelque part parce qu’il n’y a personne, on peut le mettre sur une ligne plus fréquente qui dessert plus de gens. Faire mieux avec le même argent.

Benoit Gendron, directeur général de l’ARTM

« Il faudra beaucoup plus »

La STM salue la bonne volonté de l’ARTM, mais souligne que « les chantiers d’optimisation sont une partie de l’équation ».

« Il faut mettre les mêmes efforts concernant le modèle de financement des sociétés de transport collectif. Ainsi, il faut que l’ARTM s’adresse aux enjeux de fond afin de trouver des sources de financement pérennes et indexées pour les sociétés de transport collectif », soutient le porte-parole, Philippe Déry, faisant valoir que la démarche actuelle ne répondra qu’à une partie des objectifs.

Au cabinet de la mairesse Valérie Plante aussi, on dit voir « d’un bon œil la possibilité d’explorer la mise en commun de ressources ». « Mais il faudra beaucoup plus pour répondre à l’enjeu de fond du financement des sociétés de transport », souligne l’attachée de presse Marikym Gaudreault.

Il faut du nouvel argent pour avoir des réseaux de transport en commun efficaces, fiables, qui donnent envie de délaisser sa voiture. Ce n’est pas seulement en comblant le déficit que les usagers auront un meilleur service.

Marikym Gaudreault, attachée de presse de la mairesse de Montréal

La STL, de son côté, déplore que des détails du plan de l’ARTM aient « été diffusés dans certains journaux à la suite de la rencontre, détails qui n’avaient pas été verbalisés aux sociétés de transport ». « Nous sommes surpris de la situation et nous tentons de cerner le réel plan d’action et les attentes de l’ARTM. Les discussions sont toujours en cours. […] Il va sans dire que le financement pérenne doit faire partie intégrante des discussions », affirme la porte-parole, Estelle Lacroix.

Exo, qui gère notamment le réseau de trains de banlieue, souhaite aussi « vivement que l’usager soit au cœur des pistes de solution analysées, concrètes, quantifiables et applicables qui seront discutées entre l’ensemble des partenaires », affirme son porte-parole, Jean-Maxime St-Hilaire.

Des choix difficiles

Benoit Gendron, lui, veut aussi « mutualiser » la recharge des bus électriques. De plus en plus nombreux sur le territoire, ceux-ci ont une autonomie de 300 km en moyenne. « Si on prend le modèle d’entreprise unique, ça veut dire mettre des postes de recharge à des endroits stratégiques sur tout le territoire, pour recharger sans avoir à revenir au garage à vide », illustre Benoit Gendron.

Il lance aussi une « réflexion » sur l’utilisation des bus roulant à l’essence. « Sur une vie utile de 16 ans, est-ce qu’il y a moyen qu’au bout de 10 ans, par exemple, on concentre nos bus diesel dans un seul endroit à déterminer à Montréal ? C’est une question qu’on lance. »

Cela dit, le DG de l’ARTM en convient : il y aura des choix difficiles à faire si le transport collectif « n’a pas l’argent souhaité » au prochain budget du gouvernement Legault, prévu le 21 mars prochain.

« On a bien entendu la ministre [Geneviève] Guilbault sur le fait qu’elle ne veut pas de nouvelle taxe », dit M. Gendron, qui espère ne pas devoir « hausser les tarifs des contributeurs de la région métropolitaine, soit les usagers et les municipalités ».

« C’est le dernier levier qu’on veut utiliser. Ça serait contre-productif d’augmenter les tarifs. À plusieurs endroits dans le monde, comme à Paris, ça a été fait pour éponger le manque à gagner. Nous, on n’est pas rendus là pour l’instant », insiste-t-il.

Il reste que tout dépendra de la suite. « Si je n’ai pas mon 500 millions, toutes les demandes excédant le cadre financier, il va falloir les éclater », conclut le gestionnaire.

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