Cure de jeunesse pour des parcs du Sud-Ouest

[acpnc]

Parc, parc, parc. J'aurais bien aimé pour une fois que Montréal ait une grande place à l'européenne, et Griffintown en offrait l'occasion selon moi... dommage.

 

Je suis bien d'accord avec vous! Mais c'est rare les gens qui le réalisent ici. Montréal n'a que 3 «vraies» places. Jacques-Cartier, Place d'Armes et Simon-Valois.

Ça manque vraiment au bon fonctionnement de la ville. Mais il y a une espèce de frénésie au tour des mots «parcs» et «végétation» qui pousse politiciens et promoteurs à ne faire que ça!

 

Je suis vraiment d'accord avec vous, une authentique place publique, vaste et libre d'obstacle. Pourquoi justement ne pas la faire au-dessus de l'A 720 entre le futur agrandissement du Palais des Congrès, le Quartier Chinois et le Champ de Mars au pied de l'Hôtel de Ville? Pour ce genre d'espace il faut tout de même de beaux immeubles tout autour. On construirait alors quelque chose d'intéressant sur Viger et le PdC pourrait avoir une entrée monumentale donnant sur ce magnifique nouvel espace. De l'autre côté les superbes édifices municipaux offrirait justement un coup joli coup d'oeil à l'européenne.

[Né entre les rapides]

Parcs, places publiques et terrains de jeux, sans être obligatoirement mutuellements exclusifs, sont des concepts différents qui auraient avantage à être plus adéquatement désignés. Une déficience semblable s'applique à notre désignation des cours d'eau: mis à part le FLEUVE Saint-Laurent, on n'a que des RIVIÈRES, qui recouvrent des réalités aussi différentes que des véritables grands fleuves comme la «rivière» La Grande, et d'insignifiants ruisseaux affluents au nième degré du cours d'eau principal.

 

Dans la catégorie «parcs», on admettra aussi les distinctions entre les grands parcs naturels, les grands parcs urbains (e.g. Maisonneuve, Lafontaine) et les (plus petits) parcs de quartiers. Les parcs linéaires, typiquement établis sur des axes de circulation désaffectés (e.g. rail) peuvent y être ajoutés. Ce qu'ils ont en commun, c'est de procurer des oasis de verdure.

 

Les places publiques, comme leur nom est censé l'indiquer, sont d'abord des lieux de socialisation (piétonne!); leurs abords peuvent être agrémentées de fonctions festives ou commerciales, et on s'attend à ce que leur traitement architectural soit exceptionnel, mais aussi en adéquation avec le standing des environs. Il y aura donc des places de prestige et des places de quartiers.

 

Les terrains de jeux servent à la pratique des sports et des jeux, pour les petits comme pour les grands. Ce qui prime ici, c'est l'accessibilité plutôt que l'esthétisme. Non pas que je sois contre la beauté de ces lieux, mais si j'avais à choisir entre dix terrains prestigieux mais coûteux et mille terrains ordinaires mais peu coûteux, je choisirais d'emblée la seconde option. Cette remarque n'est pas exprimée innocemment...

 

Concernant la suggestion d'acpnc à propos d'une grande place publique au-dessus de l'A-720 (r-136) à l'est du futur agrandissement du Palais des Congrès: oui, j'aime bien, mais il faudrait aussi porter attention à la vue qu'on a d'en haut sur ce batiment, et pas seulement à la vue au ras du sol.

 

Globalement, pour Montréal, je dirais: mettons l'accent sur des vues sur le fleuve, tellement plus imposant que la Seine ou la Tamise, mais si peu mis en évidence à part quelques rares fenêtres! Trop souvent, dans la vie quotidienne, quand on ne joue pas au touriste, on oublie que notre ville est sur le bord de l'eau; c'est bien plus souvent une vue sur le Mont-Royal, de l'est, du nord, de l'ouest ou du sud, qui nous rappelle qu'on n'est pas bêtement perdu au beau milieu d'une morne plaine.

