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Ce qu'on voyait comme l'obstacle majeur à al réalisation du projet est en train de se dissiper! On dirait vraiment que les astres s'alignent...!

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http://www.cyberpresse.ca/article/20080214/CPACTUEL/802140723/1019/CPACTUALITES

Le jeudi 14 février 2008

 

Bientôt des hôpitaux privés

Loin d'être limitées aux opérations de la hanche et du genou et au traitement des cataractes, les opérations pouvant être réalisées dans des centres médicaux spécialisés seront très nombreuses, une cinquantaine au total, selon le projet de règlement publié le 14 novembre.

 

André Noël

 

La Presse

 

Deux projets de règlements, dont l'un a été publié hier dans la Gazette officielle par le ministre de la Santé, prévoient que les Québécois pourront non seulement se payer une multitude d'opérations dans des cliniques médicales entièrement privées, mais qu'ils pourront aussi y être hospitalisés.

 

Le projet de loi 33, déposé à la suite de l'arrêt de la Cour suprême dans l'affaire Chaoulli, fixait déjà le cadre législatif pour l'hospitalisation dans des centres médicaux spécialisés. Les projets de règlement viennent rendre cette possibilité très concrète.

 

C'est à tort que l'on pouvait croire que ces centres feraient seulement des opérations mineures, où les patients sortiraient le jour même. En fait, tout se met en place pour permettre la création d'hôpitaux privés, affirme le groupe Médecins pour l'accès à la santé.

 

Le projet de règlement publié hier stipule ceci: «Les frais exigibles pour la délivrance ou le renouvellement d'un permis de centre médical spécialisé sont de 5000$. Toutefois, lorsque le permis indique un nombre de lits pouvant être utilisés pour l'hébergement de la clientèle du centre, ce montant est porté à 10 000$.»

 

Un autre projet de règlement, publié le 14 novembre, prévoit qu'un «traitement qui requiert un hébergement postopératoire de plus de 24 heures de même que l'arthroplastie-prothèse de la hanche ou du genou ne peuvent être dispensés que dans un centre médical spécialisé» où, en vertu de la loi, «exercent exclusivement des médecins non participants (à la Régie de l'assurance maladie du Québec).»

 

Seulement 1% des quelque 15 000 médecins du Québec ne participent pas au régime public. Mais ils sont de plus en plus nombreux à quitter la RAMQ et à se faire payer seulement par leurs patients. Cette tendance pourrait s'accentuer si le gouvernement créait des conditions favorables au développement d'un marché privé.

 

Loin d'être limitées aux opérations de la hanche et du genou et au traitement des cataractes, les opérations pouvant être réalisées dans des centres médicaux spécialisés (CMS) seront très nombreuses, une cinquantaine au total, selon le projet de règlement publié le 14 novembre. Elles incluent des chirurgies du système nerveux, des greffes cutanées, des chirurgies bariatriques (comme la diminution du volume de l'estomac pour régler les cas graves d'obésité), etc.

 

Les médecins qui exerceront dans les CMS devront choisir: ou bien ils seront tous participants à la RAMQ, ou bien aucun d'entre eux ne le sera. Seuls les CMS participant au régime public pourront conclure des ententes avec des hôpitaux, comme l'a fait la clinique Rockland MD avec l'hôpital Sacré-Coeur. Mais, la loi devenant de plus en plus complexe, la confusion risque de s'installer, craignent les directeurs de santé publique dans un document publié hier (Voir notre article ci-contre).

 

Deux médecins de la clinique Rockland MD ne sont pas des médecins participants. La semaine dernière, le directeur médical de la clinique, le Dr Fernand Tarras, disait que c'était seulement l'été prochain qu'entrait en vigueur la loi 33, qui interdit aux cliniques privées de conclure des ententes avec les hôpitaux si elles comptent dans leurs rangs des médecins non participants. Il assurait que sa clinique se conformerait à cette exigence d'ici là. Or la loi est entrée en vigueur le 1er janvier.

 

Le groupe Médecins pour l'accès à la santé dénonce le projet de règlement publié en novembre. «Il octroie aux centres médicaux spécialisés une liste très significative d'actes chirurgicaux qui peuvent y avoir lieu (plus nombreux que les chirurgies actuellement réalisées hors hôpitaux)», indique le groupe dans un document.

 

«Puis il accorde aux médecins non participants l'exclusivité d'une première liste de chirurgies hors établissement: arthroplastie-prothèse de hanche et genou, et celles qui requièrent un hébergement postopératoire de plus de 24 heures. Cette liste est certes limitée, mais on se propose de l'allonger en temps venu.

 

«Les CMS de médecins non participants, dont le rôle d'hébergement est légalisé par ce projet de règlement, devenant des hôpitaux privés légalement reconnus, seraient en concurrence directe avec les hôpitaux publics, levant ainsi la seule exception prévue à l'Accord général sur le commerce des services de l'Organisation mondiale du commerce.»

 

Cela signifie que des compagnies étrangères pourraient non seulement ouvrir leurs propres hôpitaux privés au Québec, mais éventuellement porter plainte devant l'OMS contre des hôpitaux publics pour concurrence déloyale.

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Allez voir ce projet à Perth en Australie. Ça nous prendrait quelque chose d'aussi audacieux...

 

http://www.perthwaterfront.com.au/media.php

 

Intéressant, mais des tours qui ressemblent à des gros Pénis en Érection géant....disons que ça ne m'intéresse pas trop trop!:sarcastic:;)

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Cela signifie que des compagnies étrangères pourraient non seulement ouvrir leurs propres hôpitaux privés au Québec...,

 

Ça me dit quelque chose ça....

 

 

...mais éventuellement porter plainte devant l'OMS contre des hôpitaux publics pour concurrence déloyale.

 

Et ça s'est stupide.

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La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) s'est vu confier la responsabilité de développer une stratégie de promotion internationale pour le Grand Montréal.

 

Au cœur de cet ambitieux projet se trouve le défi d'élaborer une image de marque qui permettra de communiquer de façon claire et homogène les attributs de la région métropolitaine sur la scène internationale.

 

Pour y arriver, la CMM a entrepris une importante démarche de consultation auprès des principaux acteurs socio-économiques, politiques et culturels de la région. La population est également invitée à contribuer à cette démarche, notamment par l'entremise de ce site Web.

 

Toutes vos idées et vos suggestions sont les bienvenues pour donner au Grand Montréal une image de marque qui appuiera son rayonnement international.

 

http://www.legrandmontrealfaitsamarque.com/faites-votre-marque/faites-votre-marque.html

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