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Je suis vraiment d'accord avec vous, une authentique place publique, vaste et libre d'obstacle. Pourquoi justement ne pas la faire au-dessus de l'A 720 entre le futur agrandissement du Palais des Congrès, le Quartier Chinois et le Champ de Mars au pied de l'Hôtel de Ville? Pour ce genre d'espace il faut tout de même de beaux immeubles tout autour. On construirait alors quelque chose d'intéressant sur Viger et le PdC pourrait avoir une entrée monumentale donnant sur ce magnifique nouvel espace. De l'autre côté les superbes édifices municipaux offrirait justement un coup joli coup d'oeil à l'européenne.

 

Vous m'enlevez les mots de la bouche. Champs de mars et recouvrement de l'autoroute Ville-Marie offre un potentiel exceptionnel. Sans compter le chum à l'est.

[acpnc]

 

Concernant la suggestion d'acpnc à propos d'une grande place publique au-dessus de l'A-720 (r-136) à l'est du futur agrandissement du Palais des Congrès: oui, j'aime bien, mais il faudrait aussi porter attention à la vue qu'on a d'en haut sur ce batiment, et pas seulement à la vue au ras du sol.

 

 

Globalement, pour Montréal, je dirais: mettons l'accent sur des vues sur le fleuve, tellement plus imposant que la Seine ou la Tamise, mais si peu mis en évidence à part quelques rares fenêtres! Trop souvent, dans la vie quotidienne, quand on ne joue pas au touriste, on oublie que notre ville est sur le bord de l'eau; c'est bien plus souvent une vue sur le Mont-Royal, de l'est, du nord, de l'ouest ou du sud, qui nous rappelle qu'on n'est pas bêtement perdu au beau milieu d'une morne plaine.

 

Ton dernier commentaire contient la composante indispensable qui explique toute la politique urbanistique montréalaise (dont les limites de hauteurs et l'alignement de certains édifices). Cette dernière vise notamment à protéger durablement certaines percées stratégiques, adaptées à notre géographie particulière. On doit d'ailleurs constamment travailler sur le dossier, puisque la ville continue son développement et qu'il faut nécessairement à chaque projet d'importance, en tenir compte.

 

En ce qui concerne la vue du fleuve à proprement parler, c'est dans le voisinage du pont Jacques-Cartier que le potentiel d'aménagement est le meilleur. Il y a d'autres sites plus à l'ouest qui gagneraient eux aussi à être mis en valeur, mais les contraintes sont nombreuses et les actions assez complexes pour y arriver. Comme on ne peut espérer tout faire en une seule génération, disons que c'est un projet à long terme qui engagera ceux qui nous suivront. A supposer bien sûr qu'ils auront les mêmes objectifs honorables en tête?

 

Pour revenir à la fameuse grande place publique proposée au-dessus de l'autoroute Ville-Marie et le coup d'oeil qu'on pourrait en avoir du haut de certains points de vue. C'est sûr qu'il y a un travail de conception à faire pour qu'elle devienne un espace qui soit visuellement remarquable. Pour cela elle devra projeter une image originale, aux textures variées et au dallage de grande qualité, qui s'inspirerait des plus belles places du genre dans le monde.

 

Or, quand on analyse l'ensemble du territoire du centre-ville, on constate qu'il n'y a aucun espace adéquat qui saurait se prêter facilement ou économiquement à ce genre d'aménagement. Soit parce qu'il serait trop coûteux en expropriations ou trop excentrique pour servir de lieu de rassemblement populaire. Cependant on peut considérer l'immense surface au-dessus de l'autoroute comme étant vierge, de propriété publique et idéalement situé pour la fonction.

 

Tous les ingrédients pour non seulement corriger définitivement une des pires erreurs urbanistiques à Montréal, mais surtout pour la transformer "comme par magie" en une infrastructure enviable et quasi impossible à réaliser autrement. On a donc ici une opportunité unique que je qualifierais tout simplement d'extraordinaire.

 

Premièrement on fait disparaitre une cicatrice hideuse dans le tissu urbain qui coupe la ville en deux. Deuxièmement, on la remplace par une place publique qui deviendrait un des hauts lieux de rassemblements et d'animation en plein coeur du centre-ville et qui ferait littéralement le lien entre l'ancien et le moderne.

 

Je rêve!

 

Mais quand on se donne la peine d'imaginer cette infrastructure placée au beau milieu de son écrin précieux, sertie d'immeubles élégants tout autour. On se dit que c'est le cadeau rêvé pour une ville qui se doit d'être à la hauteur de son titre: Montréal ville de design international.